Palais Farnèse - Clio

En raison de leur succès nous avons ajouté à nos voyages des nouvelles dates de départ. 

Nouveaux succès, nouvelles dates 

© Sairam Tourism 

2011 

actualités actualitésMars 

L'Asie centrale 

Samarcande, Boukhara, Khiva 

Du 19 au 29 avril 2011, avec Sylvie Monter, 2 230 € 

Du 13 au 23 septembre 2011, 

Presto jusqu’au 10/07/11 : 2 180 €, puis 2 230 € 

Les lacs italiens 

et les îles Borromées 

Du 24 au 29 mai 2011, 


La Normandie des peintres 

Giverny, Rouen, Le Havre, Honfleur 


avec Pascal Bonafoux 

Presto jusqu’au 10/08/11 : 770 €, puis 795 € 

Une semaine à Jérusalem 

de la ville de David à la capitale d'Israël 

Du 23 au 29 octobre 2011, avec André Lemaire, 


Catherine Matyja 

L'humanisme souriant 

Catherine Matyja est docteur en histoire. Sa thèse sur l'Histoire de 

l'agriculture au XIXe Catherine Matyja est docteur en histoire. Sa thèse sur l'Histoire de 

l'agriculture au XIX siècle témoigne de sa rigueur mais ne laissait 

pas présager une carrière d'enseignante marquée dès l'origine 

par la passion des voyages ! Pourtant, avec ses étudiants, elle 

a parcouru en tous sens l'Europe et le monde méditerranéen pour donner corps et 

vie aux civilisations et aux courants artistiques dont elle leur transmettait la passion. 

Ouverte à toutes les cultures et dotée de solides connaissances historiques, elle avoue 

son inclination prédominante pour le baroque sous toutes ses formes, de la musique 

de Jordi Savall aux églises de Borromini. Sensible à l'architecture, elle vibre pour le 

crac des Chevaliers comme pour les églises du Troodos, les monastères peints de 

Roumanie ou l'Alhambra de Grenade. 

Toujours enthousiaste, elle aime à faire de chaque voyage un moment d'échange et 

d'enrichissement à travers une découverte culturelle qu'elle a l'art de graduer avec 

soin. La pédagogie est, pour elle, une seconde nature mais, aussi organisée que 

malicieuse, elle sait aussi mettre l'accent sur le plaisir, la détente et la bonne humeur... 

Rome à l'occasion de l'exposition Le Palais Farnèse, 

de la Renaissance à l'ambassade de France 

EXPO 224 - du 18 au 21 avril 2011, Presto jusqu’au 15/03/11 : 1 365 €, puis 1 415 € 

Toute l’île de Chypre 

CHY 31 - du 21 au 28 mai 2011, Presto jusqu’au 20/03/11 : 1 735 €, puis 1 785 € 

La Roumanie, de la Dacie aux Carpates 

ROU 31 - du 14 au 24 septembre 2011, Presto jusqu’au 10/07/11 : 1 825 €, puis 1 875 € 

Croisière sur le Guadalquivir, Cadix, Séville, Cordoue, Grenade 

CF 82 - du 27 octobre au 3 novembre 2011, 

Presto jusqu’au 25/08/11 à partir de 2 240 €, puis à partir de 2 290 € 

Hauts lieux de la Syrie, Le crac des Chevaliers, Palmyre, Damas 

SY 40 - du 23 au 30 décembre 2011, Prix disponible le 15 avril 

© Beam 25 

© A. Kalat 

Chers amis 

Palais Farnèse 

Nouveaux départs en avril 

L'actualité artistique est particulièrement riche dans 

ce nouveau Clio-actualités qui vous présente le 

programme des grands festivals musicaux d'été 

en France et en Europe. Liszt est à l'honneur cette 

année pour le bicentenaire de sa naissance et vous 

le retrouverez à l'affiche des festivals de Nohant, 

de la Chaise-Dieu ou de Raiding, sa ville natale. 

On peut dès à présent parler de succès historique 

pour l'exposition à Rome Le Palais Farnèse du 

cardinal Alexandre à l'ambassade de France 

puisque vous l'avez plébiscité en vous inscrivant 

aux voyages programmés pendant les 3 premiers 

mois de l'exposition, à ce jour complets. Pour être 

parmi les privilégiés à profiter de cet évènement, 

il est encore temps de vous inscrire sur l'une des 

nombreuses dates d'avril nouvellement créées. 

Au-delà de cette exposition, pour vos prochains 

voyages de mai et de juin, nous avons voulu attirer 

votre attention sur les richesses inépuisables de 

l'Italie et la diversité de nos propositions pour aller 

goûter la beauté de ses paysages, de ses villes, 

de ses sites archéologiques, de ses palais, de ses 

églises et de ses musées... 

Au chapitre des grands voyages, nous espérons 

vous faire rêver avec les itinéraires que nous avons 

conçus pour vous faire découvrir Cuba, l'Equateur 

et les Galapagos ou l'Inde sacrée, au pied de 

l'Himalaya. 

Bonne lecture et bon voyage 

Christian Marquant, Jean-Pierre Respaut 

S'inscrire en ligne 

Vous pouvez désormais 

vous inscrire à un voyage Clio 

7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 

sur www.clio.fr 

LE MONDE A PARIS 

Salon Mondial du Tourisme 

Paris - Porte de Versailles 

Rendez-vous sur notre stand Clio 

Du 17 au 20 mars 2011 

Demandez votre invitation à info@clio.fr 

Clio - 27 rue du Hameau, 75015 Paris Tél. : 0826 10 10 82 De l’étranger : +33 153 68 48 43 

Fax : +33 (0)153 68 82 60 Mél : information@clio.fr Site : www.clio.fr 

© Zeno Colantoni

Le palais Farnèse a Rome 

2 

Annibal Carrache et le Palais Farnèse 

C'est parce qu'à Rome le génie se fait rare, en cette fin de XVI e siècle, que le cardinal Odoardo Farnèse fait 

appel à Annibal Carrache pour la décoration de son palais où Michel-Ange mit la dernière main et dont le 

faste et la beauté doivent consacrer la gloire de la dynastie et la puissance du mécène. 

Depuis dix ans, Annibal, son frère Augustin 

et son cousin Frédéric ont acquis une 

solide réputation et fondé, à Bologne, 

l'académie des Incamminati, école de 

dessin et académie littéraire antiquisante 

qui vise à donner aux artistes les 

clefs de la culture gréco-romaine. 

L'accueil enthousiaste qu'ont reçu 

les fresques qu'Annibal et Ludovico 

viennent de réaliser au palais 

Magnani de Bologne sur l'histoire 

de Romulus et Rémus, est venu 

jusqu'aux oreilles du cardinal. Il leur 

confie la décoration d'un camerino 

sur le thème de sa propre célébration 

à travers les histoires d'Ulysse 

et d'Hercule : c'est un test avant 

de passer au grand projet de la 

galerie des sculptures. Les fresques 

du camerino sont une réussite et 

Odoardo est conquis. Devant le portrait 

héroïque du cardinal en Hercule, on peut 

mesurer le chemin parcouru par Annibal 

depuis ses premiers chefs-d'œuvre comme 

Le Mangeur de fèves (1580) ou La Boucherie 

(1582) où il traitait avec le plus 

grand réalisme des sujets triviaux, peints 

à touches rapides et énergiques qui leur 

donnent à nos yeux une facture étonnamment 

moderne. C'est qu'en 1595, entre le 

naturalisme, qui l'a intéressé comme mode 

de rupture avec la maniera, et l'idéalisme, 

plus cohérent avec l'inspiration antique, 

il choisit définitivement celui-ci. Annibal 

s'engage sur la voie triomphale qui va 

faire de lui le fondateur du classicisme, 

laissant Caravage s'arracher aux griffes du 

cavalier d'Arpin pour chercher la gloire sur 

les chemins difficiles du réalisme. 

La décoration de la galerie est un immense 

chantier qui occupera Annibal pendant 

près de dix ans. Le thème de la toutepuissance 

de l'amour traité à travers des 

scènes mythologiques avait été décliné par 

le cercle de lettrés qui entourait le cardinal, 

mais Annibal lui-même fut l'auteur de 

la conception d'ensemble, extrêmement 

complexe et qui reflète son ambition de se 

mesurer au Michel-Ange de la Sixtine et au 

Raphaël de la Farnésine... Au centre de la 

voûte, Les Noces de Bacchus et d’Ariane se 

déploient en une bacchanale pittoresque. 

Tout autour, vingt-cinq "tableaux rapportés" 

Rome à l'occasion de l'exposition 

Le Palais Farnèse, de la Renaissance à l'ambassade de France 

Les voyages de mars sont complets. 

Inscrivez-vous vite sur les nouveaux départs d'avril. A partir de 1 225 € 

illustrent les Métamorphoses d'Ovide. La 

chaste Diane caressant le bel Endymion, 

Hercule au pied d'Omphale, Jupiter enlevant 

Ganymède, Apollon séduit par Hyacinthe, 

Orphée perdant Eurydice, évoquent 

la puissance maléfique de l'amour. 

Au contraire, les amours d'Anchise 

et de Vénus, qui enfantera Enée, 

ou l'étreinte de Jupiter et de Junon 

ceinte du ruban de Vénus, évoquent 

ses bienfaits. Autour des tableaux, 

tout un peuple en trompe l'œil 

d'atlantes, de statues, d'ignudi et 

de putti, circule en équilibre au-dessus 

de la corniche. Sur les parois, 

au-dessus des niches qui abritaient 

les plus belles sculptures de la 

collection Farnèse, onze tableaux 

viennent compléter l'ensemble. Ils 

furent essentiellement réalisés par 

les élèves de l'académie des Carrache : 

Lanfranco, le Guerchin et le Dominiquin à 

qui l'on doit la merveilleuse Jeune Fille à 

la licorne, emblème des Farnèse. 

Le palais Farnèse, siège de l'ambassade de France et de l'Ecole française de Rome, 

s'ouvre brièvement au public pour une exposition, Le Palais Farnèse – de la Renaissance à 

l’ambassade de France, France qui rassemble les chefs-d’œuvre dispersés de la collection Farnèse, 

et offre aux visiteurs l'occasion inespérée de contempler la la fameuse galerie des Carrache, 

monument majeur de l'histoire de l'art. Clio vous propose autour de cet événement unique un 

voyage spécial de quatre quatre jours conçu comme un un grand grand tour des des palais romains et de de leurs 

collections. Entre deux promenades, nos conférenciers historiens de l'art vous ouvriront les 

portes de la villa Borghèse, du palais Doria Pamphilj, de la galerie Spada, de la Farnésine, 

du palais Corsini et du palais Barberini ou du palais Colonna. Quelques expositions 

temporaires temporaires à à l'affiche de de la capitale italienne italienne agrémenteront également également ce séjour en en 

fonction des dates que vous choisirez : Tamara de Lempicka, Lorenzo Lotto… 

© Zeno Colantoni 

Chef-d'œuvre qui fit aussitôt l'admiration 

des amateurs, la galerie du palais Farnèse 

semble accomplir l'ambition de l'académie 

des Incamminati résumée par Augustin 

Carrache : "La puissance de Michel-Ange, 

le naturel de Titien, la pureté du Corrège, 

l'harmonie de Raphaël, la convenance de 

Tibaldi, l'invention du Primatice et la grâce 

du Parmesan." 

Consultez le descriptif complet du programme et des prestations de 

© Zeno Colantoni

Londres et les expositions 

Miro, Le culte de la beauté 

et Toulouse-Lautrec 

GB 33 - 4 jours 

Londres s’est imposée comme l’un des pôles européens les plus féconds 

en matière d’événements culturels, et les grandes expositions qui sont 

régulièrement organisées à la National Gallery, à la Tate Gallery, à la Royal 

Academy of Arts, au British Museum ou au Victoria and Albert Museum, 

attirent vers la capitale anglaise de nombreux amateurs passionnés d’art 

et d’Histoire. Ces manifestations prestigieuses sont également l’occasion de 

découvrir le riche patrimoine de la grande métropole britannique. 

J 1 : Paris - Londres 

Trajet vers Londres en 

Eurostar. Nous visiterons 

tout d’abord l’abbaye de 

Westminster, centre de 

la tradition monarchique 

anglaise. La construction 

du sanctuaire actuel 

s’échelonna du XIIIe au 

XVIIIe siècle, et, depuis 

Guillaume le Conquérant, 

les souverains britanniques 

y sont couronnés. 

Elle est également le 

lieu de sépulture des 

souverains britanniques. 

Après le déjeuner inclus, 

nous nous rendrons à la Tate Gallery où nous 

découvrirons une immense collection d'œuvres 

d'artistes britanniques : toiles des plus grands 

peintres, de Hogarth, Reynolds et Gainsborough 

aux préraphaélites. Turner occupe, à lui seul, un 

véritable petit musée, la Clore Gallery, qui jouxte 

la Tate. Dîner libre. Nuit à Londres en hôtel 4*. 

J 2 : Londres 

Après être passés près de la cathédrale Saint-Paul, 

nous visiterons le Museum of London, occasion 

de dresser un ample panorama historique de la 

cité. Après le déjeuner libre, nous découvrirons 

la très célèbre Tour de Londres, forteresse 

construite pour Guillaume le Conquérant, qui 

abrite l’extraordinaire trésor des joyaux de la 

Couronne. Nous rejoindrons le Shakespeare's 

Globe Theatre, reconstitution d'après les 

plans de l'époque élisabéthaine, du théâtre 

dans lequel de nombreuses pièces de William 

Shakespeare furent créées au début du XVIIe Mai 68, Joan Miro 

siècle et qui fut détruit par un incendie en 1613. 

Nous nous rendrons enfin à la Tate Modern 

qui donne un reflet exhaustif des créations 

artistiques de ce siècle et nous y visiterons la 

plus grande retrospective jamais consacrée au 

peintre catalan Joan Miró, à travers plus de 150 

peintures, céramiques, lithographies et sculptures. 

Dîner libre. Nuit à Londres. 

J 3 : Londres 

Capitale d’un gigantesque empire, Londres a 

accumulé des trésors artistiques du monde entier 

que nous découvrirons au British Museum : 

la pierre de Rosette, les somptueuses collections 

du Proche-Orient, des œuvres grecques 

et romaines avec, en particulier, des sculptures 

du Parthénon, du mausolée d’Halicarnasse... 

Après le déjeuner libre, nous nous rendrons au 

Victoria and Albert Museum pour y découvrir 

l'exposition Le culte de la beauté qui illustrera 

les mouvements esthétiques en Grande-Bretagne 

de 1860 à 1900. En fin d'après-midi, nous nous 

promènerons dans le cœur de Londres, de Saint 

© Funacio Juan Miro, Barcelona 

James square au palais 

de Buckingham. Dîner 

inclus. Nuit à Londres. 

J 4 : Londres - Paris 

Nous gagnerons la 

National Gallery, où 

nous pourrons confronter 

la peinture anglaise 

aux autres écoles, 

toutes somptueusement 

représentées, depuis les 

primitifs italiens jusqu’aux 

impressionnistes français, 

en un inoubliable 

florilège de chefs-d’œuvre. 

Déjeuner libre avant de 

nous rendre à la galerie 

Courtauld, installée dans un palais du XVIIIe siècle, la Somerset House, et qui détient une 

riche collection d'œuvres de la Renaissance 

au XXe siècle et, en particulier, un remarquable 

échantillonnage de peintures impressionnistes 

et postimpressionistes. Nous y visiterons aussi 

l'exposition Toulouse-Lautrec et Jane Avril qui 

nous montrera l'influence exercée sur Toulouse- 

Lautrec par sa muse, figure emblématique du 

Paris bohème. Retour à l'hôtel puis transfert à la 

gare en autocar privé. Retour à Paris en Eurostar. 

GB 33 Prochains départs Forfait par personne 

16/06 - 19/06/11 avec Gérard Hocmard 

Prix Presto jusqu’au 15/04/2011 935 € 

Prix à partir du 16/04/2011 895 € 

Suppl. chambre individuelle + 345 € 

25/08 - 28/08/11 avec Michèle Laurent 




Pour le voyage du mois d'août, l'ordre 

des visites sera différent et l'exposition 

Le culte de la beauté sera remplacée par 

l'exposition Renaissance du Nord, de 

Dürer à Holbein à la Galerie de la Reine. 

GB 33 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

trajets Paris/Londres et retour en Eurostar 

2e classe 

L’hébergement 

en chambre double avec petits 

déjeuners (2 petits déjeuners anglais) en hôtel 4* 

2 repas 

Les transferts gare/hôtel en autocar privé 

Les tickets/pass pour les transports en commun 

Les visites mentionnées au programme 

L'accompagnement 

culturel par un conférencier Clio 

BON A SAVOIR : les visites de Londres s’effectuent 

sous forme de promenades à pied et en utilisant les 

transports en commun. Le programme des visites 

et les contraintes des horaires d'ouverture des sites 

et musées impliquent que les repas de midi, inclus 

ou libres, soient pris rapidement, sous la forme de 

collations "à l'anglaise". 

FORMALITES : carte d'identité ou passeport. 

ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fiche détaillée au 0826 10 10 82 

Et aussi... 

Une journée au Centre 

Pompidou de Metz 

EXPO 222 - 1 jour 

Le 1 er avril 2011 

avec Pascal Bonafoux, 235 € 

La maison de Monet 

et l'exposition Bonnard 

à Giverny 

Le 19 mai 2011, avec G. Lasserre 

Presto jusqu'au 20/04/11 : 175 €, puis 185 € 

Le 21 juin 2011, avec G. Lasserre 


Vienne et les expositions 

Dürer, Cranach, Holbein, Rubens, 

Brueghel, Jordaens et Schiele 

EXPO 228 - 4 jours 

Du 1 er au 4 juin 2011, avec C. Piette 

Presto jusqu'au 25/03/2011 : 1 065 €, 

puis 1 095 € 

Les grands musées 

de Suisse 

Berne, Bâle et les grandes 

expositions 

Du 29 juin au 2 juillet 2011 

avec Pascal Bonafoux 


puis 1 450 € 

© Roland Halbe 

EXPO 232 - 1 jour 

© Adagp Paris 2010 

SUI 31 - 4 jours 

© Kunsthistorisches Museum Wien 

© 2011, ADAGP, Paris 

Escapades expositions 

3

Escapades expositions 

4 

Rome à l'occasion des expositions Lorenzo Lotto, 

Tamara de Lempicka et Les Préraphaélites 

EXPO 231 - 4 jours 

Depuis quelques années, Rome est devenu le lieu de grandes expositions prestigieuses. 

Nous vous proposons une escapade romaine pour visiter ou revisiter la ville, aller à 

la découverte de ses plus beaux palais et églises et consacrer trois demi-journées à la 

visite de trois expositions exceptionnelles. Point d'orgue de ce voyage, la visite de ce 

chef-d'œuvre de la Renaissance qu'est la villa d'Este, à Tivoli. 

J 1 : Paris - Rome 

Vol vers Rome le matin. Dès notre arrivée, nous 

gagnerons la galerie Borghèse dont nous visiterons 

les collections de peintures et de sculptures où se 

côtoient nombre des plus grands chefs-d'œuvre 

de l'art occidental. Après le déjeuner inclus, nous 

nous rendrons à la galerie d'Art moderne, située 

au pied du parc de la villa Borghèse, où nous 

visiterons l'exposition Les Préraphaélites qui 

nous permettra de pénétrer les arcanes de ce 

mouvement qui fleurit au milieu du XIX e siècle au 

sein d'un groupe d'artistes anglais qui, s'opposant 

au conventionalisme de l'art victorien, fondèrent 

une petite confrérie à Rome, entre 1848 et 1857, 

pour retrouver la simplicité de l'art primitif. Dîner 

inclus. Nuit à Rome en hôtel 4*. 

J 2 : Rome 

Le matin, nous nous rendrons aux Scuderie del 

Quirinale, palais construit en dix ans, de 1722 

à 1732, pour y découvrir l'exposition Lorenzo 

Lotto qui, pour la première fois depuis 1998, 

nous permettra de suivre, à travers la quasitotalité 

de son œuvre, le parcours de ce peintre 

qui fut l'un des plus novateurs de l'Italie du XVI e 

siècle. A côté de ses grandes œuvres religieuses, 

nous admirerons surtout ses portraits, souvent 

sombres ou empreints de mélancolie, mais tous 

d'une grande intensité psychologique. Déjeuner 

libre avant de nous rendre au palais Barberini, 

construit par Borromini et le Bernin pour être la 

résidence d’une puissante famille de pontifes. 

Dépositaire d’une importante collection de 

peintures, le musée expose, entre autres, La 

Fornarina de Raphaël. Nous achèverons la 

journée par une promenade à pied dans le quartier 

de la place Navone pour voir, au passage, deux 

chefs-d’œuvre du Caravage dont La Vocation de 

saint Matthieu à Saint-Louis-des-Français et 

La Madone des pèlerins à Saint-Augustin. 

Dîner libre. Nuit à Rome. 

J 3 : Rome 

La matinée sera consacrée à la visite, au 

Vittoriano, de l'exposition Tamara de 

Lempicka, dont les peintures d'une suprême 

élégance, sont les plus représentatives de 

la période Art Déco. Ce peintre fut l'un des 

artistes favoris de la bohème parisienne dans 

les années vingt. Après le déjeuner inclus, nous 

visiterons les Musées capitolins, riche pinacothèque 

renfermant notamment des œuvres de 

Titien, Véronèse, Le Caravage… et les fouilles 

du temple de Jupiter Capitolin. Depuis la galerie 

du Tabularium, nous pourrons admirer le forum. 

Nous achèverons la journée par une nouvelle 

promenade qui nous mènera vers l’église du 

Gesù, où, comme sous la surprenante coupole 

de l’église Saint-Ignace, nous admirerons un 

des plus impressionnants trompe-l’œil de l’histoire 

de l’art. Dîner libre. Nuit à Rome. 

J 4 : Rome - Paris 

Nous commencerons nos visites par la découverte 

de la galerie du palais Colonna qui renferme, 

entre autres chefs-d’œuvre accumulés au fil 

des siècles, Vénus et l'Amour de Bronzino et 

Le Mangeur de haricots d'Annibal Carrache. 

Nous prendrons ensuite la route vers Tivoli. 

Séjour élu par l'empereur Hadrien, Tivoli fut 

aussi le lieu où le cardinal Hippolyte d'Este fit 

construire, de 1550 à 1572, une somptueuse 

résidence – la villa d'Este – entourée de 

jardins en terrasses, qui est l'un des plus parfaits 

exemples de la culture de la Renaissance et du 

Maniérisme. Après le déjeuner libre et la visite 

intérieure de la villa, nous effectuerons une 

Au cours de nos voyages en Hollande et en Pologne... 

Exposition Jan Steen, 

les épices de la vie 

Au Mauritshuis de La Haye 

Le Mauritshuis a choisi de rendre hommage à Jan Steen, 

mettant en lumière quatorze de ses chefs-d’œuvre dont 

La Mangeuse d’huîtres et La Basse-Cour. La truculence 

et la sensualité dont débordent ses scènes de genre et 

ses intérieurs domestiques sont dans la droite ligne de 

l'héritage de Brueghel l'Ancien. Vous découvrirez en compagnie de vos conférenciers 

Clio les histoires et allusions cachées dans ses tableaux pour composer 

un portrait passionnant de la société hollandaise du Siècle d'or. Dans la dernière 

salle, transformée en atelier, vous pourrez assister à la restauration en cours de 

La Visite du docteur et des Paysans dansant dans une auberge. 

Pour visiter cette exposition 

Les maîtres des écoles du Nord 

Amsterdam, La Haye, Anvers, Bruges, Gand… 

HO 31 - 8 jours • Du 7 au 14 avril 2011, avec P. Bonafoux, 2 285 € 

Du 19 au 26 mai 2011, avec Ch. Longbois-Canil 

Presto jusqu'au 15/03/11 : 2 035 €, pui 2 085 € 

LES POINTS FORTS 

La galerie Borghèse 

Les palais Colonna et Barberini 

Les Musées capitolins 

La villa d'Este 

promenade dans les célèbres jardins conçus 

comme une allégorie complexe de la glorieuse 

destinée de la famille d'Este et qui constituèrent 

un modèle pour le développement des parcs 

princiers dans toute l'Europe. Nous rejoindrons 

ensuite l’aéroport pour nous envoler vers Paris. 

EXPO 231 Prochains départs Forfait par personne 

18/05 - 21/05/11 Karim Ressouni-Demigneux 

Prix Presto jusqu’au 15/03/2011 1 220 € 

Prix à partir du 16/03/2011 1 245 € 

08/06 - 11/06/11 avec Monica Colombo 




EXPO 231 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

vols Paris/Rome/Paris sur lignes régulières 

Les taxes aériennes 

L'hébergement 


déjeuners en hôtel 4* 

3 repas 

Les transferts aéroport/hôtel en autocar privé 




BON A SAVOIR : les visites de Rome s'effectuent 

sous forme de promenades à pied et en transports 

en commun. 


Le festival Chopin et son Europe 

A Varsovie 

Tamara de Lempicka, Jeune dame aux gaints 

Notre grand circuit culturel en Pologne 

relie les villes phares de Varsovie, 

Cracovie et Gdansk mais vous plonge 

aussi au cœur de la Pologne profonde 

des paysages agrestes émaillés 

d'anciennes demeures aristocratiques. 

Nous serons à Varsovie pour assister 

au concert d'ouverture du festival 

Chopin et son Europe qui, chaque 

année, se déroule à Varsovie au mois 

d'août pour célébrer l'enfant chéri de 

la capitale polonaise. 

La Pologne 

Cracovie, Varsovie, Gdansk 

POL 31 - 10 jours • Du 12 au 21 août 2011, 

avec E. Luczynska 

Presto jusqu'au 10/06/11 : 2 345 €, puis 2 395 € 


© Tamara Art Heritage/www.delempicka.org 

© J. Silva

Les fêtes musicales de Nohant 

FR 61 - 3 jours 

C’est dans la Bergerie du château familial de George Sand qu’ont lieu, depuis 

plus de dix ans les Rencontres internationales Frédéric Chopin qui proposent 

de prestigieux récitals. A cette occasion, nous vous invitons à une escapade 

musicale et littéraire sur la route Jacques Cœur, dans ce Berry enchanté qui 

s’étend autour de Nohant et de la bonne ville de Bourges. 

J 1 : Paris - Saint-Benoît - 

Germigny-des-Prés - Nohant 

Départ de la place du Châtelet le matin. Trajet 

en autocar vers Saint-Benoît-sur-Loire où 

nous visiterons l’abbaye bénédictine dont 

la crypte du XIe siècle protège les reliques 

de saint Benoît, fondateur du monachisme 

occidental. Nous nous rendrons ensuite à 

Germigny-des-Prés dont l'église, un oratoire 

carolingien en forme de croix grecque, fut 

édifiée au IXe siècle par Théodulf d'Orléans, 

compagnon de Charlemagne. Elle abrite dans 

son abside, la seule mosaïque de type byzantin 

de France, inspirée de celles de Ravenne. 

Après le déjeuner inclus, nous poursuivrons 

notre route vers Nohant. 

Conférence à la Bergerie de Nohant 

Liszt et les femmes par Alain Duault 

Dîner inclus. 

Concert à la Bergerie de Nohant 

Œuvres de Liszt et de Beethoven 

Récital du pianiste François-Frédéric Guy 

Nuit à Pouligny-Notre-Dame en hôtel 4*. 

J 2 : Noirlac - Nohant 

Nous nous rendrons d'abord à l'abbaye de 

Noirlac, abbaye cistercienne fondée en 1136 

près du Cher et dont le cloître est une merveille 

de l'art gothique. Après le déjeuner inclus, nous 

reviendrons vers Nohant où nous visiterons la 

maison de George Sand et évoquerons la personnalité 

de cet écrivain d'exception. Dans ces 

murs flotte encore le souvenir de tous ceux qui 

rendirent visite à la maîtresse des lieux : Marie 

d'Agoult, Flaubert, Balzac, Delacroix, Mérimée, 

Victor Hugo, Liszt, Alfred de Musset, Théophile 

Gautier, les frères Goncourt, Sainte-Beuve, 

Taine... et, naturellement, Frédéric Chopin ! 

Concert dans l'après-midi à la Bergerie du 

château de Nohant 

Œuvres de Schumann, Berlioz et Liszt 

Récital du pianiste Roger Muraro 

Dîner inclus et nuit à Pouligny-Notre-Dame. 

J 3 : Neuvy-Saint-Sépulchre - 

Bourges - Paris 

Nous ferons un arrêt à la basilique de Neuvy- 

Saint-Sépulchre qui comporte une rotonde édifiée 

au XIe siècle à l'imitation du Saint-Sépulcre de 

Le Festival de Sablé-sur-Sarthe 


Comme chaque année, depuis 33 

ans, le festival de Sablé-sur-Sarthe 

accueille les plus grands interprètes 

du répertoire baroque. 

J 1 : Le Mans - La Flèche - Sablé 

Le matin, départ de la place du Châtelet à 

Paris en autocar. Aux portes du Mans, nous 

nous arrêterons à l'abbaye cistercienne de 

l'Epau, fondée par la reine Bérengère, veuve 

de Richard Cœur-de-Lion. Après le déjeuner 

inclus, Le Mans nous offrira la découverte de 

son enceinte gallo-romaine remarquablement 

conservée. Nous nous promènerons dans l’ancienne 

capitale des comtes du Maine jusqu'à 

la cathédrale Saint-Julien qui abrite les tombeaux 

de Charles IV d’Anjou et Guillaume Du 

Bellay. Nous gagnerons ensuite La Flèche où 

nous nous installerons à notre hôtel avant de 

rejoindre Sablé. Dîner inclus. 

Concert dans le cadre du festival de Sablé 

Au centre Joël-Le-Theule 

Soirée sur le thème Les Folies françoises, les 

grands succès lyriques des héritiers de Lully 

Centre de Musique baroque de Versailles 

Nuit à La Flèche en hôtel 3*. 

J 2 : La Flèche - Angers 

La matinée commencera par la visite du Prytanée 

de La Flèche, fondé en 1808 par Napoléon. 

Nous y visiterons en particulier l'église Saint- 

Louis, construite au XVIIe siècle qui abrite le 

tombeau de Guillaume Fouquet de la Varenne, 

fidèle compagnon d'Henri IV. Nous gagnerons 

ensuite Angers où nous visiterons la cathédrale 

Saint-Maurice. Après le déjeuner libre, nous 

découvrirons le château d'Angers, édifié par 

saint Louis, après que le duché d’Anjou a été 

rattaché à la Couronne. L’imposante forteresse 

abrite la tenture de l’Apocalypse qui constitue le 

plus grand ensemble de tapisseries médiévales 

au monde. Retour à La Flèche et dîner inclus 

avant de partir vers Meslay-du-Maine. 

Concert dans le cadre du festival de Sablé 

Au Meslay-du-Maine 

Œuvres de Zelenka, Vivaldi et Haendel 

Le Collegium 1704 

Nuit à La Flèche. 

J 3 : Fontevraud - Montreuil- 

Bellay - Paris 

Ce voyage en pays Plantagenêt se poursuivra 

avec la visite de l'abbaye de Fontevraud, 

grand vaisseau roman, puissant monastère et 

nécropole de la dynastie angevino-anglaise où 

repose notamment Aliénor d’Aquitaine qui s’y était 

retirée. Nous gagnerons ensuite le château de 

Montreuil-Bellay qui nous accueillera pour le 

déjeuner inclus. Nous visiterons ce château édifié 

par Foulque Nerra, comte d'Anjou et compagnon 

d'Hugues Capet, puis réaménagé en château de 

plaisance au XVe siècle par Guillaume d'Harcourt. 

Retour à Sablé dans l'après-midi. 



L’abbaye bénédictine de 

Saint-Benoît-sur-Loire 

La maison de George Sand 

Le palais de Jacques Cœur et la 

cathédrale Saint-Etienne à Bourges 

Deux concerts à la Bergerie de Nohant 

Jérusalem. Nous arriverons à Bourges pour le 

déjeuner inclus. Nous ferons ensuite une promenade 

à la découverte des merveilles gothiques 

et Renaissance de la capitale berrichonne. Nous 

visiterons ensuite le palais de Jacques Cœur 

où nous évoquerons l'ascension fulgurante et la 

chute terrible du grand argentier de Charles VII. 

Nous achèverons ce voyage en admirant la 

cathédrale Saint-Etienne, l’un des premiers 

chefs-d’œuvre gothiques de France. Retour à 

Paris en soirée. 

FR 61 Prochain départ Forfait par personne 

11/06 - 13/06/11 avec Anne Jouveau 




FR 61 PRESTATIONS INCLUSES 

Le circuit en autocar privé de Paris à Paris 




5 repas 

Les 

visites et les concerts mentionnés au 

programme 




L'abbaye cistercienne de l'Epau 

Le Prytanée de La Flèche 

La tenture de l’Apocalypse dans le 

château d'Angers 

L'abbaye de Fontevraud 

Trois concerts du festival de musique 

baroque de Sablé-sur-Sarthe 

Concert dans le cadre 

du festival de Sablé 

Au centre 

Joël-Le-Theule 

Récital par le 

contre-ténor 

Philippe Jaroussky, 

qui mettra sa voix au 

service d’un brillant 

répertoire nous 

entraînant de Prague à Dresde. 

Retour à Paris en soirée. 


23/08 - 25/08/11 avec Véronique Bocquet 





Le circuit en autocar privé de Paris à Paris 




4 repas 

Les 


programme 



BON A SAVOIR : les visites du centre des villes 

s’effectuent sous forme de promenades à pied. 

Festivals musicaux 

5


6 

Le Festival de musique 

baroque de Beaune 

La Bourgogne : Cluny, Dijon, Beaune 


Chaque été, depuis près de 30 ans, le 

festival de musique baroque de Beaune 

fait résonner en la basilique Notre- 

Dame les œuvres lyriques des maîtres 

de la musique baroque. Ce séjour 

musical nous donnera aussi l'occasion 

d'évoquer naturellement l'apogée des 

ducs de Bourgogne, les grandes heures 

du monachisme français à Cluny et 

Tournus, mais aussi de découvrir les 

prémices de la révolution industrielle 

aux Forges de Buffon. 

J 1 : Paris - Dijon - Beaune 

Départ le matin en TGV vers Dijon. Nous commencerons 

les visites de la capitale du duché 

de Bourgogne par la découverte de la crypte 

de la cathédrale Saint-Bénigne. Nous ferons 

ensuite une promenade dans le vieux Dijon aux 

superbes façades XVIII e qui témoignent de la 

prospérité de la ville à la fin de l’Ancien Régime. 

Après le déjeuner libre, nous poursuivrons ce 

parcours historique au musée des Beaux-Arts, 

abrité par le palais des ducs de Bourgogne. 

Sa visite nous permettra de découvrir le faste 

qui fut celui des Valois. Nous nous attarderons 

en particulier dans la riche section médiévale qui 

recèle, entre'autres, la Nativité, chef-d’œuvre du 

Maître de Flémalle, tandis que la salle consacrée 

à la Renaissance est riche d’œuvres de 

Lorenzo Lotto et de Véronèse. Outre les toiles 

de maîtres bourguignons, nous admirerons 

des œuvres de Georges de La Tour, Philippe 

de Champaigne, Rubens, Boucher, Géricault, 

Monet, Boudin, Manet, Sisley… Nous rejoindrons 

ensuite Beaune. Dîner inclus. 

Cloître des Hospices de Beaune 

Concert en soirée aux hospices de Beaune 

Haendel : l'oratorio La Résurrection 

Interprété par le Gabrieli Consort sous la 

direction de P. Mac Creesh 

Nuit à Beaune en hôtel 3*. 

J 2 : Cluny - Tournus 

Nous nous rendrons à l'abbaye bénédictine 

de Cluny où nous découvrirons les bâtiments 

édifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles dont un austère 

mais très beau cloître et les vestiges de l'abbatiale 

du XIIe siècle dont les voûtes en berceau 

brisé sont les plus hautes jamais réalisées 

dans l'architecture romane. Après le déjeuner 

libre, nous visiterons l'abbaye Saint-Philibert à 

Tournus. Monastère bénédictin, fondé en 875 


Le musée des Beaux-Arts de Dijon 

et le palais des ducs de Bourgogne 

Les hospices de Beaune 

L’abbaye bénédictine de Cluny 

Deux concerts du festival de Beaune 

par des moines de Noirmoutier chassés par les 

invasions normandes, il a conservé de nombreux 

éléments de son architecture originale, témoins 

du premier art roman de Bourgogne. 

Retour à Beaune. Dîner inclus. 

Concert en soirée dans la cour 

des hospices de Beaune 

Mozart : Cosi Fan Tutte en version de concert 

Interprété par les Musiciens du Louvre, dirigés 

par Marc Minkovski 

Nuit à Beaune. 

J 3 : Beaune - Buffon - Paris 

La matinée sera consacrée à la visite des fameux 

hospices de Beaune, fondés en 1443 par le 

chancelier Nicolas Rolin et qui sont, aujourd'hui, 

un des symboles de la Bourgogne. Nous découvrirons 

ensuite l'église Notre-Dame, construite 

au XIIe siècle sur le modèle de l'abbatiale de 

Cluny. Elle est l'un des exemples les plus achevés 

de l'architecture médiévale bourguignonne. 

Après le déjeuner libre, nous partirons visiter la 

grande Forge de Buffon. Le grand naturaliste 

du XVIIIe Maître de Flémalle, Nativité, détail 

siècle fut aussi un des pionniers de la 

métallurgie moderne en France. Les forges qu'il 

fit construire sur ses terres et qui produisaient 

jusqu'à 450 tonnes de fer par an et employaient 

quatre cents ouvriers sont le premier exemple 

d'usine intégrée et organisée rationnellement et 

marquent une étape importante dans l'histoire 

industrielle de la France. En fin d'après-midi, 

nous gagnerons la gare de Montbard où nous 

prendèrons le TGV qui nous raménera à Paris. 


22/07 - 24/07/11 avec Eric Montmaud 




Les 

trajets Paris/Dijon et Montbard/Paris en TGV 

2e FR 43 PRESTATIONS INCLUSES 

classe et les excursions en autocar privé 




2 repas 

Les 

visites et les concerts mentionnés 

au programme 



BON A SAVOIR : les visites de Beaune et Dijon 


Le Festival de Pr 

Au cœur du Roussillon r 


Le Festival de Prades offre un 

programme exceptionnel de musique 

de chambre dans une atmosphère très 

chaleureuse où plane le souvenir du 

célèbre violoncelliste Pablo Casals. Les 

soirées musicales qui se déroulent sous 

les voûtes de l’abbaye Saint-Michelde-Cuxa 

sont également prétexte à la 

découverte de l’art roman catalan et 

des monuments les plus remarquables 

du Roussillon. 

Saint-Michel-de-Cuxa 

J 1 : Perpignan - Molitg-les-Bains 

Rendez-vous à la gare de Perpignan. Départ en 

autocar privé pour Molitg-les-Bains. Installation 

à l'hôtel et dîner inclus. 

Concert en l'abbaye de Saint-Michel-de-Cuxa 

Œuvres de Mozart et de Beethoven 

Nuit à Molitg-les-Bains en hôtel 3*. 

J 2 : Prades - Saint-Michel-de-Cuxa 

Située au pied du Canigou, Prades s'anime 

l'été au rythme de son festival, et offre un cadre 

propice à une très belle découverte de la région. 

Au cours d'une promenade dans la ville, nous 

visiterons notamment la magnifique église 

Saint-Pierre, remarquable édifice à la décoration 

baroque. Déjeuner libre. L'après-midi, 

nous découvrirons le musée Pablo-Casals, 

puis les bâtiments conventuels de l'abbaye de 

Saint-Michel-de-Cuxa. L'abbaye, blottie dans 

son vallon de verdure, témoigne de la richesse 

architecturale qui régnait dans ces régions dès 

le XIe siècle. Dîner inclus à l'hôtel. 


Concert Paris : œuvres de Fauré, Ravel et 

Chausson 

Nuit à Molitg-les-Bains. 

J 3 : Villefranche-de-Conflent - 

Corneilla-de-Conflent 

En suivant la vallée de la Têt, nous découvrirons, 

au cours de cette journée, Villefranche-de- 

Conflent, "cité du marbre rose", fortifiée par 

Vauban. Ce verrou stratégique fut un poste 

avancé du royaume d'Aragon. L'église Saint- 

Jacques et le fort Liberia seront les points 

forts de cette visite-promenade. Déjeuner libre 

à Villefranche. Sur le chemin de retour vers 

Molitg-les-Bains, nous ferons un arrêt au prieuré 

de Corneilla-de-Conflent qui fut la capitale d'été 

des comtes de Cerdagne. Nous y découvrirons 

l'église Sainte-Marie, de style roman, qui fut 

construite à l'origine pour un prieuré augustinien. 

Dîner inclus à l'hôtel. 


© Cancre

ades 

oman 


Les cloîtres romans de Serrabonne, 

Saint-Martin-du-Canigou et Elne 

Villefranche et Corneilla, villes 

fortifiées du Conflent 

Concerts de qualité dans un lieu d'exception, 

le cloître de Saint-Michel-de-Cuxa 


Œuvres de Schubert et Liszt 


J 4 : Serrabone - Marcevol 

Départ pour la journée afin de visiter les principaux 

monuments de la vallée orientale de la Tet. 

Le prieuré de Serrabone, à l'aspect extérieur 

austère et aux couleurs sombres, offre, une fois 

la porte franchie, un décor sculpté inattendu 

où l'art roman prend des formes surprenantes. 

Déjeuner inclus sous forme de pique-nique. De 

l'autre côté de la rivière, Marcevol nous accueillera 

dans un site émouvant et peu fréquenté où 

nous pourrons admirer une église et un prieuré 

remarquables. Dîner inclus à l'hôtel. 


Soirée au Rodolphinum de Prague 

Œuvres de Mozart, Dvorák, Janacek 

et Mahler 


J 5 : Saint-Martin-du-Canigou 

Le matin, nous nous rendrons, par une route 

pittoresque bordée de forêts, à Casteil, au pied 

de l'abbaye de Saint-Martin-du-Canigou, 

fièrement dressée à 1 094 mètres d'altitude 

dans son écrin de montagnes. Elle fut édifiée 

à la fin du Xe siècle par Guifred II, comte de 

Cerdagne et du Conflent, avec l'appui de l'abbé 

de Saint-Michel-de-Cuxa. C'est après une heure 

de marche que nous atteindrons cet ancien 

monastère bénédictin. Déjeuner libre à Vernetles-Bains. 

Temps libre pour, éventuellement 

assister à une Master Class. Retour à l'hôtel 

pour le dîner inclus. 


Hommage à Casals 


J 6 : Elne - Perpignan 

Départ le matin pour rejoindre Perpignan en 

passant par une des merveilles du Roussillon : 

la cathédrale d'Elne. Déjeuner libre. Transfert 

à la gare de Perpignan. 


09/08 - 14/08/11 avec Jacqueline Franconnet 





Le 

circuit de Perpignan à Perpignan 

(Option de Paris à Paris : nous consulter) 




 

6 repas, dont un pique-nique 

Les excursions et les transferts en autocar privé 

Les 


au programme 



BON A SAVOIR : les visites des villes et villages 


L'abbaye Saint-Martin-du-Canigou n'est accessible 

qu'à pied après une heure de marche en montée. 

L'Auvergne romane et 

le Festival de La Chaise-Dieu © 

Le Puy-en-Velay, Saint-Nectaire, Orcival 


L'abbayde de la Chaise-Dieu accueille 

chaque année le festival de musique 

fondé en 1966 par György Cziffra. 

Chefs d’orchestre et musiciens 

renommés y interprètent des œuvres 

variées de compositeurs illustres 

et des pièces souvent peu jouées, 

réorchestrées magnifiquement. 

En temoigne cette année la soirée 

consacrée à des musiciens italiens des 

XVI e et XVII e , maîtres de chapelle à 

Rome, à Saint-Louis-des-Français, au 

Gesù ou à la basilique Saint-Pierre... 

J 1 : Ennezat - Chaumont-le-Bourg 

Rendez-vous en gare de Clermont-Ferrand en 

début d’après-midi (déjeuner pris). Nous partirons 

en autocar vers Ennezat, au cœur de la Limagne, 

où nou s commencerons cette découverte du 

roman auvergnat par la visite de l’église Saint- 

Victor-et-Sainte-Couronne, la plus ancienne 

des églises majeures de l’Auvergne romane, qui 

conserve de belles peintures murales. Route 

vers Chaumont-le-Bourg, à 20 kilomètres de 

La Chaise-Dieu. Dîner inclus. 

Concert en l'abbatiale de La Chaise-Dieu 

Nuits d’été, à l'occasion du bicentenaire Liszt 

Hector Berlioz : Ouverture de Béatrice et 

Bénédicte et Les Nuits d’été opus 7 

Franz Liszt : Mazeppa et Préludes 

Karine Deshayes, soprano 

La Chambre Philharmonique sous la 

direction d'Emmanuel Krivine 

Nuit à Chaumont-le-Bourg en hôtel 2*. 

J 2 : Le Puy-en-Velay - La Chaise-Dieu 

Le matin, nous partirons en direction du Puy-en- 

Velay. C'est au sommet d'un des pitons rocheux 

qui dominent la plaine que fut construite, au Xe siècle, l'église de Saint-Michel-d'Aiguilhe à 

laquelle nous accéderons par un escalier, pour 

admirer son portail historié et les fragments de 

peintures murales du Xe siècle qui ornent son 

abside. Déjeuner libre. Nous visiterons la cathédrale 

du Puy , fortement teintée d’influences 

hispano-mauresques où convergeaient autrefois 

les fidèles venus rendre grâce à la fameuse 

Vierge noire. Nous irons ensuite visiter le musée 

Crozatier à la vocation encyclopédique. Fin 

d'après-midi à La Chaise-Dieu, lieu choisi par 

saint Robert pour la fondation de son abbaye 

de la Casa Dei en 1043. Dîner inclus. 


Alessandro Striggio (1536-1592) : Messe 

pour quarante voix solistes 

Claudio Monteverdi (1567-1643) : Motets 

Stefano Fabri (1605-1657) Magnificat à 

quatre chœurs 

Orazio Benevoli (1605-1672) : Magnificat 

pour deux chœurs en “cori spezzati” 

Le Concert spirituel sous la direction 

d'Hervé Niquet 

Nuit à Chaumont-le-Bourg. 

J 3 : Brioude - Lavaudieu 

Nous visiterons, à Brioude, la basilique Saint- 

Julien, la plus grande église romane d'Auvergne, 

qui a conservé de grandes fresques romanes. 


Les fresques de la basilique Saint-Julien 

de Brioude 

L'église Saint-Austremoine d’Issoire 

La fresque de la Danse macabre dans 

l'abbatiale de la Chaise-Dieu 

Quatre concerts 

Nous découvrirons ensuite l’église abbatiale de 

Lavaudieu et son cloître sobre et raffiné. Retour 

à La Chaise-Dieu et déjeuner libre. 


Le Messie de Haendel 

Le Collegium Vocale 1704 sous la direction 

de Václav Luks 

En fin d'après-midi, retour à Chaumont-le-Bourg. 

Dîner inclus, nuit à Chaumont-le-Bourg. 

J 4 : Orcival - Issoire - Saint-Nectaire 

Nous visiterons la basilique Notre-Dame d'Orcival, 

construite par les moines de la Chaise-Dieu 

au XIIe siècle. Bel édifice roman auvergnat, elle 

abrite une merveilleuse Vierge en majesté, la 

seule qui nous soit parvenue couverte de son 

parement d’orfèvrerie d’origine. Déjeuner inclus 

à Orcival avant de nous rendre à Issoire, où 

nous découvrirons l’éblouissante église Saint- 

Austremoine dont la polychromie romane fut 

restituée au XIXe siècle. A Saint-Nectaire, nous 

visiterons l'église Saint-Nectaire qui, dressée 

sur son piédestal du mont Cornadore, offrira 

à notre admiration de magnifiques chapiteaux 

historiés. Nous reprendrons la route vers La 

Chaise-Dieu. Dîner libre. 


Cantates de Bach 

Le Bach Collegium Japan sous la direction 

de Masaaki Suzuki 

Nuit à Chaumont-le-Bourg. 

J 5 : Clermont-Ferrand 

Nous partirons vers Clermont-Ferrand. Nous 

replacerons l'évolution de l'architecture romane 

en Auvergne dans le contexte de l'histoire, en 

assistant, à la maison du tourisme, à la projection 

du spectacle Le Jeu de la pierre et de la foi. 

Après le déjeuner libre, nous nous promènerons 

dans les rues du vieux Clermont et visiterons 

la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, 

impressionnant édifice gothique, inspiré des 

cathédrales du Nord, et la collégiale Notre-Damedu-Port. 

Fin du voyage à la gare de Clermont. 


19/08 - 23/08/11 avec Daniel Elouard 

Prix Presto jusqu’au 15/06/2011 

Chambre matrimoniale 1 250 € 1 295 € 

Chambre à deux lits 1 295 € 1 345 € 

Ch. matrimoniale à usage indiv. 1 415 € 1 465 € 


Le 

circuit de Clermont-Ferrand à Clermont- 

Ferrand en autocar privé 





4 repas 


Les 


programme 



BON A SAVOIR : les visites des centres-villes s’effectuent 

sous forme de promenades à pied. 


7 

M. Adramin

© GNTB 


8 

Le Festival Beethoven à Bonn Budapest 

AL 22 - 3 jours 

Chaque année, à Bonn, l'Allemagne 

rend hommage à Ludwig van 

Beethoven, l'un de ses plus grands 

compositeurs, le père fondateur de 

la musique romantique. Le festival 

organisé dans l'ancienne capitale de 

la République fédérale permet aux 

mélomanes d'assister aux concerts 

donnés en soirée à la Beethoven 

Halle, mais leur fournit également 

l'occasion de découvrir les richesses 

du patrimoine rhénan. 

J 1 : Paris - Cologne - Bonn 

Trajet en Thalys pour Cologne, la grande métropole 

rhénane. Déjeuner inclus. Colonia Claudio 

Ara Agrippinensium fut fondée par les Romains : 

un passé que nous retrouverons brillamment 

illustré par la visite des riches collections du 

Musée romain germanique qui présente la 

naissance de la cité et la richesse de la vie 

urbaine sur le limes rhénan. Une splendide 

mosaïque mettant en scène Dionysos constitue 

le clou du musée. Nous découvrirons ensuite, au 

cœur de la vieille ville, la galerie des Maîtres 

anciens, dans le tout nouveau bâtiment du 

musée Wallraf-Richartz. Nous y suivrons toute 

l’évolution de la peinture médiévale rhénane, 

depuis le Maître de sainte Véronique jusqu’au 

grand Stephan Lochner, mais aborderons aussi 

les œuvres des primitifs italiens et flamands. 

En fin d’après-midi, trajet en autocar vers Bonn 

et installation à l’hôtel. 

Concert en la Beethoven Halle de Bonn 

Œuvres de Beethoven et Mahler 

Orchestre de Pittsburg, direction Manfred 

Honeck, Hélène Grimaud - piano 

Dîner tardif inclus. Nuit à Bonn en hôtel 4*. 

J 2 : Bonn 

Nous commencerons la matinée par la visite 

du Rheinisches Landesmuseum. Ouvert en 

2003, il s’est fixé pour but de présenter les 

techniques, la culture, et aussi le luxe des 

populations fixées sur les bords du Rhin à 

travers les âges. Après le déjeuner libre, nous 

nous rendrons à la Bundeskunsthalle, où nous 

visiterons l'exposition Max Liebermann et les 

Modernes qui présente une vaste retrospective 

de l'œuvre de celui qui est considéré comme l'un 

des principaux représentants des mouvements 

modernistes et Sécession à Munich et Berlin. 


La maison natale de Beethoven 

Deux concerts prestigieux 

Le Musée romain germanique de Cologne 

La cathédrale de Cologne 

Le Musée régional des pays du Rhin 

Le Culture-Guide PUF-Clio Allemagnes 

Concert en la Beethoven Halle de Bonn 

Œuvres de Beethoven, Liszt, Tchaïkovsky 

Orchestre Philharmonique d'Israël, direction 

Zubin Mehta 

Dîner tardif inclus. 

Nuit à Bonn. 

J 3 : Bonn - Cologne - Paris 

Après une promenade dans le centre historique 

de Bonn qui a gardé, autour de sa Marktplatz 

et de sa vieille collégiale romane, une délicieuse 

atmosphère, nous goûterons le caractère paisible 

de l’ancien "village fédéral" de nouveau drapé 

dans sa sérénité depuis que Berlin a retrouvé, 

dans toute sa plénitude, son rang de capitale. 

Nous visiterons le Münster, la cathédrale de 

Bonn, de pur style gothique rhénan qui fut 

édifiée au XIe siècle sur l'emplacement du 

mémorial dédié à Cassius et Florentinus, les 

saints patrons de la ville. Le nom de Bonn est 

aussi indéfectiblement lié à celui de Beethoven. 

Nous visiterons ce monument de l'histoire de 

la musique qu'est devenue la "maison de 

Beethoven" où le maître naquit le 17 décembre 

1770. Transformée en musée, elle est un véritable 

mémorial, conçu dès l’origine, en 1890, 

avec un souci tout particulier de l’authenticité. 

La collection, riche de plus de mille pièces 

(instruments, manuscrits, portraits, appareils 

destinés à pallier la surdité de Beethoven), éclaire 

in situ la vie du grand génie tout en recréant 

sa présence dans les lieux… Après le déjeuner 

inclus, nous regagnerons Cologne. Ville libre 

impériale et membre de la Hanse, Cologne 

jouit aux temps médiévaux d’une prospérité 

qui lui permit d’édifier la masse formidable de 

sa cathédrale gothique, commencée en 1248, 

sur le modèle des plans, alors tout nouveaux, 

d’Amiens et de Beauvais. En fin d’après-midi, 

nous rejoindrons la gare et partirons vers Paris 

où nous arriverons dans la soirée. 

AL 22 Prochain départ Forfait par personne 

10/09 - 12/09/11 avec Daniel Elouard 




AL 22 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

trajets Paris/Cologne et retour en 

Thalys 2e classe 




4 repas 

Les 

déplacements en autocar privé et en 

transports en commun 

Les 


programme 



BON A SAVOIR : les visites des centres-villes 


Une tenue habillée est conseillée pour assister aux 

concerts. 


HON 92 - 5 jours 

Les seuls noms de Liszt ou de Bela 

Bartok, sans oublier le rôle qui fut celui 

de Haydn auprès des princes Esterhazy 

ou de Beethoven auprès des Brunswick, 

suffisent pour rappeler à quel point la 

musique fournit à la nation magyare une 

part importante de son identité. C’est tout 

naturellement que la Hongrie a fait du 

festival de Budapest une manifestation 

incontournable pour tous les mélomanes 

avertis. Un pèlerinage musical qui fournit 

l’occasion de découvrir une capitale trop 

méconnue, bien qu’elle soit l’héritière 

d’une histoire particulièrement riche. 

© G. Proust 

Musiques d'été 

Gödöllö 

J 1 : Paris - Budapest 

Vol pour Budapest. Déjeuner inclus. Ville double 

née de la réunion de Buda et de Pest en 1873, 

capitale historique de la Hongrie, Budapest est 

lovée dans une boucle du Danube, dominée par 

le mont Gellert. Née d'un camp romain fortifié – 

Aquincum – la cité fut successivement romaine, 

avare, slave, magyare, mongole, angevine, 

ottomane et habsbourgeoise ! Nous découvrirons 

en autocar l’agglomération éclectique de Pest, 

du Parlement à la place des Héros. 

Concert en la basilique Saint-Etienne 

Œuvres de Bach, Vivaldi, Mozart, Liszt et 

Beethoven 

Orgue, flute et voix 

Dîner libre. Nuit à Budapest en hôtel 4*. 

J 2 : Budapest 

Nous visiterons d’abord le Musée national 

hongrois où sont exposés la couronne et le 

manteau de saint Etienne. Nous poursuivrons à 

pied notre découverte de l’éclectique Pest. Dans 

le bois de la Ville, lieu de promenade privilégié, 

le château de Vadjahunyadi offre une étonnante 

synthèse des styles architecturaux hongrois. 

Déjeuner inclus. Nous visiterons ensuite le musée 

des Beaux-Arts, et admirerons notamment la 

collection des princes Esterhazy où les écoles 

italienne, flamande, hollandaise et espagnole 

sont particulièrement bien représentées. Retour 

à l'hôtel par le célèbre et charmant métro de 

Budapest, le plus ancien d'Europe. En fin d'après 

midi, nous nous rendrons à Martonvasar, où 

Beethoven résida à plusieurs reprises. 

Concert en soirée au manoir Brunswick 

Soirée Beethoven 

Ouverture de Coriolan 

Concerto pour violon en ré majeur 

Symphonie héroïque 

Orchestre philharmonique hongrois 

Dîner libre. Nuit à Budapest. 

Consultez le descriptif complet du programme et des prestations de


Le panorama sur la boucle du Danube 

depuis le bastion des Pêcheurs 

L'église Mathias 

Le château de Gödöllö 

Quatre concerts et spectacles 

J 3 : Budapest 

Sur la colline de Buda, nous découvrirons, 

dans le quartier du château, les souvenirs 

de la Hongrie médiévale se mêlent au baroque 

qui couvre les traces de la longue domination 

turque. Le château royal, qui fut reconstruit 

par les Habsbourg sur les vestiges du château 

des Angevins abrite la Galerie nationale dont 

les collections médiévales évoquent l'art de la 

dynastie angevine. Du bastion des Pêcheurs, 

gigantesque décor néo-roman, nous admirerons 

la vue sur le Danube avant d’atteindre l’église 

Mathias, lieu des couronnements royaux. Déjeuner 

inclus. Nous flânerons enfin entre de charmantes 

maisons colorées, avant d'emprunter le funiculaire, 

de regagner à pied le centre animé de Pest 

et d'achever la promenade par un goûter à la 

célèbre pâtisserie Gerbeaud. Retour à l'hôtel. 

Concert privé au palais Andrassy 

Récital de piano 

Alex Szilasi interprète des œuvres de Liszt 

Dîner libre. Nuit à Budapest. 

J 4 : Budapest - Gödöllö 

L’appartement de Liszt fourmille de souvenirs du 

compositeur des Rhapsodies hongroises. Nous 

le visiterons avant gagner Gödöllö, gracieux 

édifice baroque, dans un écrin agreste typiquement 

hongrois, qui fut le séjour champêtre de 

prédilection de Sissi, la bonne reine Erszebet. 

Dans le théâtre du château de Gödöllö 

Spectacle de danse et musique 

Œuvres sur le thème "De la Renaissance 

au Classicisme" 

La Company Canario 

Retour à Budapest. C'est au New York Café, qui 

accueillait, au début du XXe siècle, toute l'élite 

intellectuelle hongroise, que nous prendrons le 

dîner, dans un somptueux décor d'or, de stucs 

et de marbre. Nuit à Budapest. 

J 5 : Budapest - Paris 

La matinée sera libre à Budapest. L'après-midi, 

nous visiterons la maison de Bélà Bartok, 

riche de témoignages et de documents propres 

à éclairer l’œuvre de celui qui sut donner à sa 

musique une identité magyare affirmée. Transfert 

à l'aéroport et vol vers Paris. 

HON 92 Prochain départ Forfait par personne 

05/08 - 09/08/11 




HON 92 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

vols internationaux Paris/Budapest et retour 

sur lignes régulières, avec ou sans escale 





5 repas et un goûter 

Les 

transferts et les excursions en autocar privé 

Un billet de funiculaire 

Les 


au programme 



BON A SAVOIR : les visites du centre de Budapest 

s’effectueront sous forme de promenades à pied et 

en utilisant les transports en commun. 


© OT Budapest 

Et aussi... 


© Czech Tourism 

© G. Proust 

© Ph. Gromellel 

RT 30 - 4 jours 

Trésors de Prague 

A l'occasion du Printemps musical 

Du 14 au 17 mai 2011, 

avec Véronique Bocquet, 1 425 € 

Le Festival musical 

de Dresde et le Festival 

Mahler à Leipzig 


Du 21 au 24 mai 2011, 

avec Véronique Bocquet, 1 665 € 

Le Festival Liszt de Raiding 

Vienne, Sopron, Graz, Fertod 



Le Festival de la Grange de 

Meslay et le val de Loire 

Du 17 au 19 juin 2011, avec Véronique Bocquet, 


Le Festival d'Aix-en-Provence 

Bibémus, Le Jas de Bouffan, Marseille 

Du 21 au 23 juillet 2011, avec Charlotte de Malet, 

Presto jusqu'au 15/04/11 : 900 €, puis 1 035 € 

IT 72 - 5 jours 

Du 24 au 27 juin 2011, 

avec Christophe Piette, 1 390 € 

AU 42 - 4 jours 

Les Chorégies d'Orange 

Arles et Avignon 

Du 9 au 11 juillet 2011, avec Eric Montmaud, 



Le Festival lyrique 

des arènes de Vérone 

Vicence, Mantoue, Padoue 

Du 24 au 28 août 2011, avec Pascal Bonafoux, 


© Bach Archives Leipzig 

© J-C. Carbone 


9

Escapades en France 

10 

La vallée des Merveilles La Côte d'Azur 

Haut lieu de la protohistoire européenne 


La collaboration du Parc national du 

Mercantour et des équipes scientifiques 

du Laboratoire du Lazaret pour 

vous donner un accès rarissime en 

Les vallées des Merveilles et de 

véhicules 4X4 aux sites du mont Bego 

Fontanalbe, au cœur du massif du 

Mercantour, recèlent, à l’air libre, le 

plus riche ensemble de gravures rupestres d’Europe : plus de 100 000 signes 

énigmatiques gravés sur les rochers du mont Bego par nos ancêtres de l’âge 

du bronze. Dans un paysage de montagne inoubliable et sous la conduite 

des membres de l’équipe du musée de Tende chargée de la conservation des 

gravures, ce circuit est une expérience exceptionnelle. 

J 1 : Nice - 

Saint-Dalmas-de-Tende 

Rendez-vous à la gare ou à l'aéroport 

de Nice. Montée en autocar vers 

Tende en passant par Menton et 

La Turbie et en suivant la route 

du sel reliant la côte au piémont. 

Déjeuner inclus. Nous passerons 

par la chapelle Notre-Dame-des- 

Fontaines, bâtie à l'emplacement 

d'un temple romain et au-dessus 

d'une petite grotte néolithique. De 

cette chapelle, nous apercevrons les 

crêtes du mont Bego. L'après-midi, 

nous visiterons le musée de Tende 

qui, par sa présentation muséographique 

remarquable et son aspect Le Sorcier 

interactif, constituera une excellente 

introduction aux visites du lendemain. Dîner 

inclus. Nuit à Saint-Dalmas-de-Tende en hôtel 2*. 

J 2 : la vallée des Merveilles (2 000 m) 

Le matin, départ en véhicules tout-terrain à 

travers un paysage grandiose, pour la vallée 

des Merveilles. Cette montée nous permettra 

de voir au passage, dans le vallon de la Minière, 

les anciennes exploitations qui firent autrefois 

la richesse de la région. Arrivés dans la haute 

vallée perchée des Merveilles, nous nous dirigerons 

vers le pied du mont Bego, découvrant 

au passage les plus significatives des milliers 

de gravures, comme celle qui fait allusion, peutêtre, 

au couple primordial, ou celle qui évoque 

un char solaire. Déjeuner inclus sous forme de 

pique-nique. Nous verrons les gravures dites "du 

Sorcier" et "du Chef de tribu", certainement 

liées à des rites sacrificiels, et de nombreuses 

représentations de taureaux, symboles de la 

fertilité, ou d'autres plus énigmatiques comme 

celle dite "du Christ"… Dîner inclus. Nuit à 

Saint-Dalmas-de-Tende. 

J 3 : Fontanalbe (2 000 m) 

Le matin, départ en véhicules tout-terrain à la 

découverte du site de Fontanalbe, secteur nord 

de la zone des gravures protohistoriques du 

mont Bego. Sur plusieurs kilomètres carrés sont 

réparties des gravures probablement réalisées 

entre 1800 et 1500 avant notre ère. Les dessins 

exécutés sur des schistes divers représentent 

des anthropomorphes, des corniformes, des 

outils, des armes et des figures géométriques. 

Au cours d'une promenade, qui partira des bords 

du lac Vert de Fontanalbe près du Gias des 

Pasteurs, nous découvrirons l'impressionnante 

Voie sacrée où abondent les représentations de 

scènes agraires et pastorales. Déjeuner inclus 

sous forme de pique-nique. Dans l'après-midi, 

nous reprendrons les véhicules tout-terrain pour 

rejoindre Saint-Dalmas-de-Tende. Retour en 

autocar à Nice. Fin du voyage à Nice. 


07/07 - 09/07/11 avec Odile Romain 





Le 

circuit de Nice à Nice 


L’hébergement 

en chambre double en hôtel 2* 

La 

pension complète du déjeuner du 1er jour au 

déjeuner du 3 e jour (les déjeuners dans la vallée 

des Merveilles et dans la vallée de Fontanalbe 

seront pris sous forme de pique-niques) 

Les 

déplacements en autocar privé et en véhi- 

cules tout-terrain 

 


© Ph. Kurlapski 



culturel par un 

conférencier Clio 

BON A SAVOIR : l’altitude de la vallée des Merveilles 

(2 000 m) n’en rend la visite possible qu’en 

juillet et août. En outre, sa localisation dans le Parc 

national du Mercantour soumet l’accès et la visite 

à des règles très strictes. 

Le nombre des visiteurs autorisés à accéder au site 

en véhicules tout-terrain est limité, aussi nous vous 

recommandons de vous inscrire le plus tôt possible. 

Attention : le parcours pour accéder aux sites de 

Fontanalbe et de la vallée des Merveilles s'effectue 

en véhicules tout-terrain, sur des chemins qui ne 

sont pas toujours aisément carrossables. 

La visite de la vallée des Merveilles se fait sous la 

forme d’une randonnée de moyenne difficulté qui, 

sans poser de problèmes particuliers, demande 

une bonne aptitude à la marche en montagne sur 

des terrains escarpés, rocailleux, parfois glissants. 

Vous munir de bonnes chaussures de marche 

fermées. 


La lumière de la Méditerranée et le 

charme de la côte d'Azur ont exercé 

une irrésistible attraction sur les 

plus grands maîtres du XX e siècle. 

Un parcours éblouissant entre les 

lieux où ils vécurent et les paysages 

qui les inspirèrent dans ce pays du 

soleil qui abrite plusieurs des plus 

prestigieuses collections nationales, 

du musée du Message biblique Marc- 

Chagall au musée national Fernand 

Léger... 

J 1 : Nice - Vence 

Rendez-vous à 14 heures, déjeuner pris, à la 

gare de Nice. A Cimiez, sur les hauteurs de Nice, 

nous visiterons le très beau Musée national du 

Message biblique Marc-Chagall : la qualité 

de son architecture contribuera à notre plaisir 

de voir si magnifiquement réalisé le vœu de 

Chagall qui souhaitait que l’on abritât dans un 

écrin digne d’elle cette série de 17 toiles dont il 

fit don à l’Etat. Nous évoquerons ensuite l’œuvre 

de Matisse en parcourant les salles du musée 

Matisse. Nous reconnaîtrons les objets familiers 

tant de fois représentés dans ses toiles, et nous 

déambulerons dans la lumière qui fut la sienne, 

à grand peine filtrée par de lourdes persiennes. 

En fin de cette première journée, nous nous 

promènerons sur la célèbre promenade des 

Anglais. Trajet vers Vence où nous dînerons 

et passerons la nuit en hôtel 3*. 

J 2 : Villefranche-sur-Mer - 

Saint-Jean-Cap-Ferrat 

Sur la célèbre corniche, nous nous arrêterons 

à Villefranche-sur-Mer. Sur le port, la chapelle 

Saint-Pierre-des-Pêcheurs a été décorée 

intérieurement par Cocteau. Des thèmes 

religieux évoquant l’apôtre s’y mêlent à des 

évocations plus populaires, comme l’hommage 

aux gitans des Saintes-Maries-de-la-Mer. Nous 

ferons ensuite une agréable promenade dans 

Villefranche. Après le déjeuner inclus, nous nous 

rendrons à Saint-Jean-Cap-Ferrat où, après 

avoir découvert les collections éclectiques de la 

villa Ephrussi de Rothschild, nous profiterons 

de ses incroyables jardins, balcons végétaux 

ouverts sur la Méditerranée, riches de toutes 

les senteurs du Midi. Nous découvrirons ensuite 

la villa Kérylos, créée par Théodore Reinach 

en 1902, somptueuse "folie" qui se voulait la 

reconstitution d’un fastueux palais de la Grèce 

antique... mêlé de Modern Style. Dîner libre et 

nuit à Vence. 

J 3 : Cagnes-sur-Mer - Antibes - Vence 

Nous nous rendrons d'abord à Cagnes, où 

nous entrerons dans l’intimité de Renoir, en 


et ses artistes 

visitant le domaine des Collettes avec son 

parc agrémenté d’oliviers, qui fut sa dernière 

demeure. Ses deux ateliers, conservés en l’état, 

semblent encore attendre le retour du maître… 

Nous partirons ensuite vers Antibes où, après 

le déjeuner libre, c'est Picasso, "le dernier des 

classiques", que nous rencontrerons au musée 

Picasso d’Antibes. Cette visite nous permettra 

d’aborder quelques-unes des multiples facettes 

de son génie inépuisable. Retour à Vence où 

Matisse conçut, à la demande d’une dominicaine, 

ce merveilleux volume de lumière colorée qu’est 

la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire. Dîner 

libre et nuit à Vence. 

J 4 : Saint-Paul-de-Vence - Biot - Paris 

Dans l’arrière-pays, le village perché de Saint- 

Paul-de-Vence devint aussi un haut lieu de la 

création artistique. A la Fondation Maeght, nous 

détaillerons les sculptures de Calder et Jean 

Arp, et nous nous perdrons dans le labyrinthe 

enchanté des fontaines et des créatures de 

Miro, avant de déboucher parmi les inoubliables 

silhouettes de l’esplanade Giacometti. Enfin, 

nous irons à la découverte des grands maîtres 

qui font la richesse de la prestigieuse collection 

Maeght. Déjeuner inclus à la cafétéria de la 

fondation. Nous gagnerons ensuite Biot où nous 

visiterons le Musée national Fernand-Léger 

où est rassemblée l’œuvre d’un homme qui 

traça sa voie originale à travers les courants 

essentiels de l’art occidental des débuts du XXe siècle. Retour à Nice où nous nous séparerons 

vers 17 heures. 


15/09 - 18/09/11 avec Charlotte de Malet 





Le 

circuit de Nice à Nice en autocar privé 





3 repas 


Le musée Chagall 

Les villas Ephrussi de Rothschild et 

Kérylos à Saint-Jean-Cap-Ferrat 

Le musée Picasso d'Antibes 

La fondation Maeght à 

Saint-Paul-de-Vence 

La villa Ephrussi 

Le circuit en autocar privé 





s'effectuent sous forme de promenades à pied. 

© B. Olivès 

Et aussi en France... 

Collioure et Figueras 

De Matisse à Dali 


Du 5 au 8 mai 2011, 

avec Pascal Bonafoux, 795 € 

Trésors de Marseille 

Art, archéologie, 

architecture 


Du 6 au 8 mai 2011, avec Charlotte de Malet, 



Trésors de Nancy 

De Georges de La Tour 

à l'Art Nouveau 


Du 18 au 19 juin 2011, avec Charlotte de Malet, 



Du 21 au 24 juin 2011, avec Anne Jouveau, 

Presto jusqu'au 20/04/11 à partir de 925 €, 

puis à partir de 945 € 


Dali, Léda atomica 

Notre-Dame-de-la-Garde 

Sur les pas de Monet en Normandie 

Giverny, Rouen, Le Havre, Honfleur 

Du 8 au 10 juin 2011, avec Pascal Bonafoux, 


Du 15 au 17 septembre 2011, avec Pascal Bonafoux, 


Claude Monet, Etretat 

Villa Majorelle 

La Bretagne des peintres 

Pont-Aven, Quimper, 

Le Pouldu, Concarneau 

Maximilien Luce, La pointe de Toulinguet 

© OTCM/Hauer 

© Line1 

© Studio M. Bernaz, Genève 

Escapades en France 

11

L’Italie autrement 

12 

Sur les pas de 

Piero della Francesca 

Sansepolcro, Arezzo, Urbino 


Piero della Francesca, peintre et 

mathématicien, maître de la perspective 

dont toute l'œuvre fut inspirée par la 

"musique des proportions", naquit à San 

Sepolcro, réalisa le cycle extraordinaire 

des fresques de la basilique d'Arezzo 

et travailla pour le duc de Montefeltro 

à la cour d'Urbino et à Rimini. Nous 

profiterons de ce voyage à la rencontre 

de ses chefs-d'œuvre pour nous offrir 

quelques détours buissonniers dans les 

charmantes petites cités des alentours. 

J 1 : Paris - Arezzo 

Vol vers Florence. Départ en autocar pour Arezzo. 

Déjeuner inclus. Visite de l'église Saint-François, 

où nous pourrons admirer le fameux cycle de 

fresques de La Légende de la Croix, l'une des 

œuvres majeures de Piero della Francesca, et 

de la cathédrale San Donato pour laquelle il 

peignit une magnifique Sainte Madeleine. Dîner 

inclus. Nuit à Arezzo en hôtel 4*. 

J 2 : Arezzo - Cortone - Montepulciano 

Route pour Castiglion Fiorentino, charmante 

cité médiévale perchée sur une colline dont 

nous découvrirons l'église San Francesco. A 

Cortone, qui fut une brillante cité étrusque, nous 

visiterons l'église de la Madonna di Calcinaio, 

dûe aux architectes Francesco di Giorgio Martini 

et Luca Signorelli. Déjeuner inclus. Nous nous 

rendrons ensuite à Montepulciano qui s'élève 

au sommet d'une crête dominant deux vallées. 

Visite du museo civico de Montepulciano 

Ange musicien, Melozzo da Forli 

Pour tous avec réserve 

et de l'église San Biaggio toute proche avec 

la merveilleuse coupole de Sangallo. Nous 

achèverons la journée par une agréable 

promenade dans la petite cité toscane de Monte 

San Savino, enserrée dans ses remparts, où 

églises et palais nous transporteront en plein 

XVIIe siècle. Dîner libre et nuit à Arezzo. 

J 3 : Arezzo - Cita de Castello - 

San Sepolcro - Urbino 

Départ pour Monterchi où nous admirerons la 

Madonna del Parto de Piero della Francesca, 

nimbée du bleu de sa robe de lapis-lazuli. Trajet 

vers Citta de Castello. Découverte de la ville, 

visite de la pinacothèque du palais Vitelli. Déjeuner 

inclus. A San Sepolcro, ville natale de Piero della 

Francesca, nous visiterons le Museo civico où 

nous verrons La Résurrection, l'une des plus 

belles œuvres du maître avec un émouvant 

autoportrait. Transfert à Urbino. Dîner inclus. 

Nuit à Urbino en hôtel 4*. 


Les fresques de l'église Saint 

François d'Arezzo 

La Madonna del Parto de Piero della 

Francesca à Monterchi 

Le Musée civique de San Sepolcro 

Le palais ducal d'Urbino 

La Galerie nationale des 

Marches à Urbino 

L'exposition Melozzo da Forli à Forli 

Bologne 

Arno 

San Marin 

Ravenne 

Rimini 

 

 

Florence 

San Sepolcro 

 

Urbino 

Monterchi 

Sienne 

Arezzo 

Gubbio 

 

Montepulciano 

Cortone 

 

Pienza 

Assise 

 

J 4 : Urbino - Rimini Pérouse 

Nous visiterons à Urbino, la "cité idéale" des 

Montefeltro, le palais ducal où se tenait la 

cour de Frédéric III, protecteur de Piero della 

Francesca. A la Galerie nationale des Marches 

qui possède une magnifique collection, nous 

pourrons voir, notamment, La Flagellation du 

Christ, une œuvre personnelle du peintre qu'il 

entreprit et travailla pour lui-même, en dehors 

de toute commande. Déjeuner libre. Départ pour 

Rimini. Visite du temple des Malatesta. Déjeuner 

inclus. Nuit à Rimini en hôtel 4*. 

J 5 : Rimini - Forli - Bologne - Paris 

Le matin, nous gagnerons la jolie ville de Forli 

où nous visiterons, au musée San Domenico 

l'exposition Melozzo da Forli. La beauté humaine, 

de Piero della Francesca à Raphaël qui présente 

la quasi-totalité des œuvres "mobiles" du peintre 

Melozzo ainsi que les fresques détachées du 

cycle monumental qui décorai l'église des Saints- 

Apôtres à Rome. L'exposition rapprochera ses 

œuvres des tableaux de Mantegna ou de Piero 

della Francesca dont il s'inspira, et mettra en 

lumière son influence, notamment sur Raphaël. 

Départ pour Bologne. Déjeuner libre. 

Vol pour Paris. 

IT 47 Prochain départ Forfait par personne 





IT 47 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

vols internationaux Paris/Florence et 

Bologne/Paris, avec ou sans escale 




déjeuners en hôtels 4* 

6 repas 






s’effectuent sous forme de promenades à pied 

FORMALITES : carte d’identité ou passeport. 

Ravenne, Milan 

et Aquilée 

Les trésors 

de l'Italie byzantine 


Ravenne est l’une des cités les plus 

riches en témoignages des splendeurs 

de la civilisation byzantine. Ce circuit 

original vous mènera de Milan, 

capitale de l’Empire romain d’Occident 

au IV e siècle, jusqu’à Ravenne, puis à 

Aquilée et Grado qui connurent leur 

heure de gloire à partir du V e siècle, 

lorsque les populations d’Italie du 

Nord se replièrent vers la côte pour 

échapper aux Barbares... 

J 1 : Milan - Ravenne (290 km) 

Vol pour Milan, ville historique, aujourd'hui 

capitale économique de l'Italie. Visite des vestiges 

de l'église primitive Sainte-Thècle, sous la 

cathédrale, puis de l'église Saint-Ambroise 

et des mosaïques de la chapelle San Vittore 

in Ciel d'Oro. Déjeuner libre. Visite de l’église 

San Lorenzo qui recouvre des vestiges romains 

du IIe siècle et de la chapelle Saint-Aquilin 

qui abrite de remarquables mosaïques du IVe siècle. Route vers Ravenne. Dîner inclus. Nuit 

à Ravenne en hôtel 4*. 

J 2 : Ravenne 

Dès 404, Ravenne devint une véritable capitale 

byzantine. Le mausolée de Galla Placidia et 

l'église Saint-Vital, fondée sous les Goths, 

sont ornés de mosaïques d'une remarquable 

finesse. Au Musée national de l'abbaye de 

Saint-Vital, nous évoquerons l'Antiquité tardive. 

Déjeuner libre. Visite du baptistère des 

Ariens. Si l'église Saint-Jean-l'Evangéliste 

fut fondée par Galla Placidia elle-même, l'ère 

de Justinien sera illustrée par les mosaïques 

de Saint-Apollinaire-le-Neuf. Dîner inclus. 

Nuit à Ravenne. 

J 3 : Ravenne - Grado (270 km) 

Le baptistère de la cathédrale est orné de fresques 

et de mosaïques teintées d'hellénisme. Puis 

nous gagnerons le mausolée de Théodoric, au 

curieux plan décagonal, seul édifice de Ravenne 

entièrement en pierre. Sa coupole monolithe en 

fait une œuvre exceptionnelle. Déjeuner libre. 

A Classis, l'antique port de Ravenne, visite 

de l'église Saint-Apollinaire-in-Classe : la 

Transfiguration de l'abside est l'un des chefsd'œuvre 

de la période byzantine. Départ pour 

Grado. Dîner inclus. Nuit à Grado en hôtel 4*. 

Milan 

 

Bologne 

Trente 

Venise Trieste 

Grado 

 

 

Cividale 

del Frioul 

 

Aquilée 

 


Pô 


Ravenne


Les mosaïques byzantines de 

Ravenne 

La ville antique d'Aquilée 

L'église Saint-Ambroise à Milan 

La basilique Saint-Marc de Venise 

Saint Vitale 

J 4 : Aquilée - Grado 

Bastion romain face aux invasions barbares, 

Aquilée fut un centre commercial très actif. La 

crypte de sa basilique conserve une remarquable 

mosaïque paléochrétienne. Visite du 

Musée paléochrétien. Déjeuner libre. Lors 

de l'invasion des Huns d'Attila en 452, les 

habitants d'Aquilée se réfugièrent sur un îlot où 

ils fondèrent la Nova Aquileia, devenue Grado, 

qui resta byzantine jusqu'au Xe siècle. Visite de la 

basilique Sainte-Euphémie et de l'église Santa 

Maria delle Grazie. Dîner inclus. Nuit à Grado. 

J 5 : Cividale del Frioul - 

Concordia (140 km) 

Cividale del Frioul fut le siège du premier duché 

lombard en Italie. Visite du Musée chrétien 

de la cathédrale, du Musée archéologique 

national et de la chapelle Lombarde, témoin 

de l'architecture lombarde primitive. Déjeuner 

libre. Route vers Concordia et visite des vestiges 

de la basilique des Saints-Apôtres, d'une 

nécropole de l'Antiquité tardive et d'un beau 

baptistère. Trajet vers Venise. Dîner inclus. Nuit 

à Venise en hôtel 3*. 

J 6 : Venise 

Visite de la basilique Saint-Marc et de ses 

mosaïques byzantines. Déjeuner et début d'aprèsmidi 

libres selon l'horaire de vol. Vol pour Paris. 


17/09 - 22/09/11 avec Eric Montmaud 





Les 

vols Paris/Milan et Venise/Paris, avec ou 

sans escale 




© G. Jansoon 

déjeuners dans des hôtels 3* et 4* 

5 

dîners 

Le 

circuit en autocar privé 





s’effectuent sous forme de promenades à pied et, à 

Venise, en empruntant le vaporetto. 


Trésors de l'Italie 

médiévale 

Sienne, Assise, Arezzo 



Sienne est la cité symbole de ce Moyen 

Age fertile qui prépara les esprits à 

la grande éclosion de la Renaissance. 

Là ne s’arrête pas la magie. Chacune 

des collines qui l’entourent semble 

avoir sécrété sa propre identité, voire 

sa propre culture : San Gimignano, 

Arezzo… Nous découvrirons les 

manifestations artistiques de cet âge 

d’or : Duccio, Simone Martini, Piero della 

Francesca et Luca Signorelli illumineront 

ce parcours entre derniers reflets de 

l’art byzantin et premiers feux du 

Cinquecento. 

J 1 : Paris - Florence - San Gimignano 

Vol pour Florence. Départ en autocar vers San 

Gimignano . Les tours hérissées au-dessus 

de la ville restent le symbole des luttes entre 

familles, factions ou partis qui déchirèrent l'Italie 

au Moyen Age et valurent à Dante d'être exilé 

de Florence. Déjeuner inclus. Nous visiterons le 

musée municipal de la Collegiata qui renferme 

un ensemble de fresques remarquables de l'école 

de Simone Martini, puis l'église Saint-Augustin 

où se trouvent des fresques de Pollaiolo et, 

surtout, de Gozzoli. Arrivée à Sienne. Dîner 

inclus. Nuit à Sienne en hôtel 3*. 

J 2 : Sienne 

A pied, nous traverserons les places Tolomei 

et Salimbeni avant d'atteindre la Piazza del 

Campo. Le très beau Palais communal public, 

avec ses arcs surbaissés, est caractéristique 

de l'art gothique siennois. Non loin du palais 

Piccolomini, nous découvrirons l'église Saint- 

François où nous verrons des œuvres des frères 

Lorenzetti, les plus célèbres peintres siennois 

du XIVe siècle, puis l'église Saint-Dominique, 

construction en brique de style gothique. Des 

fresques de Sodoma y relatent la vie de sainte 

Catherine. Après le déjeuner inclus, nous visiterons 

le Duomo qui abrite, entre autres trésors, 

une chaire de Nicola Pisano et les fresques du 

Pinturicchio dans la Libreria Piccolomini. Nous 

verrons le baptistère auquel les plus grands 

noms de la statuaire médiévale sont rattachés 

et, notamment, Donatello. Au musée de l'Œuvre 

du dôme, nous pourrons admirer La Maesta de 

Duccio di Buoninsegna. Dîner libre. Nuit à Sienne. 

J 3 : Sienne 

Le matin, nous laisserons courir notre imagination 

devant les fresques de l'Ospedale de Santa Maria 

Fresque de la basilique Saint-François 



Centre historique de San Gimignano 

La cathédrale de Sienne 

La basilique Saint-François-d'Assise 

Les fresques de Pierro della Francesca 

de l'église Saint François d'Arezzo 

La fresque de la Madonne del Parto 

à Monterchi 

 

Sienne 

Florence 

San 

 

Gimignano 

Arno 

Arezzo 

 

Pérouse 

Assise 

 

della Scala. Après le déjeuner inclus, la visite 

de la Pinacothèque nationale nous permettra 

de refaire le chemin que les artistes italiens 

empruntèrent pour se dégager de la maniera 

græca et aller vers une peinture plus novatrice. 

Fin d’après-midi libre. Dîner libre. Nuit à Sienne. 

J 4 : Arezzo 

Départ pour Arezzo. Nos pas nous conduiront 

jusqu’à la Pieve di Santa Maria, impressionnante 

église du XIII e siècle dont le campanile symbolise 

la fierté communale, puis nous poursuivrons 

notre promenade arétine par la pittoresque 

Piazza Grande. Après le déjeuner libre, nous 

verrons, dans l’église Saint-François, les 

fresques récemment restaurées de Piero della 

Francesca, le fameux cycle de La Légende 

de la Sainte-Croix. Nous partirons ensuite 

vers Monterchi rendre visite à la merveilleuse 

Madona del Parto de Piero della Francesca. 

Dîner inclus. Nuit à Sienne 

J 5 : Assise - Florence - Paris 

Départ vers Assise en Ombrie. Dans la basilique 

Saint-François, nous découvrirons des 

cycles de fresques réunissant tous les grands 

artistes siennois, de Martini aux Lorenzetti et 

à leurs successeurs. Avec Giotto et Cimabue 

s'annonce en effet l'âge d'or de la peinture en 

Toscane. Promenade dans la cité ombrienne 

pour découvrir la cathédrale et l'église Sainte- 

Claire. Déjeuner libre avant de rejoindre Florence. 

Transfert à l'aéroport et vol pour Paris. 


06/10 - 10/10/11 avec Pascal Bonafoux 





Les 

vols internationaux Paris/Florence et retour, 

avec ou sans escale sur lignes régulières 





5 

repas 

Le 








L’Italie autrement 

13 

© G. Lorenz

14 

Po ur découvrir 

l'Italie autrement... 

Les lacs italiens et les îles Borromées 


Du 24 au 29 mai 2011, 

avec F. Choquenot 

Presto jusqu'au 20/03/11 : 

1 340 €, puis 1 390 € 

Du 13 au 18 septembre, avec F. Choquenot 


La civilisation étrusque 

De Bologne à Rome 


Du 14 au 21 juin 2011, 

avec J-P Thuillier 


Volcans d'Italie 

Vésuve, Etna, 

Stromboli et Eoliennes 

Du 3 au 10 juin 2011, 

avec M. Lhéritier 


La côte amalfitaine 

en musique 


... ou avec nos grands classiques 

Grand circuit à Rome 


Du 7 au 14 mai 2011, 

avec J-P Guimbelot, 1 795 € 

Du 24 septembre au 1er octobre 2011, avec E. Montmaud 


Naples et Pompéi 


Huit départs entre avril et 

novembre 2011 

Prix à partir de 1 635 € 


Du 8 au 14 mai 2011, avec E. Montmaud, 1 390 € 

Du 23 au 29 octobre 2011, avec E. Montmaud 


© Wagam 30 

Trésors d'Ombrie 

Pérouse, Orvieto, Assise 

Du 17 au 21 mai 2011, 

avec P. Bonafoux 



Du 12 au 15 octobre 2011, 

avec Ch. de Malet 

Presto jusqu'au 10/08/11 à partir de 1 495 €, puis à partir de 1 595 € 

Venise et la Vénétie 


Du 16 au 21 mai 2011, 

avec V. Czerniak 


Du 12 au 17 septembre 2011, avec V. Bocquet 


Florence et la Toscane 


Trois départs en avril, 

mai et septembre 2011 



Du 3 au 7 mai 2011, avec C. Vanderhaeghe, 1 285 € 

Du 13 au 17 septembre 2011, avec J-P Guimbelot 




© Starbuck Powersurge

© Furibond 

Syracuse 

La conquérante 

Au I er siècle avant notre ère, 

l’orateur et homme politique 

Cicéron rapportait que Syracuse 

"était la plus grande cité 

grecque et la plus belle de 

toutes. Sa réputation n’était 

nullement usurpée et elle jouissait, 

entre terre et mer, d’un 

site unique". Cité brillante et 

rebelle, Syracuse a dominé 

la Sicile, du VIII e siècle avant 

J.-C. jusqu'à l'arrivée des 

Arabes au IX e siècle après 

J.-C. De ce passé glorieux, il 

subsiste de nombreux témoignages, 

le site de Syracuse 

constituant probablement 

un des centres archéologiques les plus 

importants du monde. Les restes monumentaux, 

les objets d'art, les statues, les 

panoramas restituent l'image de celle 

qui fut une des plus grandes métropoles 

de l'Antiquité. 

"La plus grande et la plus 

belles de villes grecques" 

Syracuse fut fondée en 734 avant 

J.-C. par des colons grecs venus de 

Corinthe. Ils s'installèrent d'abord sur 

l'île d'Ortygie, la vieille ville actuelle, 

avant d'étendre leur cité sur le continent 

avec la nouvelle ville "Néapolis". Ils la 

baptisèrent Syracuse, probablement en 

raison du terrain marécageux, en grec 

"Syraca". La ville se développa ensuite 

rapidement grâce à une situation géographique 

favorable, un port abrité et de 

riches plaines dans l'arrière-pays, faisant 

d'elle l'une des colonies grecques les 

plus brillantes d'Occident. 

La glorieuse épopée 

Carthage régnait alors sur la Sicile occidentale 

et rêvait de dominer l'île entière. 

Le tyran de la cité de Gela se rendit 

maître de Syracuse en 485 avant J.-C. et 

en fit la capitale de son gouvernement. 

Pour visiter Syracuse avec Clio 

Trésors de Sicile 

Palerme, Agrigente, 

Syracuse, Taormine 


• Du 17 au 23 avril 2011, 

avec Eric Montmaud, 1 680 € 

• Du 18 au 24 septembre 2011, 

avec Clémentine Lemire, 

Presto jusqu’au 15/07/11 : 1 520 €, 

puis 1 570 € 

Allié à Théron, le tyran d'Agrigente, il 

vainquit à Hymère, en 480 avant J.-C., 

une grande expédition carthaginoise. A 

sa mort, en 478, avant J.-C., son frère 

Hiéron lui succéda et remporta la victoire 

de Cumes sur les Etrusques en 474. En 

homme lettré, Hiéron fut aussi protecteur 

des artistes et attira à sa cour des philosophes 

et des poètes comme Eschyle. 

Après un bref intermède démocratique 

d'une durée de soixante ans, commença 

une des guerres les plus sanglantes de 

l'Antiquité. Dans le contexte de la guerre 

du Péloponnèse, Athènes ne pouvait 

admettre une telle rivale. L'expédition de 

Sicile prit la mer sous le commandement 

d'Alcibiade en 415 avant J.-C., mais les 

Syracusains, avec l'aide de Sparte, résistèrent, 

et l'intervention aboutit finalement 

à un véritable désastre grec, confirmant 

la grandeur de Syracuse. Le théâtre de 

Syracuse – qui est le plus grand théâtre 

grec du monde, avec ses 1 500 places – 

en est une parfaite illustration. Il fut fréquenté 

par Platon, Pindare et Euripide. Le 

nouveau tyran Denys l'Ancien (405-367) 

accrut encore considérablement la puissance 

syracusaine en Sicile. C'est sous 

son règne que la cité atteignit l'apogée 

de sa splendeur avec environ 300 000 

Grand circuit en Sicile 

Palerme, Agrigente, Syracuse, 

Taormine, les îles Lipari 


• Du 15 au 28 mai 2011, avec Anne Jouveau, 


• Du 25 septembre au 8 octobre 2011, 

avec Laurent Dellac, 



habitants. A sa mort, le déclin 

de la cité commença et il 

fallut attendre le règne de 

Hiéron II, en 226 avant J.-C., 

pour que la ville connût une 

ultime période de prospérité. 

Archimède, 

le génie de Syracuse 

Toutefois, l'indépendance 

de Syracuse ne survécut 

guère à la mort de Hiéron II. 

Longtemps désirée par 

les Romains, Syracuse fut 

assiégée malgré la brillante 

défense inventée par le 

mathématicien et physicien 

Archimède. Doué à la 

fois d'un sens prodigieux 

du calcul et d'une imagination débordante, 

il avait en effet mis au point des 

machines de guerre performantes permettant 

de faire fuir l'ennemi. Mais ses 

efforts restèrent vains devant la suprématie 

des Romains qui s'emparèrent de la 

ville en 212 et assassinèrent le savant. 

La cité demeura la capitale de la province 

romaine de Sicile, mais elle ne retrouva 

jamais sa splendeur passée. Elle suscita 

ensuite de nombreuses convoitises à travers 

les siècles, mise à l'épreuve successivement 

par les Francs, les Vandales, 

les Goths et les Arabes, auxquels firent 

suite les Normands, les Angevins, les 

Aragonais, les Autrichiens et les Bourbons. 

Ainsi, de nombreux monuments 

ont gardé les marques de son prestigieux 

passé : des vestiges antiques grecs et 

romains, comme la fontaine d'Aréthuse, 

les latomies, les temples et l'amphithéâtre. 

De la période paléochrétienne datent les 

catacombes, les plus grandes en importance, 

après celles de Rome. Cependant, 

le monument le plus célèbre demeure la 

splendide cathédrale, aménagée dans 

un temple grec du VIe siècle avant J.-C. 

Grâce à la richesse exceptionnelle de son 

histoire, Syracuse est aujourd'hui inscrite 

au patrimoine mondial de l'Unesco. 

© Girolame 

© Tore Urnes 

Patrimoine du monde • Sicile, Syracuse 

15

Patrimoine du monde • Irlande, Saint Patrick 

16 

Saint Patrick 

Le triomphe du monachisme en Occident 

De l'Ecosse à l'Irlande 

En cette fin du IVe siècle, quand Théodose 

fit du christianisme la religion 

d'Etat, le flot chrétien vint battre aux frontières 

mêmes de l'Empire romain. En 387, 

en Ecosse, dans le Cumberland actuel, 

un peu au sud du mur d'Hadrien, naquit 

dans une famille romano-bretonne, chrétienne 

depuis au moins deux générations, 

Maewyn Succat, fils de Conchessa 

et de Calphurnius, petit fonctionnaire et 

diacre. Il était âgé de seize ans lorsqu'il 

fut enlevé au cours d'une expédition de 

pillage menée par des aventuriers irlandais. 

Réduit en esclavage, battu et maltraité, 

il servit durant six ans son maître, 

gardant ses troupeaux. Ce fut durant ce 

triste séjour qu'il mit tous ses espoirs dans 

la foi. Averti en rêve par un ange qu'un 

bateau était sur le point de le conduire 

vers la liberté, il s'enfuit et regagna la 

Grande-Bretagne. A peine eut-il rejoint 

sa famille, après de dures aventures, qu'il 

reprit la mer, cette fois vers le continent, 

vers la France, pour achever sa formation 

religieuse. Il se rendit certainement 

à Auxerre auprès de saint Amatre et de 

son successeur, le grand érudit saint 

Germain. Selon certaines sources, il 

rencontra saint Martin dans son monastère 

de Tours avant de se rendre aux îles 

de Lérins, auprès de saint Honorat, fondateur 

de l'un des premiers monastères 

d'Europe occidentale. Ordonné évêque, 

il reçut le nom de Patrick et, poussé par 

sa vocation d'évangélisation, reprit le 

chemin de l'Irlande. 

L'apostolat 

A partir de 432, il consacra toutes ses 

forces à la conversion des Irlandais. Il se 

heurta à la caste des druides, toujours 

fort puissante. La légende veut qu'après 

avoir converti par ses miracles nombre 

de chefs locaux – dont son ancien 

maître –, il vînt à bout de cette féroce 

opposition lorsque, par la grâce de sa 

prière, il fit choir contre un rocher l'archi- 

Pour découvrir l'Irlande avec Clio 

Toute l'Irlande 

druide Lochru qui l'attaquait en un vol 

démoniaque. Usant subtilement de l'analogie 

entre les triades divines celtiques 

et la Sainte Trinité, qu'il symbolisa par 

le trèfle, devenu ensuite l'emblème de 

l'Irlande, il réussit à convertir et à baptiser 

au Rock de Cashel, le roi Aengus 

et ses frères et "chassa à jamais tous les 

serpents d'Irlande". En quelques décennies, 

la quasi-totalité de l'île fut convertie, 

et ce, sans aucun martyr. 

L'essor du monachisme occidental 

Si, après le premier monastère fondé en 

Egypte par saint Pakôme, le mouvement 

monacal s'était déjà bien développé en 

Orient, en Syrie, à Chypre, à Constantinople, 

les monastères, tout prestigieux 

qu'ils fussent, restaient en nombre très 

limité en Occident. En revanche, en terre 

d'Irlande, l'idéal monastique remporta 

un extraordinaire succès. Les ermitages 

proliférèrent, les couvents comptèrent 

parfois plusieurs milliers de moines ou 

de moniales. La juridiction des monastères, 

sous la direction de leurs tout 

puissants abbés souvent revêtus de la 

dignité épiscopale, se substitua largement 

au pouvoir temporel. Héritiers de 

la vieille tradition littéraire celtique, les 

monastères devinrent de brillants foyers 

de culture, précurseurs de ce que l'on 

appela la "Renaissance carolingienne". 

La spiritualité irlandaise porta souvent 

les règles monastiques vers une grande 

austérité, et l'ascétisme de certains 

moines les conduisit parfois à des pratiques 

extrêmes : privation de sommeil, 

jeûnes drastiques, immersion dans des 

étangs glacés, mortifications poussées 

jusqu'au mépris total du corps. L'usage 

de caves ou grottes obscures comme 

lieux de pénitences fut certainement à 

l'origine de ces "purgatoires", tel celui 

de saint Patrick sur l'île de Lough Deig 

où le pécheur pouvait, au risque de sa 

vie, tenter d'expier ses fautes en affrontant 

le démon ! 

De Belfast à Dublin, grand circuit en Eire et Ulster et aux îles d'Aran 

IRL 32 - 13 jours 

• Du 4 au 16 juin 2011, avec Anne Jouveau, 


• Du 6 au 18 août 2011, avec Geneviève Lasserre, 


© Tourism Ireland 

Une pépinière de saints 

et d'évangélistes 

En 457, saint Patrick fit d'Armagh sa 

"capitale ecclésiastique" où il forma ses 

disciples chargés de poursuivre l'évangélisation. 

Fille d'une esclave baptisée 

par saint Patrick, sainte Brigitte fonda, 

à Kildare, le premier monastère double 

accueillant moines et moniales. Saint 

Colomba, à partir de la petite île d'Iona, 

évangélisa "les Scots et les Pictes". Au 

VIII e siècle, dans la tradition celtique 

du Immram – le voyage dans le monde 

extérieur –, des moines itinérants s'embarquaient 

à bord de leur coracle, frêle 

embarcation de cuir et d'osier, et ce fut 

ainsi qu'ils furent certainement les premiers 

à s'établir en Islande. On doit aussi 

à saint Colomban – à ne pas confondre 

avec saint Colomba – la fondation de 

l'abbaye de Luxeuil en France, de Bobbio 

en Italie, de Saint-Gall en Suisse... Ce ne 

fut que sous le règne de Charlemagne 

que l'influence irlandaise s'effaça au 

profit de la tradition romaine en Grande- 

Bretagne et sur le continent. Saint Patrick 

mourut en 461 selon les historiens bien 

que la tradition plaçât son décès en 493 

ou même en 553 ! Il est enterré à Downpatrick 

aux côtés de sainte Brigitte et de 

saint Colomba d'Iona. 


© Tourism Ireland

Et aussi nos voyages en Grande Bretagne... 

Le pays de Galles 

Histoire, architecture et jardins 

Trésors d'Ecosse 

Glasgow, Edimbourg, les Hébrides, le Loch Ness 

Terre de légendes des Celtes, l'Ecosse continue de fasciner aujourd'hui par sa forte 

identité, servie par les paysages magiques de ses îles et de ses tourbières embrumées, 

des vieilles montagnes des Highlands et des lochs mystérieux. Depuis les 

Pictes qui résistèrent à l'expansion romaine au I er siècle, fixant pour toujours la limite 

de la latinité au célèbre mur d'Hadrien, jusqu'aux moines irlandais de Saint-Colomban 

qui, à travers l'Ecosse, partirent de l'île d'Iona pour porter l'évangélisation celtique 

jusqu'en Lorraine, le pays qui doit son nom au peuple des Scots présente pourtant 

un visage qui doit aujourd'hui beaucoup à sa puissante voisine et rivale, l'Angleterre, 

comme à l'influence française. La reine de France et d'Ecosse Marie Stuart demeure 

le symbole d'une antique alliance mainte fois renouée entre les deux pays. Abbayes, 

châteaux et églises gothiques le rappellent abondamment, et les romans de Walter 

Scott leur ont à jamais conféré une aura mythique. Mais l'Ecosse de l'Empire victorien, 

commerçante et dynamique, montre aussi la vitalité du pays du grand architecte 

et styliste Mackintosh, et l'influence qu'on aurait pu croire définitive de l'Angleterre 

sur un pays qui a repris son autonomie en 1999 : l'Ecosse reste la nation de William 

Wallace, mêlant inextricablement la beauté sauvage de ses paysages et l'amour 

farouche de la liberté. 

• Du 7 au 14 août 2011, avec Christophe Piette, Presto jusqu’au 05/06/2011 : 2 255 €, puis 2 295 € 

Pendant ce circuit, c'est toute l'histoire de la vieille Angleterre qui se déroule sous nos yeux. 

Les découvertes archéologiques funéraires du célèbre site mégalithique de Stonehenge et 

de son voisin d'Avebury n'épuisent pas toutes les hypothèses sur sa longue utilisation, du 

Néolithique à l'âge du bronze, et lui gardent sa fascinante part de mystère. Après les Celtes 

et les Anglo-Saxons, ce sont surtout les Normands qui laissent leur marque dans le paysage 

anglais par les monastères et les grands ensembles cathédraux de Winchester, Wells ou 

Salisbury où se mêlent le gothique français et les traditions architecturales insulaires. A leur 

ombre trouvent place, au XIV e siècle, les prestigieux colleges où se forme bientôt l'élite aristocratique 

du pays. Au XVIII e siècle, Whigs et Tories s'affrontent au Parlement : dans leurs 

jardins pittoresques que l'art paysager porte à son sommet, les fabriques expriment l'orgueil 

des familles de l'Empire naissant à travers des temples issus des peintures du Lorrain et des 

édicules gothiques célébrant l'identité nationale. Les riches demeures palladiennes et géorgiennes 

se remplissent d'œuvres d'art rapportées du Grand Tour d'Italie, tandis que Bath et ses 

intrigues inspirent quelques-unes des plus belles pages de la littérature anglaise sous la plume 

de Jane Austeen. 

• Du 14 au 17 septembre 2011, avec Gérard Hocmard, 

Presto jusqu’au 10/07/2011 : 985 €, puis 1 035 € 


Terre rude et montagneuse aux côtes baignées par la mer d’Irlande, le pays de Galles 

préserve, à l’ouest de l’Angleterre, un particularisme qu’exprime la persistance de sa 

langue celtique et l’affirmation d’une identité régulièrement ranimée par les chants 

traditionnels qui soulevaient naguère les foules à l’Arms Park de Cardiff, aujourd’hui 

Millenium Stadium. Découvrir ce pays, c’est plonger dans un passé où se confondent 

l’Histoire et la légende, en ce réduit naturel des antiques résistances où erre encore 

l’ombre du roi Arthur. Caerleon ou Chester témoignent du passé britanno-romain de 

la région, quand les druides maintenaient, dans l’île d’Anglesey, la tradition celtique. 

La résistance des principautés fut brisée par Edouard Ier d'Angleterre qui établit définitivement 

la domination anglaise en 1182. Dès lors, la destinée galloise est liée à 

Londres, et l'héritier du trône anglais prend le nom de prince de Galles. C'est l'époque 

florissante des grands établissements cisterciens que leur suppression brutale au XVIe Les jardins de Bodnant 

siècle transforme en de précoces ruines romantiques. 

La cathédrale de Bangor, les ruines de l’abbaye cistercienne de Tintern et les forteresses bâties par les souverains anglais pour tenir ce territoire 

rebelle constituent un riche patrimoine médiéval dans ce qui demeura longtemps une région marginale de la Grande-Bretagne, avant que 

l’exploitation du charbon ne fît la fortune de Cardiff et n’inspirât à Richard Llewellyn : "Qu’elle était verte, ma vallée." 

• Du 6 au 13 août 2011, avec Gérard Hocmard, Presto jusqu’au 05/06/2011 : 1 935 €, puis 1 985 € 

Loch Ness 

Le Sud de l'Angleterre 

Stonehenge, Bath, Salisbury, Winchester, Stourhead 


La cathédrale de Bath 

© Bryn Jones 


© Britain on View 


© Britain on View 

17

Patrimoine du monde • Espagne, Séville 

18 

La cathédrale de Séville 

Dotée d'une histoire prestigieuse 

et d'un patrimoine artistique d'une 

immense richesse, Séville est une 

des villes les plus attrayantes 

d'Europe. Cité romaine, puis wisigothique, 

elle devient musulmane 

à partir de 712, et connaît une 

grande splendeur sous le règne 

du roi Al-Moutamid. A la chute 

des califats de Cordoue, elle vit 

un second âge d'or grâce à la 

dynastie des Almohades, en 1147, 

qui établit un royaume prospère et 

enrichit la ville d'édifices somptueux, 

dont le plus beau est sans 

doute le minaret de la Giralda. En 

1212, la bataille de Las Navas de 

Tolosa annonce le déclin de la présence 

musulmane à Séville, qui est finalement 

conquise par Ferdinand III de Castille, en 

1248. La ville se couvre alors à nouveau 

d'églises, de palais et de couvents, et 

la grande mosquée retourne à sa vocation 

première de cathédrale de la cité 

dédiée à Santa Maria de la Sede. Séville 

devient ensuite une des villes majeures de 

la Renaissance espagnole, riche d'une 

université renommée et d'une féconde 

école de peinture où plusieurs générations 

d'artistes brilleront, de Zurbaran à 

Murillo, en passant par Vélasquez, dont 

c'est la ville natale. Sur le plan économique, 

le monopole du commerce avec le 

Nouveau Monde contribuera également 

à faire de Séville une des villes les plus 

riches et les plus grandes du monde. 

Avec ses maisons aux façades blanches 

ornées de grilles de fer forgé et décorées 

d'azulejos, ses patios secrets, véritables 

îlots de silence dans une capitale pleine 

de rumeurs, la grande ville andalouse 

possède un charme tout à fait particulier. 

A la fois musulmane, gothique, mudéjare, 

baroque et moderne, Séville offre aux 

visiteurs la beauté d'un lieu où se fondent 

les styles et les civilisations. 

La Giralda, "la merveille de Séville" 

L'ancien minaret de la mosquée de Séville 

est un superbe exemple d'architecture isla- 

Pour visiter la cathédrale de Séville avec Clio 

Hauts lieux d'Andalousie 

Séville, Grenade, Cordoue • ES 32 - 8 jours 

© Possibile2006 

mique, l'un des trois plus grands minarets 

almohades subsistant de nos jours, conciliant 

majesté et simplicité. Il était initialement 

couronné de sphères de bronze 

lorsqu'il a été achevé en 1198, avant 

d'être coiffé de symboles chrétiens au XIV e 

siècle. En 1568, l'architecte Hernan Ruiz 

fit construire un élégant clocher à cinq 

étages, de style Renaissance, l'ensemble 

offrant une perspective magnifique de la 

ville de Séville. Le nom de la Giralda est 

dû à la statue de la Foi en bronze (Giraldillo) 

qui surmonte la tour et qui oscille, 

comme une girouette, au gré des vents. De 

cette grande mosquée que les Almohades 

bâtirent à la fin du XII e siècle sur ce site, 

ne subsiste aujourd'hui que le Patio de los 

Naranjos où les fidèles faisaient naguère 

leurs ablutions avant la prière. 

"Essayer de décrire l'une après 

l'autre les richesses de la 

cathédrale serait une 

insigne folie" 

(Théophile Gautier) 

Après la reconquête, les Sévillans rasèrent 

la grande mosquée Almohade pour 

reconstruire à son emplacement "leur" 

cathédrale qu'ils voulaient "la plus vaste 

du monde". La légende raconte ainsi que 

les chrétiens voulurent témoigner de la 

ferveur de leur foi et de leur puissance 

en bâtissant "une église assez grande 

• Du 9 au 16 avril 2011, avec Geneviève Lasserre, 1 715 € 

• Du 21 au 28 mai 2011, avec Joy Soulé-Nan, 


• Du 15 au 22 juin 2011, avec Virginie Czerniak, 


• Du 1 er au 8 octobre 2011, avec Sophie Westelinck, 


• Du 22 au 29 octobre 2011, avec Joy Soulé-Nan, Presto jusqu’au 20/08/11 : 1 610 €, puis 1 660 € 

pour que ceux qui la voient 

nous prennent pour des fous". 

La construction du sanctuaire 

chrétien commença en 1401 

et nécessita plus d'un siècle de 

travaux. Chef-d’œuvre d'élégance 

et d'originalité, de style 

gothique mêlé d'influences de 

la Renaissance, elle est, en 

effet, de dimensions exceptionnelles 

avec ses cinq nefs 

majestueuses, sa remarquable 

Capilla Major, ses quarantequatre 

chapelles individuelles 

et son immense retable. Elle 

incarne encore aujourd'hui 

la troisième église du monde 

chrétien après Saint-Pierre de Rome et la 

cathédrale Saint-Paul à Londres. 

Théophile Gautier décrit avec lyrisme 

cette merveille : "Les pagodes hindoues 

les plus effrénées et les plus monstrueusement 

prodigieuses n'approchent pas de 

la cathédrale de Séville... Notre-Dame de 

Paris se promènerait la tête haute dans 

la nef du milieu, qui est d'une élévation 

épouvantable ; des piliers gros comme 

des tours, et qui paraissent frêles à faire 

frémir, s'élancent du sol ou retombent 

des voûtes comme les stalactites d'une 

grotte de géants. Les quatre nefs latérales, 

quoique moins hautes, pourraient abriter 

des églises avec leur clocher. Le retable 

ou maître-autel, avec ses escaliers, ses 

superpositions d'architectures, ses files 

de statues entassées par étage, est à lui 

seul un édifice immense." 

L'intérieur de la cathédrale est également 

saisissant par sa richesse en matière de 

peinture et d'orfèvrerie. C'est un véritable 

musée, comprenant des œuvres de Goya, 

Murillo, Morales ou Zurbaran. Les belles 

grilles plateresques qui ferment la Capilla 

Mayor, les quarante-cinq tableaux sculptés 

du retable en style gothique fleuri, ou 

le mausolée de Christophe Colomb, représenté 

par son cercueil porté par quatre 

rois, symboles des quatre royaumes de 

León, de Castille, de Navarre et d'Aragon 

sont autant de trésors à découvrir. 

Grand circuit culturel en Andalousie • ES 35 - 12 jours 

• Du 15 au 26 mai 2011, avec Arnault Duhard, 


Croisière sur le Guadalquivir 

Cadix, Séville, Cordoue, Grenade • CF 82 - 8 jours 

• Du 27 octobre au 3 novembre 2011, avec Catherine Matyja, 



© Pom2

La double cité du Danube 

Budapest, 

la double cité du Danube 

La ville de Budapest est située sur un site 

naturel d'une beauté exceptionnelle. Elle 

s'étend sur les deux rives du Danube, là 

où les derniers contreforts escarpés de 

la dorsale hongroise viennent à la rencontre 

de l'immense plaine pannonique. 

Elle conserve ainsi deux visages distincts, 

Buda, "la royale", sur la rive droite, avec 

ses châteaux, ses forteresses et ses vieux 

quartiers médiévaux, et Pest, "la commerçante", 

sur la rive gauche, qui arbore ses 

palais éclectiques, ses églises baroques 

et ses grands hôtels Art nouveau. 

Grande capitale culturelle au passé 

illustre, Budapest est un véritable livre 

d'histoire vivant sur les mutations en 

Europe au cours des derniers siècles. 

Au carrefour de l'Europe 

Le site de Budapest est très ancien et 

présente une histoire extrêmement riche 

et complexe, des traces de peuplement 

attestant une présence humaine organisée 

dès le troisième millénaire av. J.-C. Il 

fut ensuite occupé par les Celtes qui y fondèrent 

Ak-Ink – "eaux abondantes" –, puis 

les Romains établirent, sur l'emplacement 

actuel de Buda, la colonie d'Aquincum 

pour contrôler le cours du Danube. Elle 

constitua la capitale de la Pannonie inférieure 

durant près de quatre siècles, avant 

d'être envahie par différents peuples barbares. 

Finalement, la ville doit son nom 

à l'installation de tribus slaves dans le 

courant du IXe siècle, Buda évoquant la 

"petite cabane" et Pest "la caverne, la 

grotte". Quant aux tribus semi-nomades 

magyares qui appartiennent au groupe 

finno-ougrien, elles se retrouvèrent dans 

le bassin danubien vers 896. La date du 

couronnement du futur saint Etienne, héritier 

d'Arpad, chef des tribus hongroises, 

en 1001, marque l'entrée véritable de la 

Hongrie dans le concert des nations de 

l'Europe chrétienne. 

Après les invasions mongoles qui pillèrent 

la ville en 1241, c'est au roi 

Pour visiter Budapest avec Clio 

Budapest, Histoire et Musique 

HON 92 - 5 jours • Du 5 au 9 août 2011, 


Voir programme page 8. 

Nouvel an musical à Budapest 

HON 20 - 4 jours 

Du 29 décembre 2011 au 1er janvier 2012 

Prix disponible le 1er juillet. 

Béla V, à la fin du XIIIe siècle, que revint 

l'honneur d'avoir posé les premières 

pierres du château-fort de Buda, l'ancêtre 

de l'actuel palais royal, tandis que Pest 

devint un centre de commerce important, 

fréquenté par de nombreux marchands 

flamands, allemands et vénitiens, le 

Danube constituant un axe privilégié 

entre l'Est et l'Ouest de l'Europe. 

Budapest incarna alors la capitale de la 

Hongrie sous les règnes de Sigismond 

de Luxembourg (1387-1437) et, surtout, 

du roi Mathias (1458-1490), la ville 

représentant le brillant foyer humaniste 

de la Renaissance hongroise, le centre 

intellectuel et artistique de l'Europe centrale. 

De nouveau, les invasions, turques 

cette fois-ci, détruisirent la ville de 1526 

à 1686. Toutefois, la grande métropole 

connaîtra une nouvelle prospérité au 

XVIIIe siècle et, surtout, au XIXe siècle, 

en drainant à son profit les bienfaits de 

la révolution industrielle. Le soulèvement 

national hongrois qui éclate en 1848 fait 

de Budapest le symbole du nationalisme 

hongrois, face à l'empire de Vienne 

Le pont des Chaînes 

C'est au cours de cette même année que 

l'architecte Istvan Széchenyi construisit le 

pont des Chaînes, le pont suspendu le 


Budapest 

Grande croisière sur le Danube 

Roumanie, Bulgarie, Serbie, Hongrie, Autriche 

CF 40 - 12 jours 

• Du 13 au 24 juillet 2011, avec Geneviève Lasserre, 


• Du 11 au 22 août 2011, avec Catherine Coudert, 


• Du 17 au 28 septembre 2011, avec Geneviève Lasserre, 


© Gregorik 

plus long d'Europe. Elégant, majestueux, 

orné de lions monumentaux, il réunira définitivement 

la plaine de Pest et la colline 

de Buda. L'identité hongroise sera, par 

la suite, reconnue en 1867 par les Habsbourg, 

mais il faudra finalement attendre 

1873 pour que la réunification officielle 

des deux villes de Buda et de Pest marque 

le départ d'une croissance foudroyante, la 

population de la ville triplant en trente ans. 

Au cours de la seconde guerre mondiale, 

Budapest est prise après un siège de cinquante 

jours par les armées soviétiques, 

le 13 février 1945. Le vaste soulèvement 

populaire dirigé contre le gouvernement 

du pays en 1956 est écrasé par l'armée, 

mais, en 1989, suite à de très nombreuses 

manifestations, le pouvoir communiste 

tombe, laissant place à une démocratie 

parlementaire. 

Une station thermale internationale 

Le charme de Budapest provient également 

de la culture des bains qui y règne. 

En s'installant sur les rives du Danube, 

au Ier siècle après J.-C., les Romains ont 

découvert des sources thermales au pied 

des collines de Buda. Très vite, l'empereur 

Tibère ordonne la construction des thermes 

dont ont peut encore voir quelques traces 

sur le site d'Aquincum. Après leur départ, 

il faut attendre la fin du XIIIe siècle pour 

que reprenne l'exploitation des eaux curatives. 

Mais, en 1432, les sources de la 

région de Budapest ont atteint une telle 

renommée qu'un aristocrate français, 

Bertrand de la Broquière, est envoyé en 

mission sur place pour rédiger un rapport 

détaillé sur leurs vertus médicinales. Plus 

tard, les Turcs construiront de superbes 

bassins : les bains Rac, Rudas et Kiraly 

dont le décor n'a pas changé aujourd'hui. 

Depuis, les bains de Budapest attirent 

de très nombreux visiteurs d'autres pays 

d'Europe, tous vantant les bienfaits de ses 

sources. 

Budapest a retrouvé aujourd'hui toute 

sa richesse et constitue l'une des villes 

les plus belles et les plus romantiques 

d'Europe centrale. 

© OT Budapest 

Patrimoine du monde • Hongrie, Budapest 

19

Patrimoine du monde • Lettonie, Riga 

20 

Riga 

Une cité très convoitée 

Les chevaliers 

Porte-Glaive 

Destinée curieuse que celle de 

cette capitale de la Lettonie qui 

fut, durant la majeure partie de 

son histoire, une ville... sans Lettons 

! A quelques kilomètres de 

l'embouchure de la Dvina sur la 

mer Baltique, au confluent avec 

la rivière Ridzene, se trouvait un 

village de pêcheurs Lives. Son 

atterrage était occasionnellement 

visité par des marchands 

scandinaves ou allemands en 

route vers Novgorod ou Moscou 

quand, en 1199, l'évêque de Livonie, 

Albert de Buxhövden, y débarqua avec 

vingt-trois navires de croisés. En effet, 

en ce moment où, après la mort de 

Saladin, le mouvement des croisades 

vers la Terre sainte trouvait un second 

souffle, le pape Célestin III, en 1193, 

prononça officiellement le lancement de 

nouvelles croisades pour l'évangélisation 

des peuples du Nord : Vieux-Prussiens et 

Baltes. Albert de Buxhövden fonda, en 

1201, la ville de Riga dont il fit le siège 

de son évêché et, en 1202, y créa un 

ordre de moines-chevaliers, à l'exemple 

de celui des Templiers, l'Ordre des chevaliers 

Porte-Glaive. La présence de ces 

chevaliers germaniques attira rapidement 

de nombreux colons venus d'Allemagne 

du Nord qui s'installèrent dans ce qui est 

la partie sud de la ville actuelle. 

Allemands, Polonais et Suédois 

Les Porte-Glaive, qui avaient été vaincus 

par les Lituaniens à la bataille de 

Šiauliai en 1236, furent incorporés aux 

chevaliers Teutoniques qui imposèrent 

leur domination sur une grande partie 

des pays baltes. Ville allemande, port 

en pleine expansion, Riga adhéra en 

1282 à la ligue hanséatique et devint 

l'un des plus importants centres de commerce 

de la Baltique, plaque tournante 

du commerce des fourrures, du miel, 

de la cire et du cuir en provenance de 

Pour visiter Riga avec Clio 

Les pays Baltes : Estonie, Lettonie, Lituanie 

PB 31 - 9 jours 

• Du 18 au 26 juin 2011, avec Michèle Laurent, 


• Du 6 au 14 août 2011, avec Michel Lhéritier, 


• Du 19 au 27 septembre 2011, avec Daniel Elouard, 


Russie. Riga, grâce aux privilèges épiscopaux, 

était pratiquement indépendante, 

mais, lorsque l'ordre Teutonique fut dissous 

en 1561, cernée par les territoires 

conquis par la Pologne, elle tomba en 

sa possession en 1582. Quarante ans 

après, elle fut prise par le Lion du Nord, 

le roi conquérant Gustave II Adolphe de 

Suède, qui concéda à la ville une large 

autonomie. Aux Allemands et Polonais 

vint s'adjoindre une importante colonie 

suédoise. Riga était alors la plus grande 

ville de Suède, devant Stockholm, et le 

garant de la puissance suédoise en Baltique 

face aux ambitions russes. 

De Pierre le Grand à 

l'indépendance 

Pierre le Grand voyait dans l'accès libre 

à la Baltique la porte de la Russie vers 

l'Occident et, à l'issue de la Grande 

Guerre du Nord, le traité de Nystad, en 

1721, confia Riga à la Russie et la ville 

fut bientôt peuplée majoritairement de 

Russes. Malgré la concurrence du port 

de Saint-Pétersbourg, le commerce se 

développa encore considérablement, et 

Riga devint, à la fin du XIXe siècle, la troisième 

ville Russe ! L'abolition du servage, 

le 3 mars 1861, par le tsar Alexandre 

II, modifia profondément la physionomie 

de Riga. En effet, des milliers de paysans 

lettons, libres mais sans terres, gagnèrent 

la ville, et les Lettons représentèrent enfin 

la moitié des cinq cent mille 

habitants que comptait la 

cité à la veille de la première 

guerre mondiale. Capitale 

d'un Etat prospère, moderne 

et indépendant en 1918, Riga 

retombera sous la domination 

russe, soviétique cette fois, en 

1940, pour être aussitôt occupée 

par les nazis, subissant 

d'importantes destructions. 

Centre industriel russe, elle 

saura, lors de l'indépendance 

à nouveau acquise en 

1991, se reconvertir en une 

ville moderne et tournée vers 

l'Occident. 

Une cité pleine de charme 

La vieille ville de Riga, Vecriga, a su préserver 

sa structure médiévale. Si le château 

des Porte-Glaive a disparu, la cathédrale 

du Dôme a conservé une partie du 

bâtiment de 1207 et son cloître ancien. 

L'église Saint-Georges date aussi de la 

même période. De nombreuses maisons 

médiévales ont aussi été conservées ou 

reconstruites, comme la célèbre maison 

des Têtes-Noires, la maison de la confrérie 

des marchands, restaurée en 1999, 

la maison des Trois-Frères, la Petite et la 

Grande Guilde. Les quartiers extérieurs 

des XVIIIe et XIXe siècles offrent aussi des 

merveilles architecturales, des bâtiments 

en bois dans le style russe et des édifices 

imposants comme le nouveau château 

qui abrite la présidence de la République 

ou le Parlement, l’ancienne maison des 

Chevaliers de style néo-Renaissance florentin. 

Cependant, c'est la floraison Art 

nouveau qui multiplia les ouvrages pleins 

d'éclectisme et de fantaisie dans les 

années de la première indépendance qui 

justifia, par son abondance et sa qualité, 

l'inscription de Riga au patrimoine de 

l'Humanité par l'UNESCO. 

Riga, une ville où il fait bon flâner, 

découvrant, à chaque détour, un pan 

de l'histoire à travers une façade, une 

perspective, une église, un musée... 

© Jonas K. 


Pierre le Grand 

Un tsar hors normes 

Les peurs d'un géant 

Au printemps 1672, Natalya Kirillovna 

Naryshkina, seconde femme du tsar 

Alexis, mit au monde un gros bébé, plein 

de vie et de santé, qu'elle prénomma 

Pierre. Il n'avait que quatre ans lorsque 

son père mourut et, sous le règne du 

souffreteux Fédor III, son demi-frère, le 

pouvoir était aux mains de la famille 

des Miloslavsky, celle de la première 

femme d'Alexis. En 1682, à la mort de 

Fédor, les états généraux de Russie préférèrent 

le jeune Pierre à son demi-frère 

Ivan, malade et presque débile, mais 

ce choix n'eut pas l'heur de plaire aux 

streltsy, cette garde d'élite des porteurs 

de mousquets, qui se révoltèrent et massacrèrent 

les plus fervents soutiens de 

Pierre. Le futur tsar allait en garder pour 

toujours peur et haine de cet arrogant 

corps d'armes. Les streltsy imposèrent la 

régence de Sophia, l'ambitieuse sœur 

d'Ivan V, et Pierre et sa famille durent 

aller vivre dans le petit village de Preobrazhenskoye. 

Une éducation "révolutionnaire" 

Loin de l'influence de la cour et des 

popes, sa mère, tout comme ses précepteurs, 

lui apportèrent un enseignement 

et une vision du monde bien éloignés 

de ceux qui prévalaient à la cour. Il fréquenta 

aussi les résidents de la nemetskaya 

sloboda petite colonie allemande 

proche de son village. L'adolescent, 

devenu un véritable géant de plus de 

deux mètres, immense carcasse surmontée 

d'une tête curieusement petite, adorait 

aller aider le menuisier, le charpentier ou 

le forgeron du village, mais, par-dessus 

tout, jouer à la guerre avec ses amis : les 

deux "régiments" de gamins qu'il constitua 

alors seraient plus tard le noyau de la 

nouvelle armée russe ! Il fit construire une 

forteresse miniature, restaura un vieux 

bateau trouvé dans une grange et joua 

aux batailles navales. Son intérêt pour 

les choses militaires et l'architecture le 

poussa à étudier les mathématiques, les 

techniques de navigation, la stratégie. 

Le tsar charpentier 

En 1689, âgé de 17 ans, Pierre était 

juste marié à la jolie Eudoxie quand 

éclata une nouvelle révolte des streltsy, 

mais qui échoua et permit à Pierre de 

reléguer Sophia, la régente, au couvent 

de Novodievichi. Disposant, enfin, du 

pouvoir, Pierre, toujours fasciné par l'Occident, 

mit en œuvre ses idées, faisant 

construire la première flotte de l'histoire 

russe qui lui offrit son premier succès 

militaire : prendre la ville d'Azov aux 

Tatars de Crimée. En 1697, Pierre partit 

avec deux cent cinquante de ses collaborateurs 

vers l'Europe. Cette Grande 

Ambassade lui permit de découvrir 

Londres, Prague et Vienne. A Amsterdam, 

il "disparut" plusieurs mois : sous le nom 

de Pyotr Mikhaylov, il travailla incognito 

sur les chantiers navals de la Compagnie 

hollandaise des Indes... 

Le grand tsar 

A son retour d'Europe, les streltsy se 

révoltèrent pour la dernière fois. Pierre 

Pour découvrir la Russie de Pierre le Grand avec Clio 

Une semaine à Saint-Pétersbourg 

RU 32 - 7 jours • Neuf dates de départ entre mai 

et septembre 2011, prix à partir de 1 760 € 

Moscou et Saint-Pétersbourg 

A l'occasion des Nuits blanches 

RU 30 - 8 jours • Du 11 au 18 juin et du 12 au 19 juin 2011 


Moscou et l'Anneau d'or 

RU 35 - 9 jours • Du 16 au 24 juillet 2011, avec Olga Tchernova 



© Pterjan 

fut impitoyable et fit exécuter plusieurs 

milliers d'entre eux. Tsar tout puissant, 

despote éclairé, il ouvrit la Russie à 

la modernité, réformant les structures 

féodales, modernisant l'économie et 

l'armée, jetant les bases de l'industrie 

lourde dans l'Oural, créant universités et 

écoles d'administration. Grand stratège, 

il enchaîna les campagnes militaires les 

unes aux autres, donna à la Russie un 

accès à la mer Noire et, après avoir 

subi quelques défaites cuisantes, réussit 

à mettre à genoux la Suède et à prendre 

le contrôle de la Baltique, faisant de 

la Russie la plus grande puissance de 

l'Europe septentrionale. "Père de la 

patrie", "Tsar de toutes les Russies", 

il voulut façonner son pays selon ses 

idées. Il interdit le port de la barbe, 

généralisa le port du costume occidental 

chez les nobles, donna aux femmes 

une place dans la vie publique, répandit 

l'usage du tabac, libéra les artistes 

des contraintes de cette religion dont 

il n'avait que faire, imposa l'usage du 

calendrier julien et sécularisa une partie 

des biens de l'Eglise... 

La ville de Pierre 

Le rêve occidental de Pierre, son souci 

d'échapper à l'emprise de la vieille 

Russie, ses ambitions architecturales, sa 

passion pour la marine se traduisirent 

enfin dans la réalisation, à marche 

forcée, de sa nouvelle capitale. En 1703, 

il posa, sur l’île aux Lièvres, au fond du 

golfe de Finlande, la première pierre 

de la forteresse Saints-Pierre-et-Paul. Il fit 

appel à tout ce que la Russie comptait 

de talents, architectes, artisans, artistes, 

ainsi qu’aux grands noms de l’architecture 

européenne. Au XIX e siècle, la cité 

était devenue l’un des joyaux du monde 

tant par la somptuosité de ses édifices 

que par l’harmonie qui régit le paysage 

urbain, la cité rêvée par Pierre le Grand 

et qui porte à nouveau son nom : Saint- 

Pétersbourg... 

Croisière sur la Volga et la Neva 

De Moscou à Saint-Pétersbourg • CF 35 - 12 jours 

• Du 4 au 15 juillet 2011, prix à partir de 2 820 € 

• Du 17 au 28 août 2011, avec Nadia Pchenko 


• Du 8 au 19 septembre 2011, avec Nadia Pchenko 


Croisière sur la Volga et la Neva 

A l'occasion des Nuits blanches • CF 36 - 14 jours 

• Du 10 au 23 juin 2011, prix à partir de 3 250 € 

Patrimoine du monde • Pierre le Grand 

21

Patrimoine du monde • La Yougoslavie 

22 

L'Europe dinarique © 

Le monde des Slaves du Sud 

La Yougoslavie 

Qui sait se représenter avec précision la 

disposition de la Slovénie, de la Croatie, 

de la Bosnie-Herzégovine, de la Serbie, 

du Monténégro, de la Macédoine, du 

Kosovo et aussi de l'Albanie ? Le terme 

de Yougoslavie reste, pour les Français, 

beaucoup plus évocateur. Il rappelle 

l'éphémère et agité royaume de Yougoslavie 

dont le glas sonna avec l'assassinat 

du roi Alexandre à Marseille le 9 

octobre 1934. Il évoque surtout cette 

république fédérale, communiste, mais 

non alignée qui s'était, à l'issue de la 

seconde guerre mondiale, rassemblée 

autour de la personnalité charismatique 

de Josip Broz, connu sous son surnom, 

adopté en 1934, de "Tito". Mais la Yougoslavie 

correspond-elle à une réalité 

géographique ou historique ? 

Un pays compartimenté 

Au nord, une vaste plaine parsemée 

de quelques collines, drainée par la 

Save, la Drave et la Morava, affluents 

du Danube, est le lieu d'implantation 

de grandes cités telles que Ljubljana, 

Zagreb, Novi Sad ou Belgrade, mais 

aussi le domaine des grandes exploitations 

agricoles se livrant à la culture du 

blé et du maïs, de la pomme de terre et 

de la betterave. Elle est bordée au sud 

par la chaîne dinarique, prolongement 

de l'arc alpin, qui présente une structure 

complexe qui engendra un relief 

particulièrement compartimenté fait de 

massifs montagneux aux flancs souvent 

escarpés dont les altitudes vont croissant 

vers le sud-est, incisés d'étroites vallées. 

Domaine des petits bourgs à l'économie 

tournée vers l'arboriculture fruitière et 

© Rivages du Monde 

l'élevage, cette région comporte aussi 

quelques bassins plus vastes qui abritent 

des villes plus importantes comme Sarajevo, 

Dakovica, Tetovo ou Skopje. Enfin, 

la région qui borde la mer Adriatique 

est essentiellement marquée par une côte 

très découpée, aux innombrables îles et 

calanques où les falaises tombent parfois 

à pic dans la mer et où les plaines 

côtières, vastes en Istrie, se réduisent à 

néant au-delà de Dubrovnik. 

Une histoire mouvementée 

Regarder une carte animée où une 

couleur serait attribuée à chacun des 

peuples qui se succédèrent dans les 

diverses régions de la Yougoslavie au 

cours de l'Histoire serait comme regarder 

dans un kaléidoscope ! Peuple indoeuropéen, 

les Illyriens s'installèrent sur 

les côtes de l'Adriatique au XIV e siècle 

avant notre ère. Au III e siècle av. J.-C., le 

centre politique du royaume d'Illyrie se 

trouvait au cœur de l'Albanie actuelle. 

Déjà parsemé de colonies grecques, 

comme celle d'Apollonia, conquis par 

le royaume d'Epire puis par les Macédoniens, 

il fut ensuite intégré dans la 

province romaine d'Illyrie à laquelle 

vint s'adjoindre la Dalmatie. A proximité 

de l'antique Salone, ville natale de 

l'empereur Dioclétien, Split a conservé 

d'impressionnants vestiges du palais 

qu'il s'y fit construire entre 294 et 305, 

aujourd'hui intégrés dans le tissu urbain. 

Après la chute de l'Empire romain d'Occident, 

les régions de l'Est et de la côte 

dalmate furent reprises par l'Empire 

byzantin, mais les régions de plaines 

furent ravagées par les incursions des 

Huns. Terre brûlée, abandonnée, elle 

© Erikgstewart 

resta ouverte, durant le haut Moyen Age, 

à l'arrivée de nouveaux peuples. 

Les Yougoslaves 

Du VIe au VIIIe siècle, de multiples migrations 

amenèrent en Europe orientale les 

Bulgares, les Hongrois, les Avars, et 

permirent à plusieurs peuples slaves de 

s'installer dans la zone dinarique. On 

les appela "les Slaves du Sud" : Yougo- 

Slaves. Ils n'eurent que de fugaces occasions 

d'affirmer leur autonomie politique 

de la domination byzantine – illustrée, 

par exemple, par l'église Saint-Donat de 

Zadar ou par les magnifiques monastères 

de Serbie –, à celle des Ottomans, dont 

on retrouve la trace dans les grandes mosquées 

de Bosnie ou dans le célèbre pont 

de Mostar, œuvre de Sinan. L'influence 

italienne s'exerça aussi directement en 

Istrie ou à travers les cités portuaires de 

l'Adriatique qui furent les bastions de la 

puissance thalassocratique vénitienne. La 

plus célèbre de ces dernières est, sans 

conteste, Dubrovnik. L'affaiblissement de 

la Sublime Porte laissa progressivement 

place à la mainmise tout aussi autoritaire 

de l'empire des Habsbourg, et si la 

tentative napoléonienne de recréer une 

Grande Illyrie fut plus qu'éphémère, l'idée 

semée resurgit lors du réveil des nationalités 

du milieu du XIXe siècle. L'effondrement 

de l'Autriche-Hongrie à l'issue de 

la première guerre mondiale permit à ce 

rêve une première tentative de concrétisation. 

Tito la réalisa, mais les particularités 

et antagonismes de ces peuples, pourtant 

frères, furent les plus forts, et c'est 

aujourd'hui séparément que chacune de 

ces communautés affronte son destin, à 

moins qu'ils ne se retrouvent bientôt associés 

au sein de l'Union européenne. 

© D. Fabijanin/ONT Croatie 


CharlesFred

Pour découvrir l'Europe dinarique... 

Trois voyages avec Pierre Cabanes 

Professeur honoraire de l’université Paris X Nanterre. 

Fondateur de la mission archéologique et 

épigraphique française en Albanie. 

L'Albanie 

Le pays des aigles 

ALB 31 - 11 jours 

Petite terre balkanique perdue au bout 

de l’Europe, l’Albanie fut longtemps 

entourée d’une aura de mystère pour 

les Occidentaux. Plus secrète que sa voisine croate, l’Albanie se 

modernise peu à peu et offre à qui veut la découvrir la diversité de 

ses paysages et un passionnant patrimoine antique et médiéval. 

De la colonisation grecque à l'Illyrie romaine et aux empereurs 

byzantins, des Bulgares aux Vénitiens et à la figure héroïque de 

Skanderberg, l'Albanie, mosaïque de l’histoire, a préservé un patrimoine 

exceptionnel et évocateur. 

• Du 13 au 23 août 2011, avec Pierre Cabanes 


Les deux Macédoines 

Thessalonique, Vergina, 

Skopje, Stobi 

MAC 90 - 11 jours 

Ce passionant voyage vous 

entraînera à la découverte des 

sites majeurs de cette région 

qui, à peine peine sortie de la barbarie, 

donna naissance, sous l'empire 

d'Alexandre le le Grand, à l'une des 

civilisations les plus rafinées qu'ait 

connues l'Occident avant avant de briller à nounouveau, à la période médiévale, comme poste avancé 

de la chrétienté byzantine aux portes de l'univers slave. 

• Du 5 au 15 septembre 2011, avec Pierre Cabanes 


Une Grèce méconnue 

Epire, Macédoine, Thrace 

GR 97 - 15 jours 

A la découverte de la 

Grèce du Nord, montagneuse 

et verdoyante. 

L'Epire, la Macédoine 

et la Thrace, sont riches 

de sites antiques et 

byzantins remarquables. 

Samothrace permettra 

d'évoquer les origines 

du culte apollinien ; à 

Pella et à Dion, nous 

aurons rendez-vous avecPhilippe et Alexandre de Macédoine 

et, à Dodone, nous pourrons entendre la voix de Zeus bruire 

dans les branches des chênes... 

• Du 19 septembre au 3 octobre 2011, avec Pierre Cabanes 



© Erikgstewart 

BAL 31 - 11 jours 

Trésors des Balkans 

Bosnie-Herzégovine, Croatie, Monténégro, 

Albanie, Macédoine 

Des rivages enchanteurs de 

l'Adriatique aux Alpes dinariques 

et la plaine de Macédoine, 

les Balkans se présentent 

comme un véritable kaléidoscope 

de paysages et de 

cultures. Parcourant la Bosnie- 

Herzégovine, la Croatie, le 

Monténégro, l'Albanie et la Macédoine, nous vous proposons de vous 

guider, de palais en monastères byzantines, de cités vénitiennes en 

cités ottomanes, à travers une histoire complexe, mais passionante... 

• Du 12 au 22 juin 2011, avec Catherine Coudert, 2 535 € 

• Du 4 au 14 septembre 2011, avec Catherine Coudert 


Serbie et Monténégro 

Monastères, forteresses 

et bouches de Kotor 

• Du 3 au 12 septembre 2011, avec Bernard Lory 


Croisière 

Trésors de l'Adriatique 

Croatie, Bosnie, Monténégro, Albanie 

à bord de l'Arion 

Une croisière en cabotage sur les rivages 

enchanteurs de l'Adriatique entre archipels 

de rêve et hauts lieux historiques, de la 

somptueuse résidence impériale édifiée 

à Split par Dioclétien aux églises décorées 

par les meilleurs artistes vénitiens. 

L’évocation de l’histoire tumultueuse de 

la Croatie, du Monténégro, de la Bosnie- 

Herzégovine à Mostar ajoutent à cette croisière 

un intérêt géopolitique indéniable. 

SER 90 - 10 jours 

La Serbie est le pays de l’ample Danube 

aux eaux tumultueuses, des vallées verdoyantes 

tandis que le Monténégro lui 

oppose les reliefs arides de ses montagnes 

brûlées de soleil, le caractère oriental de 

ses villes et villages et la limpidité d’azur 

de l’Adriatique, ouverture sur le monde. Le 

visiteur sera ébloui en découvrant, cachés 

dans de charmantes vallées, quelques-uns des plus beaux monastères 

d’Europe décorés de fresques d’une qualité si grande qu’elles en éclipsent 

presque les réalisations de Byzance. 

avec Bernard Lory 

Maître de conférence à l’Inalco. 

Directeur-adjoint du Centre d'études slaves. 

CM 77 - 8 jours 

• Du 22 au 29 mai 2011, avec Geneviève Lasserre, 


• Du 5 au 12 juin 2011, avec Catherine Vanderhaeghe, 


• Du 18 au 25 septembre 2011, avec Anne Jouveau, 


• Du 25 septembre au 2 octobre 2011, avec Agnès Lory, 


23

Patrimoine du monde • Roumanie, Bucovine 

24 

Les monastères de Bucovine 

Des livres d'images 

Au nord de la Roumanie actuelle, 

la Moldavie et la Bucovine – "le 

haut-pays" – furent au cœur de la 

naissance de la nation roumaine, 

lorsqu'Etienne IV le Grand, voïvode 

de Moldavie (1457-1504), 

multiplia les victoires sur les Ottomans, 

les Polonais, les Tatars et 

les Hongrois et rassembla pour la 

première fois tous les Roumains en 

s'emparant de la Transylvanie et 

de la Valachie. Etienne et ses successeurs, 

Pierre Rares et Michel le 

Brave, par leur foi autant que pour 

s'assurer du soutien de l'Eglise, 

couvrirent la région de monastères 

et fondations. 

Une architecture composite 

Par leur situation géographique et leur 

histoire, les deux régions étaient à la 

croisée des influences occidentales et 

orientales qui se mêlèrent pour donner 

naissance à une architecture originale. 

Les princes moldaves firent appel à des 

architectes transylvaniens et polonais. Au 

schéma de base de l'église à nef unique 

d’origine balkanique – avec une grande 

abside flanquée de deux absides creusées 

dans les murs latéraux de la nef donnant 

un plan tréflé – vinrent s'adjoindre 

un exonarthex, un pronaos et une salle 

funéraire destinée au tombeau des fondateurs. 

La coupole de la tour qui s'élève 

au-dessus du milieu de la nef, présente 

aussi une structure originale, spécifiquement 

moldave, réalisée par encorbellements 

successifs. Quant à la décoration, 

elle utilise aussi des éléments russes ou 

arméniens, tels les koratniks, encorbellements 

en forme de diadèmes, des motifs 

orientaux ou valaques, comme le brâu, 

sorte de torsade sculptée, tandis que la 

sculpture ornementale mêle éléments 

orientaux et gothiques. Signe des temps, 

ces monastères se devaient de pouvoir 

assurer un minimum de sécurité, et ils 

étaient entourés d'une enceinte fortifiée, 

munie de tours basses ou d'échauguettes, 

sur laquelle s'appuyaient les communs du 

monastère. Au centre, un vaste placître au 

milieu duquel s'élève, solitaire, l'église. 

Les fresques extérieures, 

une particularité unique 

Ce qui fait cependant l'originalité et l'intérêt 

majeur de ces églises est la décoration 

de leurs murs et façades par des fresques 

polychromes d'une facture exceptionnelle. 

S'il est difficile de dire avec certitude 

comment naquit cette particularité et 

pourquoi elle se cantonna pratiquement 

au XVIe siècle, on peut supposer, avec 

André Grabar, le grand spécialiste de 

l'art byzantin, que l'espace intérieur de 

ces églises était trop exigu pour accueillir 

un programme iconographique, à vocation 

d'enseignement et d'édification des fidèles, 

très ambitieux et qui s’étendit donc sur les 

murs extérieurs de l'exonarthex avant de 

couvrir l'ensemble de l'édifice. Protégées 

par une toiture en auvent débordant largement 

au-dessus des murs, une grande 

partie de ces peintures est étonnamment 

bien conservée. 

Une iconographie ambitieuse 

Même si les peintres moldaves ont réalisé 

des œuvres légères et fraîches, marquées 

par des accents populaires dans les détails 

réalistes qu'ils ajoutent aux représentations 

Pour visiter les monastères avec Clio 

La Roumanie 

De la Dacie aux Carpates 

ROU 31 - 11 jours 

• Du 3 au 13 août 2011, avec Guillaume Durand, 


• Du 14 au 24 septembre 2011, avec Catherine Matyja, 


Le Festival Enesco en Roumanie 

traditionnelles, elles respectent 

les canons de l'orthodoxie. Sur 

les murs du chevet, des anges 

s'acheminent vers Dieu trônant 

ou la Vierge. Les murs latéraux 

sont consacrés à de grands cycles 

édifiants comme l'Arbre de Jessé, 

l'Echelle de Jacob ou l'hymne à 

la Vierge, tandis que l'exonarthex 

met en scène le devenir de 

l'humanité, du péché originel à la 

mission des Apôtres, puis au Jugement 

dernier et à la Rédemption. 

La "Sixtine de l'Orient" 

Aucun de ces monastères ne 

ressemble vraiment à un autre. 

Chacun est caractérisé par une 

polychromie resplendissante, 

mais où domine une couleur originale 

: le jaune de Moldovitsa, le rouge 

de Humor, le vert et rouge de Sucevitsa. 

Mais le plus séduisant d'entre eux est 

peut-être le monastère de Voronets dont 

les fresques, d'une grâce incomparable, 

se détachant sur un fond bleu, le "bleu de 

Voronets" obtenu à partir de poudre de 

lapis-lazuli, lui valurent le surnom de "Sixtine 

de l'Orient". Son église fut construite 

en 1488 en moellons et briques alternant 

avec des disques de céramique, mais, 

en 1547, ses murs furent recouverts d'un 

crépi et décorés, à l'initiative du métropolite 

Grigorie Rosca, cousin et collaborateur 

de Pierre Rares. Remarquablement 

conservées et restaurées, les fresques 

de Voronets sont passionnantes. On y 

remarque, par exemple, dans le tableau 

de La Naissance de Jésus, un berger 

moldave, sur le registre consacré à saint 

Elie, la représentation d'un chariot tel que 

celui utilisé par les paysans de Bucovine, 

mais aussi des philosophes antiques qui 

se mêlent aux saints autour de l'Arbre de 

Jessé. Sur le mur occidental, l'immense 

Jugement dernier offre enfin une remarquable 

scène de combat entre anges et 

diables, et une saisissante représentation 

de la Résurrection des morts entre des 

lions, des éléphants, des dragons et des 

chimères ! 

Notre voyage de septembre vous permettra d'assister 

à deux concerts, à Bucarest et à Sibiu, dans le cadre du 

fameux festival Enesco qui réunit tous les deux ans les 

meilleurs orchestres et interprètes venus de tous les pays 

et fête cette année sa 20e à deux concerts, à Bucarest et à Sibiu, dans le cadre du 

fameux festival Enesco qui réunit tous les deux ans les 

meilleurs orchestres et interprètes venus de tous les pays 

édition. 

© OT de Roumanie 


Ephèse 

La perle de l'Ionie 

Erostrate et Artemis 

Dans la nuit du 21 juillet 356 avant 

notre ère, naissait, à Pella, en Macédoine, 

le futur Alexandre le Grand. Au 

même moment, à Ephèse, plus au sud, 

sur la côte ionienne d'Asie Mineure, 

brûlait le grand temple de l'Artémision, 

l'une des sept merveilles du monde 

dont la construction avait été commanditée 

par le roi lydien Crésus. L'auteur 

de ce forfait fut condamné à mort et 

l'on interdit que son nom puisse être 

jamais connu... mais il est cependant 

parvenu jusqu'à nous : Erostrate. Le 

temple, était dédié à une Artémis bien 

différente de celle qui était honorée en 

Grèce. Proche des ancestrales divinités de 

la fécondité honorées en Anatolie, elle est 

représentée crénelée de tours, flanquée de 

bovins, constellée d'abeilles mellifères et 

d'épis de blé, la poitrine couverte d'une 

multitude de seins, d'où le nom donné 

par les archéologues d'Artémis polymastros. 

Reconstruit de marbre blanc, encore 

plus vaste, le temple subit ensuite tant 

les affres du temps que l'on en voit plus 

aujourd'hui que le soubassement et une 

unique colonne. 

Lydiens, Perses, Grecs et Romains 

Ephèse, à cette époque, comptait déjà 

cinq siècles d'existence. Cité grecque et 

port actif – Ephèse était à cette époque 

au bord de la mer –, inféodée au roi de 

Lydie, elle fut ensuite conquise par le Perse 

Cyrus le Grand. Lors de la répression 

menée par Xerxès à la suite de la révolte 

des cités grecques de la côte anatolienne, 

Ephèse fut relativement épargnée. Le port 

et la cité prirent cependant un nouvel 

essor lorsque, protégée d'Athènes et de 

la ligue de Délos, elle réintégra le giron 

de l'oekoumène grec. Important foyer 

intellectuel, elle fut la patrie d'Héraclite, 

le théoricien de l'impermanence. Ralliée 

ensuite à la Perse, elle fut conquise par 

Alexandre et revint, une cinquantaine 

Pour visiter Ephèse avec Clio 

d'années après la mort du grand conquérant, 

au général Lysimaque qui déplaça 

le centre de la ville entre les deux collines 

de Coresus et de Pion, fit agrandir 

et réaménager le port et renomma 

la cité du nom de sa femme, Arsinoé. 

Lorsque l'Empire séleucide entra en déliquescence, 

Ephèse tomba aux mains du 

roi de Pergame, Attale III, prince romanophile 

qui légua toutes ses possessions 

à Rome. La cité impériale brilla de tous 

ses feux aux premiers siècles de notre ère 

et, après les ravages des Goths en 263, 

reprit son éclat aux premiers temps de 

l'époque byzantine, mais, lorsque la mer, 

repoussée par les alluvions du Caïstre 

et du Méandre, s'éloigna de la cité et 

que son port devint inutilisable, Ephèse 

déclina jusqu'à disparaître au Xe siècle, 

tandis que se développait, à proximité, 

la cité turque d'Ayasoluk. 

La perle de l'Ionie 

Le site d'Ephèse fut redécouvert, au XIXe siècle, non loin de la petite ville turque de 

Selçuk, par l'ingénieur anglais John Turtle 

Wood. Bien qu'à peine un cinquième de 

la ville antique ait été dégagé par les 

archéologues, Ephèse est l'un des plus 

remarquables exemples de cité grécoromaine 

du Bassin méditerranéen. On 

La Turquie, Des Hittites aux Ottomans • TR 31 - 14 jours 

• Du 10 au 23 avril 2011, avec Francis Prost, 2 385 €, 

• Du 8 au 21 mai 2011, avec Alexandre Elouard, 2 385 € 

• Du 25 septembre au 8 octobre 2011, avec Alexandre Elouard, 



retrouve encore la ville hellénistique 

dans un tracé urbain qui sait utiliser 

à son profit les charmes du paysage 

naturel, dans l'odéon ou le prytanée, 

dans le magnifique théâtre, adossé à la 

colline. Les Romains, grands bâtisseurs 

devant l'Eternel, parèrent la cité de 

monuments somptueux. L'élégante rue 

des Courètes, pavée de marbre blanc, 

où l'on découvre, le temple d'Athéna 

Niké, le monumental temple de Domitien 

ou l'élégant nymphée de Trajan, 

débouche sur l'agora où, magnifique 

exploit des archéologues, est pratiquement 

reconstituée la superbe bibliothèque 

de Celsus. Echoppes, tavernes, 

latrines, lupanar, bâtiments de stockage, 

la grande voie acadiane menant vers 

l'ancien port romain, qui était dotée de 

l'éclairage public, thermes et gymnase : 

il suffit d'un peu d'imagination pour voir 

revivre toute l'activité haute en couleur 

d'une cité portuaire antique. Sur les flancs 

de la colline, les « maisons de la pente » 

récemment dégagées, offrent, aussi bien 

qu'à Pompéi, une approche remarquable 

de riches demeures aristocratiques, au 

décor raffiné. 

La ville des conciles 

Quand l'Empire romain se convertit au 

christianisme, l'une des grandes basiliques, 

bourse d'échange et "chambre 

de commerce" du port, et une partie de 

l'olympéion, furent transformés en une 

église dédiée à la Vierge Marie. Ce fut 

là qu'en 431 se réunit, sous la houlette 

de Cyrille, patriarche de Constantinople, 

le concile d'Ephèse qui, après bien des 

débats houleux, condamna le nestorianisme 

et consacra la doctrine de la maternité 

divine de Marie. Ephèse offre encore 

bien d'autres richesses, telles que la 

modeste maison – la Meryemana – où la 

tradition affirme que la Vierge acheva son 

existence, l'église des "sept dormants" 

ou la grande mosquée d'Isa Bey, édifiée 

au XIVe ou la grande mosquée d'Isa Bey, édifiée 

siècle à Ayasoluk par un 

architecte damascène... 

Sur les pas des héros de la guerre de Troie 

Troie, Pergame, Ephèse, Didymes, Milet, Halicarnasse 

TR 97 - 10 jours 

• Du 9 au 18 septembre 2011, avec Alexandre Elouard, 


25 

© Ministère du Tourisme de Turquie 

Patrimoine du monde • Turquie, Ephèse

© Mx 

26 


J 1 : Paris - Trébzonde Mer Noire 

Vol pour Trébzonde. Nuit 

en hôtel 4*. 

 

Via Istanbul 

J 2 : Trébizonde - Rize 

Nous visiterons Trébizonde, 

l’ancienne Trapézos, fondée 

par des colons grecs et qui 

Eglises et monastères de 

la Turquie médiévale 

Entre Caucase et Ararat 

Le voyage dans le Nord-Est de l'actuelle 

Turquie fournit l'occasion de découvrir 

l'histoire de l'ancien royaume d'Arménie ou 

de l'empire de Trébizonde, au cœur d'une 

vaste région où se côtoient les vestiges 

de l'Asie Mineure chrétienne et ceux des 

époques seldjoukide et ottomane... 

Karasaru 


reste un port actif. Le puissant rempart méridional 

qui a protégé la Trébizonde byzantine de l’invasion 

turque explique la conservation actuelle des grands 

monuments d’époque byzantine : Sainte-Sophie 

où l’on voit de splendides fresques du XIIIe siècle, 

Sainte-Anne et la cathédrale Chrysoképhalos. 

Nous rejoindrons ensuite la côte, au milieu des 

plantations de thé. Nuit à Rize en hôtel 4*. 

J 3 : Ikizdere - Ayder yaylasi 

A Hemsin, au cœur de la chaîne Pontique, dans 

des paysages de prairies alpines dominés par la 

silhouette du mythique mont Ararat, nous découvrirons 

l’habitat traditionnel des populations des 

monts Kaçkar. Route vers le plateau d’alpage 

de Ayder. Nuit à Ayder yaylasi en hôtel 3*. 

J 4 : Artvin - Yusufeli 

Nous remonterons le cours du fleuve Coruh 

jusqu’à Artvin dominé par sa citadelle du XVe siècle. Cette région fut le cœur du Royaume 

hourrite. Route vers Yusufeli, nuit en hôtel simple. 

J 5 : Yusufeli - Ishan - Ösk - Erzurum 

Le matin, nous visiterons l’ensemble monastique 

de Dört Kilise où nous verrons la basilique du 

IXe siècle. L’après-midi, notre route nous mènera 

à travers les contreforts du Caucase au petit 

village de Ishan au cœur duquel se dresse une 

église, construite au VIIIe siècle. A Ösk, nous 

admirerons l’église de la Déisis, la plus vaste 

de la province du Tao, ainsi que les restes des 

bâtiments de l’ensemble monastique. Route pour 

Erzurum, nuit en hôtel 5*. 

J 6 : Bana - Kars 

Après un tour de la ville d’Erzurum, nous continuerons 

notre route par la ville de Oltu, dominée 

par sa forteresse. Nous découvrirons les ruines 

de l’église de Bana. C’est dans cette église 

circulaire, représentée sur les fresques de Ösk, 

que fut célébré le mariage du roi Bagrat IV avec la 

sœur de l’empereur byzantin Romain Argyre, au XIe siècle. Continuation pour Kars en traversant des 

hauts plateaux dénudés. Nuit à Kars en hôtel 4*. 

J 7 : Kagizman - Cengeli 

Le matin, nous partirons vers le sud en direction 

de Kagizman. Nous monterons vers les 

alpages, face aux sommets enneigés des monts 

de l’Araxe. C’est dans le village de Cengeli que 

nous visiterons l’église de la Mère-de-Dieu, 

remarquablement conservée. Retour à Kars 

où nous commencerons nos visites par l’église 

des Saints-Apôtres construite au Xe siècle par 

le roi Abas. Nuit à Kars. 

Géorgie 

Artvin Cildir 

 

Dogruyol 

 

Kars 

Yusufeli 

Ayder 

 

Ani 

 

 

 

Trebizonde 

Rize 

Hemsin 

Murat 

 

Erzurum 

Tigre 


Trébizonde 

L'église de la Déisis à Ösk 

Le monastère de Dört Kilise 

L'ancienne capitale arménienne d'Ani 

L’église de la "Mère de Dieu" à Cengeli 

Le caravansérail d'Erzurum 

Araxe Cengeli 

Deux circuits avec François Bouée 

A r m é n i e 

J 8 : Cildir - Dogruyol 

Le matin, excursion vers le lac 

de Cildir, situé à 1 959 mètres 

d’altitude. Nous visiterons, à 

Gölbelen, l’ancienne église 

aujourd’hui transformée en mosquée. 

A Akçakale se trouvent les 

restes d’une forteresse et d’une 

chapelle ainsi que des tombeaux mégalithiques. 

Dans le village de Dogruyol, nous visiterons la 

mosquée, construction en bois qui jouxte l’ancienne 

église de la Mère-de-Dieu. Retour à Kars pour 

visiter le musée archéologique qui présente de 

nombreux objets provenant de la région. Nuit à Kars. 

J 9 : Yagkesen - Ani - Bagnayr 

Avant de nous rendre à Ani, nous visiterons 

l’"église rouge" dans le village de Yagkesen. 

Nous passerons le reste de la journée sur le site 

d’Ani. Là, dans les steppes désolées des confins 

du Caucase, nous découvrirons les extraordinaires 

restes d’une ancienne capitale arménienne qui 

atteignit son apogée du Xe au début du XIIIe siècle. Un nombre impressionnant de vestiges 

témoignent de l’immense qualité architecturale et 

artistique de cette civilisation. En fin de journée, 

découverte des ruines du monastère de Bagnayr, 

fondé au Xe Lac de 

Van 

siècle. Nuit à Kars. 

J 10 : Kars - Erzurum - Istanbul 

Sur la route d'Erzurum, nous nous arrêterons à 

un des plus grands "champs" d’obsidienne de 

la région et nous passerons à la forteresse de 

Pasinler. Promenade en début d’après-midi dans 

la vieille ville d' Erzurum avant de rejoindre 

l’aéroport. Vol pour Istanbul. Nuit en hôtel 4*. 

J 11 : Istanbul - Paris - Vol vers Paris. 

Iran 

TR 50 Prochain départ Forfait par personne 

07/09 - 17/09/11 avec François Bouée 




TR 50 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

vols internationaux Paris/Trébzone et 

Erzurum/Paris via Istanbul sur lignes régulières 



en chambre double en hôtel 

Diplômé de l’Inalco. 

simple à Yusufeli, et 3*, 4* et 5* 

La 

pension pension complète du dîner du 1er jour 

au petit-déjeuner du 11e jour 





BON A SAVOIR : le déjeuner du 9e jour sera pris 

sous forme de pique-nique. L'hebergement à Yusufeli 

s'effectue dans un hôtel simple car il n'existe pas 

de meilleur établissement à cette étape. L'accès 

de certains sites s'effectuera en minibus. L'accès à 

l'église d'Ishan (longue montée) et la visite du site 

d'Ani s'effectuent à pied, une bonne aptitude à la 

marche est donc nécessaire pour ce voyage. 


Une semaine à S 

Archéologie en Lydie 



Au cours de cette semaine dans une 

région riche en histoire, entre oliviers 

et mer Egée, c’est la Lydie, avec Sardes, 

l’antique capitale de Crésus, au bord 

de la rivière Pactole que nous vous 

invitons à découvrir. Izmir – Smyrne – 

vous transportera aussi à travers les 

millénaires, des Grecs ioniens à la 

naissance du christianisme et à l’apogée 

ottoman. Au site antique de Clazomènes, 

célèbre pour son travail de terre cuite, où 

nous évoquerons Alexandre et Anaxagore, 

répondront ces petites villes restées 

hors du temps et qui semblent encore 

vivre à l’ère de la Sublime Porte, avec 

leurs maisons anciennes et leurs petites 

mosquées aux décors raffinés… 

J 1 : Paris - Izmir 

Vol de Paris à Istanbul et correspondance vers 

Izmir. Nuit à Izmir en hôtel 4*. 

J 2 : Izmir 

Connue tant pour ses tapis que pour ses raisins 

secs si prisés des Britanniques, l'ancienne 

Smyrne, aujourd'hui Izmir, est située au fond 

d'un large golfe ouvrant sur la mer Egée. La ville 

existait déjà à l'époque de la guerre de Troie, 

mais les premiers établissements grecs semblent 

avoir été fondés au XIe siècle avant notre ère 

par les Eoliens. Selon Hérodote, ils furent très 

vite confisqués par les Ioniens. Puissante cité 

ceinte de remparts, Smyrne fut cependant prise 

par Alyattes le Lydien vers 600 av. J.-C. Elle 

subit alors une éclipse de trois siècles avant 

qu'Alexandre le Grand ne la fît renaître sur les 

pentes du mont Pagus. Rivalisant avec Ephèse 

et Pergame, Smyrne devint une importante cité 

romaine puis byzantine et fut l'un des premiers 

foyers du christianisme au Proche-Orient. Conquise 

successivement par les Turkmènes, les croisés, 

puis par Tamerlan, Izmir devint ottomane en 1425. 

Nous commencerons nos visites avec la place 

du Konak et sa mosquée, puis, en contournant 

la baie, nous nous rendrons au site de Bayrakli, 

fondé par des colons grecs au Xe siècle avant 

notre ère et qui a été la première ville d’Izmir. 

Après le déjeuner, nous traverserons la baie 

d’Izmir en bateau puis nous continuerons nos 

visites à l’agora de Smyrne, célèbre pour son 

cryptoportique. En fin de journée, nous découvrirons 

la forteresse de Kadifekale qui domine 

la ville. Dîner libre et nuit à Izmir. 

J 3 : Sardes 

Journée d'excursion à Sardes, la ville du roi 

Crésus. L’ancienne capitale du royaume de 

Lydie devint, à l’époque perse, le siège d’une 

satrapie. La ville conserva son importance sous 

les Grecs, les Romains et les Byzantins. Nous 

visiterons cette cité qui s’est développée le long 

de la rivière Pactole dont les alluvions aurifères 

firent longtemps la richesse de la Lydie antique. 

Nous y découvrirons en particulier le temple 

d’Artémis, la synagogue, le gymnase. En fin 

de journée, retour à Izmir. Nuit à Izmir. 

J 4 : Manisa 

Nous partirons à la découverte de Manisa, 

l'ancienne Magnesie du Sipyle, fondée, selon 


myrne 


Le temple d'Artémis à Sardes 

Le musée archéologique d’Izmir 

Les maisons ottomanes de Birgi 

L’ancienne Smyrne 

Mer Égée Turquie 

Bayrakli 

 

 

Izmir 

Clazomènes 

Manisa 

 

 

Tire 

Sardes 

 

Birgi 

Ödemis 

la tradition, au retour de la guerre de Troie par 

les Thessaliens. Lieu de la grande victoire de 

Scipion sur Antiochos III, la ville fut ravagée par de 

grands séismes dans l'Antiquité. Florissante sous 

les Attalides de Pergame, ce fut surtout après sa 

conquête par les Ottomans que Manisa atteignit 

son apogée : de nombreux princes ottomans y 

résidèrent et y terminèrent leur éducation. Nous 

visiterons, entre autres, la mosquée Muradiye, 

du XVIe siècle, aux exquises décorations de 

marbre, l'Ulu Camii du XIVe siècle et le Musée 

archéologique consacré aux fouilles de Sardes. 

Retour à Izmir dans l'après-midi. Nous achèverons 

la journée en visitant l’ancien quartier juif 

de Smyrne. Dîner libre. Nuit à Izmir. 

J 5 : Tire et Birgi 

Nouvelle journée d'excursion en dehors d’Izmir 

qui nous permettra de découvrir d’abord le 

mausolée de Belevi, structure gigantesque 

destinée à abriter une sépulture royale hellénistique. 

Notre route nous mènera ensuite vers 

les petites villes de Tire, Ödemis et Birgi qui 

ont remarquablement conservé leur caractère 

ottoman, avec leurs mosquées entourées par 

les maisons anciennes. Retour à Izmir en fin 

d'après-midi. Nuit à Izmir. 

J 6 : Izmir 

Le matin, nous visiterons la ville antique de 

Clazomènes, sur les bords du golfe d’Izmir, 

et, après le déjeuner, nous découvrirons les 

richesses du musée archéologique d'Izmir. 

Nous terminerons la journée dans les ruelles du 

bazar d’Izmir. Dîner libre. Nuit à Izmir. 

J 7 : Izmir - Paris 

Dans la journée, vol vers Istanbul et correspondance 

vers Paris. 

TR 56 Prochain départ Forfait par personne 





Les 

vols internationaux Paris/Izmir et Izmir/Paris 

via Istanbul sur lignes régulières 


L’hébergement 

en chambre double en hôtel 4* 

La 

pension complète du dîner du 1er TR 56 PRESTATIONS INCLUSES 

jour au petit 

déjeuner du 7 e jour, à l'exception des dîners des 

jours 2, 4 et 6 





BON A SAVOIR : les visites des villes et des sites 

archéologiques s'effectuent sous forme de promenades 

à pied. 


© A. Dude 

Et aussi en Turquie... 

Istanbul, byzantine et ottomane 


Huit départs entre avril et décembre 2011 


Grand circuit en Turquie orientale 

Ani, Van, Nemrud Dag, Antioche 


Sept départs entre mai et octobre 2011 


Circuit en pays hittite 

Çatal Höyük, Cappadoce, Kanesh, 

Césarée, Alaca Höyük, Hattusas 


Du 3 au 12 juin 2011, avec François Bouée 


Sur les pas des héros de la guerre de Troie 

Troie, Pergame, Ephèse, 

Didymes, Milet, Halicarnasse 



avec Alexandre Elouard 


Brousse, Edirne, Istanbul 

Les trois capitales ottomanes 


Du 1 er au 8 octobre 2011, 

avec François Bouée 



© Go to Turkey 

Au sud de la Turquie 

Antioche, Zeugma, Edesse 

et Harran 


Du 24 au 31 octobre 2011, 



puis 2 040 € 

© Musée de Topkapi, H. Cangökçe 

27

© Yeowatzup Merce 

Patrimoine du monde • Syrie, Alep 

28 

Abraham, Alexandre et Saladin... 

La citadelle des 

origines 

Fièrement dressée sur un 

piton rocheux aux flancs 

taillés en un impressionnant 

glacis dallé, dominant 

la cité de cinquante 

mètres, la citadelle d'Alep 

qui s'impose au voyageur 

d'aujourd'hui, fut certainement 

de tout temps le 

cœur de la cité. Si la tradition 

veut qu'Abraham 

s'y arrêtât pour prier, les 

archéologues retrouvèrent 

dans les archives hittites 

du XXe siècle avant notre 

ère, la mention de l'opulente 

cité d'Halab qui 

devint la capitale de l'Empire amorrite 

avant d'être sous la domination des 

Hittites qui en fortifièrent l'acropole où 

ils édifièrent un sanctuaire certainement 

dédié à Hadad. Se succédèrent ensuite 

Egyptiens, Mitanniens, Syro-Hittites, 

Assyriens et Achéménides – toute l'histoire 

du Proche-Orient ancien – avant 

que le grand conquérant Alexandre ne 

la renommât Béroé... 

De la cité hellénistique aux souks 

Au carrefour entre l'Anatolie, la Méditerranée 

et, par-delà l'Euphrate, la Perse 

et l'Orient, Alep était entourée d'une 

région – le massif calcaire – où pouvaient 

croître les céréales, mais qui était 

surtout très propice à la vigne, à l'olivier, 

au pistachier et au prunier. Alep 

déborda alors largement de son acropole 

; centres caravaniers et entrepôts 

se multiplièrent et les Grecs dessinèrent 

une ville selon leurs principes urbanistiques 

hérités d'Hippodamus de Milet : 

rues se coupant à angle droit découpant 

des quartiers hiérarchisés. C'est 

cet ordonnancement que l'on retrouve 

encore aujourd'hui dans le plan du 

grand bazar d'Alep, le souk el Bahramiyé, 

l'un des plus remarquables de 

tout l'Orient. La grande rue Bab Antakié 

est bordée d'innombrables échoppes, 

ponctuée de petites mosquées, telles 

que la vénérable mosquée du Mûrier 

construite il y a un millier d'années ou 

© RS 

Pour visiter Alep avec Clio 

Voir nos circuits page ci-contre. 

la petite mosquée des Pistaches, et, 

surtout, de ces imposants khans, caravansérails, 

qui firent office de centres 

de douane, de comptoirs commerciaux 

pour les Anglais, les Hollandais et les 

Vénitiens à partir du XVIe siècle, puis 

de maisons de corporations. Leurs noms 

font référence aux activités qui faisaient 

encore naguère la réputation d'Alep : 

souk de la soie, des teinturiers, des droguistes, 

ou souk du savon qui rappelle 

la réputation du savon d'Alep, à l'huile 

de laurier... 

La ville de Saladin 

Devenue romaine en 65 av. J.-C., Alep 

connut une grande prospérité, exportant 

vers la métropole les produits des 

innombrables et opulentes villae dont 

les Romains constellèrent le massif 

calcaire. En 637, les Arabes, unis 

sous la bannière de l'islam, s'emparèrent 

sans difficulté de la ville et Alep 

devint, après Damas, la seconde cité 

des Omeyyades. Lorsque le pouvoir 

des Abassides, qui régnaient depuis 

Bagdad, commença à s'affaiblir, Alep 

devint la petite principauté indépendante 

des Hamdanide, fut reprise un 

temps par les Byzantins puis passa successivement 

aux mains des Fatimides, 

des nomades Mirdasides, des Seldjoukides 

de Roum. En 1128, après avoir 

repoussé les assauts des croisés, Zengi, 

l'atabeg de Mossoul, devint maître de 

Alep 

la ville. Sous le règne de 

son fils, Nour ed-Din, la 

principauté d'Alep devint 

l'une des principales 

forces de résistance aux 

croisés. Ce fut alors que le 

jeune Kurde Salāh al-Dīn 

(Saladin) entra au service 

de Nour ed-Din. Brillant 

commandant, il ravit aux 

Fatimides l'Egypte, dont il 

devint vizir, avant de se 

retourner, après la mort de 

Nour ed-Din, contre son 

suzerain, et de s'emparer 

d'Alep en 1183. La citadelle 

fut alors aménagée 

en véritable cité royale, 

avec son palais, ses mosquées, 

ses prisons, dont celle où fut 

enfermé Renaud de Châtillon durant 

seize années. Le fils de Saladin fit 

enfin construire la remarquable entrée 

de la citadelle, à la fois porte et pont 

qui reste un ouvrage remarquable de 

l'architecture militaire médiévale. 

Des Mongols à nos jours 

Ravagée par les Mongols, Alep fut 

reprise par les mamelouks qui restaurèrent 

la grande mosquée djami el 

Khebir. Alep devint, à l'époque ottomane, 

le principal comptoir syrien pour 

les échanges avec l'Occident. Outre 

les belles medersa – la medersa al Firdouz, 

la medersa Halawiyé –, la porte 

d'Antioche, Alep offre aussi le charme 

du quartier Jdeideh dont les vieilles 

maisons aux patios décorés 

s'ouvrent s'ouvrent sur des ruelles 

étroites, parfois ombragées 

de voûtes de pierre, tandis 

que le palais qui devait 

abriter, aux premiers temps 

de l'indépendance, le gouvernement 

de Syrie du 

Nord, offre aujourd'hui les 

incomparables collections 

du musée archéologique qui 

évoque la longue histoire de 

la Syrie de Tell Halaf à Mari 

et aux royaumes syro-hittites. 


Pour découvrir la Syrie et visiter Alep... 

Grand circuit en Syrie 

Dix mille ans d'art et d'histoire 

SY 31 - 15 jours 

Un circuit très complet pour découdécouvrir la Syrie d’hier et d’aujourd’hui 

et qui vous conduira de la 

Méditerranée au désert de de Palmyre 

et jusqu’à la vallée de l’Euphrate 

en traversant la riche plaine de la 

vallée de l’Oronte. Si aucun des 

grands sites prestigieux de Syrie 

ne manque à l’appel dans cet itinéitinéraire, celui-ci vous permettra également 

de découvrir de véritables 

petits joyaux peu connus tels que 

le château des Assassins à Masyaf, le Qasr el Hayr au cœur du 

désert de Palmyre, le village de Maaloula ou l'île d'Arwad... 

• Du 25 mars au 8 avril 2011, 

avec Catherine Vanderhaeghe, 3 180 € 

• Du 16 au 30 avril 2011, avec Pascal Butterlin, 3 295 € 

• Du 7 au 21 mai 2011, avec Laurence Moliner, 3 195 € 

• Du 24 septembre au 8 octobre 2011, avec Christel Nicaise, 


• Du 1 er au 15 octobre 2011, avec Laurence Moliner, 


Grand circuit culturel 

en Syrie et au Liban 

Baalbeck, Palmyre 

et le crac des Chevaliers 


© R. Slaats 

Sarcophage du Musée de Beyrouth 

Ce circuit très complet vous conduira de la Méditerranée au désert 

de Palmyre et jusqu’à la vallée de l’Euphrate en traversant la riche 

plaine de la vallée de l’Oronte. Cette région résume à elle seule 

les grandes étapes de l’histoire du Proche-Orient, de Byblos, la 

plus vieille ville du monde selon les Phéniciens à Ougarit, où naquit 

l’alphabet, de Baalbek, Apamée et Palmyre, où vous retrouverez le 

souvenir des grecset des romains, à Saint-Siméon, extraordinaire 

exemple d’architecture byzantine, du Crac des Chevaliers à Damas 

et Alep, témoins de l’apogée de l’islam et des guerres des croisades. 

• Du 11 au 25 avril 2011, avec Laurence Moliner, 3 230 € 

• Du 6 au 20 août 2011, avec Anne-Marie Doray, 


• Du 5 au 19 novembre 2011, avec Anne Jouveau, 

Prix disponible le 1 er juin. 

Hauts lieux de la Syrie 

Le crac des Chevaliers, Palmyre, Damas 


Un circuit qui, à travers 

la visite des sites 

majeurs de ce pays au 

passé fabuleux, vous 

permettra de garder un 

kaléidoscope d’images : 

Damas, le Crac des 

Chevaliers, Ugarit, Alep, 

Le temple de Bêl à Palmyre 

Saint-Siméon, Palmyre… 

Une première approche inoubliable des témoignages 

historiques et archéologiques inépuisables rassemblés 

dans ces contrées. 

• Du 17 au 24 avril 2011, avec Christel Nicaise, 2 070 € 

• Du 23 au 30 avril 2011, avec Sabine Lefebvre, 1 995 € 

• Du 22 au 29 octobre 2011, avec Barbara Lepécheux, 


Trésors de Syrie 

Bulgarie Mer Noire 

et de Turquie 

Grèce 

Libye 

Athènes 

Patmos 

A la découverte de ces 

régions du Levant où se 

rencontrèrent, s'affrontèrent, 

se fécondèrent, 

les grandes civilisations 

d'Occident et d'Orient. 

Araméens, Phéniciens, 

Perses, Romains et 

Ottomans ont marqué 

de leur génie les sites 

spectaculaires et variés 

que vous visiterez et qui 

gardent l'empreinte de 

deux mille ans d'art et 

d'histoire. 


Croisière à bord du Vistamar 

 

 

Turquie 

Fethiye 

Letoôn 

 

Mer Méditerranée 

Lattaqieh 

 

Limassol 

Egypte 

Xanthos 

Aspendos 

Tartous 

CM 116 - 9 jours 

Hama 

Crac des 

Chevaliers 

• Du 18 au 26 octobre 2011, avec Catherine Vanderhaeghe, 


Sidé 

 

Limassol 

Israël 

 

 

 

Liban 

Ougarit 

Alep 

Apamée 

Jordanie 

Syrie 

© OT de Chypre 

© Andrew 

29

Patrimoine du monde • Avicenne 

30 

Avicenne 

Le prince des savants 

La jeunesse à Boukhara 

Ce fut un jour d'août 980 que naquit, 

près de Boukhara, Abū 'Alī al-Husayn 

ibn 'Abd Allāh ibn Sīnā, plus connu 

en Occident sous la transcription 

d'Avicenne. D'origine persane, il reçut 

d'abord sa première éducation sous la 

direction de son père qui accueillait dans 

sa maison de Boukhara les penseurs les 

plus fameux de son époque. Doté d'une 

mémoire extraordinaire – à 10 ans, il 

avait mémorisé la totalité du Coran et 

des centaines de poésies persanes –, 

il étudia ensuite la logique, les mathématiques 

et, surtout, la médecine avec 

des maîtres qu'il dépassa très rapidement. 

Boukhara était alors le siège de 

la cour des Samanides qui en avaient 

fait un brillant centre intellectuel et, face 

à l'arabisation prônée par les Abbassides, 

le foyer de la renaissance persane 

et l'avaient illuminé de la présence de 

poètes tels que Rudaki et Daqiqi. Le 

jeune Avicenne put ainsi profiter des très 

riches bibliothèques de Boukhara pour 

compléter sa formation, s'attardant en 

particulier sur les ouvrages d'al-Farabi, 

le grand commentateur des œuvres des 

philosophes grecs, avant de s'attaquer 

à la Métaphysique d'Aristote. 

Le médecin et la méthode 

scientifique 

A peine âgé de 16 ans, Avicenne était 

déjà reconnu comme le meilleur des 

sémiologues et dirigeait une équipe 

de plusieurs médecins au bimaristan – 

l'hôpital – de Boukhara. A 17 ans, il fut 

appelé au chevet du prince samanide 

Nuh ibn Mansûr, qu'il réussit à guérir 

d'une grave maladie : non seulement sa 

réputation était faite, mais, surtout, il eut 

alors accès à la bibliothèque royale où 

il découvrit les ouvrages de Galien. Dès 

cette époque, il développa ses propres 

méthodes, tant dans le domaine de la 

médecine que dans ceux des diverses 

sciences – météorologie, minéralogie, 

géologie – qu'il aborda. Six siècles 

avant Descartes, il prônait une méthode 

rejetant toute explication a priori et ne 

Sur les traces d'Avicenne avec Clio 

Voir nos circuits page ci-contre. 

tirait de conclusions que sur l'observation 

des résultats d'une expérience dont le 

protocole avait été soigneusement fixé : 

"Je donnai mes soins aux malades et, 

ainsi, les portes du traitement fondé 

sur l’expérience s’ouvrirent devant moi, 

d’une manière indescriptible." Bravant 

les interdictions, il pratiqua certainement 

la dissection en cachette. Il peut, à ce 

titre, être considéré comme celui qui, le 

premier, fit renaître la science rationnelle 

à l'époque médiévale. Après la mort de 

son père et la chute des Samanides en 

999, qui le privèrent des ressources que 

lui donnaient son poste d'employé de 

l'émirat, il quitta Boukhara et voyagea 

dans la région du Kharezm, puis se 

mit au service de différents princes du 

Khorassan avant de se rendre à la cour 

des Bouyides qui régnaient alors sur le 

centre de l'Iran. Après Rayy et Qasvin, il 

acheva ses pérégrinations à Hamadan, 

vizir et médecin de la cour du prince 

Shams al-Dawla. 

La science d'Avicenne en Occident 

L'ouvrage majeur du médecin Avicenne 

est le Kitab Al Qanûn fi Al-Tibb, le 

Canon de la médecine, dans lequel il 

décrit avec une remarquable précision 

la cataracte, la méningite, les fièvres 

éruptives, la pleurésie, l'apoplexie et 

donne de nombreux conseils thérapeutiques 

raisonnés. Il suggère même, à 

mots couverts, l'idée de la circulation 

sanguine. Après avoir transité par 

l'Andalousie, il fut traduit en latin, au 

milieu du XII e siècle, par Gérard de 

Crémone et devint l'ouvrage de base 

de l'enseignement dans les facultés de 

médecine de Montpellier et de Louvain 

jusqu'en 1650. 

Le philosophe éclairé 

La pensée d'Avicenne se fonde naturellement 

sur l'œuvre d'Aristote, mais est 

aussi marquée par des influences néoplatoniciennes 

et celles de la pensée 

orientale, en particulier celle des soufis 

chi'ites. Malheureusement, son maître 

ouvrage, La Théorie illuminative est 

perdu, mais on sait qu'il y développait 

une pensée proche d'un panthéisme tempéré. 

Avicenne admettait l'existence de 

Dieu et de l'âme, mais il affirmait l'éternité 

et le caractère incréé de la matière, 

cause de la pluralité des choses. Dans 

le domaine religieux, il faut noter qu'il 

était fervent partisan de l’ijtihad, doctrine 

qui consiste à toujours réinterpréter 

le Coran de manière non dogmatique en 

fonction de l'évolution du monde et de la 

civilisation, ce qui lui valut d'ailleurs de 

nombreuses attaques d'Averroes et de 

ses disciples ; mais, pour ses élèves, Avicenne 

resta toujours le Sheikh el-Raïs, le 

prince des savants, et le troisième Maître 

après Aristote et Al-Farabi. 

Médecin, poète, savant, philosophe, Avicenne, 

épuisé par un travail acharné, 

mourut en août 1037, à l'âge de 57 ans, 

certainement d'un traitement trop énergique 

qu'il s'administra pour soigner une 

crise intestinale. 


Pour découvrir L'Iran et l'Asie Centrale... 

IR 30 - 8 jours 

Trésors d'Iran 

Ispahan, Chiraz, Persépolis, Yazd 

Le Musée archéologique de Téhéran 

permet une immersion initiale dans l’Histoire 

du pays, mais c’est à Persépolis 

que le voyageur découvre ce qu’était la 

puissance et la gloire des souverains 

achéménides fondateurs, au premier 

millénaire avant notre ère. C’est au 

souverain séfévide Shah Abbas qu’Ispahan 

doit sa prospérité passée et son 

exceptionnel patrimoine monumental. 

Il y transféra sa capitale à l’extrême 

fin du XVI e siècle et y mit en œuvre 

un programme de construction d’une 

ampleur exceptionnelle. C’est alors que furent édifiés la place royale, 

les grandes mosquées, plusieurs mausolées, le palais d’Ali Qapou, 

le pavillon aux Quarante Colonnes... Avec ses anciennes tours 

du silence, héritières de la tradition zoroastrienne, et sa Grande 

Mosquée, l’ancienne ville caravanière de Yazd apparaît également 

comme l’un des plus brillants symboles du passé persan. 

• Du 19 au 26 avril 2011, avec Christiane Marchais, 1 795 € 

• Du 4 au 11 octobre 2011, avec Nicole Dominique Laconte, 


• Du 25 octobre au 1 er novembre 2011, 


AC 31 - 11 jours 

L'Asie centrale 

Samarcande, Boukhara, Khiva 

© Sairam Tourism 

Sur les traces des 

caravanes de la soie 

et de Tamerlan, ce 

circuit vous conduira 

vers Samarcande, 

Boukhara et Khiva, à 

travers déserts, oasis 

et mosquées aux 

mosaïques de faïence 

éblouissantes : un 

voyage exceptionnel, 

pour une visite approfondie 

des principaux sites d’Ouzbékistan, où les affrontements 

entre nomades et sédentaires n’ont pas entravé le développement 

de civilisations particulièrement brillantes. Outre la découverte 

de l’art mongol qui sut magnifier les héritages des cultures 

persane, turque, extrême-orientale tout en leur insufflant son 

génie personnel, ce circuit permet de plonger dans un tourbillon 

de peuples, de partager l’épopée des grands aventuriers des 

steppes, d’évoquer les inspirations fulgurantes d’Omar Khayyam 

ou d’Avicenne, de suivre les luttes d’influence entre les grandes 

religions, de la protohistoire à l’indépendance toute récente… 

• Du 19 au 29 avril 2011, avec Julien Cuny, 2 230 € 

• Du 26 avril au 6 mai 2011, avec Alexandre Elouard, 2 230 € 

• Du 17 au 27 mai 2011, avec Anne-Marie Doray, 


• Du 12 au 22 juillet 2011, avec Laurence Moliner, 


• Du 9 au 19 août 2011, avec Sylvie Monter, 


• Du 13 au 23 septembre 2011, avec Anne-Marie Doray, 


• Du 20 au 30 septembre 2011, avec Barbara Lepécheux, 



Grand circuit en Iran 

Hamadan, Suse, Bishapur, Ispahan, 

Chiraz, Persépolis, Pasargades, Yazd... 

IR 31 - 15 jours 

Un circuit classique et complet 

qui permet de brosser un 

vaste panorama de l’histoire 

de cette région. Vous visiterez 

les sites les plus prestigieux – 

Persépolis, Ispahan ou Suse –, 

mais découvrirez aussi des trésors 

méconnus, comme la cité 

mongole de Soltanieh, celle de 

l’ancien pays des Elamites ou 

les capitales défuntes de l’Empire 

sassanide et retrouverez toute la puissance de la tradition 

persane dans l'univers des Iraniens d'aujourd'hui. 

• Du 6 au 20 mai 2011, avec Julien Cuny, 2 540 € 

• Du 1 er au 15 juillet 2011, avec Barbara Lepécheux, 


• Du 16 au 30 septembre 2011, avec Laurence Moliner, 


• Du 7 au 21 octobre 2011, 


La route de la soie 

De Xi’an à Samarcande 

CH 95 - 22 jours 

De Xi'an à Byzance, 

la route de la Soie fut, 

pendant plus d’un millénaire, 

la grande voie 

de communication à 

travers toute l’Eurasie. 

Complexe réseau de 

pistes traversées par les 

caravanes, ponctuées 

de relais où se brassaient 

affaires, peuples 

et idées, il connaissait 

de nombreuses variantes : après des points de passage obligés comme 

Lanzhou ou Tourfan, plusieurs pistes se dirigeaient vers l’Inde, l’Iran ou 

l’Asie centrale.… La soie n’était que l’un des produits qui, de relais en 

relais, de caravane en caravane partaient vers l’empire romain, épices, 

fourrures, chevaux, armes, verrerie circulaient également dans les deux 

sens. L’empire chinois, dès le début de notre ère, était tout à la fois 

effrayé et fasciné par "l’Ouest barbare", celui des terribles ancêtres de 

Huns mais aussi de civilisations déjà raffinées qui avaient emprunté une 

partie de leur culture aux Sogdiens ou au royaume gréco-bouddhique de 

Bactriane. Mais après les "chevaux célestes" du Ferghana, ce fut aussi le 

bouddhisme que la Chine importa et assimila à sa culture propre, comme 

on peut le constater sans équivoque à travers les magnifiques peintures 

qui ornent les grottes de Mogao… 

Ce circuit d’une exceptionnelle richesse vous mènera d’oasis en oasis 

du couloir du Kan Su à la dépression de Tourfan, en bordure des 

déserts de Gobi et du Takla Makan, découvrant ainsi les traces des 

grands courants de civilisation. Puis vous pénétrerez dans le domaine 

des populations turco-mongoles, à la porte de l’Asie centrale. Après 

Kashgar, ville ouïgoure au spectaculaire marché, la piste que vous suivrez 

franchira les monts du Tian Chan vers les hautes vallées kirghizes 

et les mythiques cités de Samarcande et Boukhara en Ouzbékistan… 

• Du 8 au 29 août 2011, 


31

Nos conférenciers vous proposent 

32 

Escapade culturelle en Iran 

• 12 jours • 

Le pays des poètes et des roses ouvre à nouveau ses portes. Il est temps de redécouvrir la Perse 

des légendes : celle des vieillards à barbe teinte, des coupoles d’or d’Ispahan, des cavaliers de la 

steppe et des palais de Persépolis. Vingt ans après la révolution islamique, et non sans mal, un 

peuple reprend goût aux couleurs de la vie. Terre natale de Darius, Cyrus et Artaxèrxès, terre aux 

ressources intarissables sous son allure désertique, terre de richesses humaines et artistiques encore 

insoupçonnées, l'Iran distille tout l'imaginaire de la Perse légendaire. Ce voyage à Ispahan, Shiraz et 

Persépolis est une expérience exceptionnelle, qui vaut tous les efforts vestimentaires demandés, pour 

savourer les plus beaux monuments des cultures achéménide, sassanide ou seldjoukide, et toucher 

du doigt l'essence de la civilisation persane célébrée par des poètes mythiques. 

Du 6 au 17 mai 2011 - 2 470 € - Programme détaillé de ce voyage sur clio.fr ou sur demande 

Pour tout renseignement contactez Anne Clauzure du Service Groupes à la carte au 01 53 68 82 98 ou par mail : anne.clauzure@clio.fr 

Grand circuit en Iran 

• 15 jours • 

Du 24 juin au 8 juillet 2011 - 2 695 € - Programme détaillé de ce voyage sur clio.fr ou sur demande 

Un voyage d'Alexandre Elouard 

Diplômé d'Histoire 

et d'Archéologie. 

Héritier d’une histoire plurimillénaire et détenteur d’un patrimoine archéologique et historique exceptionnel, 

l’Iran apparaît comme l’un des principaux foyers culturels du monde moyen-oriental. Dans l’ancien Elam, 

à Tchoga Zambil, au sud de l’imposante barrière des Zagros, s'élève la plus grande des ziggourats 

mésopotamiennes. C’est également dans cette région que les souverains achéménides installeront, à Suse, 

au premier millénaire avant notre ère, l’une de leurs capitales. C’est à Ecbatane (l’actuelle Hamadan) que 

s’est forgée leur puissance, et à Persépolis que les peuples soumis viendront les honorer et s’acquitter 

de leurs tributs. L’Iran parthe puis sassanide succède à l’Empire achéménide balayé par Alexandre, et 

c’est à Bishapur et à Taq e Bostan que l’on retrouve les traces des rois qui disputèrent à Rome la frontière 

de l’Euphrate et qui firent trembler Byzance. Vaincue par les envahisseurs arabes, l’ancienne Perse va 

bientôt jouer un rôle majeur dans la genèse et l’affirmation d’une civilisation musulmane brillamment 

illustrée par le philosophe Avicenne, le poète Hafiz ou les somptueux monuments que feront édifier à 

Ispahan les souverains de la dynastie séfévide. 

Pour tout renseignement contactez Cécile Hossaert du Service Groupes à la carte au 01 53 68 82 80 ou par mail : cecile.hossaert@clio.fr 

Israël 

Grand circuit archéologique et culturel 

• 14 jours • 

Un voyage de 

Barbara Lepécheux 

Diplômée de l'Ecole du Louvre et diplômée d'ethnologie. 

Un voyage de Laurence Moliner 

Diplômée d'Histoire de l'Art et d'archéologie, 

diplômée de l'Ecole biblique et archéologique 

française de Jérusalem. 

Un voyage en Israël constitue une expérience personnelle. On choisit cette destination en quête de ses 

racines religieuses, ou bien pour connaître l’histoire et la géographie du Proche-Orient, mais aussi pour 

comprendre la situation actuelle de cette région clef de notre monde. Terre "trois fois sainte", Israël a accueilli 

les grandes religions monothéistes. La présence des Israélites, puis la naissance du christianisme et, enfin, 

l’implantation de l’islam ont donné un caractère spirituel exceptionnel à ces lieux. Terre archéologique, 

Israël livre les témoins architecturaux et les vestiges d’une succession de civilisations depuis l’aube de 

l’humanité. Terre exigüe au cœur d’un XX e siècle mouvementé, elle voit la création d’un Etat en 1948 et 

l’émergence de conflits qui en résultent. Complexe, fascinant et attachant, Israël constitue une destination 

culturelle dont on ne revient pas sans un enrichissement important. 

Nous avons demandé à Laurence Naggiar-Moliner d’accompagner ce voyage, car elle a vécu, étudié et fouillé en Israël de nombreuses années. Elle 

vous fera partager sa passion des sites archéologiques qu’elle connaît bien, des paysages à la géologie spectaculaire et de ce pays à l’histoire éternelle. 

Du 10 au 23 août 2011 - 3 050 € - Programme détaillé de ce voyage sur clio.fr ou sur demande 

Pour tout renseignement contactez Odette Page du Service Groupes à la carte au 01 53 68 82 63 ou par mail : odette.page@clio.fr 


Le Wadi Rum 

Au pays des Nabatéens 

L'Empire ottoman, le "vieil homme 

malade de l'Europe", ne s'effondra 

pas de lui-même durant la 

première guerre mondiale. Le 

contrôle de l'Egypte, de l'Arabie 

et de ses ressources pétrolières et 

des régions stratégiques du Levant 

préoccupait particulièrement les 

Anglais. Désunis, les Arabes ne 

pouvaient lutter contre les troupes 

ottomanes... Ce fut un officier 

anglais, archéologue de formation, 

parfait connaisseur du monde 

oriental, doté d'une volonté de fer, 

qui réussit ce miracle : unir les différents 

clans arabes en une force 

cohérente et, le 6 juillet 1917, Aqaba 

tombait entre ses mains, ouvrant la porte 

à la conquête du Proche-Orient. T.E. 

Lawrence, devenu Lawrence d'Arabie, 

installa alors son quartier général dans 

le désert, au nord d'Aqaba, le Wadi 

Rum. Aujourd'hui encore, on y montre 

les vestiges du poste du Desert Camel 

Corps et une hypothétique "maison de 

Lawrence"... Lawrence fut fasciné par 

la beauté somptueuse de ce désert et 

dans laquelle il voyait l'expression de 

la transcendance : "Le credo du désert 

ne peut être appréhendé par des mots, 

ni même par la pensée..." Au cœur du 

Wadi Rum s'élève un ensemble altier 

de pitons de grès rouge-ocre, que les 

Bédouins n'ont pas manqué de surnommer 

Les Sept Piliers de la sagesse ! 

L'un des plus beaux déserts 

du monde 

Le Wadi Rum est d'abord un paradis pour 

le géologue. Il peut y observer une structure 

exceptionnelle, l'un des plus grands 

accidents tectoniques de la planète. En 

effet, la Jordanie est marquée longitudinalement 

par la grande faille de la mer 

Morte, prolongement du Rift africain et de 

la zone d'accrétion océanique de la mer 

Rouge. Sur le vieux socle de granite et de 

roches métamorphiques du bouclier panafricain, 

parfaitement arasé, des grès cambro-siluriens 

se déposèrent en discordance 

avant d'être plissés et redressés par le jeu 

de la tectonique des plaques. Versicolores 

dans le massif de Pétra, ces grès prennent, 

dans le Wadi Rum, une infinité de nuances 

d'ocre et de rouge. L'érosion les sculpta 

ensuite en une théorie de pitons aux flancs 

verticaux qui ressemblent tant à ceux de 

la Monument Valley de l'Arizona que les 

cinéastes prirent plus d'une fois le Wadi 

Rum pour décor de leurs films. L'érosion 

éolienne, si active en milieu désertique, 

peaufina ensuite ces sculptures naturelles, 

ciselant les strates du grès en cannelures 

horizontales ou obliques, en piliers verticaux, 

tailla dans la masse rocheuse des 

escaliers de géants et même, parfois, de 

spectaculaires arches naturelles. Entre ces 

éminences, de vastes étendues planes sont 

occupées par des dunes de sable blond et 

les fonds d'oueds – les wadi – où les moutons 

et les chèvres des bédouins trouvent 

leur maigre pâture. 

Le domaine des nomades 

Quand fut domestiqué le chameau, au 

II e millénaire avant notre ère, les hommes 

commencèrent à pouvoir apprivoiser les 

terribles déserts d'Arabie. Au IX e ou VIII e 

Pour visiter le Wadi Rum avec Clio 

La Jordanie, Pétra, mont Nébo, Jerash et la mer Morte 

JO 31 - 9 jours 

Quinze départs entre avril et décembre 2011, prix à partir de 1 995 € 

Jordanie - Sinaï, Sur les pas de Moïse et des Nabatéens 

JO 34 - 9 jours 

• Du 16 au 24 avril 2011, avec Valérie Pouzol, 2 345 € 

Jordanie et Syrie 

SJ 32 - 14 jours 

Dix départs entre avril et novembre 2011, prix à partir de 2 955 € 


© Amerune 

siècle av. J.-C., le peuple 

des Thamudéens s'était 

installé dans le Wadi Rum, 

comme l'attestent des inscriptions 

qu'ils gravèrent 

sur des rochers isolés ou 

près des sources et un 

sanctuaire funéraire bordé 

d'orthostates. Les échanges 

se développèrent entre 

l'Arabie heureuse, le Yémen 

d'aujourd'hui, et les Etats 

développés de Mésopotamie 

et du Levant, mais les 

caravanes étaient souvent 

l'objet de la convoitise de 

nomades pillards. L'un de ces peuples, 

cependant, les Nabatéens, comprit 

rapidement qu'il tirerait plus de profit 

à protéger les caravanes, moyennant 

rétribution, qu'en les dévalisant. Ils se 

taillèrent ensuite un quasi-monopole du 

commerce entre le Hedjaz et la Syrie 

creuse. Les Nabatéens firent du Wadi 

Rum l'un de leurs plus importants camps 

de base. Près d'une précieuse source – 

Ayn Shellâleh –, les Nabatéens édifièrent 

un petit temple composé d'un autel ceint 

de colonnes. Dédié à leur dieu suprême, 

Dushara, ou à la déesse Allât, associée à 

l'étoile Vénus, il s'effondra au IV e siècle 

à la suite d'un séisme. Les Nabatéens 

possédaient une écriture cursive, peut-être 

dérivée de la graphie araméenne, qui 

est souvent considérée comme le précurseur 

de l'alphabet sud-arabique et 

de l'arabe moderne. Caravaniers et pasteurs 

gravèrent, au pied des falaises du 

djebel Khazali, proscynèmes et courtes 

formules d'invocation. A la tête d'un véritable 

empire commercial, les Nabatéens 

fondèrent ensuite deux villes-comptoirs, 

deux capitales, les deux fabuleuses cités 

de Pétra, en Jordanie, et d'Hégra, en 

Arabie, avec leurs extraordinaires tombeaux 

sculptés dans les falaises de grès, 

un des joyaux de l'humanité. 

© N & K Carey 

© Louis Albert Albert 

Patrimoine du monde • Jordanie, Le Wadi Rum 

33 

© D. Bjorgen

Patrimoine du monde • Chine, La Grande Muraille 

34 

La Grande Muraille 

Trois mille ans d'histoire 

Une légende 

Longtemps, on affirma 

que la grande muraille 

de Chine était le seul 

ouvrage humain visible 

depuis la lune ! Les 

scientifiques ont mis fin 

à cette légende, mais 

il n'en reste pas moins 

que cette "huitième 

merveille du monde" 

est la plus gigantesque 

réalisation humaine de 

tous les temps. Intimement 

liée à l'histoire de 

l'empire du Milieu, la 

Grande Muraille n'est 

pas l'œuvre d'une 

période précise et sa construction s'est 

réalisée en plusieurs étapes échelonnées 

sur plus de deux mille ans. 

La Chine face aux "barbares" 

Terre de vieille civilisation, la Chine vit 

apparaître les premiers bourgs agricoles 

dès le Ve millénaire avant notre ère. Le 

IIe millénaire fut celui de la naissance de 

cités-palais assurant leur maîtrise sur le 

pays grâce à un armement de bronze, 

et qui évoluèrent ensuite en petites seigneuries 

inféodées au "roi-guerrier" de 

la dynastie des Tchéou. C'est au cours de 

cette période que l'on constata les premières 

réquisitions massives de paysans 

pour la réalisation de grands travaux : 

irrigation et aménagement de champs 

en terrasses. La capitale de ce premier 

"empire" se situait à Hao, non loin de 

la Xi'an actuelle, mais la cité fut pillée 

dès 771 par les populations nomades 

venues de l'Ouest, des "barbares" 

étrangers à la civilisation chinoise. Les 

seigneuries, devenues plus puissantes, 

entrèrent en lutte entre elles – période 

appelée des "Royaumes combattants" 

par les historiens chinois – mais durent 

aussi faire face aux incursions de plus 

en plus fréquentes des peuples prototurcs 

des plateaux steppiques qui bordaient 

la Chine au nord et à l'ouest. Ils les 

appelaient les Hioung Nou, c'est-à-dire 

les démons ! S'ils utilisaient encore des 

armes de bronze, ils disposaient d'une 

© J. Halun 

archerie montée très efficace et multipliaient 

les pillages. Pour défendre leur 

territoire, les princes chinois, employant 

les techniques déjà utilisées pour les remparts 

des villes, construisirent alors des 

fortins et des murailles en terre battue sur 

les voies de passage les plus menacées. 

Le Premier Empereur 

Trois Etats se partageaient alors l'hégémonie 

sur la terre jaune, l'Etat de Ts'i, 

dans le Chantoung oriental, l'Etat Tch'ou 

sur le bas Yang-tsé et le royaume de 

T’Sin, dans le pays du lœss au nordouest. 

La puissance de l'armée de ce dernier, 

aguerrie par les contacts fréquents 

avec les barbares, permit à son roi de 

soumettre l'ensemble du monde chinois 

de l'époque à son autorité : en 221 

av. J.-C., Ts'in Che Houang Ti – "premier 

empereur, originaire de Ts'in" – en 

devint le maître absolu, pivot du ciel et 

de la terre. Pour assurer son pouvoir, il 

démantela la noblesse féodale et organisa 

une stricte hiérarchie du pouvoir. 

Chef militaire avant tout, il lutta contre 

les "barbares", mais sans réellement 

réussir à les vaincre. Ce fut alors qu'il 

entreprit de relier les fortifications discontinues 

en un seul ouvrage continu : 

la Grande Muraille. Il mobilisa plus de 

300 000 soldats et paysans pour édifier 

un mur de défense doté de tourelles 

communicant entre elles par des signaux 

de fumée, reliant les zones naturellement 

Pour visiter la Grande Muraille avec Clio 

Hauts lieux de la Chine, 

et grande croisière sur le Yang Tsé 

CH 51 - 17 jours - Voir page ci-contre. 

Grand circuit en Chine 


Voir page ci-contre. 

escarpées qui ne furent 

dotées que de quelques 

tours de guet, tandis que 

les points de passage, 

"les passes", étaient flanqués 

d'impressionnants 

ouvrages de défense. 

Terre, pierre, brique 

et... hommes 

Longue de dix mille li, 

soit cinq mille kilomètres, 

la muraille fut édifiée, 

selon les ressources 

locales, en terre battue, 

parfois renforcée de bois 

et de lits de roseaux, de 

pierres ou de briques, 

crues ou cuites. Mais une muraille n'est 

rien sans les hommes pour la défendre, et 

le Premier Empereur, avant les Romains, 

trouva la solution : il donna aux vétérans 

de son armée des terres près de la 

muraille, en faisant des soldats-paysans 

âpres à défendre leur bien. Après la mort 

de l'Empereur, sous la dynastie des Han, 

la muraille joua parfaitement son rôle et 

la route de la soie put se développer sous 

sa protection, mais elle ne put jamais 

arrêter les grandes armées bien organisées, 

et les Mongols de Gengis Khan, 

dix siècles plus tard, n'eurent aucune 

peine à la franchir. 

La seconde muraille 

Sous la dynastie mongole des Yuan, la 

Grande Muraille, qui ne présentait plus 

aucun intérêt pour eux, fut délaissée, 

mais, à partir du XIVe siècle, sous les 

Ming puis les Ts'ing, elle fut fortement 

renforcée, atteignant sur ses principaux 

tronçons la hauteur de 8 mètres pour 

une épaisseur à la base de 6,5 mètres, 

dotée d'un parement de pierre, de tours 

de guet et d'échauguettes et d'un chemin 

de ronde, défendue par plusieurs centaines 

de milliers de soldats. Renforcée 

et restaurée au XVIIe siècle, ses tronçons 

préservés restent encore très impressionnants 

aujourd'hui. 


La Chine et le Tibet avec Clio... 

Hauts lieux de la Chine 

Et grande croisière sur le Yang Tsé 


Du bassin Rouge, au cœur de la 

Chine traditionnelle, à Shanghai, 

emblème de la Chine moderne, 

malgré la construction de l’immense 

barrage édifié sur son cours, le Yang 

Tsé se fraye toujours un spectaculaire 

passage dans les monts du 

Sichuan avant de déboucher dans 

la grande plaine de Chine du Sud. 

Pour découvrir les capitales de la 

Chine d’hier et d’aujourd’hui, Pékin et 

Shanghai, ou Xi'an et Nankin, apprécier 

le raffinement des jardins de 

Suzhou, retrouver la source de l’inspiration 

de nombre d’artistes et de 

philosophes devant les paysages du 

Sichuan, région où les monuments bouddhiques les plus vénérables 

s’inscrivent dans des paysages exceptionnels, et vous émerveiller du 

grandiose spectacle des grandes gorges du Yang Tsé… 

• Du 1 er au 17 mai 2011, avec Christiane Marchais, 3 290 € 

• Du 7 au 23 août 2011, avec Anne Le Foll, 


• Du 18 septembre au 4 octobre 2011, avec Catherine Rambaud, 


Le Yunnan 

Les hautes vallées de la Chine du Sud 

• Du 8 au 21 octobre 2011, avec Catherine Rambaud, 


De Pékin à Lhassa 

Et le train du toit du monde 

Un voyage d'exception pour découvrir 

les trois régions qui composent 

le Tibet historique. L'Ü-Tsang – 

aujourd'hui la région autonome du 

Tibet – occupe les hauts plateaux 

tibétains. Vous y découvrirez naturellement 

le Potala et, autour de Lhassa, 

tous les grands monastères des différentes 

écoles bouddhiste tibétaines 

qui s'égrènent sur les flancs de la 

vallée de Lhassa. L'Amdo est le cœur 

du Tibet oriental qui conserve vivantes 

ses traditions autour du monastère 

de Labrang mais aussi du monastère 

de Kumbun, cher à Alexandra David-Néel. Le Kham, la troisième région 

tibétaine, est une zone plus difficile d'accès, mais c'est à bord du train de 

la désormais célèbre ligne Pékin-Lhassa que vous aurez l'occasion de la 

traverser avant d'emprunter le tronçon mythique de cette ligne qui, depuis 

2006, monte à l'assaut des hauteurs tibétaines, empruntant un col à 5 072 

mètres d’altitude, ce qui en fait la ligne la plus élevée du monde. 

• Du 11 au 25 juillet 2011, avec Catherine Rambaud, 



Grand circuit en Chine 

Pékin, Xi'an, la plaine du Yang Tsé, 

Shanghai, Guilin, Canton et Hong Kong 



Notre circuit classique 

pour découvrir l'une 

des plus grandes et 

des plus anciennes 

civilisations du monde. 

A la visite des quatre 

plus grandes cités 

de Chine, Pékin, 

La Cité interdite, détail 

Shanghai, Canton et 

Hong Kong, qui se dirigent à marche forcée vers le futur, répondront 

les sites liés à la grande histoire de la Chine impériale, les 

intemporelles pagodes, les paysages emblématiques de Guilin 

et, pour plonger au cœur de la Chine traditionnelle, les "terres 

jaunes" de la plaine du Yang Tsé... 

• Du 2 au 19 mai 2011, avec Emmanuel Lincot, 3 150 € 

• Du 10 au 27 juillet 2011, avec François Bouée, 


• Du 1 er au 18 août 2011, avec Catherine Rambaud, 


• Du 12 au 29 septembre 2011, avec Lionel Dumarcet, 



Ce circuit vous fera découvrir une autre Chine, tropicale et montagneuse dont les riantes vallées 

jouissent d’un éternel printemps. Au Yunnan, l’influence des Han fut longtemps limitée à la présence 

des mandarins et des riches marchands au milieu de nombreux peuples qui essaimèrent dans toute 

l’Asie du Sud-Est : Dai, Yi, Hui, Bai et Naxi, aux traditions proches de celles des anciens Tibétains. 

© OT de Chine 

Lijiang 

Tibet 

Le toit du monde 

TN 40 - 14 jours 

Dans ce temple à 

ciel ouvert qu’est 

le Tibet, tout est 

sacré : ce pays 

est le symbole 

même de l’accès 

au divin. La religion 

lamaïste 

reste le trait 

d’union le plus 

Le Potala 

fort des Tibétains, 

qui ont développé sur le "toit du monde" une civilisation qui 

demeure un phénomène unique dans le monde moderne. Ce 

voyage associe la découverte de la vallée de Kathmandou, 

de la chaîne himalayenne et du haut plateau tibétain, permet 

une plongée au sein de l’immense aire culturelle du lamaïsme, 

dans l’une des plus belles régions de la terre. 

© R. Weil 

• Du 7 au 20 août 2011, avec Stéphane Martin, 


• Du 16 au 29 septembre 2011, avec Françoise Wang, 


• Du 2 au 15 octobre 2011, avec Olivier Brunet, 


© OT de Chine 

35

© Mckaysavage 

L'Inde sacrée 

Au pied de l'Himalaya, l'Inde sacrée 

Haridwar, Rishikesh, Shimla, Mandi, 

Dharamsala, Amritsar, Chandigarh 

Yamuna 

Gange 


Diplômé de l’Inalco. 


J 1 : Paris - Delhi 

la capitale de l'Etat d'Hima- 

Vol vers Delhi. Arrivée en soirée. 

chal Pradesh, à plus de 

Nuit à Delhi en hôtel 5*. 

2 000 mètres d'altitude. 

J 2 : Delhi - Haridwar (230 km) 

La ville est dominée par 

Au cours de cette longue journée 

les neiges éternelles de 

de route, nous passerons par 

l'Himalaya. Durant les 

Meerut, berceau de la première 

six mois de canicule, 

guerre d'indépendance mieux connue 

c'est depuis Shimla que 

chez nous comme "la révolte des 

les vice-rois des Indes 

Cipayes" : le 10 mai 1857, puis par 

gouvernaient le pays. Il 

Muzaffarnagar et Roorkee avant 

reste, de cette période, 

d'atteindre Haridwar au pied des monts Siwalik. 

Nuit à Haridwar en hôtel 4*. 

J 3 : Haridwar 

Haridwar est, avec Bénarès, l'une des villes 

saintes les plus fascinantes de l'Inde. Ici, le Gange 

sort de son cours montagneux et débouche 

dans la plaine. L'agglomération est un des 

grands lieux de pèlerinage et, tous les douze 

ans, s'y déroule le Maha Kumbha Mela. Le 

matin, promenade dans le village de Khankal 

où nous visiterons le temple de Daksha Maha 

Dev où la tradition situe l’autosacrifice de Sati. 

Après le déjeuner, nous découvrirons le bazar 

et les ghats et nous promènerons au bord du 

Gange, au milieu des pèlerins et des dévots. 

Le soir, nous assisterons à la prière Aarti au 

bord du Gange. Nuit à Haridwar. 

J 4 : Haridwar - Rishikesh - Dehra Dun 

En remontant le fleuve, nous rejoindrons Rishikesh 

qui se dit la capitale mondiale du yoga. La ville a 

été, en effet, un des séjours favoris des renonçants 

hindous qui y pratiquaient la méditation dans l'un 

des nombreux ashram ou dans la solitude de 

la forêt où ils furent rejoints par de nombreuses 

célébrités occidentales. Nous arriverons, dans 

l'après-midi, à Dehra Dun, la capitale de l'Etat de 

Uttarkhand où nous verrons le grand stupa du 

monastère tibétain de Mindroling, fondé en 1965 

par des moines fuyant le Tibet. Nuit en hôtel 3*. 

J 5 : Dehra Dun - Shimla (250 km) 

C'est toujours sur les contreforts de l'Himalaya 

que nous continuerons notre route vers Shimla, 

de nombreuses constructions qui rappellent 

l'Angleterre du XIXe siècle, églises, bâtiments 

administratifs, palais… Déjeuner pique-nique 

en cours de route. Nuit à Shimla en hôtel 4*. 

J 6 : Shimla - Mandi (160 km) 

Nous suivrons la vallée de la Sutlej et longerons 

le lac de Govinda Sagar qui a été formé par le 

barrage de Bhakra. Avec une élévation de 320 

mètres, il est un des plus hauts du monde. Nous 

atteindrons Mandi, ancienne capitale d'un Etat 

princier. On y trouve plusieurs sanctuaires en 

pierre sculptée parmi lesquels le temple de 

Trilokanath dédié à Shiva, Seigneur des trois 

mondes, et les temples de Ardhanarishwara 

et de Bhutanath. Nuit à Mandi en hôtel 2*. 

J 7 : la vallée de Kulu (140 km) 

Journée d'excursion dans la vallée de Kulu, 

une des plus belles vallées himalayennes. Nous 

traverserons les gorges très étroites taillées 

par le torrent Beas. La vallée s'ouvre enfin, 

petit paradis caché où se succèdent les petits 

villages. Visite du temple consacré à Kali et 

aménagé dans une grotte. A Bajaura, nous 

verrons le temple de Basheshar Mahadeva, 

dont le sikhara s'élance vers le ciel. Retour à 

Mandi en fin de journée. Nuit à Mandi. 

J 8 : Mandi - Dharamsala (150 km) 

Sur les flancs verdoyants des contreforts himalayens, 

nous ferons route vers Dharamsala. Aux 

temples de Tsuglagkhang et de Kalachakra, 

nous évoquerons le bouddhisme tibétain, exilé 

ici depuis l'installation du dalaï-lama en 1959. 

L'importance de la communauté tibétaine donne 

à la ville haute de Dharamsala une ambiance 

particulière, notamment dans le bazar qui s'étend 

autour du stupa Namgyalma. Dîner et nuit en 

hôtel Deluxe. 

Les 

vols internationaux Paris/Delhi et retour, avec 

ou sans escale 



en chambre double en hôtels 

de 2* à 5* 

La 

pension complète du petit déjeuner du 2 

J 9 : Dharamsala - Amritsar (200 km) 

Le matin, nous partirons vers Amritsar, la 

métropole religieuse des Sikhs. L'après-midi 

sera consacré à la visite du temple d'Or, qui 

se reflète dans les eaux du bassin qui rappelle 

la coupe d'ambroisie donnée par Dieu au Guru 

Nana, le fondateur du sikhisme. Le bassin est 

entouré par de nombreuses constructions dont 

l'Akal Takht, le Saint Siège, ainsi que par les 

logements des pèlerins. Nuit à Amritsar en hôtel 4*. 

e jour 

au dîner du 13e J 10 : Amritsar - Chandigarh (230 km) 

Départ matinal pour Chandigarh, capitale du 

Pendjab et de l'Haryana. La ville, aux larges rues 

bordées d'arbres, fut créée par Le Corbusier qui 

se chargea des plans du centre urbain et de la 

réalisation des principaux bâtiments. Nous verrons 

aussi le musée qui possède une superbe collection 

de statues du Gandhara. En fin de journée, nous 

nous rendrons aux jardins de Pinjore, élaborés 

au VII 

IN 97 PRESTATIONS INCLUSES 

jour 





BON A SAVOIR : ce circuit se déroule dans des 

régions où l'infrastructure touristique est peu développée 

et les hôtels y sont souvent d'un confort relatif, 

en particulier lors de l'étape de Kurukshetra. Certains 

déjeuners seront pris sous forme de pique-niques ou 

dans de petits restaurants locaux. A Dharamsalah et 

à Shimla, nous séjournerons à un peu plus de 2 000 

mètres d'altitude. Le réseau routier est inégal, mais 

souvent très fréquenté. 

FORMALITES : passeport valable 6 mois après 

votre retour + visa. 

e Manali 

Dharamsala 

Chine 

Pakistan 

Amritsar 

Lahore 

 

Chandigarh 

 

Haridwar 

 

Muzaffanagar 

 

Népal 

Meerut 

Delhi 

siècle, pendant le règne de l'empereur 

Mandawa 

Aurangzeb. Nuit à Chandigarh en hôtel 4*. 

J 11 : Chandigardh - Kurukshetra 

Nous prendrons la route vers Kurukshetra. Cette 

ville vit dans la tradition de la bataille finale du 

Mahabharata entre les Kaurava et les Pandava 

qui sera illustrée par le diorama présenté au 

Musée du panorama. Après le gigantesque 

bassin sacré Brahma sarovar où la tradition situe 

la création du monde, nous terminerons la journée 

au bord du Sannihit Sarovar, bassin sacré 

bordé de nombreux temples. Nuit à Kurukshetra 

ou aux environs. 

J 12 : Kurukshetra - Delhi (160 km) 

Le matin, nous visiterons le mausolée musulman 

consacré à Sheikh-Chilli qui comprend un petit 

musée archéologique. Nous visiterons le musée 

consacré à Krishna, à Kurukshtra, qui est l'un 

des plus riches musées thématiques de l'Inde. 

Nous prendrons ensuite la route pour Delhi à 

travers la plaine de l'Haryana. Arrivée à Delhi, 

après le dîner inclus, transfert à l'aéroport et 

vol vers Paris. Nuit en vol. 

J 13 : Paris - Arrivée à Paris. 

Rishikesh 

Dehra 

Dun 

 

 

Mandi 

Simla 

Kulu 

IN 97 - 13 jours Grands voyageurs 

La ville sainte de Haridwar, au bord du Gange 

Rishikesh, capitale mondiale du yoga 

Shimla, capitale d'été de l'empire des Indes 

La vallée de Kulu 

C’est une révélation des divers aspects de l’héritage spirituel de l’Inde que 

permet cette découverte des régions septentrionales du subcontinent, là où 

Dharamsala, résidence du Dalaï-lama 

les monts Siwalik et les contreforts verdoyants de l’Himalaya constituent Le temple d'Or d'Amritsar, métropole 

autant de gradins séparant le bassin indo-gangétique des hautes 

religieuse des Sikkhs 

montagnes qui constituent, au nord, la frontière avec le monde tibétain. Chandighar, la ville conçue par Le Corbusier 

Le Chrono-Guide Clio Inde 

 

Kurukshetra 

IN 97 Prochain départ Forfait par personne 





36 

© D. Matisons 


© OT de Corée 

La Corée 

Pays du Matin calme 

CO 50 - 13 jours 

Corée du Nord 

Mer Jaune 

Inchon Séoul 

Gwangju 

 

J 1 : Paris - Séoul 

Vol pour Séoul. Nuit en vol. 


Ce “dragon économique” moderne possède une culture et une histoire de plus 

de 5 000 ans. Son histoire, marquée par l’alternance de puissants royaumes 

autonomes et de périodes de domination chinoise ou japonaise se traduit par 

un exceptionnel patrimoine artistique et architectural qui mérite d’être mieux 

connu pour saisir toute l’originalité de son peuple et de sa culture. 

Mont Sorak 

 

Mont Songni 

 

Chungju Andong 

 

Corée 

Haiensa 

Kyongju 

 

Busan 

 

 

Tong Yong 

J 2 : Mont Songni (170 km) 

Départ vers Suwon, petite ville de province 

dominée par la forteresse Hwaseong 

et ses jardins. Déjeuner libre. Dans le 

parc national de Songni-san où les crêtes acérées 

aux flancs couverts de profondes forêts de pins 

se dressent au-dessus de lacs, nous visiterons 

le Beopju-sa, temple du Dharma éternel et sa 

pagode de bois à étages, Palsang-jeon. En 

fin d’après-midi, spectacle musical de gros 

tambours et cloches du temple. Dîner libre. Nuit 

au mont Songni en hôtel 4*. 

J 3 : Haiensa - Hwa Eomsa (260 km) 

Route vers les montagnes du Sud du pays 

où se niche le temple d’Haiensa , dédié à 

l’écriture et aux livres, qui abrite une collection 

de milliers de blocs gravés. Déjeuner libre et 

route vers le temple de Hwa Eomsa, l’un des 

plus grands de Corée, fondé en 544. Dîner libre. 

Nuit à Gwangju en hôtel 4*. 

J 4 : Songwansa - Tongyong (180 km) 

Le temple de Songwansa, petit ermitage devenu 

l’un des trois joyaux de la Corée, recèle des 

calligraphies datant de Goryeo. Déjeuner libre 

en chemin vers la côte du détroit de Corée. Du 

port de Tongyong, nous ferons une incursion 

en bateau dans le parc national maritime de 

Hallyeo, archipel de quatre cents îles aux côtes 

découpées, couvert de végétation subtropicale, 

qui fut le théâtre de batailles navales remportées 

par l'amiral Yi Sun Sin et son célèbre bateautortue. 

Dîner libre. Nuit à Tongyong en hôtel 4*. 

J 5 : Tongyong - Busan (120 km) 

Route vers Busan, où nous visiterons le temple 

de Beomeosa, situé au milieu de belles forêts 

de bambous et de glycines sauvages. Déjeuner 

libre. Visite du marché au poisson, l’un des 

plus importants d’Asie, de la tour de Busan et 

du cimetière de l’ONU. Fin d’après-midi libre. 

Dîner libre. Nuit à Busan en hôtel 3*. 

J 6 : Busan - Kyongju (120 km) 

Avec quelque cinquante édifices abritant deux 

cents moines, le temple de Tongdosa est l’un 

des plus sacrés de Corée. Arrivée à Kyongju, 

ancienne capitale du royaume de Shilla qui 

atteignit son apogée en 668 et 

reste aujourd’hui un véritable 

musée à ciel ouvert. Déjeuner 

libre près du lac de Bomun. Arrêt 

près des quatre bouddhas de 

Kulbusa, puis découverte de 

l’observatoire astronomique 

de Chomsong-dae, édifié au 

VIIe siècle. Au palais d’Anapchi, 

construit en 674, avaient lieu les 

fêtes et réjouissances de la cour 

de Shilla. Non loin de la forteresse 

de Wolson et Sokkpingo, 

dans le parc des Vingt-Tumuli 

des souverains de Shilla, nous 

visiterons la tombe du Cheval 

céleste. Dîner libre. Nuit à Kyongju en hôtel 4*. 

J 7 : Kyongju 

Le temple de Bulguksa , fondé en 528, est 

le plus célèbre du pays. Après l’avoir visité, nous 

pourrons assister à un office religieux. En 751 

débuta l’aménagement du temple rupestre de 

Seokguram, “l’ermitage dans la grotte”. Nous 

visiterons le temple de Kirimsa, fondé en 643, 

puis le temple rupestre de Golgulsa, le seul de son 

genre conservé en Corée. Déjeuner libre près du 

lac de Pomun. Le plus grand des temples du mont 

Namsan est le temple de Borisa qui renferme un 

beau Bouddha de pierre. Après avoir vu la tombe 

de Kwaenung, influencée par l’art des Tang, nous 

visiterons le Musée national qui expose plusieurs 

trésors nationaux. Dîner inclus. Nuit à Kyongju. 

J 8 : Yangdong - Andong (150 km) 

Départ vers le pittoresque village de Yangdong 

qui abrite quelque cinquante demeures traditionnelles. 

Visite du temple confucéen d’Oksan 

Sowon. Déjeuner libre à Andong. Arrêt au village 

d’Ocheon avant de visiter de Dosan-seowon, 

l’école confucéenne de la Montagne édifiante. 

Dîner libre. Nuit à Andong en hôtel 3*. 

J 9 : Andong - le mont Sorak (260 km) 

Après la visite du temple de Puseoksa, l’un des 

plus vénérés du pays et le déjeuner libre, nous 

approcherons des pics de granit surplombant 

des forêts de pins et d’érables dignes d’une 

estampe qui font la célébrité du parc national 

du mont Sorak, qui recèle la forteresse de 

Kwongumsong, fondée à l’époque de Shilla. 

Dîner libre. Nuit au mont Sorak en hôtel 3*. 

J 10 : le mont Sorak - Séoul (160 km) 

Visite du temple de Sinheungsa fondé en 653 

et arrêt à la tombe de Gojong. Déjeuner libre 

en route. Après être montés au sommet de la 

tour de Séoul, nous visiterons les maisons 

traditionnelles de Namsangol. Temps libre 

dans le quartier des antiquaires d’Insadong. 

Dîner libre. Nuit à Séoul en hôtel 4*. 

J 11 : Séoul 

Capitale de la Corée depuis plus de six cents 

ans, Séoul est aujourd’hui une mégalopole, 

curieux mélange de modernité et de tradition. 

Nandeamun, la grande porte du Sud, premier 


avec Patrick Maurus 

Maître de conférences à l'Inalco. 


L'ensemble du temple de Bulguksa et 

la grotte Seokguram, chefs-d’œuvre de 

l'art bouddhique d'Extrême-Orient 

La ville-musée de Kyong-Su, capitale 

du VIIe siècle 

La magnificence des sites naturels de 

Songni-san et de Hallyeo 

Séoul 

trésor du patrimoine national, fut érigée en 1396. 

Nous visiterons le marché de la Médecine 

traditionnelle de Gyeong-dong. Le palais 

de Changdeokgung resta le siège du 

gouvernement jusqu’en 1868. Son jardin secret, 

le Biwon, fut dédié dès sa conception en 1406, 

aux loisirs de la Cour. Déjeuner libre dans le 

quartier de Myundong, centre historique de la 

ville. Visite du sanctuaire royal de Jongmyo . 

Une superbe collection de trésors coréens de la 

préhistoire à la fin de la période de Joseon est 

présentée au Musée national. Temps et dîner 

libres dans le quartier d’Itaewon. Nuit à Séoul. 

J 12 : Séoul 

Visite du palais royal de Kyongbok qui abrita 

sur ses vingt hectares les hauts lieux du pouvoir 

de la dynastie Yi dont le premier souverain, le 

général Yi Seong-gye, fonda, en 1394, une nouvelle 

capitale à Hanyang, la future Séoul. Nous 

découvrirons le musée des Arts folkloriques 

et, après le déjeuner libre, nous achèverons nos 

visites par celle du palais de Deoksugung et 

de son musée royal. Dîner libre. Nuit à Séoul. 

J 13 : Séoul - Paris - Vol pour Paris. 

CO 50 Prochain départ Forfait par personne 

06/10 - 18/10/11 avec Patrick Maurus 




CO 50 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

vols internationaux Paris/Séoul et retour, 

avec ou sans escale 

Les 

taxes aériennes 



déjeuners dans des hôtels 3* et 4* 

Le 

dîner du 7e jour 

Le 


Les 

visites mentionnées au programme 



BON A SAVOIR : nous avons fait le choix de laisser 

les repas libres car, si la cuisine coréenne est 

excellente, elle n’est pas unanimement appréciée 

des Occidentaux. Les déjeuners sont pris assez rapidement 

selon des formules de restauration rapide. 

Pour les dîners, vous aurez le choix de dîner à l’hôtel 

ou de goûter aux différents types de cuisine locale 

ou occidentale. 


votre retour. 

© OT de Corée 

Corée 

37

Parmi nos voyages rares 

38 

Des itinéraires originaux, des conférenciers passionnés : des circuits destinés à un petit nombre de 

Le Pérou 

De Lima à Sipan et d'Arequipa à 

Cuzco et au lac Titicaca 

Du 14 juin au 1er juillet 2011 

A l'occasion de la fête de l’Inti Raymi à Cuzco 


Du 2 au 19 août 2011, 


Trésors d'Indochine 

De la baie d'Along aux 

temples d'Angkor 

CV 32 - 16 jours 

PE 32 - 18 jours 

Le Pérou, c’est d’abord 

des paysages impressionnants, 

ceux de l’altiplano 

central, des sommets 

enneigés des Andes, 

des rives du lac Titicaca 

ou d’un littoral pacifique 

aux allures désertiques, 

Promperu / 

ponctués par les zones 

Sala 

de vie correspondant 

C. 

Machu Picchu à l’embouchure des 

© 

rivières, là où se développèrent 

certaines des anciennes cultures précolombiennes. Les 

temples de Pachacamac, les étonnants tracés de Nazca, les murailles 

de l’ancienne Cuzco, les forteresses de Sacsahuaman, de Machu Picchu 

ou d’Ollantaytambo permettent d’imaginer ce que fut la puissance de 

l'Empire inca dont le brutal effondrement donna naissance à un monde 

colonial dont la découverte – à Lima, Pisco, Arequipa ou Cuzco – est 

souvent une véritable révélation... 

Angkor 

avec 

Pascal Windland 

Diplômé en Histoire de l'art. 

avec 

Christiane Marchais 

Diplômée d’Histoire. 

Cet itinéraire nous conduira au cœur de ce monde fascinant né des 

contacts répétés entre les civilisations chinoise et indienne, à travers 

les sites historiques et naturels les plus prestigieux et les plus évocateurs. 

Un voyage qui associe les lieux les plus célèbres et les plus 

envoûtants du Vietnam et du Cambodge. Une croisière de cinq heures 

dans la baie d’Along, la découverte de la cité impériale de Hué et 

plus de deux jours complets à Angkor sont naturellement les points 

forts de ce programme qui ne néglige cependant pas d’aborder tous 

les aspects de l’histoire de la péninsule indochinoise. 

Du 3 au 18 août 2011 


© ScubaBeer 

TA 50 - 13 jours 

Tanzanie 

Du Kilimandjaro à Zanzibar 

Au cœur de l’une des 

plus belles régions 

d’Afrique se trouvent 

les sites où pour la 

première fois peutêtre, 

l’aube se leva 

sur une humanité en 

enfance. Ces ves- 

Kilimanjaro 

tiges, conservés 

strate après strate 

dans la gorge d’Olduvai et mis au jour au cours des dernières décennies 

nous ont révélé des pages entières du grand livre de nos origines. 

Mais la Tanzanie offre plus encore : les plus belles peintures rupestres 

d’Afrique orientale, la côte de l’océan Indien et ses anciennes cités, 

Zanzibar, île de légende et bien sûr, le Kilimandjaro et les grands 

animaux sauvages qui forment une fascinante toile de fond à toutes 

ces découvertes, évocatrices des débuts de la Création. 

L’Ethiopie de Ménélik 

D’Axoum à Harar 

ETH 70 - 16 jours 

Fin du XIX e siècle : l’Abyssinie est morcelée en quatre royaumes chrétiens 

rivaux menacés par les mahdistes soudanais et la colonisation 

italienne. Menelik II, couronné roi des rois en 1889 en sera le grand 

unificateur et le fondateur de l’Ethiopie moderne. C’est en suivant son 

itinéraire victorieux sur d’anciennes pistes caravanières qu’on mesure 

toute la diversité géographique, culturelle, religieuse de ce pays où les 

marchés restent des lieux privilégiés de rencontre entre les différentes 

ethnies. Des églises oubliées du Géralta et du Lasta en passant par 

Harar, ville sainte de l’islam, un périple haut en couleur qui ressuscite 

les splendeurs d’un riche passé. 

avec Jean-Christophe Huet 

Docteur de l'université de Paris IV-Sorbonne. 

Membre de la Société des africanistes. 

Du 2 au 14 juillet 2011 


avec 

Catherine Vanderhaeghe 

Docteur en Histoire de l'art et Archéologie. 

Du 4 au 19 août 2011 



© A. Davey

privilégiés prêts à de nouvelles découvertes. 

Une extraordinaire découverte 

de l'île de Pâques 

ILE 31 - 13 jours 

Mata Kite Rani : 

"Des yeux regardent 

les étoiles…" Tel 

est le nom que 

les Pascuans donnaient 

aux moaï, 

ces célèbres sta- 

Moaï 

tues hiératiques 

taillées à même 

le tuf volcanique puis dressées près de l’immensité du Pacifique 

sud. Le paysage époustouflant du cratère du Rano Kao, la richesse 

de son patrimoine, les vestiges des maisons-bateaux des premiers 

Pascuans, les pétroglyphes illustrant le mythe du dieu Make-Make et 

la chaleur de l’accueil de ces hommes qui peuplent Rapa Nui, cette île 

du bout du monde, feront de ce voyage, accompagné par les meilleurs 

spécialistes des cultures du Pacifique, une expérience inoubliable. 

Du 9 au 21 août 2011 


Paysages et minorités du 

Sud de la Chine et du Tonkin 

Détian, Huashan, baie d'Along, 

Hanoi, Sapa, Yuanyang, Shilin 

CT 31 - 18 jours 

avec Michel Orliac 

Chercheur au CNRS. 

avec 

Catherine Deschamps 

Diplômé d’Histoire. 

Pour découvrir toute la 

magie de ces régions 

du Tonkin et du sud 

de la Chine qui offrent, 

dans des paysages de 

rêve, une vie encore 

authentique... Outre la 

bruissante Hanoï et la 

célèbre baie d’Along vous 

Enfants Hmong 

découvrirez les rizières 

étagées des hautes collines 

de Yuanyang, aussi merveilleuses que sur les plus belles cartes 

postales ; mais, surtout, dans les villages et sur les marchés, les 

traditions parfaitement vivantes des mulitples minorités qui peuplent 

le Haut Tonkin – H’mongs rouges, H’Mongs noirs, H’mongs bariolés, 

Thai noirs, Dao, Lu, Tay et, en Chine, les Hani et des Yi. 

© S. Bahrami 

Du 21 septembre au 8 octobre 2011 


Le Vietnam 

De la baie d’Along 

au delta du Mékong 


AR 31 - 9 jours 

L'Arménie 

Au pied de l'Ararat 

Erevan, Etchmiadzine, Tatev 

La cathédrale d'Etchmiatzine 

avec Jean-Pierre Mahé 

Directeur d’études à l’EPHE (IV e section). 

Membre de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). 

Président de la Société Asiatique. 

Dominée par le mont Ararat qui en constitue le pivot symbolique, 

l’Arménie est le cœur d’une civilisation qui a intégré culture antique 

et christianisme. Lors de la désagrégation des empires hellénistiques, 

se constitua sur les terres de l’antique Ourartou un puissant royaume 

rival puis vassal de Rome. Devenue en 301 le premier "État chrétien" 

de l’histoire, l’Arménie se couvrit d’églises et de monastères qui 

composent l’un des plus grands ensembles d’art et d’architecture 

chrétiens. Jean-Pierre Mahé, éminent spécialiste, vous fera découvrir 

les principaux sites historiques et archéologiques du pays lors de ce 

voyage en étoile autour d’Erévan. 

Du 15 au 23 août 2011 


avec Didier Trock 

Directeur culturel de Clio. 

VT 31 - 16 jours 

La longue bande 

côtière en forme 

de dragon du 

Vietnam abrite les 

souvenirs glorieux 

de plusieurs civilisations 

raffinées. Des 

Hué 

ruines chams, cette 

élégante puissance 

indianisée qui menaça Angkor, aux bâtiments coloniaux d’Hanoï ou 

de Saigon, souvenirs nostalgiques d’une belle Indochine, en passant 

par la mélancolique Cité impériale des empereurs Nguyen de Hué, le 

Vietnam s’affirme comme une terre délicate et grandiose. Après une 

découverte du Tonkin, nous nous envolerons vers l’Annam. Un second 

vol nous conduira de Danang à Hô Chi Minh Ville à la découverte de 

la Cochinchine, haut lieu de la présence française. 

© Auldhippo 

Du 8 au 23 octobre 2011 


© R. Willaert 

39

© M. Catarinella 

Patrimoine du monde • Etats-Unis, Mesa Verde 

40 

Mesa Verde 

Le château 

dans le ciel 

Le décor 

Ce vaste plateau de grès, 

à 2 500 mètres d'altitude, 

au cœur du Colorado, couvert 

de lœss, qui s'incline 

doucement vers le sud, 

est découpé par de profonds 

canyons qui laissent 

entre eux des reliefs tabulaires, 

les mesa. Dans 

cette région au climat 

semi-aride, les fonds des 

canyons, parcourus par 

des arroyos intermittents, 

offrent le contraste de leur 

végétation iridescente d'armoise 

avec l'ocre des falaises couronnées 

de bosquets épars de pins pignons, de 

genévriers et de pin Douglas, sous le 

dôme bleu du ciel où plane parfois un 

faucon pèlerin. 

Ce fut en 1888 que deux éleveurs, partis 

à la recherche de leur troupeau égaré, 

découvrirent, accrochés au flanc de la 

falaise, les vestiges d'un village semitroglodytique 

comportant plus de deux 

cents pièces, des tours de défense et 

de curieuses chambres souterraines de 

forme circulaire. Ils lui donnèrent le nom 

de "Cliff Palace", le palais de la falaise. 

Après la ruée des chasseurs de trésors 

qui emportèrent des milliers de poteries, 

les archéologues purent enfin s'attacher 

à retrouver la trace de ses constructeurs, 

les Indiens Pueblo. 

La révolution néolithique 

nord-américaine 

Le continent américain fut peuplé tardivement 

par l'espèce humaine. La date 

de l'arrivée des premiers occupants est 

encore aujourd'hui l'objet de bien des 

controverses et est située entre cinquante 

mille et dix mille ans ! Si le processus de 

domestication des animaux et de l'agriculture 

apparut dès le IV e millénaire avant 

notre ère en Méso-Amérique, il n'en fut 

Pour visiter Mesa Verde avec Clio 

L'Ouest américain 

Los Angeles, Monument Valley, 

le Grand Canyon, San Francisco 

US 32 - 18 jours 

Du 8 au 25 septembre 2011, avec François Moulignat, 


© B.F. Dale 

pas de même dans la partie nord du continent. 

Les peuples installés dans ces régions 

restèrent majoritairement fidèles à l'économie 

de chasse et de cueillette. C'était 

encore le cas de ces tribus, appelées par 

les archéologues les "basket makers" en 

raison de leur habileté dans le domaine 

de la vannerie, qui occupaient le Sud- 

Ouest des Etats-Unis actuels au milieu 

du premier millénaire. Vers le VIII e siècle, 

apparut dans cette région un nouveau 

peuple, les Anasazis – à moins que ce 

ne fût le même peuple qui ait évolué soudainement 

–, caractérisé par la pratique 

de la déformation crânienne, l'usage de 

la poterie et, surtout, par une agriculture 

développée. Sur les plateaux lœssiques, 

les Anasazis cultivaient le maïs, les légumineuses, 

les courges et le coton. Qui dit 

agriculture dit sédentarisation, et les Anasazis 

édifièrent, sur le plateau, de grandes 

maisons aux murs de torchis et aux toits 

plats, alignées en longues rangées. Elles 

étaient souvent précédées d'une salle souterraine 

circulaire – le kiva – vraisemblablement 

utilisée pour des rites religieux. 

Au X e siècle, ils commencèrent à utiliser 

de plus en plus fréquemment le grès et 

bâtirent leurs premières tours rondes. 

Au XII e siècle, pour une raison inconnue, 

les Anasazis déplacèrent leur habitat des 

© A. Dude 

plateaux vers les vastes abris 

sous roche qui se trouvaient 

sur les parois de canyons, de 

préférence orientées vers le 

sud ou le sud-ouest pour profiter 

de la chaleur du soleil en 

hiver. Comme les descendants 

actuels des Anasazis sont les 

Indiens Pueblo, la civilisation 

qui leur est rattachée est communément 

appelée culture 

Pueblo. 

Mesa Verde 

Au départ constitué de petites 

maisons bâties de moellons 

de grès assemblés avec 

un mortier d'argile et de 

cendres, ces établissements 

prirent rapidement une ampleur extraordinaire, 

au point d'avoir pu être comparés, 

avec quelque exagération, à de 

véritables villes. Mesa Verde en reste le 

plus bel exemple. Ses falaises comptent 

plus de 600 sites d'habitat, dont seule 

une petite partie, mais très impressionnante, 

est accessible au public. Presque 

aussi grande que le Cliff Palace, la 

"Maison longue" comportait cent-cinquante 

chambres, tandis que la "Maisonbalcon" 

n'était accessible que par une 

échelle. Ce dédale de chambres, de silos 

et de tours, étagés, enchevêtrés, reliés 

par des échelles et dont les murs étaient 

décorés d'enduits colorés roses, bruns, 

rouges, blancs et jaunes, frappe encore 

aujourd'hui l'imagination, et nombreux 

furent les peintres, écrivains et cinéastes 

inspirés par ce spectacle unique. 

Au XIV e siècle, pour une raison mal définie, 

les Pueblos abandonnèrent la région 

et migrèrent vers le sud et l'est, dans le 

territoire des actuels Indiens Pueblo, Hopi 

et Zuni. Quand les Européens arrivèrent 

dans cette région, Mesa Verde et les 

autres établissements Anasazis étaient 

totalement abandonnés, et c'était d'autres 

tribus, les ancêtres des Navajos, qui parcouraient 

ce qui était redevenu un terrain 

de chasse. 


L'île de Cuba 

Architecture coloniale et paysages 

CU 51 - 14 jours 


"La terre des merveilles", tel est le qualitatif que lui donne Christophe Colomb 

quand il l'aborda en 1492. Vous en découvrirez les villes capitales - La Havane, 

Trinidad, Santiago, et le parcours dans l’île vous permettra de saisir la 

multiplicité des populations qui ont écrit son histoire et la diversité des cultures 

caraïbe, hispanique et afro-cubaine. De cette disparité a jailli la véritable identité 

de Cuba, qui la conduisit dès le XIX e siècle sur les chemins de l’indépendance. 

Vous serez aussi conquis par une nature à couper le souffle, par la végétation 

luxuriante de la vallée de Vinales ou l’aridité de la mythique Sierra Maestra… 

J 1 : Paris - 

La Havane 

Vol pour La Havane. 

Dîner et nuit à La 

Havane en hôtel 4*. 

J 2 : La Havane 

Le matin, nous partirons 

à la découverte 

du passé espagnol 

de La Havane depuis la plaza de Armas 

vers le quartier du port, la place Saint-Françoisd’Assise, 

la plaza Vieja, la place de la Cathédrale, 

entourée des exemples les plus remarquables 

de demeures seigneuriales. La maison de Luis 

Chàcon, la plus ancienne, abrite le musée d’Art 

colonial que nous visiterons. Déjeuner à la 

Bodequita del Medio, célèbre taverne que fréquenta 

Hemingway. L'après-midi, nous ferons 

une promenade dans le quartier Santa Clara 

avant de partir visiter le cimetière de Colon 

qui fut conçu par l'architecte espagnol Calixto 

de Loira. Nuit à La Havane. 

J 3 : La Havane - Vinales (200 km) 

Départ tôt le matin pour la partie occidentale de 

l’île. A Pinar del Rio, nous visiterons la célèbre 

manufacture de tabac où vous pourrez apprécier 

le savoir-faire unique qui est à l'origine de la 

saveur des fameux cigares de Cuba. Déjeuner. 

Route dans la vallée de Vinales au cœur de la 

Sierra de los Organos qui est jalonnée de collines 

aux formes étranges. Nous visiterons la grotte 

de l'Indien – la Cueva del Indio – dans laquelle 

on circule en barque, et la grande fresque de 

la Préhistoire peinte par un élève de Diego 

Rivera. Nuit à Vinales en hôtel 3*. 

J 4 : Vinales - La Havane (200 km) 

Le matin, nous nous rendrons au jardin botanique 

de Soroa. Son immense plantion d'orchidées 

ravira les amateurs de nature tropicale. Déjeuner. 

A Las Terrazzas nous découvrirons les vestiges 

de la caféière de Buena Vista. Retour à La 

Havane où nous passerons la nuit. 


Le matin, promenade sur le paseo Marti et visite 

de la maison natale de José Marti, symbole de 

la lutte pour l’indépendance, et le très intéressant 

musée de la Révolution. Après le déjeuner, 

promenade dans les quartiers de Miramar et 

du Vedado, où la riche bourgeoisie fit ériger ses 

demeures entre 1920 et 1960, et pousserons les 

portes du mythique hôtel Nacional pour découvrir 

son étonnante architecture. Nuit à La Havane. 

J 6 : Cienfuegos - Trinidad (290 km) 

Baptisée "la perle du Sud", Cienfuegos fut 

fondée au début du XIXe La Havane 

 

 

VinalesCienfuegos 

 

 

 

Trinidad 

M e r d e s C a r a ï b e s 

siècle par un gouverneur 

espagnol et occupée dès l’origine de familles 

françaises venues de Floride et de Bordeaux. 

Principal port sucrier, la ville s’enorgueillit de 

l’architecture de ses palais et de la perspective 

Santa Clara 

Sancti Spiritus 

Camagüey 

 

Santiago de Cuba 

de ses avenues où se situent le 

Prado, le théâtre, la cathédrale... 

En fin d'après midi, nous partirons 

vers Trinidad où nous passerons 

la nuit en hôtel 2*. 

J 7 : Trinidad - Santa Clara 

Trinidad, fondée au début du XVIe siècle, est 

une des plus belles villes d’Amérique. Nous nous 

promènerons de l'église de la Sainte-Trinité vers 

le palais Brunet, musée de la Vie romantique, et 

le palais Cantero, musée municipal d’Histoire. 

Nous rejoindrons ensuite la vallée de Saint- 

Louis, "vallée des Sucreries" ou Valle de los 

Ingenios célèbre aussi bien pour sa réserve 

naturelle que pour son histoire. Sur la route vers 

Santa Clara, nous ferons un arrêt à Sancti Spiritu. 

Nuit à Santa Clara en hôtel 3*. 

J 8 : Santa Clara - Camagüey (300 km) 

Promenade dans le centre colonial de Santa 

Clara, puis route vers Camagüay. Pique-nique 

en route. Arrivée dans l'après midi à Camagüey, 

troisième ville de l'archipel. Fondée en 1514 sous 

le nom de Santa Maria del Puerto Principe, elle a 

su conserver de son architecture d'origine des rues 

étroites et tortueuses, des églises multiples dont 

celle de la Merced, des villas de style hispanique 

et un beau théâtre baroque. Nous y visiterons 

aussi la maison natale d'Ignacio Agramonte, 

révolutionnaire cubain du XIXe siècle, héros de la 

guerre de Dix Ans. Nuit à Camagüey en hôtel 2*. 

J 9 : Camagüey - Santiago de Cuba (395 km) 

Départ pour Santiago de Cuba. Nous ferons 

un court arrêt à Bayamo où nous déjeunerons. 

Arrivée à Santiago en fin d'après midi. Santiago 

fut la première capitale de l’île au début du XVIe siècle, gouvernée par Hernan Cortès, et tremplin 

des armées espagnoles qui se lancèrent 

à la conquête de l’Amérique. Cette ville a été 

le creuset hospitalier où se sont fondues au 

long des siècles les cultures les plus diverses : 

aborigène, espagnole, africaine, française et 

asiatique. Nuit à Santiago en hôtel 5*. 


avec 

Jean-Bernard Roucheray 

J 10 : Santiago de Cuba 

Visites de la maison de Diego Vélazquez, la plus 

ancienne d’Amérique latine, qui abrite aujourd’hui 

un beau musée de meubles cubains, et de la 

caserne de la Moncada, théâtre du premier 

soulèvement armé conduit par Fidel Castro en 

1953 contre l’ancien régime. Nous suivrons les 

rues les plus pittoresques des vieux quartiers : 

la calle Padre Pico, la calle Tivoli vers la plaza 

de Dolores. Au cimetière de Santa Ifigenia sont 

ensevelis quelques-uns des héros de l’histoire 

cubaine. Nous visiterons enfin le castillo del 

Morro, forteresse espagnole du XVIIe siècle 

contrôlant l’entrée de la baie, et le musée de la 

Piraterie qu’elle abrite. Nuit à Santiago. 

J 11 : Santiago - La Havane 

Au village de Cobre, nous admirerons la célèbre 

basilique du Cuivre. Retour à Santiago pour 

le déjeuner. L'après midi, nous visiterons le 

Musée du Rhum. Fin d'après midi libre et dîner 

à Santiago. Transfert vers l'aéroport et vol pour 

La Havane. Nuit à La Havane en hôtel 4*. 


Dans la partie ancienne de La Havane, nous 

visiterons le Musée historique aménagé dans 

l’ancien palais baroque des capitaines-généraux. 

Il retrace la lutte des Cubains depuis le XIXe siècle 

pour leur indépendance. Nous évoquerons ensuite 

le souvenir d’Ernest Hemingway en visitant sa 

maison à San Francisco de Paula. Déjeuner à 

Cojimar et retour à La Havane. Après la visite du 

Musée des Beaux-Arts, une promenade dans 

les rues de la ville nous permettra de découvrir 

mainte trace de la santeria, religion afro-cubaine. Fin 

d'après midi libre. Dîner libre et nuit à La Havane. 


Le matin, nous visiterons une manufacture de 

tabac. Déjeuner et début d'après midi libres. 

Transfert à l'aéroport et vol vers Paris. 

J 14 : Paris - Arrivée à Paris dans la matinée. 

Les 

vols internationaux Paris/La Havane et 

retour, avec ou sans escale sur lignes régulières 

Le 

vol intérieur Santiago/La Havane sur lignes 

régulières 

 

Agrégé d'Espagnol. 


La vieille ville de La Havane 

Trinidad et la vallée de Los Ingenios 

La Vallée de Viñales 

Cienfuegos , "la perle du Sud" 

Les ruelles et les églises de Camagüey 

Santiago de Cuba 

La maison d’Ernest Hemingway 

à San Francisco de Paula 

CU 51 Prochain départ Forfait par personne 

07/08 - 20/08/11 avec Jean-Bernard Roucheray 




CU 51 PRESTATIONS INCLUSES 



en chambre double 

en hôtels de 2* à 5* 

La 

pension complète du dîner du 1er jour au 

déjeuner du 12e jour 

 





BON A SAVOIR : certaines étapes comportent 

des trajets relativement longs sur un réseau routier 

inégalement entretenu ce qui implique des départs 

matinaux. 

FORMALITES : passeport valable plus de six mois 

après votre retour + carte de tourisme. 

NOUVEAU 

Cuba 

41

Chili, Ile de Pâques 

42 

Le Chili et l'île de Pâques 

Santiago, Valparaiso, Chiloé, le désert d'Atacama 

CHIL 35 - 17 jours 

Santiago et Valparaiso, les paysages contrastés de la cordillère des Andes de la forêt 

valdivienne du district des lacs aux couleurs étincelantes du désert d'Atacama, des églises 

en bois de Chiloé au geysers de hauts plateaux andins : un voyage pour appréhender 

l'essentiel du Chili complété par la découverte de la mythique île de Pâques... 

Bolivie 

J 1 : Paris - Santiago 

Vol vers Santiago du Chili. Nuit en vol. 

J 2 : Santiago 

Arrivés le matin dans la capitale chilienne, 

nous entamerons, après le déjeuner 

inclus, la découverte de Santiago par un 

vaste panorama du haut de la colline de 

Santa Lucia, lieu emblématique de la 

fondation de la ville. Nous découvrirons 

ensuite la plaza de Armas, cœur de 

la ville où s’élève la cathédrale. Non 

loin de là, la casa Colorada abrite le 

Musée historique. Dîner inclus et nuit 

à Santiago en hôtel 4*. 

Grands voyageurs 

Vers 

l’Île de 

Pâques 

J 3 : Santiago - île de Chiloé 

Transfert à l'aéroport pour un vol matinal vers 

Puerto Montt. Déjeuner inclus. Nous franchirons 

le détroit de Chacao vers l’île de Chiloé. 

Entourée de plus de 10 000 îles et îlots exposés 

aux vents du Pacifique, elle fut le dernier bastion 

de résistance des royalistes lors des guerres 

d’indépendance. Lors de la visite du village de 

pêcheurs de Dalcahue, nous découvrirons, à 

travers son église, la tradition architecturale spécifique 

des églises en bois de Chiloé , œuvres 

des prêcheurs jésuites itinérants du XVI e siècle. 

Nous arriverons ensuite à Castro, la capitale 

de l'île de Chiloé où nous trouverons le marché 

artisanal. Dîner inclus. Nuit à Castro en hôtel 2*. 

J 4 : L'île de Chiloé - Puerto Varas 

Une promenade nous permettra de découvrir la 

cité et la cathédrale de Castro, nouvel exemple 

de la tradition de Chiloé. Nous partirons ensuite 

vers la petite ville d’Ancud dont les maisons 

de bois semblent toujours protégées par le 

vieux fort Saint-Antoine. Son musée abrite les 

objets les plus divers retraçant l’histoire de l’île. 

Après le déjeuner inclus, nous regagnerons le 

continent et prendrons le chemin des contreforts 

de la cordillère des Andes. Nous arriverons en 

bordure du lac Llanquihue à Puerto Varas où 

nous passerons la nuit en hôtel 5*. Dîner inclus. 

J 5 : Los Lagos 

Journée d'excursion autour du lac de Llanquihue, 

dominé par les volcans de Calbuco et d'Osorna. 

Nous admirerons les chutes de Petrohué et le 

lac Todos los Santos. Lorsque nous découvrirons 

la cité de Frutillar, nous nous croirons 

arrivés… en Allemagne. Fondée en 1856, la ville 

fut entièrement colonisée par des Allemands 

qui imprimèrent à la cité son caractère original. 

Déjeuner et dîner inclus. Nuit à Puerto Varas. 

J 6 : Puerto Montt - Santiago 

Retour à Puerto Montt où nous visiterons la 

cathédrale et le petit port de pêche d'Angelmo. 

Déjeuner libre et vol vers Santiago. Dîner libre. 

Nuit à Santiago en hôtel 4*. 

J 7 : Santiago - l'île de Pâques 

Nous débuterons nos visites par l’église de 

San Francisco, la plus ancienne de Santiago, 

et de son musée qui conserve un ensemble 

de tableaux retraçant la vie de saint François, 

Océan Pacifique 

Calama 

San 

Pédro 

de Atacama 

Chili 

Valparaiso 

Buenos 

Aires 

Santiago 

Argentine 

Puerto 

Montt 

 

Chiloe 

Océan Atlantique 

chef-d’œuvre de la peinture 

cuzquénienne. Près de la 

plaza de Armas, nous découvrirons 

les exceptionnelles 

collections du musée d’Art 

précolombien (sous réserve 

de réouverture au moment 

du voyage). Déjeuner inclus 

à la Meson Nerudiano avant 

de partir vers l'aéroport. Vol 

vers l'île de Pâques que nous 

atteindrons dans la soirée. 

Dîner libre et nuit à Hanga 

Roa en hôtel 3*. 

J 8 : L'île de Pâques 

Située à 3 790 km de Santiago et à 4 050 km de 

Tahiti, l’île de Pâques développa une civilisation 

d’origine polynésienne qui produisit des monuments 

étonnants. Nous ferons d'abord un arrêt 

devant la plate-forme sacrée de l’Ahu Vaihu où 

nous évoquerons la question du renversement 

des statues qui semblent avoir été jetées face 

contre terre dans le courant du XVIIIe siècle. Nous 

découvrirons ensuite l’Ahu Tongariki dont la 

plate-forme portait quinze moaï et où subsistent 

d’intéressants pétroglyphes. Déjeuner pique-nique 

inclus. Visite de la carrière du Rano Raraku, 

cet ancien volcan où les Pascuans sculptaient 

les statues géantes destinées à prendre place 

sur les ahu. Le plus grand des moaï de l’île y est 

resté inachevé. Nous parcourrons la route des 

moaï, jalonnée de statues qui ne parvinrent jamais 

jusqu’aux plates-formes auxquelles elles étaient 

destinées. L’Ahu Akivi compte sept moaï, tous 

redressés. Nous visiterons aussi ces cavernes 

nées du refroidissement de la lave volcanique, 

le siège des Tatane, Aku Aku et autres esprits. 

Ultime étape : l’Ahu Tepeu où nous retrouverons 

les traces de l’une des cases-bateaux servant 

d’habitation à l’époque des moaï. Dîner libre. 

Nuit à Hanga Roa. 

J 9 : L'île de Pâques 

A la carrière d’Orito, on peut ramasser l’obsidienne 

qui était utilisée pour les armes et les 

outils. Nous découvrirons la carrière de Puna 

Pau, dont on utilisait le tuf rouge pour sculpter 

les pukao cylindriques qui coiffaient les statues. 

Le moaï Huri A Urenga est curieusement doté 

de quatre mains. Un mur élevé sur le site de 

l’Ahu Vinapu nous rappellera les constructions 

incas et nous donnera l’occasion de parler de 

l’origine du peuplement de l’île. Thor Heyerdahl 

a soutenu en son temps l’existence d’un lien 

avec les vieilles civilisations de l’Amérique du 

Sud, mais aujourd’hui, il n’est plus possible de 

douter de l’origine polynésienne des anciens 

Pascuans. Après une halte au volcan Rano Kao, 

nous découvrirons le centre cultuel d’Orongo 

où se déroulaient les cérémonies de l’hommeoiseau 

désigné tous les ans pour régner sur 

l’île. Après le déjeuner inclus, nous irons à Ana 

Kai Tangata, grotte importante dans le cadre 

de cette cérémonie et célèbre par ses fresques 

représentant des hirondelles des mers, puis nous 


3 jours à l'île de Pâques 

San Pedro de Atacama 

Les salars aux flamants roses 

Les geysers d'El Tatio 

Les églises jésuites de Chiloe 

Santiago du Chili 

nous rendrons à Tahai, un des plus beaux sites 

de l’île, composé de sept moaï restaurés dans 

les années soixante ainsi que de fours et de 

maisons-bateaux. Dîner libre. Nuit à Hanga Roa. 

J 10 : L'île de Pâques - Santiago 

Le matin, en visitant le musée du père Sébastien 

Englert, notre intérêt se portera sur les documents 

relatifs à la découverte de l’île par les 

navigateurs du XVIIe et du XVIIIe siècle ainsi 

que sur des vêtements, parures, instruments 

de navigation et de pêche du temps des moaï. 

Déjeuner libre et transfert à l'aéroport. Vol vers 

Santiago où nous arriverons en soirée. Dîner 

libre et nuit à Santiago en hôtel 4*. 

J 11 : Valparaiso (240 km) 

Journée d'excursion à Valparaiso. Son port 

connut un essor considérable au XIX e siècle, 

quand il était la première grande escale pour 

les bateaux qui avaient franchi le cap Horn et 

se dirigeaient vers la Californie. La vieille ville 

conserve un charme que nous découvrirons lors 

d’une promenade, en descendant la colline par 

les petites ruelles bordées de maisons colorées, 

empruntant les funiculaires historiques vers le 

Muelle Prat, l’ancien quai où abordaient les 

grands paquebots. Déjeuner inclus. Retour à 

Santiago. Dîner libre. Nuit à Santiago.. 

J 12 : Calama - San Pedro de Atacama 

Vol matinal vers Calama. Route vers San Pedro 

de Atacama. En chemin, nous découvrirons 

la Pukara de Quitor, petit fortin édifié par les 

Indiens Atacameno au XIIe siècle pour résister 

à la pression de l’Empire inca naissant, puis 

nous nous rendrons sur le site archéologique 

de Tulor, dont les huttes circulaires remonteraient 

au IXe siècle avant notre ère. Déjeuner 

et dîner inclus. Nuit à San Pedro de Atacama 

(2 500 m) en hôtel 3*. 

J 13 : les salars d'Atacama 

Le cœur du désert d’Atacama est constitué par 

un immense lac salé, un salar, dominé par les 

hauts sommets des Andes, étincelants de leurs 

neiges éternelles. Par des sentiers aménagés 

dans la lagune Chaya, nous découvrirons 

la faune spécifique de ce milieu original : de 

nombreux oiseaux dont des colonies de flamants 

roses, des reptiles, des insectes et des 

batraciens adaptés au milieu salin. Déjeuner 

inclus dans un petit restaurant local. Sur le 

rebord du haut plateau andin, nous découvrirons 

les "lagunes" de Miscanti et de Miñique, à 

4 500 mètres d’altitude, qui se parent de teintes 

du vert émeraude au bleu le plus profond. Arrêt 

au village indien de Toconao. Dîner libre et nuit 

à San Pedro de Atacama. 

J 14 : les geysers d’El Tatio (180 km) 

Vers 3 heures du matin, nous prendrons la 

piste qui s’élève, au nord de San Pedro, jusqu’à 

4 350 mètres d’altitude. Dans une de ces hautes 

vallées des Andes peuplées de vigognes, nous 

découvrirons, à El Tatio, dans le soleil levant, 

le paysage dantesque d’une vaste zone que 

© CPTC 


avec 

Alexandre Elouard 

Diplômé d'Histoire et d'Archéologie. 

Torres del Paine © E. Mangin 

d’innombrables petits geysers actifs. Après le 

petit déjeuner pique-nique, nous redescendrons 

vers San Pedro. Déjeuner libre. Temps libre 

pour flâner dans le charmant village de San 

Pedro. La fin d’après-midi sera consacrée à 

la découverte des paysages de la vallée de la 

Lune, dont les grès ocres sculptés par le vent 

et le sel s’empourprent au soleil couchant. Dîner 

libre et nuit à San Pedro de Atacama. 

J 15 : Atacama - Santiago 

Nous irons découvrir les mines de cuivre à ciel 

ouvert de Chuquicamata, les plus grandes du 

monde, où de gigantesques monstres mécaniques 

emportent le minerai par chargements 

de 360 tonnes (cette visite est soumise à une 

autorisation qui n'est pas toujours accordée, 

en fonction de l’activité de la mine). Après une 

promenade dans la petite ville de Calama et 

le déjeuner inclus, nous prendrons un vol qui 

nous conduira à Santiago. Dîner libre et nuit à 

Santiago en hôtel 4*. 

J 16 : Santiago - Paris 

Matinée libre à Santiago. Déjeuner libre. Transfert 

à l’aéroport et vol vers Paris. Nuit en vol. 


CHIL 35 Prochain départ Forfait par personne 

07/11 - 23/11/11 avec Alexandre Elouard 




CHIL 35 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

vols internationaux Paris/Santiago et 

retour avec ou sans escale 

Les 

vols intérieurs Santiago/Puerto Montt/Santiago 

; Santiago/île de Pâques/Santiago ; San- 

tiago/Calama/Santiago, sur lignes régulières 




déjeuners en hôtels de 2* à 5* 

16 repas 





BON A SAVOIR : le caractère fluctuant des horaires 

des vols intérieurs peut nous conduire à modifier le 

programme du circuit, et certains vols prévus le matin 

peuvent être effectués la veille au soir, impliquant un 

changement de nuitée. Certains déjeuners pourront 

être pris sous forme de pique-niques. Le séjour à 

San Pedro de Atacama est à 2 500 m. Les excursions 

aux geysers d'El Tatio et à la lagune Miscanti 

nous conduisent à près de 4 500 m. 


votre retour. 

SANTE : aucune vaccination obligatoire. En Atacama, 

séjour à 2 500 m d'altitude et excursions 

jusqu'à 4 300 mètres. 

L'Equateur et 

les îles Galapagos 

Le "milieu du monde" 

EQ 31 - 17 jours 


Cordillères volcaniques, forêt amazonienne, 

kaléidoscope des peuples et des cultures 

indiennes réalisent en Equateur l’une des 

synthèses les plus réussies de l’univers sudaméricain. 

Le charme de Quito, l’exubérance 

végétale de l’Amazonie, les marchés indiens 

Esmeraldas 

Colombie 

 

et une croisière vers les îles Galápagos rendront ce voyage inoubliable. 

Vers les 

îles Galapagos 

Guayaquil 

La Cienega 

Latacunga 

6310 

Chimborazo 

Lac de 

Otavalo San Pablo 

 

Quito 

Equateur 

 

Riobamba 

Misahualli 

 

 

Alausi 

Ingapirca 

Cuenca 

J 1 : Paris - Quito 

Vol pour Quito, via Madrid. Nuit en vol. 

J 2 : Quito 

Capitale de l’Equateur, Quito est située au pied du 

volcan Pichincha, à 2 800 m d’altitude. Seconde 

ville de l'empire, elle vit naître l'Inca Atahualpa. 

Lors de la conquête espagnole, elle devint le 

siège de l’administration espagnole et se couvrit 

de riches édifices civils et religieux. Plusieurs 

missions catholiques s'y installèrent et y édifièrent 

couvents et églises somptueuses. Lorsqu'en 

1822 le général Sucre proclama l'indépendance 

de l'Equateur, la ville fut naturellement choisie 

comme capitale du pays. Nous commencerons 

notre visite de la ville coloniale par la Plaza de 

Independencia où s’élève la cathédrale, avant 

de découvrir les églises de la Merced et de la 

Compania. Après le déjeuner, nous parcourrons 

la plaza San Francisco et visiterons le couvent 

de San Francisco, appelé "l’Escorial des 

Andes", ainsi que le musée franciscain. Après 

avoir découvert la chapelle de Cantuña, nous 

évoquerons les phases les plus marquantes 

de l’histoire de l’Equateur lors de la visite de la 

maison du général Sucre. Nous découvrirons, 

des hauteurs du Panecillo, surmonté par la Vierge 

de Quito, un vaste panorama de la ville. Nuit à 

Quito en hôtel 4*. 

J 3 : Quito - Misahualli (190 km) 

De bon matin, nous prendrons la route qui descend 

vers l’est en direction du bassin amazonien. 

Nous passerons au pied du volcan Antisana 

couronné de neiges éternelles et franchirons le 

col de la Sierra occidentale (4 200 m d’altitude). 

Nous arriverons ensuite à Tena, capitale de la 

province de Napo, qui fut un important comptoir 

colonial en bordure de l’Amazonie. Pique-nique 

en route avant d'arriver à Misahualli. Après nous 

être installés à notre lodge, nous ferons une 

première promenade dans la forêt amazonienne 

dont nous découvrirons l'écosystème 

ainsi que les ressources que la nature offrait 

pour la construction des habitats traditionnels 

indigènes. Retour au lodge. Nuit à Misahualli. 

Pérou 



La réserve naturelle de Ahunao 

Un trajet sur un tronçon spectaculaire 

de la voie du "train des Andes" 

Les collections précolombiennes du 

musée Banco central de Quito 

Une nuit à l'hacienda La Cienega 

La caldeira du volcan Quilotoa 

Trois jours de croisière dans les 

Galapagos 

J 4 : Amazonie 

Journée entièrement consacrée à une excursion 

sur les rios Misahualli et Napo, à 

la découverte de la forêt primaire dans la 

réserve naturelle de Ahunao, riche de 

palmiers géants et d’orchidées, de piverts, de 

toucans et de plusieurs espèces de singes. 

Déjeuner dans une "choza" typique. Nous 

découvrirons aussi, au cœur de la jungle, 

quelques villages peuplés d’Indiens quechuas 

qui ont conservé une partie de leur 

mode de vie traditionnel, chassant encore 

parfois à la sarbacane, réalisant toujours 

leurs céramiques ancestrales, tandis que le rôle 

du chamanisme est toujours fondamental dans 

leur vie quotidienne. Nuit en lodge à Misahualli. 

J 5 : Misahualli - Quito (190 km) 

Nous reprendrons la route vers Quito et les hauts 

plateaux. Nous nous arrêterons à Baeza pour le 

déjeuner puis nous ferons également une halte au 

village de Papallacta célèbre pour ses sources 

chaudes. Arrivés à Quito, nous visiterons le musée 

Banco central, qui nous permettra d'aborder la 

richesse des civilisations précolombiennes de 

l’Equateur. Nuit à Quito en hôtel 4*. 

J 6 : Quito - Otavalo 

Nous prendrons la route vers le nord, suivant 

la vallée de Guayllabamba. Arrêt à El Quinche 

pour y visiter la basilique. Nous découvrirons 

enfin un magnifique panorama sur le volcan 

éteint du Cayambe, avant d’arriver à San Luis 

de Otavalo, petite cité coloniale fondée en 

1534. Son marché est l'un des plus importants 

des Andes équatoriennes. Sur la route du lac 

de San Pablo, nous visiterons les villages de 

San Antonio de Ibarra et de Cotacachi. Nuit 

au lac de San Pablo en hôtel 4*. 

J 7 : Mitad del Mundo - 

Quito 

Nous découvrirons 

d’abord le site 

archéologique de 

Cochasqui qui 

compte neuf pyramides 

pré-incas qui 

furent certainement 

édifiées par les Indiens 

Caras du Xe au XIIIe J 7 : Mitad del Mundo - 

Nous découvrirons 

d’abord le site 

archéologique de 

qui 

compte neuf pyramides 

pré-incas qui 

furent certainement 

édifiées par les Indiens 

e siècle. siècle. siècle. 

Nous arriverons ensuite à 

Mitad del Mundo, , lieu où le 

cercle équatorial fut déterminé 

pour la première première fois 

avec précision par Charles- 

Marie de La Condamine en 

1735. Nous y visiterons le 

Musée solaire Inti Nan. Nan Nan. 

Equateur 

43 

© OT Equateur

Equateur 

44 

L'Equateur 

Après un dernier arrêt au village de Calderon 

où l’on fabrique d’étonnants objets en pâte à 

sel vernissée, nous arriverons à Quito où nous 

partirons à la découverte de la partie moderne 

de la ville, nous arrêtant au passage au parc de 

la Almeda et devant la Maison de la culture. Au 

Musée de la ville, nous retracerons l’histoire 

de la cité.Nuit à Quito en hôtel 4*. 

J 8 : Quito - Cotopaxi 

Nous prendrons la route vers la vallée des 

Volcans, dominée par le Cotopaxi qui culmine 

à 5 897 mètres. Au pied de la cordillère, nous 

arriverons pour un déjeuner tardif à la réserve 

de Cotopaxi. Nous ferons une promenade dans 

le Parc national du Cotopaxi où nous découvrirons 

une flore originale avant de rejoindre 

la fameuse hacienda La Cienega où nous 

passerons la nuit (4*). 

J 9 : Quilotoa - Riobamba (290 km) 

Nous prendrons la route vers le village de 

Zumbahua d’où nous ferons une excursion, 

après le déjeuner, vers la lagune du Quilotoa, 

nom donné à la caldeira du volcan Quilotoa, 

occupée par un lac aux eaux émeraude. En 

fin d’après-midi, nous prendrons la route vers 

Latacunga, Ambato et enfin Riobamba où nous 

passerons la nuit en hôtel 3*. 

J 10 : Riobamba - le train des Andes - 

Cuenca (210 km) 

C’est encore une charmante cité coloniale que 

nous découvrirons en arpentant les rues de 

Riobamba. Non loin de la plaza de la Concepcion, 

nous visiterons le musée d’Art religieux, abrité 

par le couvent de la Conception, où nous pourrons 

admirer la magnificence des objets liturgiques de 

l’époque coloniale. Nous poursuivrons ensuite 

notre route vers Alausi. Après le déjeuner, nous 

emprunterons un tronçon spectaculaire du "train 

des Andes" qui plonge vers la plaine côtière 

par la Nariz del Diablo. (Sous réserve que la 

voie ferrée soit réparée au moment du voyage). 

Le bateau 

Le Legend 

Rénové en 2007, il mesure 91,5 m de long sur 14,3 m de 

large, sa vitesse est de 15 nœuds et il peut acceuillir 90 

passagers sur 3 de ses 4 ponts. 

Arrivée à Cuenca (2 500 m) où nous 

passerons la nuit en hôtel 4*. 

J 11 : Cuenca 

Ancienne résidence impériale inca, la 

seconde en importance après Cuzco, 

Cuenca fut conquise en 1533 par les 

Espagnols qui lui donnèrent le nom 

de Santa Ana de los Cuatro Ríos de 

Cuenca. Réputée pour être la plus 

belle ville du pays, elle offre le charme 

d’une architecture coloniale qui a intégré 

quelques vestiges de la cité inca. Une 

promenade nous mènera vers la place 

Abdon Caldéron, en passant devant le 

couvent de las Conceptas, le Carmel de 

l’Assomption et les deux cathédrales, 

l’ancienne et la nouvelle. La visite du 

musée Banco central nous éclairera sur l’archéologie 

de l’Equateur. L’après-midi, nous nous 

rendrons au musée des Cultures aborigènes 

où nous pourrons évoquer la persistance de 

certains aspects de la culture traditionnelle dans 

la vie des Equatoriens d’aujourd’hui. Temps libre 

et nuit à Cuenca. 

J 12 : Cuenca - Guayaquil (220 km) 

Quittant Cuenca, nous irons visiter le site d’Ingapirca 

où nous découvrirons les vestiges d’une 

impressionnante forteresse perchée à plus de 

3 000 mètres d’altitude. Nous franchirons ensuite 

les contreforts de la cordillère dans des paysages 

désertiques, et descendrons vers la plaine chaude 

et humide du Guayas, ses plantations de palmiers 

et de bananiers puis ses rizières, pour atteindre 

la métropole moderne de Guayaquil. Fondée 

en 1537 par l'explorateur espagnol Francisco de 

Orellana, Guayaquil joua un rôle essentiel dans la 

mise en valeur de la côte équatorienne et devint, 

au XIXe siècle, un port très actif. Guayaquil fut 

aussi, en 1822, le lieu de la rencontre historique 

entre José de San Martín et Simón Bolívar. 

Aujourd'hui, elle est devenue la plus grande cité 

du pays, vouée au commerce, à la finance et à 

l'industrie. Nous la découvrirons au cours d’un 

vaste tour de ville qui nous mènera du Malecon 

Bolivar à la tour de l’horloge, en passant devant 

l’hôtel de ville et le palais du gouverneur, puis du 

quartier colonial de las Peñas au belvédère du 

Cerro el Carmen. Nuit à Guayaquil en hôtel 3*. 

J 13 : la croisière aux îles Galápagos 

Le matin, nous gagnerons l’aéroport de Guayaquil 

et prendrons un vol vers les îles Galápagos. 

Nous atterrirons à Baltra, sur l’île Seymour, l’une 

des plus petites des îles Galápagos, mais où se 

situe le principal aéroport. Embarquement sur 

notre bateau pour la croisière. A 950 kilomètres à 

l’ouest de l’Equateur auquel elles appartiennent 

depuis 1832, les Galápagos comptent treize îles 

principales et une cinquantaine d’îlots volcaniques 

qui recèlent une faune fascinante. Ces îles où 

Les cabines 

Elles disposent toutes d’une salle d’eau 

privative (douche et sanitaires), sanitaires), ainsi ainsi que 

de coffre-fort, télévision, climatisation, 

téléphone interne, prises 110/220 volt. 

l’évolution s’est effectuée en vase clos furent 

un sujet d’étonnement en 1835 pour Charles 

Darwin, jeune naturaliste de 26 ans ; l’étude de 

leur faune lui permit d’élaborer sa célèbre théorie 

de l’évolution. Déjeuner à bord et appareillage 

vers la petite île de Bachas où ont coutume de 

venir pondre les grandes tortues marines des 

Galápagos. Dîner et nuit à bord. 

J 14 : les îles Galápagos 

Au cours de cette croisière, sous réserve des 

conditions de navigation, nous visiterons l’île 

Española (Punta Suárez) qui offre le magnifique 

spectacle du vol des albatros. C’est là que Darwin 

observa ses célèbres pinsons… Mais vous pourrez 

également y apercevoir des iguanes marins 

et, peut-être, la tortue géante à selle de cheval. 

Nous découvrirons l'île de Seymour-Nord où 

nichent les fous à pieds bleus. Nous débarquerons 

aussi sur l’île Floreana (Punta Cormorant) 

où séjourna le premier habitant permanent des 

îles Galápagos, l’Irlandais Patrick Watkins et où 

une lagune est le lieu de résidence privilégié 

des flamants roses. Sur l'île Santa Cruz, nous 

découvrirons le Cerro Dragon, récemment ouvert 

au public, où viennent se reproduire les iguanes 

terrestres. Sur l’île San Cristobal, nous visiterons 

le nouveau centre d'interprétation où nous 

découvrirons l'histoire de l'archipel. Déjeuner, 

dîner et nuit à bord. 

J 15 : les îles Galápagos 

Suite de la navigation dans les îles Galápagos. 

Déjeuner, dîner et nuit à bord. 

J 16 : Galápagos - Guayaquil - Paris 

Nous naviguerons autour de Punta Carrion, sur 

l'île de Santa Cruz, où nous apercevrons peutêtre 

des raies manta avant de débarquer pour 

rejoindre l’aéroport de Baltra. Vol pour Guayaquil 

puis correspondance pour le vol international 

vers Madrid puis Paris. Nuit en vol. 


EQ 31 Prochain départ Forfait par personne 

12/10 - 28/10/11 avec Christiane Marchais 



Suppl. chambre individuelle + 1 735 € 

EQ 31 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

vols internationaux Paris/Quito et Guaya- 

quil/Paris, avec escale sur lignes régulières 

Le 

vol Guayaquil/San Christobal et 

Baltra/Quito sur lignes régulières 



en chambre double en 

hôtels 3*, 4* et Lodge 

La 

croisière en cabine double standard sur le 

pont principal 

La 

pension complète du petit déjeuner du 2e jour au petit déjeuner du 16e Les 

transports en autocar privé, en véhicules 

tout-terrain et par le train des Andes 

La taxe d’entrée aux Galápagos 




BON A SAVOIR : ce circuit comporte plusieurs 

étapes à des altitudes comprises entre 1 800 et 

2 800 mètres d’altitude. Certains déjeuners seront 

pris sous forme de pique-niques. Les visites dans 

les îles du Parc national des Galápagos se font à 

pied sur des sols rocheux irréguliers. 

Le programme de visite des îles Galapagos est 

donné sous réserve et dépendra du parcours 

effectué par le bateau lors de la croisière. 

FORMALITES : passeport valable plus de six 

mois après votre retour. 

SANTE : aucune vaccination obligatoire. Traitement 

antipaludéen pour l’Amazonie fortement 

recommandé. 


© F. Bailo

© Bitramone 

Madagascar 

L'île continent 

J 1 : Paris - Antananarivo 

Vol pour Antananarivo. Nuit à Antananarivo en 

hôtel 3* (1 750 m d’altitude). 

J 2 : Ambohimanga - Mantasoa - 

Andasibé (150 km) 

Le matin, nous nous rendrons à Ambohimanga, 

sur la "colline bleue", la ville sainte des Mérinas, 

qui fut longtemps interidte aux étrangers. Départ 

vers Mantasoa, au cœur de paysages de lacs 

et de montagnes pour visiter les vestiges de la 

factorerie de Jean Laborde, ce qui devint, sous 

la houlette de la reine Ranavalona Ier , l’instrument 

de l’indépendance. Après le djeuner, départ vers 

le domaine de la grande forêt tropicale humide. 

Nuit à Andasibé en hôtel 3*. 

J 3 : Réserve du Périnet - Moramanga 

Antananarivo (150 km) 

Marche matinale dans la réserve du Périnet : 

au milieu des lianes sans fin, pandanus et 

fougères arborescentes, nous verrons peut-être 

l’indri, le plus grand lémurien malgache. Route 

vers Moramanga et visite du petit musée de la 

Gendarmerie. Déjeuner. Sur la route d'Antananrivo, 

visite ducentre d’élevage Mandaka qui préserve 

nombre d’espèces endémiques de Madagascar. 

Nuit à Antananarivo. 

J 4 : Betafo - Antsirabé (155 km) 

Par la route du sud, nous rejoindrons Antsirabé, 

ville d’eau qui évoque son passé colonial. Déjeuner, 

puis excursion à Betafo, bourgade parsemée 

de pierres levées – vatolahy – recouvertes 

d’inscriptions ou sculptées en forme de personnages. 

Nuit à Antsirabé. 

J 5 : Ambositra (220 km) 

Route sur les hauts plateaux vers Ambositra, 

en plein pays Betsileo, réputé pour son artisanat 

du bois lié à l'existence de parcelles de forêt 

primaire à l’est de la ville et à l'habileté des 

ébébistes. Nuit à Fianarantsoa en hôtel 3*. 

J 6 : Ambavalao (270 km) 

Arrêt à Ambalavao, village typique aux confins 

des hautes terres et des grandes plaines du Sud, 

réputé pour sa fabrique artisanale de papier 

antaimoro. Déjeuner. Longeant le massif montagneux 

de l’Andringitra, nous passerons près 

du rocher d’Ifandana où se déroulèrent, sous 

le règne de Radama Ier , de tragiques combats, 

et entrerons en pays Bara, ethnie de pasteurs 

qui parcourent les grands espaces avec leurs 

troupeaux de zébus. Arrivée au pied du massif 

de l’Isalo. Nuit à Ranohira en hôtel 3*. 

J 7 : le massif de l’Isalo 

Journée consacrée à une excursion pédestre 

(sans difficulté) dans le parc national de l’Isalo, 

aux paysages d’une incroyable beauté, avec 

ses pitons de grès rouge déchiquetés et ses 

canyons. Pique-nique près d’une piscine naturelle 

à l’eau translucide, à l’ombre des pandanus. 

Nuit à Ranohira. 

J 8 : Tuléar (260 km) 

Arrivée dans une savane à baobabs, pays 

des Mahafaly et des Antandroy, populations 

farouchement indépendantes qui ont su s’adapter 

aux conditions difficiles de la brousse épineuse et 

dont les tombes valavato ponctuent le paysage. 

A Tuléar, visite de l’arboretum d’Antsokai, du 

marché aux coquillages et du petit musée 

consacré à l’art funéraire. Déjeuner. Vol vers 

Antanarivo. Nuit à Anatanarivo. 

J 9 : Les environs d’Antananarivo 

La capitale malgache Antananarivo, couronnée 

par les ruines du palais de la Reine, a conservé un 

authentique cachet. Visite du Musée historique, 

dans le palais des Premiers ministres, où nous 

évoquerons les fastes de l’ancienne royauté. Après 

le déjeuner, découverte d’Ambohidratrimo, l’une 

des douze collines sacrées, où nous remonterons 

aux sources de la royauté mérina. Les tombes 

royales y sont encore l’objet d’une vénération 

particulière, tandis que les rituels anciens s’y 

perpétuent sous la forme de sacrifices aux mânes 

des ancêtres. Arrêt au marché artisanal de la 

route-digue. Nuit à Antananarivo. 

J 10 : Diégo-Suarez 

Vol vers l’extrémité nord de l’île et la ville de 

Diégo-Suarez, ou, en malgache, Antsiranana. 

Diégo-Suarez est abrité au fond d’une magnifique 

baie qui fut découverte en 1543 par le navigateur 

portugais Diégo Suarez. Déjeuner. Nous découvrirons 

le " pain de sucre ", l’île de Nosy Lonjo, 

en partant pour une excursion vers le village de 

pêcheurs Ramena et son immense plage de 

sable blanc. Nous verrons aussi le site du cap 

Miné et d'Orangea où les Anglais affrontèrent en 

1942 les forces restées fidèles au gouvernement 

de Vichy. Nuit à Diégo-Suarez en hôtel 3*. 

J 11 : Diégo-Suarez 

Visite de la vieille ville de Diégo-Suarez où 

subsistent de belles maisons coloniales. Excursion 

au parc naturel de la Montagne d’ambre, massif 

volcanique couvert d’une forêt primaire où nous 

apercevrons des lémuriens et découvrirons de 

rares espèces végétales, dont de beaux spécimens 

de palissandre. Nous ferons une promenade à 

pied dans le parc du Domaine de Fontenay où 


avec Jean-Christophe Huet 

Docteur de l'université de Paris IV-Sorbonne. 

Membre de la Société des africanistes. 


La colline sacrée d'Ambohimanga 

Une promenade dans la réserve du Périnet 

MAD 50 - 14 jours Grands voyageurs 

La cité coloniale d'Antsirabé 

Le parc national de l’Isalo 

La "Grande Île" mérite, mieux que toute autre région du monde, l’appellation 

de "pont entre deux mondes", car elle doit à l’Afrique et à l’Asie son milieu 

La baie de Diégo-Suarez 

Les lémuriens de la "Montagne d'ambre" 

naturel, son peuplement, son histoire, son héritage culturel. Ni l’expansion 

maritime arabe, ni les voies ouvertes par Vasco de Gama, puis par les Portugais et 

les Hollandais, les Français et les Anglais, ne sont parvenues à infléchir un destin 

qui se jouait au centre du pays, sur les hauts plateaux : sous l’autorité des Mérinas 

et de leurs souverains, les Malgaches réussirent avant la colonisation française la 

réunification du pays. 

Diego Suarez 

Nosi Be 

Canal 

de 

Mozambique Analalava 

Maroantsetra 

Mahajanga 

 

Morondava 

Océan Indien 

Tuléar 

nous aurons peut-être la possibilité Fort Dauphin d'observer 

le maki brun, variété diurne de lémurien. Nuit 

Berenty 

à Diégo-Suarez. 

J 12 : Diégo-Suarez - Antananarivo 

De bon matin, nous partirons vers le spectaculaire 

paysage sculpté par l'érosion des Tsingy 

rouges, en bordure de la rivière Irodo. En début 

d'après-midi, transfert à l'aéroport et vol pour 

Antananarivo. Nuit à Antananarivo. 

J 13 : Antananarivo 

Non loin d’Antananarivo, nous serons invités 

à une cérémonie appelée adijadibe. Chaque 

année, avant les pluies, les habitants d’une région 

des hauts-plateaux sollicitent la bénédiction des 

ancêtres et du protecteur Ramahavalia pour la 

bonne venue des récoltes. La cérémonie est 

marquée par un pèlerinage dans des lieux sacrés, 

des chants et des danses, ainsi qu’un rituel de 

possession qui permet de " communiquer " avec 

les ancêtres. En soirée, transfert à l’aéroport et 

décollage dans la nuit vers Paris. Nuit en vol. 

J 14 : Paris - Arrivée à Paris dans la matinée. 

 

 

Ambalavao 

Ranohira 

Fianarantsoa 

 

Tamatave 

 

Ambohimanga 

Antananarivo 

 

Andasibe 

Betafo 

 

Antsirabe 

Ambositra 

 

 

MAD 50 Prochain départ Forfait par personne 

02/10 - 15/10/11 avec Jean-Christophe Huet 




MAD 50 PRESTATIONS INCLUSES 

Les 

vols internationaux Paris/Antananarivo et 

retour, avec ou sans escale 

Les 

vols intérieurs Tuléar/Antananarivo et 

Antananarivo/Diégo-Suarez/Antananarivo 

sur lignes régulières 



en chambre double en hôtels 3* 

La 

pension complète du petit déjeuner du 2e jour 

au dîner du 13e jour 

Les 

déplacements en minibus privé ou en 

véhicules tout-terrain 

 




BON A SAVOIR : en fonction des cérémonies traditionnelles, 

l’ordre des visites pourrait être modifié. 

Quelques trajets s’effectuent sur des pistes 

en mauvais état.obligeant à de longues heures 

de route. Le 7e jour est consacré à une longue 

randonnée pédestre avec un déjeuner pris sous 

forme de pique-nique. 

FORMALITES : passeport encore valide 6 mois 

après votre retour + visa. 

SANTE : traitement antipaludéen recommandé. 

NOUVEAU 

Madagascar 

45

46 

Pleins feux sur six voyages d’exception 

Prague 

et la Bohême 

Kutna Hora, Kuks,Telc 

Allemagne 

RT 35 - 6 jours 

avec 

Geneviève Lasserre 

Diplômée d’Histoire. 

avec 

Christophe Piette 

Diplômé d’Histoire. 

Pologne 

 

Usti nad Labem 

Hradec 

Kralove 

Prague 

Kuks 

Plzen 

 

Kutna Hora 

République 

Tchèque 

Elbe 

Telc 

Ceski Ceske 

Krumlov Budejovice 

Autriche 

L’histoire qui s’est déroulée dans les régions du 

vaste plateau planté au cœur de la Mitteleuropa, 

le quadrilatère bohémien, y a laissé un patrimoine 

monumental de premier ordre. A Prague tout 

d’abord. La capitale du royaume tchèque de 

Bohême – qui vit aussi naître la première université 

allemande et qui fut le lieu où se fécondèrent 

mutuellement les apports germaniques et slaves, 

sans oublier l’influence d’une culture juive illustrée 

par Meyrink ou Kafka – offre aux visiteurs les 

rues de sa vieille ville, sa place Wenceslas, ses 

églises et son pont Saint-Charles, en mêlant harmonieusement 

les styles gothique, Renaissance 

et baroque. Le voyageur peut ainsi découvrir 

dans l’Est du pays la ville minière de Kutna Hora 

dont la richesse, née de l’extraction de l’argent, 

a permis l’édification d’une superbe cathédrale 

et d’un palais royal. C’est dans la haute vallée 

de l’Elbe que fut édifiée Kuks, une ville thermale 

qui devait rivaliser avec Karlsbad. Avec sa place 

bordée d’arcades et ses maisons Renaissance, 

Telc rappelle ce que fut l’importance, en terre 

morave, de la colonisation allemande, alors 

que – à travers sa ville médiévale, son château et 

son magnifique théâtre de style rococo – Cesky 

Krumlov réunit plusieurs époques. 

Prague, l'horloge astronomique 

RT 35 Prochains départs Forfait par personne 

03/05 - 08/05/11 avec Geneviève Lasserre 

Prix 1 285 € 

23/08 - 28/08/11 avec Christophe Piette 




Morava 

Slovaquie 

© Czech Tourism 

Pouilles et 

Calabre 

La Grande Grèce et 

ses trésors baroques 


avec 

Charlotte de Malet 

Le Sassi de Matera 

Naples 

 

Historienne de l'art. 

Le Mezzogiorno italien, le Sud de la péninsule, 

riche de ses côtes accueillantes et de paysages 

tels que ceux du massif de la Sila, est aussi le 

conservatoire d’un héritage historique d’une 

exceptionnelle richesse. Le site de Métaponte, les 

trésors du musée de Tarente, les vestiges de la 

Locres Epizéphyrienne, la Crotone de Pythagore 

et les magnifiques bronzes de Riace – colossales 

statues de dieux ou d’athlètes retrouvées en 

mer il y a une trentaine d’années – nous renvoient 

vers les temps de "l’aurore hellénique" 

qui virent la colonisation de ces régions par les 

Grecs. Après Rome, Byzance imprima sa marque 

avant que s’imposât la domination normande, 

mais c'est aussi de là – à Castel del Monte et 

à Rocca Imperiale – que régnait Frédéric II de 

Hohenstaufen, le personnage sans doute le plus 

fascinant du XIII e siècle. A l’extrémité méridionale 

des Pouilles, les sanctuaires de Lecce font de 

cette petite ville, au même titre que la Noto 

sicilienne, l’une des capitales du baroque en 

Italie du Sud… 

Monte 

San Angelo 

Iles 

Eoliennes Gerace Stilo 

 

Messine 

Locri 

Reggio 

de Calabre 

Castel Trani 

 

del Monte 

Ruvo Bari 

Pouilles 

Brindisi 

Matera 

 

Alberobello 

Metaponte 

Tarente Lecce 

Calabre Rocca 

 

Imperiale Otrante 

Corigliano 

Santa Maria 

del Patire 

Rossano 

 

Mer ionienne 

San Giovani 

in Fiore Crotone 

Catanzaro 






Chicago, 

New York, 

Philadelphie, 

Washington 

Histoire, musées, 

architecture 

US 34 - 12 jours 

avec 

Nicole Dominique 

Laconte 

Diplômée de l'Ecole du Louvre. 

 

Chicago 

Toronto 

New York 

 

Philadelphie 

Baltimore 

Washington 

A la fin du XIX e et au début du XX e siècle, des 

magnats de l’acier comme Frick ou de l’industrie 

pharmaceutique comme le docteur Barnes consacrèrent 

leur fortune à acquérir des chefs-d’œuvre 

des maîtres européens… La thésaurisation des 

merveilles nées jadis sur le Vieux Continent 

s’accompagna du mécénat au profit d’artistes 

européens comme Rodin, les impressionnistes, 

Matisse ou Salvador Dalí, et permit aussi la 

naissance d’un art proprement américain dont 

les plus célèbres représentants furent Thomas 

Eakins, Edward Hopper, Jackson Pollock ou 

Andy Wharol. Ce parcours des grands musées 

américains de la côte est vous invite à revisiter 

l'histoire des Etats-Unis à travers celle de leurs 

plus célèbres collections artistiques. 

Mais ce voyage sera aussi l'occasion d’évoquer 

toutes les facettes de l'urbanisme américain, du 

laboratoire d'architecture moderne que fut Chicago 

à la métropole toujours plus audacieuse de New 

York et à Washington qui inscrit dans son plan 

et dans ses monuments l’idéal démocratique 

des Pères fondateurs. 

New York 

US 34 Prochain départ Forfait par personne 

14/05 - 25/05/11 Nicole Dominique Laconte 


Chambre lit matrimonial 4 595 € 4 645 € 

Chambre deux lits separés 4 645 € 4 695 € 

Chambre individuelle 5 775 € 5 825 € 


© Fergusonphotography

hanséatique 

Brême, Hambourg, 

Lübeck, Wismar 

© GNTB / G. Marth L'Allemagne 


avec 

Christophe Piette 

Diplômé d’Histoire.. 

La Hanse évoque les puissants navires qui, de 

Londres à Novgorod, transportaient au XIV e 

siècle drap anglais, épices des Indes, ambre, 

fourrure et cire de Königsberg, fer et bois de 

Suède. Formée dans un contexte d’expansion 

vers l’est, tournée vers la Baltique et la mer du 

Nord, l’Angleterre et la Scandinavie, la Hanse 

s'est progressivement constituée, au cours du 

Moyen Age, en une union homogène de cités 

pourtant rivales. Les villes de la Hanse sont celles 

d'une Allemagne de briques rouges et noires, 

d'un pays où, de Brême au Mecklembourg, l’eau 

se mêle à la terre et pénètre jusqu’au cœur des 

cités qui vous offirons les charmes oubliés de 

leur passé prestigieux. 

Mer Baltique 

Bad Doberan 

Lübeck 

 

Güstrow 

Wismar 

 

Hambourg 

Schwerin 

 

Brême 

Elbe 

 

Lünebourg 

ALLEMAGNE 

Lübeck 

AL 34 Prochain départ Forfait par personne 

16/08 - 21/08/11 avec Christophe Piette 




Croisière sur 

le Douro 

Lisbonne, Porto, 

Braga, Salamanque 

CF 80 - 8 jours 

Diplômée d'Histoire de l'art et 

d'Archéologie. 

Lisbonne 

Porto 

 

Vila Real 

Pinhao 

 

Douro 

 

Lamego 

PORTUGAL 

Vega 

de Teron 

 

Salamanque 

 

Coïmbra 

ESPAGNE 

Si Lisbonne et Belém rapellent l'aventure des 

grandes découvertes et l'ouverture du Portugal 

sur le monde lointain, le Douro, seul fleuve 

majeur du Portugal, fut longtemps le garant 

de la prospérité du pays. Jusqu’à l’avènement 

du transport routier, il fut la voie essentielle de 

communication qui assurait le transport du célèbre 

vin de Porto des collines du Haut Douro vers 

Porto, le port exportateur. Dans des paysages 

somptueux, le fleuve déroule tranquillement ses 

méandres entre ses rives couvertes de vignobles. 

La prospérité de ces campagnes a permis le 

développement de petites cités agrémentées 

d’églises romanes et baroques, aux places bordées 

de riches maisons aux façades exubérantes. La 

croisière que nous effectuerons offre également 

une excursion à Salamanque, prestigieuse ville 

universitaire 

espagnole, 

une découverte 

complète 

de Porto et de 

Lisbonne. 

CF 80 Prochain départ Forfait par personne 

02/09 - 09/09/11 Nicole Guenard-Bailleau 


Cab. double pont Principal 2 120 € 2 170 € 

Cab. double pont Intermédiaire 2 195 € 2 250 € 

Cab. double pont Supérieur 2 225 € 2 275 € 

Cabine individuelle : nous consulter 



avec 

Nicole 

Guenard-Bailleau 

Tage 

Regua 

Le monastère des Hieronymites 

© Patxi64 

St-Jacquesde-Compostelle 

Le chemin de 

Saint-Jacques 

Le camino francès 

de Roncevaux 

à Saint-Jacques 

© B. Hoppe 

ES 34 - 8 jours 

avec 

Adeline Rucquoi 

Directeur de recherche au CNRS. 

Membre de la Société espagnole 

des médiévistes. 

Saint-Jacques-de-Compostelle 

En 951, l’évêque de Puy vint prier sur le tombeau 

d’un des douze compagnons de Jésus, 

l’apôtre Jacques. A partir de cette date, une 

foule immense de pèlerins s’empressa de l’imiter, 

transformant au Moyen Age la route de 

Saint-Jacques, le camino frances, en un trait 

d’union entre les peuples d’Europe : le long de 

cet axe, qui se déroule des Pyrénées jusqu’à 

Compostelle, se produisit un échange actif de 

ferments culturels et de formes artistiques. 

La route fut ainsi jalonnée d’une chaîne de 

sanctuaires et devint une des terres d’élection 

de l’art médiéval espagnol. Au terme de ce 

circuit, le retour vers la France, en parcourant 

la région d’Oviedo, permettra de découvrir 

non loin de là, dans les Asturies, l’un des tout 

premiers royaumes d’Espagne et d’admirer de 

magnifiques petites églises, véritables trésors 

d’art et d’architecture… 


Oviedo 

Santander 

Bilbao Biarritz 

Roncevaux 

 

Astorga 

Léon 

 

Fromista 

 

Burgos 

 

Estella Pamplune 

Santo Domingo 

della Calzada 

 

La Corogne 

 

Coana 

 

Lugo 

Puertomarin 

 

el Cebreiro San Salvador 

de Valdedios 

 

 

Santillana 

del Mar 

 

ES 34 Prochain départ Forfait par personne 

10/09 - 17/09/11 avec Adeline Rucquoi 


Chambre double 1 765 € 1 795 € 

Chambre individuelle 2 010 € 2 050 € 

47

Palais Farnèse - Clio

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