Les pirates ce qu'il faut savoir - Six pieds sur Terre

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19.08.2013 Views

Histoire de la piraterie: Les pirates La piraterie est aussi vieille que la navigation. Elle est apparue environ 5000 ans avant J.C. dans la région de l'Arabie. Le pirate est un bandit qui attaque et pille les navires. Il est un voleur des mers. La mer Méditerranée était aux mains des pirates barbaresques, les caraïbes étaient le repère des pirates, l'océan indien et la mer de Chine sont sillonnés par des pirates venus d'Europe et d'Asie. On trouve des pirates dans toutes les civilisations : les civilisations antiques, les vikings, les musulmans et les pays asiatiques avaient eux aussi leurs pirates. Bien entendu, les plus célèbres, sont les pirates des Caraïbes. De nombreux ports des Caraïbes et de la côte nordaméricaine, en particulier la Jamaïque et la Caroline du Nord, sont ouverts aux pirates afin de commercer. La corruption permet à certains d’entre eux d’établir de bonnes relations avec les gouverneurs des colonies. Différence entre pirate, corsaire et flibustier : À partir du XVIème siècle (16e ), l’or et les pierres précieuses transitent entre l’Empire espagnol du Nouveau Monde et l’Espagne et attirent les pirates, essentiellement français et anglais. Certains d’entre eux installent des bases d'opérations permanentes dans les Caraïbes sur l'île de la Tortue, en Jamaïque et sur l'île de la New providence aux Bahamas. Il faut bien faire la différence entre les trois. Un corsaire travaille pour une nation ou un gouverneur qui lui a remit une lettre de marque. Celle-ci lui permet de s'attaquer à certain navire au nom du pays auquel il appartient. Les corsaires se livrent eux aussi à des actes de piraterie mais pour le compte d'un roi. Par contre, un pirate n'a aucun lien officiel avec les différentes nations de l'époque. Il s'attaque aux navires sans distinction de nationalité. Il ne peut espérer qu'en un pardon royal (espagnol, britannique, français,...) pour pouvoir échapper à la potence. 1

Histoire de la piraterie:<br />

<strong>Les</strong> <strong>pirates</strong><br />

La piraterie est aussi vieille que la navigation. Elle est apparue environ 5000 ans avant J.C.<br />

dans la région de l'Arabie. Le pirate est un bandit qui attaque et pille les navires. Il est un<br />

voleur des mers. La mer Méditerranée était aux mains des <strong>pirates</strong> barbaresques, les caraïbes<br />

étaient le repère des <strong>pirates</strong>, l'océan indien et la mer de Chine sont sillonnés par des <strong>pirates</strong><br />

venus d'Europe et d'Asie.<br />

On trouve des <strong>pirates</strong> dans toutes les civilisations : les civilisations antiques, les vikings, les<br />

musulmans et les pays asiatiques avaient eux aussi leurs <strong>pirates</strong>. Bien entendu, les plus<br />

célèbres, sont les <strong>pirates</strong> des Caraïbes.<br />

De nombreux ports des Caraïbes et de la côte nordaméricaine,<br />

en particulier la Jamaïque et la Caroline<br />

du Nord, sont ouverts aux <strong>pirates</strong> afin de commer<strong>ce</strong>r.<br />

La corruption permet à <strong>ce</strong>rtains d’entre eux d’établir<br />

de bonnes relations avec les gouverneurs des<br />

colonies.<br />

Différen<strong>ce</strong> entre pirate, corsaire et flibustier :<br />

À partir du XVIème siècle (16e ), l’or et les pierres<br />

précieuses transitent entre l’Empire espagnol du Nouveau<br />

Monde et l’Espagne et attirent les <strong>pirates</strong>, essentiellement<br />

français et anglais. Certains d’entre eux installent des<br />

bases d'opérations permanentes dans les Caraïbes <strong>sur</strong> l'île<br />

de la Tortue, en Jamaïque et <strong>sur</strong> l'île de la New<br />

providen<strong>ce</strong> aux Bahamas.<br />

Il <strong>faut</strong> bien faire la différen<strong>ce</strong> entre les trois. Un corsaire travaille pour une nation ou un<br />

gouverneur qui lui a remit une lettre de marque. Celle-ci lui permet de s'attaquer à <strong>ce</strong>rtain<br />

navire au nom du pays auquel il appartient. <strong>Les</strong> corsaires se livrent eux aussi à des actes de<br />

piraterie mais pour le compte d'un roi.<br />

Par contre, un pirate n'a aucun lien officiel avec les différentes nations de l'époque. Il<br />

s'attaque aux navires sans distinction de nationalité. Il ne peut espérer qu'en un pardon royal<br />

(espagnol, britannique, français,...) pour pouvoir échapper à la poten<strong>ce</strong>.<br />

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Quand aux flibustiers, <strong>ce</strong> son des habitants des îles des caraïbes qui décidèrent de prendre<br />

les armes pour se défendre et garder leur indépendan<strong>ce</strong>. C'était notamment le cas <strong>sur</strong> la<br />

fameuse île de la Tortue.<br />

<strong>Les</strong> boucaniers : les <strong>pirates</strong> qui sévissaient dans la mer des Caraïbes étaient parfois appelés<br />

abusivement boucaniers. À l'origine soit aventuriers, soit déserteurs des différentes nations<br />

européennes, les boucaniers vivaient sans chef, et s'occupaient <strong>sur</strong>tout du ravitaillement en<br />

viande fumée ("boucanées", d'où leur nom) des équipages de passage quels <strong>qu'il</strong>s soient. Ils<br />

élevaient des bœufs et chassaient les petits cochons sauvages. Ils se trouvaient au nord-ouest<br />

de Saint-Domingue et dans la baie de Campeche.<br />

<strong>Les</strong> fonctions dans l'équipage<br />

L'équipage d'un navire pirate était souvent une véritable communauté.<br />

Le capitaine flibustier est choisi par l'équipage. L'équipage ne lui obéit que s'il a confian<strong>ce</strong> en<br />

ses capacités de commander. Il peut aussi être destitué de ses fonctions. Il est en effet arrivé<br />

qu'un capitaine soit abandonné par son équipage <strong>sur</strong> une île déserte après avoir manqué de<br />

courage lors de l'assaut d'un navire ou d'avoir tout simplement refusé de poursuivre un navire.<br />

Lors de la prise d'un butin, <strong>ce</strong>lui-ci était partagé en parts égales entre tous les hommes, avec<br />

comme même une ou deux parts de plus pour le capitaine. Même si le capitaine peut se<br />

servir de la cabine du Maître, et utiliser un peu d'argenterie et de por<strong>ce</strong>laine de Chine, à<br />

toute heure du jour et de la nuit n'importe quel homme d'équipage peut entrer dans sa<br />

cabine, se servir de son argenterie ou de sa por<strong>ce</strong>laine. Le capitaine ne peut l'en empêcher.<br />

Dans la bataille toutefois, le capitaine exer<strong>ce</strong> un réel pouvoir; il peut frapper un homme,<br />

même le tuer, s'il s'oppose à ses ordres<br />

Après le capitaine, l'homme le plus important est le maître. Le capitaine ne peut rien faire que<br />

le maître n'approuve. Il parle au nom de l'équipage et veille à ses intérêts. C'était en quelque<br />

sorte le magistrat du navire. Le maître était le premier à monter à bord des navires capturés,<br />

il était responsable du choix des marchandises pillées et de leur répartition.<br />

Puis il y avait les officiers. Parfois ils étaient élus mais le plus souvent ils étaient nommés par le<br />

capitaine et le maître.<br />

Autres cadres:<br />

Le maître voilier; responsable de la navigation et de la mise en pla<strong>ce</strong> des voiles.<br />

Le maître d'équipage; veillait à l'entretien du navire, aux palans, à l'approvisionnement et à la<br />

bonne marche du travail de tous les jours.<br />

Le canonnier; veille <strong>sur</strong> l'artillerie, aux exerci<strong>ce</strong>s de canonnage et <strong>sur</strong>veille les servants des<br />

piè<strong>ce</strong>s pendant le combat.<br />

Le charpentier, le voilier et le médecin. On les appelait les « artistes ».<br />

<strong>Les</strong> spécialistes les plus populaires étaient les membres de l'orchestre, marins ou musiciens<br />

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enrôlés de for<strong>ce</strong> après une prise. <strong>Les</strong> <strong>pirates</strong> étaient enchantés d'avoir un orchestre à leur<br />

bord. Ils demandaient sans <strong>ce</strong>sse aux artistes de jouer une gigue.<br />

La prise d'un bateau :<br />

Lorsqu'un bateau pirate aper<strong>ce</strong>vait un autre navire à l'horizon et que <strong>ce</strong>lui-ci n'était pas trop<br />

armé, (<strong>ce</strong>rtains <strong>pirates</strong> avaient la malchan<strong>ce</strong> de tomber <strong>sur</strong> un navire de guerre) il lui donnait<br />

la chasse. <strong>Les</strong> vaisseaux <strong>pirates</strong> étaient souvent petits et rapide par rapport au navire de<br />

commer<strong>ce</strong> et ils les rattrapaient sans problèmes. Un fois proche de l'autre bateau, les <strong>pirates</strong><br />

hissaient le pavillon noir, <strong>ce</strong> qui sommait le navire de commer<strong>ce</strong> de se rendre. Si <strong>ce</strong>lui-ci<br />

refusait, on hissait le pavillon rouge qui signifiait <strong>qu'il</strong> n'y aurait pas de prisonniers.<br />

Mais <strong>ce</strong> <strong>qu'il</strong> est important de <strong>savoir</strong>, c'est l'ambian<strong>ce</strong> qui régnait à bord du navire<br />

pourchassé. En effet, contrairement à <strong>ce</strong> que l'on peut penser, tout le monde n'était pas<br />

terrifié. <strong>Les</strong> simples matelots étaient même parfois heureux ! Ceux-ci étaient souvent enrôlés<br />

de for<strong>ce</strong> et maltraités par leur capitaine. Hors quand le bateau pirate finissait par arraisonner<br />

leur navire, la plupart se joignaient aux <strong>pirates</strong>, heureux d'être délivré. Quand au capitaine,<br />

plus il avait terrorisé son équipage, plus il était lui même maltraité voir tué.<br />

Armés jusqu’aux dents<br />

<strong>Les</strong> flibustiers sont vraiment armés jusqu’aux dents. Ils ont toujours <strong>sur</strong> eux plusieurs pistolets,<br />

des grenades de poudre noire, des sabres, des coutelas, des haches d'abordage, des<br />

chausse-trappes, etc.<br />

Leur arme la plus appréciée est un modèle spécial de fusil de fort calibre que les boucaniers<br />

font fabriquer en Fran<strong>ce</strong>. On le nomme « fusil de boucanier ». Il se charge très rapidement,<br />

pouvant tirer trois coups dans le temps qu'un fusil militaire en tire un seul.<br />

Au moment de l'abordage, l'ennui avec les pistolets c'est que le coup ne part pas toujours.<br />

Pas question non plus de les recharger pendant un combat au corps à corps. <strong>Les</strong> flibustiers se<br />

servent d'abord de leurs coutelas ou de leurs sabres, cachant les pistolets dans leur dos pour<br />

le sortir à l'improviste.<br />

Une arme méconnue mais très utilisée par les flibustiers est la grenade de poudre noire. On en<br />

lan<strong>ce</strong> <strong>sur</strong> les ponts bondés de marins. Ou dans les entreponts, ou dans les forts par les<br />

meurtrières. C'est un moyen rapide de décourager l'adversaire.<br />

Une autre arme méconnue : la baïonnette!<br />

Empilés comme des sardines<br />

"Pas un homme ne choisit de devenir marin s'il n'a assez de talent pour se faire jeter en prison.<br />

Par<strong>ce</strong> qu'être <strong>sur</strong> un navire équivaut à être en prison avec en plus le risque de mourir noyé. Et<br />

puis, en prison, on est mieux logé, mieux nourri et on se trouve généralement en meilleure<br />

compagnie"<br />

Cette citation résume très bien la condition du marin de la marine à voile. Chaque flibustier<br />

dispose d'aussi peu d'espa<strong>ce</strong> <strong>sur</strong> le pont du navire que 2 mètres carrés. Sans compter la<br />

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pla<strong>ce</strong> que prennent les canons, les cabestans et tous les autres gréements du navire.<br />

L'espa<strong>ce</strong> à l'intérieur du navire est encore moindre avec tout <strong>ce</strong> <strong>qu'il</strong> <strong>faut</strong> emmagasiner de<br />

vivres. En plus, il y fait une chaleur écrasante.<br />

De vrais «malades»... et malades en plus!<br />

<strong>Les</strong> flibustiers n'en finissent pas d'étonner. Ils accomplissent leurs exploits étant malades,<br />

affamés et affaiblis par le manque de sommeil. En vérité, plus encore que les combats, les<br />

maladies tuent les flibustiers. En général, la moitié des hommes sont malades à divers degrés.<br />

Le typhus, la typhoïde existent en permanen<strong>ce</strong>; le scorbut, la dysenterie, la malaria et la<br />

fièvre jaune complètent le tableau médical peu reluisant.<br />

<strong>Les</strong> loisirs à bord des navires flibustiers<br />

<strong>Les</strong> flibustiers traversent de longues périodes d'inactivité. Embusqués dans une crique ou<br />

croisant le long des routes maritimes, il leur <strong>faut</strong> attendre l'arrivée d'une proie. Voici quelques<br />

loisirs dont ils sont grands amateurs:<br />

• Jouer aux dés, aux cartes.<br />

• Tirer du canon s'il y a assez de munitions.<br />

• Lire la bible ou les livres de prières.<br />

• Jouer de la musique.<br />

La nourriture<br />

À bord des navires <strong>sur</strong>chargés d'hommes, il est impossible d'emmagasiner des vivres en<br />

quantité suffisante. En conséquen<strong>ce</strong>, la faim est une hantise permanente pour l'équipage. En<br />

plus, la nourriture est tellement dégueulasse que les flibustiers préfèrent manger à la noir<strong>ce</strong>ur.<br />

<strong>Les</strong> «biscuits de mer», fait de farine et d'eau, sont supposés se conserver des mois. Mais ils sont<br />

durs comme du bois et trop souvent bourrés de vers. Quand à la viande, du porc salé quand<br />

il y en a, elle est pourrie.<br />

L'eau se contamine très vite aussi. Lorsque l'eau manque, les hommes sont obligés de boire<br />

de l'eau de mer ou encore leur urine. Avec pour résultat de gros problèmes de santé et la<br />

mort à plus ou moins long terme<br />

Notons aussi que le cuisinier est souvent un matelot qui après une bles<strong>sur</strong>e au combat ne<br />

peut plus servir à grand chose d'autre <strong>sur</strong> le navire. On le nomme cuisinier mais rien ne<br />

garantit <strong>qu'il</strong> ait la moindre compéten<strong>ce</strong> en matière de chaudrons.<br />

Abondan<strong>ce</strong> <strong>sur</strong> les îles<br />

<strong>Les</strong> escales dans les îles sont toujours bienvenues. Enfin une occasion de trouver de la<br />

nourriture fraîche! <strong>Les</strong> flibustiers mangent tout <strong>ce</strong> <strong>qu'il</strong>s trouvent: petits caïmans (alligator), fous<br />

de Bassan, crabes, fruits sauvages, figues longues (bananes) et bien sûr la tortue de mer.<br />

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La tortue est une aubaine pour les flibustiers. Retournée <strong>sur</strong> le dos, elle reste là où on l'a mise<br />

jusqu'à <strong>ce</strong> qu'on revienne la récupérer. On peut aussi la garder en vie dans la cale en<br />

attendant le jour de la manger. En plus, les flibustiers croient la viande de tortue capable de<br />

guérir plusieurs maladies.<br />

Le rhum<br />

Le rhum est la boisson favorite des marins dans les Antilles, ça tout le monde le sait. Mais ils lui<br />

trouvaient aussi d'autres usages... pour améliorer le goût et tuer les germes de l'eau à boire.<br />

<strong>Les</strong> vaisseaux de bois sont sombres et humides. Sous le climat torride des mers tropicales <strong>ce</strong><br />

n'est pas long qu'une véritable puanteur y règne. Pour lutter contre la vermine et les odeurs,<br />

le pont est lavé avec un mélange de vinaigre et d'eau de mer que les flibustiers rempla<strong>ce</strong>nt<br />

avantageusement, quand ils en disposent en abondan<strong>ce</strong>, par du rhum.<br />

<strong>Les</strong> vêtements<br />

Le pirate est en marge de la société. Ses vêtements expriment un mépris des autorités, un<br />

sentiment de révolte. On aime porter des piè<strong>ce</strong>s de vêtements volés à des bourgeois, des<br />

officiers, et autres ennemis détestés. Le flibustier recherche également des vêtements<br />

fonctionnels.<br />

Tête couverte d'un foulard : l'artillerie oblige les <strong>pirates</strong> à la pruden<strong>ce</strong>.<br />

<strong>Les</strong> boulets n'explosent pas, mais un impact projette des éclats de bois en tout sens.<br />

<strong>Les</strong> <strong>pirates</strong> se protègent de <strong>ce</strong>s éclats en s'entourant la tête de chiffons. Pour la même raison,<br />

on préfère des vêtements amples et jamais ajustés au corps.<br />

L'histoire du pavillon noir<br />

Sa première apparition fut signalée en 1700, par le capitaine du Her Majesty's Ship attaqué<br />

au large de Santiago de Cuba par un pirate français du nom de Emmanuel<br />

Wynne. Ce dernier arborait un pavillon noir avec tête de mort, tibias croisés et<br />

sablier, symbole du peu de temps restant à l'adversaire pour prendre une<br />

décision de combattre ou se rendre. Le crâne et les tibias sont le symbole de la<br />

mort lequel fut utilisé par quelques armées européennes au XVe siècle avant<br />

que les <strong>pirates</strong> reprennent <strong>ce</strong>tte " idée ".<br />

L'expression " Jolly Roger " qui désigne le pavillon noir par les marins anglo-saxons, est sans<br />

doute d'origine française. <strong>Les</strong> historiens pensent que les boucaniers et <strong>pirates</strong> français de la<br />

mer des Caraïbes appelaient leur pavillon rouge : " le joli rouge " avec le " e " de " rouge "<br />

ac<strong>ce</strong>ntué. <strong>Les</strong> britanniques auraient déformé <strong>ce</strong>tte appellation en " Jolly Roger ", qui aurait<br />

été conservée pour le drapeau noir.<br />

<strong>Les</strong> pavillons <strong>pirates</strong> étaient le plus souvent des bouts de grosse toile cousus à grands points<br />

par les voiliers du bord et dont les motifs étaient simplistes. Ornés par des emblèmes de mort,<br />

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les pavillons <strong>pirates</strong>, hissés avant l'abordage, intimaient l'ordre au bateau convoité de se<br />

rendre. Ces drapeaux n'étaient pas toujours noirs, <strong>ce</strong>rtains étaient blancs, mais les pires<br />

étaient les rouges, qui signifiaient : "La mort pour tous" ou "Pas de quartier".<br />

Stéréotypes <strong>sur</strong> les <strong>pirates</strong><br />

• Le pirate est souvent dépeint avec une balafre au visage, borgne avec un cache <strong>sur</strong><br />

l'œil, et amputé d'une main, remplacée par un crochet. Il a aussi souvent perdu une<br />

jambe à cause de la gangrène ou d'un boulet, et s'appuie alors <strong>sur</strong> une jambe de bois.<br />

Cette image, quoi qu'en partie vraie, était aussi valable pour les marins du roi.<br />

• Tout au début, chaque bateau de <strong>pirates</strong> avait son propre drapeau, et les victimes ne<br />

savaient pas <strong>ce</strong> que <strong>ce</strong>la voulait dire. Peu à peu, les drapeaux sont devenus généraux<br />

et ils avaient chacun une signification différente.<br />

• <strong>Les</strong> <strong>pirates</strong> utilisent un drapeau noir représentant des ossements humains, car ils sont<br />

réputés pour ne pas faire de prisonniers.<br />

• <strong>Les</strong> <strong>pirates</strong> utilisent de redoutables flottes et navires de guerre.<br />

• <strong>Les</strong> <strong>pirates</strong> cachent leur trésor <strong>sur</strong> une île et ils marquent son empla<strong>ce</strong>ment <strong>sur</strong> une<br />

carte au trésor.<br />

• <strong>Les</strong> <strong>pirates</strong> sont souvent accompagnés d'un perroquet..<br />

• Le capitaine est un homme avare, cruel et méchant qui rafle la majorité du butin.<br />

• <strong>Les</strong> <strong>pirates</strong> boivent du rhum dans d'énormes bouteilles ou dans de petites fioles, afin de<br />

se donner du courage.<br />

• En fin de soirée, les <strong>pirates</strong> sont alors souvent pris de nostalgie quant aux pensées<br />

cruelles que les femmes leur infligent. La boisson n'arrange rien, ils deviennent alors<br />

quelque peu stupides.<br />

Barbe Noire - Edward Teach 1680-1718<br />

Teach a un air imposant, avec une haute taille et une forte carrure. Il porte une barbe noire<br />

maculée de graisse, s'étalant <strong>sur</strong> sa poitrine. Son corps n'est jamais lavé. Il sent la sueur<br />

mélangée au Rhum et à la poudre à canon. Ses vêtements, déchirés par les nombreux<br />

combats, sont de couleur sombre, tâchés de sang et de boissons diverses. Certains<br />

capitaines se donnaient une image de gentleman vêtus de tissus fins et rares et préféraient la<br />

négociation. Barbe Noire, préférait cultiver son image de furie, de monstre. Au combat, sa<br />

barbe était tressée d'une dizaine de nattes attachées par des rubans rouge sang. Au<br />

combat, il avait pour habitude d'accrocher deux brandons enflammés sous son chapeau,<br />

lesquels pendaient le long de son visage. Il utilisait <strong>ce</strong>tte méthode pour terrifier ses<br />

adversaires.<br />

Quand il s'ennuie, il tire dans le noir <strong>sur</strong> ses marins pour observer l'impact de ses balles <strong>sur</strong> leur<br />

peau. Il se justifie de <strong>ce</strong>tte phrase : " Si je n'en tuais pas un de temps en temps, ils finiraient par<br />

ne plus <strong>savoir</strong> qui je suis. "<br />

Après une bonne prise, il enfouissait ses coffres <strong>sur</strong> une côte déserte aidé de un ou deux<br />

hommes. Il regagnait le navire seul. " Ils montent la garde ! «, disait-il. C'est vrai, ils montaient la<br />

garde…… mais à l'état de cadavres. Barbe Noire n'aimait pas les témoins.<br />

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Il refuse de donner l'empla<strong>ce</strong>ment de ses trésors : " Seuls le diable et moi savons<br />

l'empla<strong>ce</strong>ment de mon trésor. Et le diable aura le tout ! "<br />

Le 22 novembre 1718, Le lieutenant Maynard se lan<strong>ce</strong> à la poursuite de Barbe Noire et un<br />

combat impitoyable s'ensuit. Maynard et Teach se retrouvent fa<strong>ce</strong> à fa<strong>ce</strong>, l'un et l'autre<br />

armés d'un sabre et d'un pistolet.<br />

Le début du duel se fait au pistolet, Teach est touché et le combat se poursuit au sabre. À la<br />

fin du combat, Barbe-Noire s'effondre atteint de cinq balles de pistolet et de vingt autres<br />

bles<strong>sur</strong>es. Maynard lui fit trancher la tête et l'exposa au sommet du mat afin que d'autres<br />

apprennent la leçon. On l'exposa ensuite <strong>sur</strong> la pla<strong>ce</strong> publique.<br />

De nombreuses personnes ne voulurent pas croire à sa mort et de nombreux actes de<br />

pirateries lui furent imputés même après sa mort.<br />

Comment parler comme un pirate (américain)<br />

- supprimer tous les "g". Par exemple, sailing ou fighting ou encore anything se disent en pirate<br />

sailin, fightin et anythin.<br />

- supprimer tous les "v". Par exemple, ever ou never se disent en pirate e'er et ne'er.<br />

- doubler tous les adjectifs. <strong>Les</strong> <strong>pirates</strong> ne disent jamais a big ship, ils disent plutôt a great,<br />

grand ship!. Autre exemple, ils ne disent jamais never, mais No nay ne'er!.<br />

Le vocabulaire pirate (américain)<br />

- Arrr! : comme l'Hawaiien aloha, <strong>ce</strong>la signifie bonjour, au revoir, etc... utilisez <strong>ce</strong>tte interjection<br />

selon votre humeur :)<br />

- Ahoy : Hey !<br />

- Avast: Stop !<br />

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- Aye : Yes<br />

- Booty : Trésor<br />

- Fathom : me<strong>sur</strong>e de profondeur de six <strong>pieds</strong><br />

- Grog : boisson favorite du pirate<br />

- Harrr : rire gras de pirate<br />

- Jack : un drapeau pirate / pavillon ou un marin<br />

- Jolly Roger : Le drapeau pirate<br />

- Lass : une femme<br />

- League : 3 milles marin<br />

- Loaded to the Gunwhales : ivre<br />

- Matey : Un compagnon de bord ou un ami<br />

- Me : mon<br />

- Privateer : un pirate officiellement sanctionné par une puissan<strong>ce</strong> nationale<br />

- Scallywag : Une mauvaise personne. Une canaille<br />

- Sprogs : recrues non formées<br />

- Squiffy : un bouffon<br />

- Squadron (escadron) : un groupe de 10 ou moins de vaisseaux de guerre<br />

- Sweet trade : la carrière de pirate<br />

- Thar : l'opposé de ici<br />

- Yarrr : accord<br />

- Yo-ho-ho : rire de pirate<br />

Sour<strong>ce</strong>s :<br />

http://dodo.pirate.free.fr/<br />

http://www.kiss.qc.ca/encyclopirate/index.html<br />

http://tempsdes<strong>pirates</strong>.chez.com/<br />

http://www.<strong>pirates</strong>‐corsaires.com/talk‐like‐a‐pirate‐day.htm<br />

http://www.homeschoolshare.com/<strong>pirates</strong>.php<br />

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