11-cahier-gram-sec-1-pdf - Six pieds sur Terre
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2- L'interrogation Il existe trois formes d'interrogation. a) Il y a la phrase de type interrogatif (interrogation directe). Elle se termine par un point d'interrogation. On retrouve alors l’un des marqueurs interrogatifs suivants : - un déterminant interrogatif (quel, quelle, quels, quels, combien de) ; Ex. : Quelle idée as-tu eu? (déterminant interrogatif «quelle» ) - un pronom interrogatif (qui, que, quoi, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, qui est-ce que, qui est-ce qui) ; Ex. : Lequel veux-tu? (pronom interrogatif:«lequel» ) - un adverbe (où, quand, comment, combien, pourquoi) ; Ex. : Combien as-tu en poche? (adverbe interrogatif «combien») - les locutions «est-ce qui» ou «est-ce que» précédées ou non d’un autre marqueur interrogatif. Ex. : Est-ce que Pierre a peur des chiens? (locution interrogative: «est-ce que» ) Ex. : Combien est-ce que cela coûte? (locution interrogative: «est-ce que» précédée du marqueur interrogatif «combien») b) Il y a la phrase à valeur interrogative. On n’y retrouve pas de marqueur interrogatif, si ce n’est que le point d’interrogation qui indique que l’interlocuteur se pose une question. Ex. : Nathalie? Mon amie? Tu exagères… c) Il y a l'interrogation indirecte où l'on ne retrouve pas de mot interrogatif ou de locution interrogative, mais où l'on se pose une question de manière indirecte. Elle se termine par un point. Ex. : Je me demande si Pierre a peur des chiens. 3- Le détachement Généralement, une phrase est construite selon l'ordre logique suivant: GNs – GV – (CP). On a un détachement quand un élément de la phrase n'est pas à l'endroit qu'il doit logiquement occuper ou, dans certains cas, quand un élément a été ajouté. Généralement, il s'agit soit d'un élément placé en début de phrase soit d’un élément intercalé dans celle-ci. a) Le détachement d’un complément de P. Il peut alors s’agir d’un GN, d’un GAdv, d’un GPrép ou d’une subordonnée circonstancielle (SCirc) généralement en début de phrase. Ex. : Ce soir, je partirai pour Québec. (GN, CP détaché) Ex. : Bientôt, je partirai pour Québec. (GAdv, CP détaché) Ex. : Avec enthousiasme, je partirai pour Québec. (GPrép, CP détaché) Ex. : Parce que j’y ai de la famille, je partirai pour Québec. (SCirc, CP détaché) À noter! À moins qu’il ne s’agisse d’un effet stylistique voulu, il est préférable pour la lecture de ne pas détacher un CP placé en milieu de phrase. Ex. : Je partirai, avec enthousiasme, pour Québec. (GPrép, CP détaché) 72 http://blogues.csaffluents.qc.ca/jbm-papineau/files/2010/12/11-cahier-gram-sec-1-pdf.pdf
) Le détachement d’une apostrophe. Il s’agit alors d’un GN (nom ou pronom) qui indique que, dans une phrase, on s'adresse directement à quelqu'un. L’apostrophe peut être placée au début, au milieu ou à la fin de cette phrase. Une apostrophe est une phrase non verbale qui ne fait pas partie véritablement de la structure de la phrase, même si elle y est rattachée par la ponctuation. Ex. : Pierre, aurais-tu peur des chiens? Ici, l'apostrophe est placée au début de la phrase. Ex. : Pourrais-tu me dire, Pierre, si tu as peur des chiens? Ici, l'apostrophe est placée au milieu de la phrase. Ex. : As-tu peur des chiens, toi? Ici, l'apostrophe est placée à la fin de la phrase. c) Le détachement d’un CN ou d’un complément du pronom. Il peut alors s’agir d’un GN, d’un GAdj, d’un GPart ou d’une SRel. Dans la plupart des cas, ce complément peut être placé au début, au milieu ou à la fin de la phrase. Ex.: Policier depuis trente ans, Pierre prend enfin sa retraite. (GN) Ex.: Paul Plamondon, criminel bien connu, s'est évadé hier soir. (GN) Ex.: J’ai vu Patrick Roy, le gardien de but de l'Avalanche du Colorado. (GN) Ex.: Heureux de son sort, Marc riait aux éclats. (GAdj) Ex.: Arrivés sur les lieux, les policiers cherchèrent aussitôt des témoins. (GPart) Ex.: Ginette, qui aimait les pommes, en cueillait une grande quantité. (SRel) 4) Les conjonctions Il s’agit ici du plus complexe des quatre grands principes de ponctuation. Tout d'abord, effectuons un rappel important. Les coordonnants les plus fréquents sont : mais, ou, et, donc, car, ni, or, cependant, toutefois, néanmoins… Les subordonnants les plus fréquents, eux, sont : si, que, comme, quand, parce que, vu que, puisque... a) Généralement, on place une virgule avant tous les coordonnants qui unissent deux phrases P et qui sont immédiatement suivis par un GNs (à l'exception des coordonnants : et / ni / ou). Ex. : Pierre a peur des chiens, car il a déjà été mordu dans sa jeunesse. Ici, le coordonnant «car» unit deux phrases P et est suivi du GNs «il». Ex. : Pierre a peur des chiens et il tremble devant eux. Ici, aucune virgule n’est nécessaire avant le coordonnant puisque celui-ci est «et». Ex. : Pierre est gentil mais très nerveux devant un chien. Ici, aucune virgule n’est nécessaire puisque le coordonnant «mais» n’unit pas deux phrases P. Il n’est pas fautif cependant d’en placer une avant la conjonction. 73 http://blogues.csaffluents.qc.ca/jbm-papineau/files/2010/12/11-cahier-gram-sec-1-pdf.pdf
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2- L'interrogation<br />
Il existe trois formes d'interrogation.<br />
a) Il y a la phrase de type interrogatif (interrogation directe). Elle se termine par un point<br />
d'interrogation.<br />
On retrouve alors l’un des marqueurs interrogatifs suivants :<br />
- un déterminant interrogatif (quel, quelle, quels, quels, combien de) ;<br />
Ex. : Quelle idée as-tu eu? (déterminant interrogatif «quelle» )<br />
- un pronom interrogatif (qui, que, quoi, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, qui est-ce<br />
que, qui est-ce qui) ;<br />
Ex. : Lequel veux-tu? (pronom interrogatif:«lequel» )<br />
- un adverbe (où, quand, comment, combien, pourquoi) ;<br />
Ex. : Combien as-tu en poche? (adverbe interrogatif «combien»)<br />
- les locutions «est-ce qui» ou «est-ce que» précédées ou non d’un autre marqueur<br />
interrogatif.<br />
Ex. : Est-ce que Pierre a peur des chiens? (locution interrogative: «est-ce que» )<br />
Ex. : Combien est-ce que cela coûte? (locution interrogative: «est-ce que»<br />
précédée du marqueur interrogatif «combien»)<br />
b) Il y a la phrase à valeur interrogative. On n’y retrouve pas de marqueur interrogatif, si ce<br />
n’est que le point d’interrogation qui indique que l’interlocuteur se pose une question.<br />
Ex. : Nathalie? Mon amie? Tu exagères…<br />
c) Il y a l'interrogation indirecte où l'on ne retrouve pas de mot interrogatif ou de locution<br />
interrogative, mais où l'on se pose une question de manière indirecte. Elle se termine par<br />
un point. Ex. : Je me demande si Pierre a peur des chiens.<br />
3- Le détachement<br />
Généralement, une phrase est construite selon l'ordre logique suivant: GNs – GV – (CP). On a<br />
un détachement quand un élément de la phrase n'est pas à l'endroit qu'il doit logiquement<br />
occuper ou, dans certains cas, quand un élément a été ajouté. Généralement, il s'agit soit d'un<br />
élément placé en début de phrase soit d’un élément intercalé dans celle-ci.<br />
a) Le détachement d’un complément de P. Il peut alors s’agir d’un GN, d’un GAdv, d’un<br />
GPrép ou d’une subordonnée circonstancielle (SCirc) généralement en début de phrase.<br />
Ex. : Ce soir, je partirai pour Québec. (GN, CP détaché)<br />
Ex. : Bientôt, je partirai pour Québec. (GAdv, CP détaché)<br />
Ex. : Avec enthousiasme, je partirai pour Québec. (GPrép, CP détaché)<br />
Ex. : Parce que j’y ai de la famille, je partirai pour Québec. (SCirc, CP détaché)<br />
À noter! À moins qu’il ne s’agisse d’un effet stylistique voulu, il est préférable pour la<br />
lecture de ne pas détacher un CP placé en milieu de phrase.<br />
Ex. : Je partirai, avec enthousiasme, pour Québec. (GPrép, CP détaché)<br />
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