Untitled - IOM Publications - International Organization for Migration
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DOCUMENT DE TRAVAIL La mondialisation et la mobilité humaine sans cesse accrue sont des facteurs qui favorisent les flux migratoires. De plus en plus, on voit émerger de nouveaux concepts d’appartenance et d’identité traduisant la réalité des situations dans lesquelles se meuvent aujourd’hui les migrants, ceux-ci étant en interaction avec plus d’une seule communauté sur une base transnationale. L’intégration est fréquemment perçue à maints égards comme un processus bilatéral d’adaptation réciproque entre les nouveaux arrivants et les communautés d’accueil. Si les modèles qu’utilisent les gouvernements sont variables, il n’existe pas non plus, à l’heure actuelle, de canevas unique permettant de gérer l’intégration. Une intégration réussie contribue à faire des immigrés des membres actifs de la vie économique, sociale, culturelle et politique des pays d’accueil. En retour, cette réussite est bénéfique pour les pays d’origine car elle met les migrants en mesure de mobiliser plus facilement leur capital humain et financier à l’appui du processus de développement. 1. Introduction Les migrants d’aujourd’hui – qu’il s’agisse de résidents permanents, de travailleurs saisonniers, d’étudiants, de cadres, d’accompagnants/membres de leur famille – viennent de toutes les régions du monde, et tous les Etats souverains sont ou bien des lieux d’origine, de transit ou de destination, ou bien les trois à la fois. L’intégration des immigrés constitue l’un des principaux défis auxquels se trouvent maintenant confrontés bon nombre de gouvernements et de sociétés dans le monde. Les stratégies visant à conférer à l’interaction entre migrants et sociétés d’accueil un caractère positif et mutuellement bénéfique sont à considérer comme un élément essentiel de toute politique migratoire 75
globale. Aujourd’hui, plus que jamais, un débat s’impose sur les approches en matière d’intégration, au vu des nouvelles tendances migratoires et de la mobilité mondiale accrue. Les problèmes sécuritaires qui se sont posés récemment ont focalisé l’attention sur ce que doit être l’intégration et sur les succès et les échecs des politiques et des pratiques actuelles. Les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les autres parties prenantes aspirent à une approche différente et plus satisfaisante des mesures d’intégration. Etant donné que la plupart des flux migratoires s’inscrivent dans des régions données et que bon nombre des flux devenus habituels se produisent entre pays en développement, l’intégration pose un défi à la fois aux pays en développement et aux pays développés, et pas uniquement à ceux d’entre eux qui s’efforcent d’intégrer définitivement les immigrés. Bien que ce terme soit utilisé et compris différemment selon les pays et les contextes, l’“intégration” peut être définie comme le processus par lequel les immigrés trouvent leur place dans la société, à la fois individuellement et collectivement. Ce terme renvoie généralement à un processus bilatéral d’adaptation réciproque entre les immigrés et les sociétés d’accueil, même si les modalités particulières d’acceptation de la part de la société d’accueil varient d’un pays à l’autre. La responsabilité de l’intégration incombe à de nombreuses parties prenantes : les migrants eux-mêmes, les gouvernements des pays d’accueil, et aussi différentes institutions et communautés publiques et privées. L’intégration n’implique pas forcément une installation définitive. En revanche, elle suppose la prise en compte des droits et des obligations des migrants et des sociétés d’accueil, l’accès à différents types de services et au marché du travail, ainsi que l’identification et le respect d’un ensemble fondamental de valeurs au travers duquel les migrants et les communautés d’accueil doivent se sentir unis dans la poursuite d’un objectif commun. Les relations unissant les migrants à la société d’accueil peuvent être classées qualitativement selon l’échelle suivante: 76 • une très faible interaction entre les deux parties, où l’on assiste essentiellement à une ségrégation ou une exclusion des immigrés, à moins que ce ne soit ceux-ci qui s’excluent eux-mêmes de la société dans laquelle ils vivent et travaillent;
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Les migrants d’aujourd’hui – qu’il s’agisse de résidents<br />
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