Untitled - IOM Publications - International Organization for Migration

Plusieurs délégués ont souligné que Proctor & Gamble n’était
pas nécessairement représentatif des problèmes que rencontrent
la plupart des travailleurs migrants parce qu’elle avait affaire à
un personnel hautement qualifié. Toutefois, certaines initiatives
de P&G peuvent néanmoins fournir des idées qui pourraient être
appliquées dans le contexte de travailleurs moins qualifiés. Quel
que soit le niveau de qualification et le type d’employeur, les
délégués ont généralement été d’avis que les migrants apportaient
de nouvelles qualifications, de l’innovation et le désir de travailler
dans les pays de destination. Les entreprises sont fortement
intéressées par la contribution que les travailleurs migrants
étrangers, qu’ils soient cadres ou moins qualifiés, peuvent apporter
dans de nombreux secteurs de l’économie. Cependant, il importe
de ne pas oublier que les migrants ne sont pas de simples réservoirs
de main-d’œuvre mais qu’ils sont des êtres humains qui viennent
dans le pays d’accueil non seulement avec leurs compétences et
leurs connaissances mais aussi avec des buts et des aspirations,
des opinions et des affiliations politiques, un héritage et des
traditions culturelles, et dont l’interaction avec la société locale
doit donc être prise en compte et facilitée. Les partenariats entre
les gouvernements et le secteur privé, qui bénéficie fortement
du travail des migrants, peuvent déboucher sur une situation
“gagnant-gagnant”, avec des avantages pour les deux parties, tout
en contribuant à assurer l’intégration réussie des migrants sur les
marchés du travail et dans les sociétés de destination.
Rôle des organisations internationales
Fortes de leur expérience des situations migratoires et de
l’intégration dans divers pays, bon nombre d’organisations
internationales sont bien placées pour prodiguer une assistance
consultative, avec notamment la comparaison de différents
modèles d’intégration et le recensement des bonnes pratiques. Lors
de l’atelier, les participants ont dit à quel point ils appréciaient
des organisations telles que l’OIM, l’Organisation internationale
du Travail (OIT) et la Fédération internationale des sociétés
de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCRCR) pour la
contribution précieuse qu’elles apportaient aux discussions par
leurs observations et leurs recommandations concernant les
politiques et les pratiques d’intégration.
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