Des fonds - Standard Life

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17.08.2013 Views

Aperçu du marché - T3 Bulletin des investissements 6 Fonds de placement Standard Life Ltée Économie Pendant le troisième trimestre, l’économie mondiale, et non seulement celle des États-Unis, a commencé à montrer des signes de tension à mesure que les perspectives de croissance s’amenuisaient. Les pertes dues à l’effondrement des marchés de l’habitation et des prêts hypothécaires sont restées au cœur des problèmes du secteur financier. La détérioration abrupte et régulière des titres adossés à des créances hypothécaires de tous genres a déclenché une incertitude générale sur les marchés de crédit intérieurs et étrangers. Plus tôt cette année, le phénomène avait mené à une fusion forcée de Bear Stearns avec JP Morgan. Plus récemment, en septembre, l’attention du public a été retenue par une série rapide de prises de contrôle et de faillites de grandes institutions financières ou leur renflouement par le gouvernement américain, qui confirmaient la gravité de ce qui constitue désormais un problème majeur à la grandeur du système. Aux États-Unis, le ralentissement s’est clairement propagé du secteur de l’habitation à celui de la consommation, compte tenu de l’effet cumulatif de la hausse du prix de l’énergie et du chômage. Malgré l’envoi massif de chèques de remboursement d’impôt, les consommateurs sont demeurés très prudents, et les ventes au détail ont à peine augmenté au cours des derniers mois. De plus, les dépenses d’investissement commencent à marquer le pas, les commandes de biens d’équipement sont en baisse et l’on observe les premiers signes d’un fléchissement dans la construction commerciale. Au Canada, l’économie a à peine progressé au premier semestre et le chômage est en hausse. Le Royaume-Uni et la majeure partie de l’Europe continentale montrent des signes de récession ou s’en approchent à grands pas. Le marché l’habitation a ralenti considérablement dans ces pays; les ventes au détail sont faibles, le marché du crédit est en contraction et les commandes industrielles, les exportations ainsi que la production sont maintenant en baisse. Ailleurs dans le monde, le Japon et les autres pays asiatiques voient leurs exportations fléchir. Même la Chine n’est pas épargnée : ses exportations ont grandement ralenti et l’offre est excédentaire sur le marché des propriétés résidentielles. Marchés boursiers La crise du secteur financier américain a ébranlé tous les investisseurs. Les marchés boursiers du monde entier ont connu une forte contraction au troisième trimestre ainsi qu’une volatilité sans précédent. Après un été relativement tranquille, septembre a été fidèle à sa réputation de pire mois de l’année, et l’on a assisté à de violentes fluctuations tant à la hausse qu’à la baisse, à l’intérieur d’une même journée. La chute abrupte du prix des produits de base s’est répercutée sur l’indice composé S&P/TSX, qui a essuyé une perte de 18,2 % durant le trimestre. Le marché boursier américain, qui dépend moins des actions liées aux produits de base, a été freiné par le secteur financier et les révisions à la baisse des bénéfices. L’indice S&P 500 a enregistré un rendement global de -4,7 % en dollars canadiens. À l’étranger, l’indice MSCI EAEO a dégringolé de 17,3 %. Les marchés émergents sont ceux qui ont le plus écopé; l’économie chinoise a montré des signes de ralentissement, tandis que la baisse du prix du pétrole et d’autres problèmes internes ont fait plonger le marché boursier russe. Les problèmes du secteur financier américain ont mis en péril la survie de plusieurs institutions financières majeures, la crise se répandant hors des États-Unis pour contaminer nombre de grandes banques européennes. Afin de limiter la spéculation, les organismes de réglementation d’un nombre croissant de pays ont interdit temporairement la vente à découvert de titres du secteur financier. Chose intéressante, les actions financières canadiennes ont généré un rendement positif pour le trimestre, car les banques canadiennes sont moins liées aux prêts risqués. Néanmoins, certaines institutions financières canadiennes se montrent intéressées à effectuer

Aperçu du marché - T3 d’éventuelles acquisitions dans le secteur financier américain, maintenant que la crise a créé des occasions d’achat uniques à des prix alléchants. Au cours du trimestre, les investisseurs ont délaissé les secteurs des ressources et de l’énergie pour se tourner vers des secteurs offrant plus de protection. Les secteurs associés à la consommation, qui jusque là ont été malmenés, ont quand même offert une performance supérieure à celle du marché en général, les investisseurs considérant que la baisse du prix de l’énergie soulagerait quelque peu les consommateurs assiégés. Au Canada, le secteur financier est resté sous surveillance, mais les bénéfices des banques, supérieurs à ceux de leurs concurrents étrangers au troisième trimestre, ainsi que les ratios de capital élevés ont aidé le groupe financier à enregistrer le seul rendement sectoriel positif au cours du troisième trimestre. Marchés des titres à revenu fixe Les marchés des titres à revenu fixe ont été instables au troisième trimestre, les investisseurs se repliant sur les obligations de qualité supérieure, surtout à titre de mesure défensive. Pendant le trimestre, le rendement négatif des obligations provinciales et des obligations de sociétés a annulé le rendement positif des obligations du gouvernement fédéral, entraînant un rendement global de -0,4 % de l’indice obligataire universel DEX. Afin d’éviter l’effondrement du marché, les banques centrales mondiales ont pris des mesures extraordinaires pour répondre aux besoins additionnels en capital des institutions financières. L’incertitude quant à l’adoption du plan de sauvetage de 700 milliards de dollars par le Congrès américain pour libérer les institutions financières de leurs prêts irrécouvrables et rétablir la liquidité a provoqué d’autres remous sur les marchés. En dépit des injections massives de liquidités par les banques centrales, les banques ont quasiment mis un frein aux prêts interbancaires et il est devenu beaucoup plus difficile d’obtenir du crédit. Les investisseurs se sont donc précipités vers le refuge sûr que constituent les obligations gouvernementales. Les emprunteurs à court terme ont été contraints de payer des taux d’intérêt très élevés. Le taux croissant de défaut de remboursement ainsi que la santé inquiétante des institutions financières ont poussé le différentiel de taux des obligations de sociétés à la hausse, et les obligations provinciales à 10 ans se sont négociées à un niveau qu’on n’avait pas vu depuis des années. Malgré les difficultés qu’éprouvent les marchés financiers, les banques centrales n’ont pas touché aux taux d’intérêt. La chute du prix des produits de base a aidé le dollar américiain à reprendre de la vigueur par rapport aux principales devises. Le dollar canadien a perdu 3,9 % par rapport au dollar américain pendant le trimestre. Perspectives Nous nous attendons à ce que les difficultés actuelles de l’économie mondiale mettent beaucoup de temps à se résorber. Les institutions financières doivent restaurer leur bilan; les taux des prêts hypothécaires et des prêts aux entreprises doivent diminuer, ce qui implique une baisse de taux des banques centrales; les institutions doivent cesser de resserrer leurs critères et les consommateurs doivent avoir accès au crédit et être disposés à emprunter de nouveau. Même si la situation courante ne s’améliorera pas rapidement, les mesures décisives prises par les organismes de réglementation, les efforts coordonnés des banques centrales pour injecter des liquidités et les radiations massives effectuées par les institutions financières constituent tous des pas importants dans la bonne direction. Entre temps, la baisse de prix des produits de base, en particulier le pétrole, résultant du ralentissement de l’économie mondiale, entraînera une diminution de l’inflation et permettra aux consommateurs de retrouver une partie de leur pouvoir d’achat. Fonds de placement Standard Life Ltée 7

Aperçu du marché - T3<br />

d’éventuelles acquisitions dans le secteur financier<br />

américain, maintenant que la crise a créé des<br />

occasions d’achat uniques à des prix alléchants.<br />

Au cours du trimestre, les investisseurs ont<br />

délaissé les secteurs des ressources et de<br />

l’énergie pour se tourner vers des secteurs offrant<br />

plus de protection. Les secteurs associés à la<br />

consommation, qui jusque là ont été malmenés,<br />

ont quand même offert une performance<br />

supérieure à celle du marché en général, les<br />

investisseurs considérant que la baisse du<br />

prix de l’énergie soulagerait quelque peu les<br />

consommateurs assiégés. Au Canada, le secteur<br />

financier est resté sous surveillance, mais les<br />

bénéfices des banques, supérieurs à ceux de leurs<br />

concurrents étrangers au troisième trimestre,<br />

ainsi que les ratios de capital élevés ont aidé le<br />

groupe financier à enregistrer le seul rendement<br />

sectoriel positif au cours du troisième trimestre.<br />

Marchés des titres à revenu fixe<br />

Les marchés des titres à revenu fixe ont été<br />

instables au troisième trimestre, les investisseurs<br />

se repliant sur les obligations de qualité<br />

supérieure, surtout à titre de mesure défensive.<br />

Pendant le trimestre, le rendement négatif<br />

des obligations provinciales et des obligations<br />

de sociétés a annulé le rendement positif des<br />

obligations du gouvernement fédéral, entraînant<br />

un rendement global de -0,4 % de l’indice<br />

obligataire universel DEX.<br />

Afin d’éviter l’effondrement du marché, les<br />

banques centrales mondiales ont pris des<br />

mesures extraordinaires pour répondre aux<br />

besoins additionnels en capital des institutions<br />

financières. L’incertitude quant à l’adoption du<br />

plan de sauvetage de 700 milliards de dollars par<br />

le Congrès américain pour libérer les institutions<br />

financières de leurs prêts irrécouvrables et<br />

rétablir la liquidité a provoqué d’autres remous<br />

sur les marchés. En dépit des injections massives<br />

de liquidités par les banques centrales, les<br />

banques ont quasiment mis un frein aux prêts<br />

interbancaires et il est devenu beaucoup plus<br />

difficile d’obtenir du crédit. Les investisseurs<br />

se sont donc précipités vers le refuge sûr que<br />

constituent les obligations gouvernementales.<br />

Les emprunteurs à court terme ont été contraints<br />

de payer des taux d’intérêt très élevés. Le taux<br />

croissant de défaut de remboursement ainsi que<br />

la santé inquiétante des institutions financières<br />

ont poussé le différentiel de taux des obligations<br />

de sociétés à la hausse, et les obligations<br />

provinciales à 10 ans se sont négociées à un<br />

niveau qu’on n’avait pas vu depuis des années.<br />

Malgré les difficultés qu’éprouvent les marchés<br />

financiers, les banques centrales n’ont pas touché<br />

aux taux d’intérêt. La chute du prix des produits<br />

de base a aidé le dollar américiain à reprendre<br />

de la vigueur par rapport aux principales devises.<br />

Le dollar canadien a perdu 3,9 % par rapport au<br />

dollar américain pendant le trimestre.<br />

Perspectives<br />

Nous nous attendons à ce que les difficultés<br />

actuelles de l’économie mondiale mettent<br />

beaucoup de temps à se résorber. Les institutions<br />

financières doivent restaurer leur bilan; les<br />

taux des prêts hypothécaires et des prêts aux<br />

entreprises doivent diminuer, ce qui implique<br />

une baisse de taux des banques centrales; les<br />

institutions doivent cesser de resserrer leurs<br />

critères et les consommateurs doivent avoir accès<br />

au crédit et être disposés à emprunter de nouveau.<br />

Même si la situation courante ne s’améliorera<br />

pas rapidement, les mesures décisives prises par<br />

les organismes de réglementation, les efforts<br />

coordonnés des banques centrales pour injecter<br />

des liquidités et les radiations massives effectuées<br />

par les institutions financières constituent tous<br />

des pas importants dans la bonne direction. Entre<br />

temps, la baisse de prix des produits de base, en<br />

particulier le pétrole, résultant du ralentissement<br />

de l’économie mondiale, entraînera une<br />

diminution de l’inflation et permettra aux<br />

consommateurs de retrouver une partie de leur<br />

pouvoir d’achat.<br />

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