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Projet d'ordre du jour - EITI

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21 E REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ITIE LUSAKA, 25-26 OCTOBRE 2012<br />

Secrétariat international de l’ITIE Oslo, projet <strong>du</strong> 11 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-1-A<br />

<strong>Projet</strong> d’ordre <strong>du</strong> <strong>jour</strong><br />

Jeudi 25 octobre<br />

09h00 21-1 Accueil de la Présidente et adoption de l’ordre <strong>du</strong> <strong>jour</strong><br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-1-A <strong>Projet</strong> d’ordre <strong>du</strong> <strong>jour</strong><br />

09h10 21-2 S’inspirer des progrès réalisés - une proposition pour améliorer l’ITIE<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-2 S’inspirer des progrès réalisés<br />

Le but étant d’examiner chacune des propositions identifiées.<br />

11h00 Pause<br />

11h30 21-2 S’inspirer des progrès réalisés (suite)<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-2 S’inspirer des progrès réalisés<br />

13h00 Pause déjeuner<br />

14h00 21-2 S’inspirer des progrès réalisés (suite)<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-2 S’inspirer des progrès réalisés<br />

15h00 Pause<br />

15h30 21-2 S’inspirer des progrès réalisés (suite)<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-2 S’inspirer des progrès réalisés<br />

16h15 21-3 Rapport <strong>du</strong> Chef <strong>du</strong> Secrétariat – y compris précisions sur le suivi des actions<br />

16h30 21-4 Rapport <strong>du</strong> Comité de Validation<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-4-A Demande de prorogation de l’échéance de Validation : Tchad


17h30 Fin de la session<br />

19h00 Réception de la Présidente de l’ITIE<br />

Vendredi 26 octobre<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-1-A<br />

<strong>Projet</strong> d’ordre <strong>du</strong> <strong>jour</strong><br />

09h00 21-2 S’inspirer des progrès réalisés – session de cloture et prochaines étapes à suivre<br />

09h30 21-4 Rapport <strong>du</strong> Comité de Validation<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-4-B Rapport final de Validation : Guinée<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-4-C Rapport final de Validation : Irak<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-4-D Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

10h45 Pause<br />

11h00 21-5 Rapport <strong>du</strong> suivi de la mise en œuvre de l’ITIE et Rapport <strong>du</strong> FMDT de la Banque<br />

mondiale<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-5 Rapport <strong>du</strong> suivi de la mise en œuvre de l’ITIE No. 21<br />

11h45 21-6 Rapport <strong>du</strong> Comité de Candidature et de Sensibilisation<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-6 Évaluation de la Candidature de Sao Tome & Principe<br />

12h10 21-7 Rapport <strong>du</strong> Comité de Gouvernance<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-7 Madagascar : Prorogation de la Suspension<br />

12h30 Pause déjeuner<br />

13h30 21- 8 Plan de travail ITIE 2013<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-8 <strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat de l’ ITIE<br />

14h00 21-9 Rapport <strong>du</strong> Comité des Finances<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-9-A Comptes de l’ITIE pour 2012 (Janvier-Juin)<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-9-B Proposition <strong>du</strong> Budget 2013<br />

14h20 21-10 6 e Conférence mondiale de l’ITIE<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-10 Sixième Conférence mondiale de l’ITIE<br />

14h45 21-11 Réunions <strong>du</strong> Conseil d’administration pour 2013<br />

14h55 Autres questions<br />

15h00 Fin de la réunion<br />

2


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-1-A<br />

<strong>Projet</strong> d’ordre <strong>du</strong> <strong>jour</strong><br />

Résumé des points d'action convenus lors des précédentes réunions <strong>du</strong> Conseil<br />

d’administration de l’ITIE<br />

Remarque : À Berlin, le Conseil d'administration a convenu d'inclure à l’ordre <strong>du</strong> <strong>jour</strong> des réunions suivantes <strong>du</strong> Conseil<br />

un récapitulatif des points d'action décidés lors des réunions précédentes, ainsi que des précisions sur leur état<br />

d'avancement actuel.<br />

Point de<br />

l'ordre <strong>du</strong><br />

<strong>jour</strong><br />

Mesure Statut<br />

Points d’action de la 20e Réunion <strong>du</strong> Conseil d’administration, 27-28 juin 2012<br />

20- 2 Le groupe de travail sur la stratégie rédigera un document de politique pour<br />

considération par le Conseil d’administration, contenant des propositions plus<br />

précises et un modèle de Validation révisé.<br />

Satisfaite<br />

Le Secrétariat confirmera les dates des réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration pour<br />

cet automne (à Lusaka) et pour février 2013.<br />

Satisfaite<br />

Le groupe de travail sur la stratégie se réunira fin juillet afin de formuler, avec<br />

l'appui <strong>du</strong> Secrétariat, des propositions plus concrètes qui seront examinées lors de<br />

la réunion <strong>du</strong> Conseil d'administration en automne.<br />

Satisfaite<br />

20- 3 Le Secrétariat mettra à <strong>jour</strong> la liste des points d'action, énumérant toutes les actions<br />

prévues lors de la dernière réunion et toutes celles énoncées lors de réunions<br />

antérieures mais qui n’ont pas encore été achevées.<br />

Satisfaite<br />

20-4 Le Secrétariat diffusera, par le biais d'une circulaire <strong>du</strong> Conseil d'administration, un<br />

exemplaire de la présentation Powerpoint de Javier Aguilar sur le plan de travail <strong>du</strong><br />

FMDT.<br />

Satisfaite 1<br />

20-6 La Présidente écrira au Champion de l'ITIE des Îles Salomon pour lui faire part de la<br />

décision <strong>du</strong> Conseil d'administration.<br />

Satisfaite 2<br />

20-8 Le Secrétariat et le Comité des Financées fourniront des précisions plus détaillées<br />

quant aux coûts des réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration et des conférences.<br />

Satisfaite<br />

20-9 Le Comité de Gouvernance étudiera l'opportunité de combiner les Comités des<br />

Finances et d'Audit.<br />

En attente 3<br />

20-10 La Présidente écrira au Ministre australien des Affaires étrangères pour accepter<br />

l'invitation <strong>du</strong> gouvernement australien à accueillir la Conférence.<br />

En attente4 Le Secrétariat présentera au Conseil d'administration, par voie de circulaire, une<br />

recommandation quant au lieu et à la date de la prochaine Conférence mondiale.<br />

Satisfaite<br />

20-11 Le Secrétariat confirmera la date et le lieu de la troisième réunion <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration en 2012, et en fera autant pour la réunion prévue à Oslo au début<br />

de l’année 2013.<br />

Satisfaite<br />

Points d’actions non achevés des précédentes réunions <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE<br />

19e Réunion <strong>du</strong> Conseil d’administration, 14-15 février 2012, Wiston House<br />

1 Est disponible sur le site Intranet de l’ITIE (accessible par mot de passe).<br />

2 La lettre a été envoyée par le Chef <strong>du</strong> Secrétariat.<br />

3 Se réf. aux juristes une fois que la rédaction <strong>du</strong> Code de Con<strong>du</strong>ite sera achevée.<br />

4 Une lettre est prévue, invitant le Ministre à ouvrir la Conférence, en attente de la confirmation d’ AusAID concernant<br />

l’apport financier pour la Conférence.<br />

3


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-1-A<br />

<strong>Projet</strong> d’ordre <strong>du</strong> <strong>jour</strong><br />

19-2 À l’avenir, le Secrétariat invitera les membres à lui faire parvenir leurs commentaires<br />

sur ses rapports d’activités annuels par le biais <strong>du</strong> Comité de Gouvernance et des<br />

Circulaires <strong>du</strong> Conseil d'administration.<br />

18e Réunion <strong>du</strong> Conseil d’administration, 25 Octobre 2011, Jakarta (Indonésie)<br />

18-4<br />

Le Secrétariat esquissera les prochaines étapes à suivre en vue d'obtenir un<br />

engagement plus ferme de la part des Nations Unies envers l'ITIE.<br />

18-10<br />

Les membres <strong>du</strong> Conseil d'administration et les observateurs feront part de leurs<br />

suggestions au Secrétariat, en vue de leur publication sur le site Internet de l'ITIE.<br />

Autres Le Comité de Gouvernance étudiera la latitude qui est donnée au Conseil<br />

questions d'administration de révoquer un de ses membres.<br />

4<br />

En attente jusqu’à<br />

la publication <strong>du</strong><br />

prochain rapport<br />

de suivi annuel<br />

En cours<br />

En cours<br />

En cours


21 E REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ITIE LUSAKA, 25-26 OCTOBER 2012<br />

Comité de Validation 08 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4-A<br />

Demande de prorogation de<br />

l'échéance de Validation <strong>du</strong><br />

Tchad<br />

Pour décision<br />

L’échéance de la Validation <strong>du</strong> Tchad a été fixée au 15 octobre 2012. Le Tchad a fait la demande<br />

d’une prorogation de cette échéance <strong>du</strong> fait des difficultés rencontrées au niveau <strong>du</strong> recrutement<br />

d’un validateur. Selon les Règles de l’ITIE, une prorogation de l’échéance de Validation est possible<br />

« si le Groupe multipartite est capable de démontrer qu’il a accompli des progrès continus en vue<br />

d’atteindre ces échéances et qu’il n’a pas été capable de les respecter à cause des circonstances<br />

exceptionnelles » (Note-Directive n°3, page 61). Le Comité de Validation a examiné cette demande<br />

et n’est pas arrivé à atteindre un consensus sur cette question. Certains membres se sont<br />

prononcés en faveur de l’octroi d’une prorogation, d’autres membres ont fait remarquer que le<br />

Tchad n’avait pas accompli de « progrès continus ». Dans des cas précédents où le consensus n’a<br />

pu être atteint afin d’octroyer une prorogation (comme ce fut le cas pour la Guinée équatoriale et<br />

pour Sao Tome & Principe), la demande de prorogation avait été rejetée, et le pays avait été radié<br />

de la liste des pays ITIE. Ce document présente les trois options identifiées par le Comité de<br />

Validation pour considération par le Conseil d’administration.


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_A<br />

Demande de prorogation de l’échéance de Validation <strong>du</strong> Tchad<br />

DEMANDE DE PROROGATION DE L’ÉCHEANCE<br />

DE VALIDATION DU TCHAD<br />

Table des matières<br />

1. Options pour considération ........................................................................................................................................... 2<br />

2. Résumé ....................................................................................................... ……………………………………...2<br />

3. Contexte ............................................................................................................................................................................. 4<br />

4. Règles pertinentes de l'ITIE et Précédents ................................................................................................................. 6<br />

Annexe 1 - Lettre reçue <strong>du</strong> Groupe multipartite de l'ITIE Tchad .................................................................................... 7<br />

1. Options pour considération<br />

Le Comité de Validation n’a pas pu atteindre de consensus quant à une recommandation à<br />

présenter au Conseil d’administration.<br />

Les trois options qui ont été envisagées par le Comité de Validation sont les suivantes :<br />

1) Le Conseil d’administration convient que le Tchad « a accompli des progrès continus afin<br />

de pouvoir respecter l’échéance qui lui avait été fixée et a rencontré des retards à cause de<br />

circonstances exceptionnelles. » Sur cette base, le Conseil d’administration accepte de<br />

proroger l’échéance de Validation <strong>du</strong> Tchad jusqu’au 15 avril 2013 ;<br />

2) Sous réserve de la publication des rapports 2007-2009 d’ici le 15 octobre 2012, le Conseil<br />

d’administration convient que le Tchad « a accompli des progrès continus pour pouvoir<br />

respecter l’échéance qui lui avait été fixée et qu’il a rencontré des retards à cause de<br />

circonstances exceptionnelles. » Sur cette base, le Conseil d’administration accepte de<br />

proroger l’échéance de Validation <strong>du</strong> Tchad jusqu’au 15 avril 2013 ;<br />

3) Le Conseil d’administration prend note qu’aucun consensus n’a pu être atteint quant au<br />

fait que le Tchad « a accompli des progrès continus afin de respecter l’échéance qui lui<br />

avait été fixée et qu’il a rencontré des retards à cause de circonstances exceptionnelles. »<br />

Sur cette base, la demande de prorogation de l’échéance de Validation est rejetée et le<br />

Tchad est radié de la liste de la liste des pays ITIE.<br />

Une autre alternative serait que le Conseil d’administration puisse éventuellement envisager de<br />

modifier les conditions spécifiées dans la Note-Directive n°3 et qui s ‘appliquent dans le cadre de<br />

l’évaluation de l’éligibilité à l’obtention d’une prorogation, ou que le Conseil octroie au Tchad une<br />

dispense de ces exigences. Le Comité de Validation n’a pas discuté de cette option.


2. Résumé<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_A<br />

Demande de prorogation de l’échéance de Validation <strong>du</strong> Tchad<br />

L'échéance de Validation <strong>du</strong> Tchad a été fixée au 15 octobre 2012. Les efforts <strong>du</strong> Secrétariat de l'ITIE<br />

Tchad pour recruter un validateur au cours de la période <strong>du</strong> 20 juin au 2 juillet n'ont pas abouti.<br />

Seuls deux des validateurs accrédités ont répon<strong>du</strong> à l'invitation à soumissionner. En vertu de la<br />

législation tchadienne, trois soumissionnaires au moins doivent se présenter pour qu'un appel<br />

d'offres puisse être retenu. Le comité gouvernemental chargé d'accorder des dérogations à cette<br />

règle ne se réunit que tous les trois mois, et sa séance de septembre 2012 s’est avérée être trop<br />

tardive dans le cadre de ce processus de recrutement. Si une exemption avait été accordée, elle<br />

serait intervenue trop tard pour permettre l'achèvement de la Validation avant le 15 octobre 2012.<br />

Le Secrétariat international estime que l'ITIE Tchad a pris toutes les mesures raisonnables pour se<br />

plier aux Exigences de l'ITIE, telles que décrites dans la Note-Directive n° 2, relatives au recrutement<br />

d’un validateur, bien que le temps alloué (à savoir deux semaines) aux validateurs pour préparer<br />

une proposition était bref.<br />

Ayant été avisé que le processus d'invitation à soumettre n'avait pas abouti, le Secrétariat<br />

international a proposé au Coordinateur national de convoquer le Groupe multipartite pour<br />

discuter des options en présence. Le 16 juillet 2012, le Haut Comité national a présenté une<br />

demande au Secrétariat international, le priant de lui accorder une prorogation de l'échéance de<br />

Validation (voir l'Annexe 1).<br />

D'après les Règles de l'ITIE, une prorogation de l'échéance de Validation peut être accordée si « le<br />

Groupe multipartite est capable de démontrer qu'il a accompli des progrès continus en vue<br />

d'atteindre ces échéances et qu'il n'a pas été capable de les respecter à cause de circonstances<br />

exceptionnelles » (Note-Directive n° 3, page 61).<br />

Le Comité de Validation a examiné la demande <strong>du</strong> Tchad le 28 août 2012 et le 13 septembre. Les<br />

avis ont divergé sur la manière de répondre à cette demande.<br />

1. « Progrès continus »<br />

Les Règles de l’ITIE ne contiennent pas d’informations supplémentaires concernant la<br />

manière dont le Conseil d’administration déterminera si un pays a accompli « des progrès<br />

continus ».<br />

La mise en œuvre de l’ITIE a souffert de retards importants <strong>du</strong>s à des difficultés au niveau<br />

de l’engagement <strong>du</strong> gouvernement, <strong>du</strong> financement et de la collecte des données dans le<br />

cadre <strong>du</strong> processus de rapprochement. Toutefois, ces derniers mois, il y a eu une direction<br />

plus efficace <strong>du</strong> processus au sein <strong>du</strong> gouvernement, un budget gouvernemental suffisant<br />

ainsi que des données de qualité supérieure. L’engagement au niveau des entreprises et de<br />

la société civile s’est avéré être bon. Aux dernières nouvelles, le Groupe multipartite doit<br />

discuter, adopter et publier le rapport d’ici le 28 septembre ; une cérémonie de lancement<br />

public de la publication <strong>du</strong> rapport aura lieu le 10 octobre 2012, cérémonie <strong>du</strong>rant laquelle<br />

le réconciliateur présentera les conclusions et les recommandations liées au rapport. Un<br />

aperçu des progrès réalisés par le Tchad est présenté ci-dessous.<br />

Certains membres <strong>du</strong> Comité ont relevé les récents progrès accomplis au Tchad et ont


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_A<br />

Demande de prorogation de l’échéance de Validation <strong>du</strong> Tchad<br />

exprimé leur préférence pour reporter la discussion à l’occasion de la réunion de Lusaka.<br />

D’ici là, le Comité sera en mesure de vérifier si le rapport aura été publié d’ici l’échéance de<br />

Validation et si cela devrait être pris en compte pour déterminer si le Tchad a effectivement<br />

accompli « des progrès continus ».<br />

D’autres membres ont argumenté que le Tchad n’avait pas réalisé de progrès continus<br />

avant de déposer une demande de prorogation, et ainsi ne présentait pas les conditions<br />

suffisantes pour qu’une prorogation lui soit octroyée, et ce, quand bien même un rapport<br />

ITIE aurait été publié avant l’échéance de Validation. Il a été également soutenu que le<br />

Tchad disposait de deux ans et demi <strong>du</strong>rant la période de Candidature pour publier un<br />

premier rapport, et qu’il ne devrait pas se trouver dans la situation de devoir le finaliser<br />

juste avant l’échéance de Validation. Il a été fait par ailleurs remarquer que d’autres pays<br />

tels que l’Albanie et l’Afghanistan avaient publié leur premier rapport respectif à une date<br />

très proche de l’échéance de la Validation.<br />

2. « Retards <strong>du</strong>s à des circonstances exceptionnelles »<br />

La plupart des membres <strong>du</strong> Comité ont reconnu que le fait de n'avoir pas pu trouver un<br />

nombre suffisant de validateurs accrédités en réponse à l'invitation à soumissionner<br />

constitue une « circonstance exceptionnelle », vis-à-vis de laquelle l'ITIE Tchad n'a eu aucun<br />

contrôle. D’autres membres ont noté que les validateurs n’avaient eu que très de temps,<br />

soit environ deux semaines, pour répondre à l’appel d’offres.<br />

Aussi, si la demande de prorogation est rejetée, la conséquence sera que le Tchad se verra être<br />

radié de la liste des pays mettant en œuvre l’ITIE. Si la prorogation est accordée, le Groupe<br />

multipartite devra relancer le processus d’appel d’offres. Cela pourrait se faire une fois que le<br />

Conseil d’administration de l’ITIE a révisé et renouvelé la liste des validateurs accrédités. Obtenir<br />

une dérogation afin de pouvoir mener à bien la présente procé<strong>du</strong>re d'appel d'offres avec deux<br />

soumissionnaires, ou choisir l'un d'eux sans comparaison des offres ne constitue peut-être pas une<br />

option sachant que le comité gouvernementale qui octroie ce genre d’exemptions ne se réunira<br />

seulement qu’au mois de décembre 2012.<br />

3. Contexte<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat sur les progrès accomplis au niveau de la mise en œuvre de l’ITIE au<br />

Tchad<br />

La mise en œuvre de l’ITIE a souffert de retards importants <strong>du</strong>s à des difficultés au niveau de<br />

l’engagement <strong>du</strong> gouvernement, <strong>du</strong> financement et de la collecte des données dans le cadre <strong>du</strong><br />

processus de rapprochement. Toutefois, ces derniers mois, il y a eu une direction plus efficace <strong>du</strong><br />

processus au sein <strong>du</strong> gouvernement, un budget gouvernemental suffisant ainsi que des données<br />

de qualité supérieure. L’engagement au niveau des entreprises et de la société civile s’est avéré<br />

être d’un point de vue général bon à travers le processus de mise en œuvre. Le Tchad a été désigné<br />

pays Candidat à l’ITIE le 16 avril 2010. Après avoir reçu une prorogation de son échéance de<br />

Validation, le pays a jusqu’au 15 octobre 2012 pour achever une Validation ITIE. Le processus a


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_A<br />

Demande de prorogation de l’échéance de Validation <strong>du</strong> Tchad<br />

connu un lent départ <strong>du</strong> fait <strong>du</strong> manque d’engagement de la part <strong>du</strong> gouvernement, des faiblesses<br />

de capacité au sein des parties prenantes, et d’un manque chronique de financement. En févriermars<br />

2012, le Secrétariat a rapporté que « le nouveau Ministre de l’Énergie et <strong>du</strong> Pétrole M. Brahim<br />

Alkhalil Hilléo (avec lequel le Secrétariat s’est entretenu le 18 mars 2012) a confirmé le plein<br />

engagement <strong>du</strong> Président et <strong>du</strong> gouvernement envers l’ITIE. Le gouvernement fournit<br />

actuellement des fonds suffisants pour appuyer le processus. Des financements internationaux, y<br />

compris ceux de la Banque africaine de développement et <strong>du</strong> FMDT, n’ont pas encore été<br />

déboursés, mais restent déterminants dans le cadre <strong>du</strong> co-financement de premier rapport ITIE et<br />

de la Validation. Le changement de Champion ITIE a contribué à la reprise rapide de la mise en<br />

œuvre <strong>du</strong> processus et à sa qualité. Le cofinancement international n’ayant pas été décaissé, le<br />

gouvernement a finalement consenti à des financements adéquats dans le cadre <strong>du</strong> processus ITIE<br />

(voir rapport de mise en œuvre de l’ITIE en ligne, avril-mai 2012). Le retard au niveau <strong>du</strong><br />

déboursement des fonds des bailleurs a constitué une des raisons pour lesquelles le processus de<br />

recrutement <strong>du</strong> validateur a été lancé si tardivement, et une des raisons pour lesquelles les<br />

entreprises n’ont eu que deux semaines pour répondre à l’appel d’offres, et ce avec les contraintes<br />

de temps en avant de l’échéance de Validation.<br />

Les structures de l’ITIE ont longtemps souffert d’une faible organisation et de capacités restreintes,<br />

comme cela a pu être rapporté dans les rapports en ligne de mise en œuvre de l’ITIE tout au long<br />

de la période de Candidature <strong>du</strong> Tchad. Toutefois, le remplacement <strong>du</strong> Coordonnateur national en<br />

place depuis 2006, M. Mahamat Al-Habbo par son adjoint M. Nabia Kana en juin a donné un élan<br />

considérable au processus.<br />

Le Secrétariat a, dans la plupart de ses rapports, informé que « le Groupe multipartite se réunit de<br />

manière régulière et travaille de pair avec la société civile dans les activités de dissémination et de<br />

communication ». Les organisations de la société civile jouissent d’un rôle actif et sécurisé au sein<br />

des deux comités ITIE, et le Vice-Président <strong>du</strong> Haut Comité national n’est autre que M. Gilbert<br />

Maoundonodji, ancien membre <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE.<br />

La rédaction <strong>du</strong> premier rapport ITIE <strong>du</strong> Tchad a pris beaucoup de temps. Toutefois, la publication<br />

<strong>du</strong> rapport est prévue maintenant pour la fin septembre, soit en avant de l’échéance <strong>du</strong> 15<br />

octobre. Dans son rapport en ligne de la mise en œuvre de l’ITIE, de juin-juillet 2012, le Secrétariat a<br />

écrit : « des progrès sont enregistrés dans la réalisation <strong>du</strong> premier rapport ITIE <strong>du</strong> Tchad (2007-<br />

2009). Il semble en effet que l’impasse touchant à l’obtention de données gouvernementales<br />

fiables ait été résolue et que la publication <strong>du</strong> rapport pourrait avoir lieu à la fin août. » Aux<br />

dernières nouvelles, le Groupe multipartite doit discuter, adopter et publier le rapport d’ici le 28<br />

septembre ; une cérémonie de lancement public de la publication <strong>du</strong> rapport aura lieu le 10<br />

octobre 2012, cérémonie <strong>du</strong>rant laquelle le réconciliateur présentera les conclusions et les<br />

recommandations liées au rapport, et ce en avant de l’échéance de Validation fixée au 15 octobre<br />

2012.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat sur les progrès accomplis vis-à-vis de la Validation<br />

La date butoir relative à l’achèvement de la Validation <strong>du</strong> Tchad a été fixée au 15 octobre 2012. Le<br />

Groupe multipartite de l'ITIE Tchad a entamé ses préparatifs au début de l’année 2012, procédant à<br />

des « auto-évaluations » de pré-Validation et à l'élaboration de Termes de Référence en<br />

collaboration avec le Secrétariat international. L'invitation à soumissionner a été envoyée à tous les


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_A<br />

Demande de prorogation de l’échéance de Validation <strong>du</strong> Tchad<br />

validateurs accrédités le 20 juin 2012. L'invitation à soumissionner est conforme aux meilleures<br />

pratiques internationales. Des exemplaires peuvent être obtenus sur demande auprès <strong>du</strong><br />

Secrétariat 1 .<br />

Le 3 juillet 2012, le lendemain de la date de clôture pour la réception des soumissions, le Viceprésident<br />

<strong>du</strong> Haut Comité national (représentant la société civile) a informé le Secrétariat<br />

international que seuls deux des validateurs accrédités avaient répon<strong>du</strong> à l'invitation à<br />

soumissionner. Le Secrétariat a alors suggéré au Coordinateur national de convoquer une réunion<br />

<strong>du</strong> Groupe multipartite pour discuter des options possibles.<br />

La législation tchadienne prévoit un minimum de trois soumissions pour le traitement de tout<br />

appel d'offres. Le Groupe multipartite a brièvement envisagé la possibilité de demander une<br />

dérogation au gouvernement. Le comité gouvernemental chargé d'accorder des dérogations à<br />

cette exigence se réunit tous les trois mois. Sa prochaine séance étant prévue en septembre 2012,<br />

le temps disponible ne rendra pas possible le recrutement d’un validateur avant l'échéance<br />

d'octobre 2012.<br />

Le 16 juillet 2012, le Haut Comité national a présenté une demande au Secrétariat international, le<br />

priant de lui accorder une prorogation de l'échéance de Validation (voir l'Annexe 1).<br />

4. Règles pertinentes de l'ITIE et Précédents<br />

La procé<strong>du</strong>re de recrutement d'un validateur de l'ITIE est énoncée à la Note-Directive n°2 de<br />

l'ITIE. Le Secrétariat international estime que le Tchad a entrepris toutes les démarches<br />

raisonnables pour se plier aux Exigences de l'ITIE et pour recruter un validateur, et ce bien que le<br />

temps laissé aux validateurs pour répondre à l’appel d’offres était très court (soit deux semaines).<br />

Éligibilité à une prorogation de l'échéance de Validation. La Note-Directive n° 3 dispose<br />

comme suit :<br />

Un pays pourra soumettre une demande de prorogation d'échéance s'il n'est pas en mesure de<br />

respecter les échéances [de déclaration et de Validation] mentionnées ci-dessus. La requête<br />

devra être présentée avant l'échéance et avalisée par le Groupe multipartite. Le Conseil<br />

d'administration n'accordera de prorogation que dans le cas où le Groupe multipartite est<br />

capable de démontrer qu'il a accompli des progrès continus en vue d'atteindre ces échéances<br />

et qu'il n'a pas été capable de les respecter à cause de circonstances exceptionnelles. Ces<br />

circonstances exceptionnelles devront être explicitées dans la requête <strong>du</strong> Groupe multipartite.<br />

Le Comité de Validation note que :<br />

La demande de prorogation a été présentée le 16 juillet 2012, bien avant l'échéance <strong>du</strong> 15<br />

octobre 2012.<br />

La demande a été avalisée par le Groupe multipartite.<br />

1 Contacter Tim Bittiger (tbittiger@eiti.org)


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_A<br />

Demande de prorogation de l’échéance de Validation <strong>du</strong> Tchad<br />

La mise en œuvre a été lente par moments. Des contraintes de capacités et de financement<br />

ont causé des difficultés. Il est prévu que le premier rapport sera publié d’ici le 28<br />

septembre 2012.<br />

Les circonstances qui ont con<strong>du</strong>it à l'impossibilité d'obtenir un validateur, telles que<br />

décrites dans la requête, sont inhabituelles et semblables à celles rencontrées en<br />

Afghanistan, ainsi qu’au Gabon, en Guinée et au Congo. Ces pays ont également reçu<br />

moins de trois offres, mais ont pu continuer avec le processus de sélection <strong>du</strong> fait de<br />

dispositions légales différentes en matière d’appel d’offres.<br />

Dans des cas précédents où le consensus n’a pu être atteint afin d’octroyer une<br />

prorogation (comme ce fut le cas pour la Guinée équatoriale et pour Sao Tome & Principe),<br />

la demande de prorogation avait été rejetée, et le pays avait été radié de la liste des pays<br />

ITIE.<br />

À plusieurs occasions dans le passé, le Conseil d'administration a accordé des prorogations<br />

d'échéance de Validation en invoquant (conformément à l’ancienne édition des règles de<br />

l’ITIE) diverses circonstances « exceptionnelles et imprévisibles ». Le plus souvent, ces<br />

prorogations étaient de 6 mois, mais dans quelques cas, elles ont porté sur une <strong>du</strong>rée de 12<br />

mois. L'approche adoptée à ce <strong>jour</strong> a consisté à accorder au pays un délai raisonnable pour<br />

mener son processus de Validation à bien.<br />

Annexe 1 - Lettre reçue <strong>du</strong> Groupe multipartite de l'ITIE Tchad<br />

En pièce jointe


21 E REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ITIE LUSAKA, 25-26 OCTOBER 2012<br />

Comité de Validation 08 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4-B<br />

Validation - Guinée<br />

Pour décision<br />

Recommandation<br />

Le Comité de Validation recommande au Conseil d’Administration que la Guinée conserve son statut de<br />

pays Candidat à l’ITIE. Ayant examiné le rapport final de Validation, le Comité parvient à la conclusion<br />

que les Exigences 5, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 17 et 18 ne sont pas satisfaites. Des mesures correctives visant à<br />

aborder chacune de ces Exigences sont présentées dans ce document. Conformément aux dispositions<br />

transitoires de l’édition 2011 des Règles de l’ITIE, la Guinée verra sa Candidature renouvelée pour une<br />

période de 18 mois (soit jusqu’au 26 avril 2014), période au terme de laquelle elle devra avoir achevé une<br />

Validation démontrant sa Conformité à l’édition 2011 des Règles de l’ITIE, y compris l’Exigence 5(e)<br />

relative à la publication régulière et ponctuelle de rapports ITIE. Si la Guinée n’atteint pas le statut de<br />

pays Conforme d’ici l’échéance fixée, elle sera radiée de la liste des pays ITIE.


VALIDATION : GUINEE<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4-B<br />

Validation : Guinée<br />

Table des matières<br />

1 Recommandation ........................................................................................................................................................................................... 2<br />

2 Contexte ............................................................................................................................................................................................................ 3<br />

3 Évaluation de progrès significatifs .............................................................................................................................................................. 4<br />

4 Procé<strong>du</strong>res pour atteindre la Conformité ................................................................................................................................................. 5<br />

5 Evaluation <strong>du</strong> rapport final de Validation ................................................................................................................................................. 6<br />

1 Recommandation<br />

Le Comité de validation recommande au Conseil d’administration ce qui suit :<br />

Le Conseil d’administration convient que la Guinée a accompli des progrès significatifs dans la mise en<br />

œuvre de l’ITIE. Conformément aux dispositions transitoires de l’édition 2011 des Règles de l’ITIE 1 , le<br />

Conseil d’administration a convenu que la Guinée verra sa Candidature renouvelée pour une période de 18<br />

mois (soit jusqu’au 26 avril 2014), période au terme de laquelle elle devra avoir achever une Validation qui<br />

démontre sa Conformité à l’édition 2011 des Règles de l’ITIE, y compris l’Exigence n°5(e) relative à la<br />

publication régulière et ponctuelle de rapports ITIE. Si la Guinée n’atteint pas le statut de pays Conforme<br />

d’ici l’échéance fixée, elle sera radiée de la liste des pays ITIE.<br />

Le Conseil d’administration félicite le gouvernement, les entreprises et les organisations de la société civile en Guinée des<br />

progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’ITIE. Il remercie également le validateur et toutes les parties prenantes<br />

impliquées dans le processus de Validation.<br />

Le validateur est parvenu à la conclusion que la Guinée n’avait pas satisfait à un certain nombre d’Exigences de l’ITIE. Il<br />

s’est inquiété <strong>du</strong> fait qu’une définition claire de la matérialité n’avait pas été arrêtée, que des entreprises et entités de l’État<br />

n’avaient pas divulgué la totalité des paiements et revenus significatifs, et que les rapports ITIE n’avaient pas bénéficié<br />

d’une diffusion suffisante.<br />

Dans toutes ses décisions relatives à la Validation, le Conseil d’administration accorde une importance prioritaire à la<br />

nécessité de traiter équitablement tous les pays et de protéger l’intégrité de l’appellation ITIE. Le Conseil d’administration<br />

a examiné le rapport <strong>du</strong> validateur en détail. Sur plusieurs points, il partage les préoccupation <strong>du</strong> validateur. Il est<br />

cependant en désaccord avec les évaluations <strong>du</strong> validateur sur certaines Exigences. Le Conseil d’administration considère<br />

que les Exigences 5, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 17 et 18 n’ont pas été satisfaites, et il formule donc les mesures correctives<br />

suivantes, que la Guinée devra aborder afin de devenir pays Conforme :<br />

1. Le Comité de pilotage doit convenir d’un plan de travail complet (chiffré et assorti d’une échéance) et le publier<br />

(Exigence 5). Ce plan doit : (1) prévoir la publication et la diffusion <strong>du</strong> prochain rapport ITIE et les mesures à prendre<br />

pour assurer la publication régulière et ponctuelle de rapports ITIE par la suite ; (2) donner suite aux<br />

recommandations formulées à l’issue des précédents rapports de rapprochement ainsi que celles provenant <strong>du</strong><br />

validateur ; et (3) aborder les mesures correctives mentionnées ci-dessous. Le Comité de pilotage doit convenir d’une<br />

définition claire des « paiements et revenus significatifs» et l’incorporer aux formulaires de déclaration et au<br />

processus de rapprochement <strong>du</strong> prochain rapport ITIE (Exigence 9). Cette définition doit spécifiquement couvrir la<br />

matérialité des paiements effectués par les entreprises en phase d’exploration et des accords de troc.<br />

1 http://eiti.org/files/Minutes_17th_Meeting_<strong>EITI</strong>_Board_Amsterdam.pdf<br />

2


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4-B<br />

Validation : Guinée<br />

2. Le prochain rapport ITIE devra clairement montrer que toutes les entités recevant ou effectuant des paiements<br />

significatifs participent au processus de déclaration (Exigence 11).<br />

3. Le Comité de pilotage doit faire le nécessaire pour que les divulgations des entreprises et <strong>du</strong> gouvernement au<br />

réconciliateur reposent sur des comptes qui ont été audités suivant les normes internationales, et convenir des<br />

moyens de résoudre ces questions (Exigences 12 et 13).<br />

4. Conformément à la définition convenue de la matérialité (cf. point 2 ci-dessus), le Comité de pilotage doit veiller à ce<br />

que tous les paiements significatifs provenant <strong>du</strong> secteur minier et effectués par les entreprises à l’État aient été<br />

divulgués au réconciliateur et soient compris dans le prochain rapport ITIE (Exigence 14).<br />

5. Conformément à la définition convenue de la matérialité (cf. point 2 ci-dessus), le Comité de pilotage doit veiller à ce<br />

que tous les revenus significatifs provenant <strong>du</strong> secteur minier perçus par l’État aient été divulgués au réconciliateur<br />

et soient compris dans le prochain rapport ITIE (Exigence 15).<br />

6. Le Comité de pilotage doit convenir d’un processus en vue de donner suite aux recommandations concernant les<br />

mesures correctives mentionnées dans de précédents rapports ITIE, et de rendre compte des progrès réalisés à cette<br />

fin (Exigence 17).<br />

7. Le Comité de pilotage doit veiller à ce que les rapports ITIE soient publiquement disponibles et ce, de manière à ce que<br />

ses conclusions puissent contribuer à un débat public (Exigence 18).<br />

Conformément à la Note-Directive n° 3, le Comité de pilotage peut demander à être exempté de l’obligation<br />

d’entreprendre une seconde Validation si les mesures correctives nécessaires à l’obtention de la Conformité ne sont pas<br />

complexes et peuvent être exécutées rapidement. Si le Conseil d’administration estime que, pour permettre de déterminer<br />

si le pays a atteint la Conformité, une seconde Validation n’est pas nécessaire, il pourra exempter le pays de l’Exigence<br />

d’une seconde Validation et habiliter le Secrétariat à préparer une évaluation à l’intention <strong>du</strong> Conseil. La requête<br />

d’exemption doit être présentée bien avant la fin de la période de Candidature maximale et le pays doit être disposé à<br />

effectuer une Validation au cas où cette exemption sera refusée. Le Conseil d’administration ne prévoit d’accorder<br />

d’exemption que s’il est certain que le Secrétariat peut entreprendre une évaluation rapidement et de manière objective.<br />

2 Contexte<br />

La Guinée a achevé le processus de Validation conformément aux Règles de l’ITIE et le validateur a été réglé.<br />

La conclusion <strong>du</strong> validateur est que la Guinée n’a pas satisfait à toutes les Exigences. Plus particulièrement, il a conclu que les<br />

Exigences 9, 12, 13, 14, 15, et 18 n’ont pas été satisfaites. Le rapport final de Validation a été avalisé par le Comité de pilotage<br />

guinéen le 31 août 2012.<br />

Le Comité de Validation a examiné le rapport, qui a fait l’objet d’une évaluation par le Secrétariat international de l’ITIE. Ce<br />

dernier considère que le rapport est dans l’ensemble satisfaisant, et que le validateur a répon<strong>du</strong> à nombre des commentaires<br />

<strong>du</strong> Comité de Validation sur le projet de rapport de Validation (voir les évaluations qui suivent).<br />

Les soucis <strong>du</strong> validateur portent sur les points suivants : (1) la matérialité n’a pas été clairement définie, (2) des entreprises et<br />

des entités de l’État n’ont pas divulgué de manière complète l’ensemble de leurs paiements et revenus significatifs, (3) aucun<br />

procédé clair n’a été établi pour garantir que les chiffes soumis par les entreprises et les entités de l’État pour la réalisation <strong>du</strong><br />

rapport ITIE, aient été basés sur des comptes audités selon des normes internationales, et (4) les rapports ITIE n’ont pas été<br />

suffisamment diffusés.<br />

Le Secrétariat international se range à l’avis <strong>du</strong> validateur sur plusieurs de ces Exigences. Toutefois, il est en désaccord avec les<br />

évaluations <strong>du</strong> validateur concernant les Exigences 5, 11 et 17 (voir le tableau 1). Les zones de désaccord sont présentées en<br />

détail dans l’évaluation <strong>du</strong> Secrétariat (voir le tableau 2).<br />

3


Tableau 1- Évaluations des Exigences de Validation par le validateur et le Secrétariat<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4-B<br />

Validation : Guinée<br />

Exigence<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18<br />

Évaluation <strong>du</strong> validateur <br />

Évaluation de Secrétariat <br />

En bref, les principaux sujets de préoccupation sont les suivants :<br />

L’absence d’un plan de travail pour guider la mise en œuvre. Le Comité de pilotage ne dispose pas d’un plan de<br />

travail officiellement approuvé et publié. Aucun plan de travail n’a été défini pour guider la prochaine opération de<br />

rapprochement et de diffusion <strong>du</strong> futur rapport ITIE. Les plans de travail ne contiennent pas d’évaluation formelle des<br />

contraintes potentielles de capacités, et pas davantage de liste de toutes les entreprises en exploitation. De l’avis <strong>du</strong><br />

Secrétariat, il est urgent que l’ITIE en Guinée formule un plan de travail clair afin de pouvoir lancer le prochain cycle de<br />

déclaration et accomplir les actions requises pour parvenir à la Conformité.<br />

Définir la matérialité. Il ressort clairement <strong>du</strong> rapport <strong>du</strong> validateur qu’une définition plus nette de la matérialité<br />

s’imposera si l’on veut établir la mesure dans laquelle les rapports ITIE ont couvert la totalité des paiements et des<br />

revenus significatifs. En l’absence d’une définition claire de la matérialité, il ne sera pas possible d’établir si « tous les<br />

paiements pétroliers, gaziers et miniers significatifs effectués par les entreprises au gouvernement » et « tous les revenus<br />

pétroliers, gaziers et miniers significatifs reçus par le gouvernement » ont été divulgués au réconciliateur. Il n’est donc<br />

pas possible de conclure que les Exigences 9, 11, 14 et 15 ont été satisfaites.<br />

S’assurer que les données fournies par les entreprises et les entités de l’État sont basées sur des comptes<br />

audités selon les normes internationales. Il ressort clairement <strong>du</strong> rapport de Validation que les divulgations <strong>du</strong><br />

gouvernement et des entreprises au réconciliateur ne sont pas tou<strong>jour</strong>s basées sur des comptes audités suivant les<br />

normes internationales. Il faut que le Comité de pilotage se saisisse systématiquement de cette question et fixe les<br />

actions qui permettront de s’assurer que les données émanant <strong>du</strong> gouvernement proviennent de comptes audités<br />

suivant les normes internationales.<br />

Exécution des mesures correctives. Dans les rapports ITIE 2005 et 2006, des recommandations visant à améliorer les<br />

cycles de rapprochement subséquents ont été formulées. Plusieurs de ces recommandations n’ont pas été mises en<br />

œuvre par l’ITIE Guinée. De ce fait, les rapports ITIE 2007-2010 affichent des insuffisances qui auraient autrement pu être<br />

évitées.<br />

Diffusion élargie des rapports ITIE. Au moment de la Validation, seul le rapport 2005 avait été largement diffusé, mais<br />

n’avait pas été débattu publiquement. Cette absence d’activités de diffusion suivant la publication des rapports ITIE<br />

2006-2010 fait qu’il n’est pas possible de conclure que les rapports ITIE sont compréhensibles et publiquement<br />

accessibles, et que leurs conclusions ont contribué à un débat public.<br />

3 Évaluation de progrès significatifs<br />

La Note-Directive n° 3 des Règles de l’ITIE, comprenant le Guide de Validation (février 2011) dispose que :<br />

Lorsqu’un pays Candidat a soumis un rapport final de Validation dans le délai de deux ans et demi, mais que la Validation ne<br />

montre aucun progrès significatif pour acquérir le statut de pays Conforme à l’ITIE ou ne manifeste pas d’intention sincère de<br />

mettre en œuvre l’ITIE conformément aux Principes et Critères, le Conseil d’administration rayera le pays de la liste des pays<br />

Candidats. Dans l’évaluation de « progrès significatifs », le Conseil d’administration devra prendre en compte :<br />

1. Le processus ITIE - en particulier le fonctionnement <strong>du</strong> Groupe multipartite et un fort et évident engagement de la part <strong>du</strong><br />

gouvernement ;<br />

2. La situation relative aux déclarations ITIE. Le Conseil d’administration tiendra compte des progrès réalisés par le pays pour<br />

satisfaire aux Exigences de l’ITIE en matière de déclarations à effectuer régulièrement et en temps opportun,<br />

conformément à l’Exigence 5(e).<br />

De l’avis <strong>du</strong> Secrétariat international, la Guinée a satisfait aux Exigences lui permettant d’être considérée comme ayant<br />

accompli des « progrès significatifs ».<br />

4


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4-B<br />

Validation : Guinée<br />

4 Procé<strong>du</strong>res pour atteindre la Conformité<br />

Le 9 juin 2011, le Conseil d’administration de l’ITIE a arrêté les procé<strong>du</strong>res suivantes sur les modalités d’entrée en vigueur de<br />

l’édition 2011 des Règles de l’ITIE. Dans le cas de pays Candidats (dont la Guinée) dont l’échéance de Validation tombait en<br />

2011, les procé<strong>du</strong>res suivantes sont applicables :<br />

La Validation sera effectuée conformément à l’édition 2011 des Règles de l’ITIE.<br />

Un pays qui a accompli progrès significatifs, mais n’a pas atteint la Conformité, verra sa Candidature renouvelée pour une<br />

période de 18 mois, à l’issue de laquelle il devra avoir achevé une Validation conforme aux nouvelles Règles. Si le pays<br />

n’atteint pas le statut de Conformité à l’issue de la période de 18 mois, il sera radié.<br />

Le pays doit remplir l’Exigence 5(e) des nouvelles Règles concernant la déclaration régulière et ponctuelle d’ici le 31<br />

décembre 2012 ou à la fin de sa période de Candidature maximale, l’échéance la plus tardive étant retenue. Dans<br />

l’intervalle (avant le 31 décembre 2012), le Conseil d’administration pourra appliquer le principe précédemment établi<br />

selon lequel les pays où la déclaration de l’ITIE est irrégulière et/ou les données publiées sont en grande partie trop<br />

anciennes, ne seront pas désignés pays Conformes.<br />

Ces dispositions ont été incorporées dans la recommandation ci-dessus.<br />

5


5 Évaluation <strong>du</strong> rapport final de Validation<br />

La Validation de la mise en œuvre de l’ITIE par la Guinée a été effectuée par le cabinet CAC 75. Un projet de rapport a été achevé le 31 juillet 2012. Le Comité de Validation a<br />

formulé des commentaires sur le projet de texte (voir ci-dessous), lesquels ont été soumis au Coordonnateur national et au validateur le 14 août 2012. Le rapport de<br />

Validation a subséquemment été révisé, puis approuvé par le Comité de pilotage guinéen le 31 août 2012. Le validateur a été réglé et le rapport de validation a été ren<strong>du</strong><br />

publiquement disponible. 2 .<br />

Le Secrétariat international a examiné le rapport final pour vérifier si les commentaires <strong>du</strong> Comité de Validation sur le projet de texte avaient été pris en compte. Les<br />

commentaires <strong>du</strong> Comité sont évalués tour à tour ci-dessous.<br />

Tableau 2 - Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat international <strong>du</strong> rapport final de Validation sur la Guinée<br />

Exigence<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

Le gouvernement est tenu de faire<br />

une déclaration publique sans<br />

équivoque de son intention de<br />

mettre en œuvre l’ITIE<br />

Le gouvernement est tenu de<br />

s’engager à travailler avec la société<br />

civile et les entreprises sur la mise en<br />

œuvre de l’ITIE.<br />

Le gouvernement est tenu de<br />

désigner un haut responsable pour<br />

diriger la mise en œuvre de l’ITIE.<br />

Le gouvernement est tenu de créer<br />

un Groupe multipartite chargé de<br />

superviser la mise en œuvre de l’ITIE.<br />

Commentaires <strong>du</strong> Comité de Validation sur le projet de rapport de<br />

validation, délivré le 14 août 2012<br />

Aucun commentaire<br />

Aucun commentaire<br />

Aucun commentaire<br />

2 http://www.itie-guinee.org/3-download/Rapport%20Validation.pdf<br />

Le validateur fait remarquer « qu’à ce <strong>jour</strong>, les membres <strong>du</strong> Comité<br />

de pilotage n’ont pas encore été tous nommés par leurs institutions<br />

respectives ». L’Exigence 4c) prévoit que « chaque partie prenante<br />

devra avoir le droit de nommer ses propres représentants, en<br />

gardant à l’esprit les avantages que présentent le pluralisme et la<br />

Évaluation par le Secrétariat international <strong>du</strong> rapport final de<br />

Validation<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

Exigence est satisfaite.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

Exigence est satisfaite.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

Exigence est satisfaite.<br />

Le validateur a répon<strong>du</strong> aux commentaires <strong>du</strong> Comité.<br />

Il explique que deux membres <strong>du</strong> Comité de pilotage n’ont pas<br />

encore été nommés par leurs institutions respectives. Ils sont tous<br />

deux des représentants de la société civile. De l’avis <strong>du</strong> validateur,<br />

cette circonstance n’a pas affecté le processus de l’ITIE en Guinée car<br />

la société civile est représentée au Comité par huit autres membres.


5<br />

Le Groupe multipartite, en<br />

concertation avec les parties<br />

prenantes clés de l’ITIE, doit convenir<br />

diversité en matière de représentation », et l’Exigence 4h) dispose<br />

qu’ « en établissant le Groupe multipartite, le gouvernement devra :<br />

...iii. S’assurer que les parties prenantes soient représentées de<br />

manière appropriée (ce qui ne signifie pas qu’elles doivent être<br />

représentées de manière égale) ». Le validateur devra établir si les<br />

vacances actuelles au sein <strong>du</strong> Comité de pilotage de l’ITIE ont une<br />

incidence sur la capacité <strong>du</strong> Groupe multipartite à fonctionner et<br />

plus particulièrement concernant les Exigences 4c) et 4h iii),<br />

particulièrement afin de s’assurer qu’une représentation adéquate<br />

existe vis‐à‐vis des parties prenantes de chaque collège.<br />

Le validateur devra fournir davantage de précisions sur la procé<strong>du</strong>re<br />

de nomination des membres <strong>du</strong> Comité directeur et sur sa<br />

représentativité actuelle par rapport au nombre de sièges prescrits<br />

par les TDR. Quelles sont les institutions qui n’ont pas encore<br />

nommé leurs membres ? Le rapport indique que le secteur in<strong>du</strong>striel<br />

ne détient que 3 des 22 sièges. Le validateur devra faire connaître le<br />

point de vue des parties prenantes sur le caractère approprié de la<br />

représentation de l’in<strong>du</strong>strie et sur l’aptitude de ce secteur à<br />

participer pleinement aux travaux <strong>du</strong> Comité de pilotage.<br />

Le Validateur devra également établir dans quelle mesure de hauts<br />

responsables <strong>du</strong> gouvernement y sont adéquatement représentés et<br />

ont participé à ses travaux.<br />

Le validateur devra formuler un avis sur la question de savoir si le<br />

manque d’activité <strong>du</strong> Conseil de surveillance a pu affecter la mise en<br />

œuvre de l’ITIE. Il lui incombe également de mieux expliciter les<br />

rôles respectifs <strong>du</strong> Comité de pilotage et <strong>du</strong> Conseil de surveillance.<br />

La validateur écrit que « la publication de ce document [le plan de<br />

travail ITIE 2011‐2012‐2013] dans la presse a été demandée.<br />

Cependant, le plan de travail 2011‐2012‐2013 n’est pas publié sur le<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

Le validateur note également que l’in<strong>du</strong>strie occupe trois sièges au<br />

Comité de pilotage. Cela, de son avis, n’affecte par la représentation<br />

et la participation de l’in<strong>du</strong>strie à l’ITIE, compte tenu <strong>du</strong> petit<br />

nombre de compagnies minières qui sont actives en Guinée. Il note<br />

aussi qu’un des représentants de l’in<strong>du</strong>strie appartient à la Chambre<br />

des Mines qui, en fait, représente la totalité <strong>du</strong> collège minier.<br />

Il fait aussi remarquer que le Comité de pilotage se réunit<br />

fréquemment et que de hauts fonctionnaires <strong>du</strong> gouvernement<br />

participent à ses travaux.<br />

Le Conseil de surveillance a pour mission de « fixer les orientations<br />

stratégiques, faire le point sur la progression des travaux, approuver<br />

le plan d’action et le budget, et résoudre toute difficulté » (p. 31) Le<br />

Conseil de surveillance comporte cinq membres, dont un pour la<br />

société civile et un pour l’in<strong>du</strong>strie. Le Comité de pilotage constitue<br />

« l’organe de coordination <strong>du</strong> dialogue entre les différentes parties<br />

prenantes.... en charge de la mise en œuvre des orientations<br />

stratégiques arrêtées par le Conseil de surveillance. Il est également<br />

responsable <strong>du</strong> processus technique » (p. 31). La société civile et les<br />

compagnies minières disposent respectivement de 10 et de 3 des<br />

24 sièges <strong>du</strong> Comité de pilotage. Le validateur ne cherche pas à<br />

établir si l’activité limitée <strong>du</strong> Conseil de surveillance (deux réunions<br />

en six ans) a affecté la mise en œuvre.<br />

Il estime que de hauts responsables sont adéquatement impliqués<br />

et qu’ils ont participé aux travaux <strong>du</strong> Comité de pilotage. Il écrit que<br />

« la composition <strong>du</strong> Conseil de surveillance et <strong>du</strong> Comité de<br />

pilotage… a doté ces deux organes de représentants appropriés,<br />

correspondant à leurs mandats respectifs...et...comprend des<br />

conseillers ministériels ainsi que, <strong>du</strong> côté des compagnies minières<br />

et de la société civile, des représentants de niveau exécutif ». (p. 30)<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

Exigence est satisfaite.<br />

Le validateur a ajouté quelques précisions, rappelant que les plans<br />

de travail ont été débattus au Comité de pilotage. Certains d’entre<br />

eux ont été formellement approuvés. Certains ont été publiés dans<br />

7


6<br />

7<br />

d’un plan de travail intégralement<br />

chiffré, comportant des objectifs<br />

mesurables et un calendrier pour la<br />

mise en œuvre et l’intégration des<br />

contraintes de capacités, et le publier.<br />

Le gouvernement est tenu de<br />

s’assurer que la société civile soit<br />

pleinement, activement et<br />

efficacement engagée dans le<br />

processus, de manière indépendante.<br />

Le gouvernement est tenu d’engager<br />

les entreprises dans la mise en œuvre<br />

de l’ITIE.<br />

site Web de l’ITIE Guinée ». Il est prié d’expliquer si ce plan de<br />

travail, qui est le plus récent, a été publié conformément à<br />

l’Exigence 5b i) et si les parties prenantes ont eu l’occasion de le<br />

commenter.<br />

Le validateur présente un tableau utile des ressources annuelles de<br />

l’ITIE Guinée de 2006 à 2012. Cependant, son exposé narratif<br />

n’explique pas suffisamment dans quelle mesure les manques de<br />

fonds pour chaque année, particulièrement en provenance <strong>du</strong><br />

gouvernement, résultaient de la « crise sociopolitique » et s’ils ont<br />

contribué aux retards intervenus dans la mise en œuvre des activités<br />

<strong>du</strong> plan de travail.<br />

Le validateur doit commenter la question de savoir si une « liste de<br />

toutes les compagnies pétrolières, gazières et minières en<br />

exploitation » a été insérée dans le plan de travail ou dans tout<br />

autre document pro<strong>du</strong>it par le Comité de pilotage (Exigence 5b iv)).<br />

Le validateur fournit une liste montrant que trois des dix sièges<br />

réservés aux représentants de la société civile au Comité de pilotage<br />

ne sont actuellement pas occupés. Cette information doit faire<br />

partie de l’évaluation <strong>du</strong> validateur concernant l’Exigence 4. Le<br />

validateur doit donner les raisons de ces vacances de postes et, dans<br />

le cadre de l’Exigence 4, confirmer si les clauses 4c) et 4h iii) sont<br />

satisfaites (voir plus haut).<br />

Le validateur devra fournir des précisions supplémentaires sur<br />

toutes les contraintes de capacités susceptibles d’affecter la<br />

participation de la société civile, notamment à lumière <strong>du</strong> manque<br />

de ressources financières.<br />

Le validateur note que « sur les cinq sièges <strong>du</strong> Conseil de<br />

surveillance, les compagnies minières en occupent un, et sur les<br />

vingt‐deux sièges <strong>du</strong> Comité directeur – le Président et le Vice‐<br />

président n’étant pas compris – ils en occupent trois ». Cette<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

la presse.<br />

De l’avis <strong>du</strong> validateur, le manque de ressources financières avant,<br />

pendant et après la crise a occasionné de graves retards dans la<br />

mise en œuvre des activités prévues aux plans de travail.<br />

L’on note que les plans de travail ne contiennent pas une évaluation<br />

en bonne et <strong>du</strong>e forme des contraintes de capacités, mais qu’ils<br />

contiennent des objectifs mesurables, ainsi qu’un calendrier pour la<br />

mise en œuvre et la Validation.<br />

Le validateur écrit qu’aucune liste de l’ensemble des entreprises en<br />

exploitation n’est incluse dans le plan de travail.<br />

Le validateur conclut que cette exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international ne suit pas le validateur dans sa<br />

conclusion et recommande que le Conseil d’administration<br />

demande à ce que des plans de travail améliorés et publiés au<br />

titre d’une mesure corrective que la Guinée devra aborder afin<br />

d’atteindre la Conformité.<br />

Le validateur déclare n’avoir pas été informé d’obstacles juridiques<br />

quelconques à la participation de la société civile à l’ITIE. Il est<br />

également noté que le manque de ressources financières a<br />

empêché l’exécution de tâches de formation et de renforcement<br />

des capacités de la société civile. Le validateur a fourni l’information<br />

supplémentaire demandée par le Comité. Elle est évaluée sous<br />

l’Exigence 4.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

Exigence est satisfaite.<br />

Le validateur a fourni l’information supplémentaire demandée par<br />

le Comité. Elle est évaluée sous l’Exigence 4.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

8


8<br />

9<br />

Le gouvernement est tenu d’enlever<br />

les obstacles à la mise en œuvre de<br />

l’ITIE.<br />

Le Groupe multipartite est tenu de<br />

convenir d’une définition de la<br />

matérialité et des formulaires de<br />

déclaration.<br />

information doit faire partie de l’évaluation <strong>du</strong> validateur<br />

concernant l’Exigence 4. Dans le cadre de l’Exigence 4, il lui incombe<br />

d’établir si le faible nombre de représentants d’entreprises,<br />

particulièrement au Comité de pilotage, est conforme aux<br />

dispositions des paragraphes 4c) et 4h iii).<br />

Le validateur devra montrer de manière plus évidente si le manque<br />

de financements gouvernementaux a créé un obstacle à la mise en<br />

œuvre de l’ITIE et si des mesures correctives ont été abordées pour<br />

résoudre ce problème potentiel (Exigence 8).<br />

Le validateur devra décrire de manière plus détaillée dans quelle<br />

mesure le manque de financement a pu faire obstacle à la mise en<br />

œuvre de l’ITIE et l’impact qu’a pu exercer sous cet aspect le<br />

manque de financement de la part <strong>du</strong> gouvernement. Il devra faire<br />

état de toute action entreprise par le gouvernement pour lever les<br />

obstacles à la mise en œuvre de l’ITIE, notamment ceux pris pour<br />

pallier le manque de financement. (voir les commentaires<br />

concernant l’Exigence 5).<br />

Le validateur est prié de confirmer s’il a également analysé le projet<br />

de rapport ITIE 2009 (voir les notes de bas de page 1‐110 à 1‐140).<br />

Le validateur devra fournir une analyse plus approfondie des efforts<br />

déployés pour traiter de la question des accords de troc dans les<br />

rapports ITIE, et indiquer les avis des parties prenantes sur ce point.<br />

Il devra mentionner les vues des parties prenantes à propos de<br />

l’élaboration des formulaires de déclaration, de la définition de la<br />

matérialité et des seuils applicables, <strong>du</strong> niveau<br />

d’agrégation/désagrégation <strong>du</strong> rapport ITIE, et de la participation<br />

des parties prenantes au Groupe de travail relatif au cadrage. On<br />

remarque que la proposition d’exclure les entreprises d’exploration<br />

a été soumise en juin 2012, c’est‐à‐dire après le démarrage <strong>du</strong><br />

travail de rapprochement. On ne voit pas clairement à quel moment<br />

Exigence est satisfaite.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

Le validateur note que, malgré le niveau très faible <strong>du</strong> financement<br />

de l’ITIE par rapport aux besoins, c’est le gouvernement qui en est le<br />

principal contributeur, puisqu’il fournit 56 % <strong>du</strong> financement de<br />

l’ITIE en Guinée. L’on remarque également que le gouvernement a<br />

fait un effort pour accroître la viabilité de la mise en œuvre de l’ITIE<br />

en i) inscrivant l’ITIE dans la législation nationale (2012) ; ii) faisant<br />

référence à l’ITIE dans le code minier (2011) ; et iii) en rendant la<br />

participation des entreprises obligatoire.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

Exigence est satisfaite.<br />

On ne voit tou<strong>jour</strong>s pas clairement si le validateur a analysé le texte<br />

provisoire <strong>du</strong> rapport ITIE 2009.<br />

Le validateur fait état de l’avis de parties prenantes selon lesquelles<br />

le champ d’application et les formulaires de déclaration ont été<br />

librement débattus au Comité de pilotage. Des parties prenantes<br />

ont confirmé que l’analyse des seuils de matérialité n’a été achevée<br />

qu’en juin 2012 et que la Commission de travail chargée d’examiner<br />

le thème de la matérialité n’a pas présenté d’arguments clairs. Cette<br />

commission a confirmé que les paiements issus de compagnies<br />

d’exploration n’avaient pas besoin d’être inclus dans le rapport<br />

2007-2010, compte tenu <strong>du</strong> faible niveau de leurs contributions<br />

financières. Des parties prenantes ont confirmé qu’on n’a pas<br />

discuté de l’opportunité de désagréger les données. La société civile<br />

regrette également que les accords de troc n’aient pas été compris<br />

dans le champ d’application des rapports 2007-2010. Selon le<br />

9


10<br />

11<br />

L’organisation désignée pour rédiger<br />

le rapport de rapprochement de l’ITIE<br />

doit être perçue par le Groupe<br />

multipartite comme étant crédible,<br />

digne de confiance et compétente<br />

sur le plan technique.<br />

Le gouvernement doit s’assurer que<br />

toutes les entreprises et entités de<br />

l’État effectuent des déclarations.<br />

la question des seuils de matérialité a été abordée par le Comité de<br />

pilotage. Le validateur devrait expliquer quand ces discussions ont<br />

eu lieu et si elles ont apporté des éléments d’information pour la<br />

préparation des rapports ITIE.<br />

Le validateur devra mentionner les vues <strong>du</strong> réconciliateur<br />

concernant l’exhaustivité des flux de revenus couverts dans le<br />

rapport ITIE à la lumière des exigences <strong>du</strong> Code minier/fiscal.<br />

Les remarques <strong>du</strong> validateur concernant les TDR et le fait que ceux‐<br />

ci n’ont pas été approuvés par le Comité de pilotage devront faire<br />

partie de l’évaluation <strong>du</strong> validateur à propos de l’Exigence 10 (en<br />

remarquant qu’il n’est pas expressément exigé que le Groupe<br />

multipartite approuve les TDR).<br />

Le validateur devra dire avec davantage de précision jusqu’à quel<br />

point et de quelle manière les « quatorze propositions obtenues ont<br />

été analysées par le Secrétariat exécutif de concert avec le Comité<br />

exécutif ». Il devra également expliquer de quelle manière et par qui<br />

« l’avis de non objection » a été donné, et si les personnes qui l’ont<br />

fait ont été mandatées par le Comité de pilotage et étaient<br />

représentatives de celui‐ci.<br />

Les éléments d’information fournis par le validateur n’appuient pas<br />

la conclusion selon laquelle cette exigence a été satisfaite. Le<br />

validateur devra se reporter de manière plus évidente aux<br />

orientations données pour évaluer cette Exigence, c’est‐à‐dire,<br />

apporter la preuve que 1) toutes les entreprises effectuant des<br />

paiements significatifs participent au processus de déclaration ; et 2)<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

10<br />

validateur, la décision <strong>du</strong> Comité de pilotage en date <strong>du</strong> 5 juin,<br />

prévoyant que la Commission de travail examine les contrats de<br />

troc, n’a pas encore été suivie d’effets.<br />

Le validateur cite l’avis <strong>du</strong> réconciliateur selon lequel « certaines<br />

contributions fiscales applicables au secteur extractif n’ont pas été<br />

comprises dans le champ d’application des rapports (impôts retenus<br />

à la source/impôt sur des revenu hors salaires et impôts sur des<br />

valeurs mobilières) » (p. 49)<br />

Le validateur conclut que l’Exigence n’est pas satisfaite. Le<br />

Secrétariat international se range à cette conclusion, et<br />

recommande que le Conseil d’administration exige, en tant<br />

que mesure corrective nécessaire pour atteindre la<br />

Conformité, une définition claire de la matérialité.<br />

Le validateur a répon<strong>du</strong> aux commentaires <strong>du</strong> Comité, notant que<br />

les quatorze propositions ont été analysées par la Commission des<br />

achats composée d’un membre <strong>du</strong> Comité de pilotage et de trois<br />

membres <strong>du</strong> Secrétariat exécutif.<br />

Un comité d’évaluation composé d’un fonctionnaire chargé des<br />

marchés publics (ministère des Finances), d’un membre <strong>du</strong> Comité<br />

de pilotage et de trois membres <strong>du</strong> Secrétariat exécutif ont examiné<br />

les propositions techniques et financières.<br />

L’analyse des propositions techniques a fait l’objet d’un avis de non<br />

objection de la part de la Banque mondiale.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

Exigence est satisfaite.<br />

Le validateur fait remarquer que les agences gouvernementales<br />

sont légalement tenues de divulguer leurs données en accord avec<br />

les consignes et processus de l’ITIE. On ne voit toutefois par<br />

clairement si toutes les agences recevant des paiements matériels<br />

ont effectivement déclaré. Il est noté que « s’il est vrai que certaines<br />

déclarations dû côté de l’État se sont avérées incomplètes, l’analyse<br />

des rapports ITIE 2007-2008 montre que les agences


12<br />

Le gouvernement doit s’assurer que<br />

les déclarations des entreprises<br />

reposent sur des comptes audités<br />

conformément aux normes<br />

internationales.<br />

toutes les entités publiques recevant des paiements significatifs<br />

participent au processus de déclaration. Il lui faut aussi citer les vues<br />

de parties prenantes sur la participation effective de toutes les<br />

entreprises et entités publiques payant ou recevant des flux de<br />

revenus significatifs.<br />

Le validateur devra expliquer pourquoi il juge l’Exigence 11 satisfaite<br />

étant donné que, selon ses propres affirmations, « on ne dispose<br />

guère d’information confirmant une telle implication [de la part des<br />

entités d’État], leur degré de sensibilisation et leur participation à<br />

l’Initiative nationale », et que, sous l’Exigence 15, il fait remarquer<br />

que cette dernière n’est pas satisfaite en raison, notamment, de la<br />

participation insuffisante des entités de l’État au processus de<br />

déclaration.<br />

Le validateur fait état <strong>du</strong> Code minier 2011 et <strong>du</strong> Décret ministériel<br />

de 2012, alors que ces deux textes sont entrés en vigueur après la<br />

fin de la période de déclaration concernée (2007‐2010). Cela étant,<br />

le validateur est prié de décrire brièvement le système et les<br />

pratiques qui étaient appliqués auparavant.<br />

Il lui faut expliquer plus clairement le degré d’élaboration que les<br />

rapports ITIE 2007‐2010 avaient atteint lorsqu’ils ont été analysés<br />

pour les besoins de la Validation, et si ce degré d’élaboration a pu<br />

avoir des conséquences sur l’évaluation de cette Exigence par le<br />

validateur.<br />

Le validateur indique erronément que le processus de<br />

rapprochement ITIE exige que les formulaires de déclaration ITIE<br />

soient audités et certifiés par l’auditeur externe de l’entreprise.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

gouvernementales qui ont reçu des revenus importants en<br />

provenance <strong>du</strong> secteur minier et qui ont été priées de contribuer au<br />

processus de l’ITIE ont effectivement divulgué leurs données » (p.<br />

54). Il ne décrit pas le sens <strong>du</strong> terme « significatif ».<br />

Le validateur note en outre que la participation des entreprises,<br />

initialement volontaire, a été ren<strong>du</strong>e obligatoire par le décret<br />

ministériel <strong>du</strong> 29 mai 2012. Là aussi, on ne voit pas clairement si le<br />

gouvernement a veillé à ce que toutes les entreprises effectuant des<br />

paiements significatifs remettent leurs déclarations ITIE.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Se trouvant<br />

en désaccord avec le validateur sur ce point, le Secrétariat<br />

estime que les éléments d’information fournis n’étayent pas<br />

cette conclusion. Il recommande donc que le Conseil<br />

d’administration convienne que la mesure corrective suivante<br />

soit prescrite comme étant nécessaire pour l’obtention de la<br />

Conformité :<br />

Le prochain rapport ITIE doit clairement démontrer que toutes<br />

les entités effectuant ou recevant des paiements significatifs<br />

participent au processus de déclaration ITIE (Exigence 11.)<br />

Le validateur ne fournit qu’une information supplémentaire limitée,<br />

notant que la participation des compagnies minières a été<br />

volontaire jusqu’en 2012. Le validateur confirme que seules deux<br />

entreprises ont fourni des formulaires de déclaration certifiés par<br />

leurs auditeurs externes, comme elles en avaient été priées.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence n’est pas satisfaite. Le<br />

Secrétariat international n’accepte pas la conclusion <strong>du</strong><br />

validateur, et recommande que le Conseil d’administration<br />

invite le Comité de pilotage de convenir d’un processus<br />

garantissant que les données des entreprises aient été<br />

auditées suivant des normes internationales, et qu’il établisse<br />

que cette action soit nécessaire pour l’obtention de la<br />

Conformité.<br />

11


13<br />

Le gouvernement doit s’assurer que<br />

ses déclarations reposent sur des<br />

comptes audités conformément aux<br />

normes internationales.<br />

Il affirme que, selon les instructions <strong>du</strong> réconciliateur indépendant,<br />

« chaque formulaire de déclaration doit être certifié par un auditeur<br />

externe », et que cette exigence n’a pas été observée par la plupart<br />

des entreprises. Dans son évaluation de l’Exigence 19, le validateur<br />

indique que « toutes les entreprises [qui ont soumis un formulaire<br />

d’auto‐évaluation] ont confirmé [dans l’auto‐évaluation] avoir basé<br />

leurs formulaires de déclaration sur des comptes audités suivant des<br />

normes internationales, pro<strong>du</strong>its par leur auditeur externe. Toutes<br />

les entreprises, hormis CBK, confirment également n’avoir pas fait<br />

certifier leurs déclarations... ». Le validateur fait remarquer<br />

cependant que « le Comité de pilotage estime que l’obtention de<br />

ces éléments de preuve apporte une garantie importante à la<br />

fiabilité et à la crédibilité <strong>du</strong> processus guinéen de l’ITIE ». Le<br />

validateur devrait s’étendre davantage sur les différentes options<br />

qui ont été envisagées par le Comité de pilotage pour garantir le<br />

respect de l’Exigence 12, ainsi que sur la logique de l’option<br />

comprise dans les instructions <strong>du</strong> réconciliateur. Le validateur devra<br />

préciser si cette approche a été convenue par le Comité de pilotage.<br />

Le validateur écrit que « des membres <strong>du</strong> Comité de pilotage ont fait<br />

savoir que des actions étaient couramment entreprises pour<br />

confirmer dans les meilleurs délais les données divulguées pour les<br />

années 2007 à 2010 par une ou plusieurs instances<br />

gouvernementales, y compris le ministère des Finances, le ministère<br />

délégué au Budget et le département des Mines et de la Géologie ».<br />

Il est prié de confirmer s’il était prévu de mener ces actions à bien<br />

avant la publication de ces déclarations, et avant la finalisation <strong>du</strong><br />

rapport de Validation.<br />

Comme pour l’Exigence 12, le validateur devra décrire les<br />

différentes options qui ont été envisagées par le Comité de pilotage<br />

pour réaliser la conformité à l’Exigence 13. Il lui faut mentionner les<br />

vues de parties prenantes sur la logique de la demande que les<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

Le Validateur ne fournir pas d’information supplémentaire mais fait<br />

remarquer que contrairement aux instructions [de déclaration], les<br />

formulaires de déclaration utilisés par l’État pour les rapports ITIE<br />

n’avaient pas été certifiés par un auditeur indépendant. Il ne fournit<br />

pas d’autres précisions sur les dispositions envisagées par le Comité<br />

de pilotage pour assurer la conformité avec l’Exigence 13. Le<br />

validateur conclut que l’Exigence n’est pas satisfaite. Le<br />

Secrétariat international n’accepte pas la conclusion <strong>du</strong><br />

validateur, et recommande que le Conseil d’administration<br />

invite le Comité de pilotage de convenir d’un processus<br />

garantissant que les données des entités de l’État soient<br />

auditées suivant des normes internationales, et établisse que<br />

cette mesure est nécessaire pour l’obtention de la Conformité.<br />

12


14<br />

15<br />

Les entreprises divulguent de<br />

manière exhaustive l’ensemble des<br />

paiements significatifs,<br />

conformément au formulaire de<br />

déclaration convenu.<br />

Les entités de l’État divulguent de<br />

manière exhaustive l’ensemble des<br />

paiements significatifs<br />

conformément aux formulaires de<br />

déclaration convenus.<br />

données soient certifiées, particulièrement à la lumière des<br />

faiblesses des systèmes comptables <strong>du</strong> gouvernement, signalées par<br />

le Président de la cour des comptes.<br />

Le validateur fournit des chiffres utiles concernant les flux financiers<br />

non compris dans le rapport ITIE 2007‐2010. Pour en établir la<br />

signification, il serait opportun de situer ces chiffres dans le contexte<br />

des paiements et/ou revenus totaux déclarés pour chaque année<br />

respective. Le validateur devra également signaler toute action<br />

corrective mise en discussion et convenue par le Comité de pilotage<br />

pour garantir l’exhaustivité future des divulgations des entreprises.<br />

Le validateur fournit des chiffres utiles concernant les flux financiers<br />

non compris dans les rapports ITIE 2007‐2010. Pour en établir la<br />

signification, il serait opportun de situer ces chiffres dans le contexte<br />

des paiements et/ou revenus totaux déclarés pour chaque année<br />

respective. Le validateur devra également rendre compte de toutes<br />

actions correctives étudiées et convenues par le Comité de pilotage<br />

pour garantir l’exhaustivité future des divulgations <strong>du</strong> côté<br />

gouvernemental.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

Le validateur confirme de nouveau que les entreprises n’ont pas<br />

divulgué la totalité de leurs paiements à l’État (p. 64). Il fait aussi<br />

remarquer que les écarts apparaissant dans les rapports ITIE ont<br />

largement dépassé le seuil de 100 000 USD défini par le Comité de<br />

pilotage. Il est noté que le Comité de pilotage a convenu de se réunir<br />

« bientôt » afin de définir les actions correctes à entreprendre avant le<br />

prochain processus de rapprochement. Le validateur conclut que<br />

l’Exigence n’est pas satisfaite. Le Secrétariat international est<br />

d’accord avec cette conclusion. Il note qu’en l’absence d’une<br />

définition claire de la matérialité (indicateur 9), il n’est pas possible<br />

d’établir si tous les paiements matériels effectués par les entreprises<br />

pétrolières, gazières et minières à l’État ont été divulgués au<br />

réconciliateur. Cela étant, le Secrétariat international<br />

recommande que le Conseil d’administration prescrive la<br />

mesure suivante comme étant nécessaire pour réaliser la<br />

Conformité :<br />

Conformément à la définition convenue de la matérialité, le Comité<br />

de pilotage devrait veiller à ce que tous les paiements pétroliers,<br />

gaziers et miniers des entreprises au gouvernement soient divulgués<br />

au réconciliateur et incorporés au prochain rapport ITIE.<br />

Le validateur confirme de nouveau que le gouvernement n’a pas<br />

divulgué tous les revenus significatifs (p. 76). Il fait aussi remarquer<br />

que les écarts apparaissant dans les rapports ITIE ont largement<br />

dépassé le seuil de 100 000 USD défini par le comité de pilotage. Il est<br />

noté que le Comité de pilotage a convenu de se réunir « bientôt » afin<br />

de définir mesures correctives à aborder avant le prochain processus<br />

de rapprochement. Le validateur conclut que l’Exigence n’est pas<br />

satisfaite. Le Secrétariat international est d’accord avec cette<br />

conclusion. Il note qu’en l’absence d’une définition claire de la<br />

matérialité (indicateur 9), il n’est pas possible d’établir si tous les<br />

13


16<br />

Le Groupe multipartite doit s’assurer<br />

que l’organisation engagée pour<br />

rapprocher les chiffres des entreprises<br />

et ceux <strong>du</strong> gouvernement y a<br />

procédé de manière satisfaisante.<br />

Le validateur devra justifier ses conclusions en suivant les<br />

orientations relatives à l’Exigence 16 dans les TDR standard des<br />

validateurs :<br />

Pour que cette exigence soit satisfaite, le validateur doit prouver<br />

que le Groupe multipartite est satisfait que l’organisation<br />

chargée de rapprocher les chiffres des entreprises et <strong>du</strong><br />

gouvernement ait accompli un bon travail. Les éléments de<br />

preuve pourront inclure :<br />

8. Une approbation formelle ou un aval <strong>du</strong> rapport par le<br />

Groupe multipartite.<br />

9. D’autres éléments probants, dont des comptes ren<strong>du</strong>s de<br />

réunions et/ou d’autres commentaires <strong>du</strong> Groupe multipartite,<br />

montrant qu’il est satisfait <strong>du</strong> fait que l’organisation en question<br />

a accompli son travail de façon adéquate, conformément aux<br />

Termes de Référence.<br />

[Italiques ajoutés]<br />

Les éléments fournis par le validateur ne vont pas dans le sens de la<br />

satisfaction de cette Exigence. À partir de l’allusion aux vues des<br />

parties prenantes, on ne voit pas clairement si les rapports ont été<br />

approuvés et/ou si le Comité de pilotage a été satisfait <strong>du</strong> travail <strong>du</strong><br />

réconciliateur. Cette question doit être clarifiée.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

paiements significatifs effectués par les entreprises pétrolières,<br />

gazières et minières à l’État ont été divulgués au réconciliateur. Cela<br />

étant, le Secrétariat international recommande que le Conseil<br />

d’administration prescrive la mesure suivante comme étant<br />

nécessaire pour obtenir la Conformité :<br />

Conformément à la définition convenue de la matérialité, le Comité<br />

de pilotage devrait veiller à ce que tous les paiements pétroliers,<br />

gaziers et miniers des entreprises au gouvernement soient divulgués<br />

au réconciliateur et incorporés au second rapport ITIE.<br />

14<br />

Le validateur note que « sur la base de différents documents<br />

obtenus et de discussions tenues avec des parties prenantes de<br />

l’ITIE, nous observons que si certaines insuffisances soulevées par le<br />

Comité de pilotage n’ont pas été prises en compte dans la « version<br />

pré finale » des rapports 2007-2010, la grande majorité des parties<br />

prenantes estime que la mission <strong>du</strong> réconciliateur indépendant<br />

(rapprocher les données de quatre ans dans des délais<br />

particulièrement courts) était complexe et que par conséquent elles<br />

se déclare satisfaite <strong>du</strong> travail accompli » (p. 72) Le validateur ajoute<br />

qu’à la fin de juillet 2012, le Comité de pilotage n’avait pas encore<br />

officiellement approuvé les rapports 2007-2010.<br />

Il fait donc remarquer que, selon ce qu’il croit comprendre, « il<br />

incombait donc au réconciliateur indépendant chargé <strong>du</strong><br />

rapprochement des rapports 2007-2010 d’alerter le Comité de<br />

pilotage à propos des inexactitudes <strong>du</strong> champ d’application et <strong>du</strong><br />

seuil de matérialité proposés pour les rapports 2007-2010 » (p. 72).<br />

Le validateur conclut que cette Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

Exigence est satisfaite.


17<br />

18<br />

Le réconciliateur doit s’assurer que le<br />

rapport ITIE est exhaustif, identifie<br />

tous les écarts, explique ceux-ci<br />

lorsque c’et possible, et, selon le<br />

besoin, émet des recommandations<br />

sur les mesures correctives à adopter.<br />

Le gouvernement et le Groupe<br />

multipartite doivent s’assurer que le<br />

rapport ITIE soit compréhensible et<br />

accessible au public, d’une façon qui<br />

encourage l’inscription de ses<br />

conclusions à des débats publics.<br />

Faisant référence à la norme ISRS 4410, le validateur déclare « qu’il<br />

appartenait donc au réconciliateur indépendant pour les rapports<br />

2007‐2010 d’alerter le Comité de pilotage sur les inexactitudes qui<br />

se présentaient aux niveaux <strong>du</strong> cadrage et <strong>du</strong> seuil de matérialité<br />

proposés pour les rapports 2007‐2008 ». Est‐ce le point de vue <strong>du</strong><br />

validateur, <strong>du</strong> réconciliateur ou des parties prenantes ?<br />

Les éléments fournis par le Validateur n’accréditent pas la<br />

conclusion selon laquelle cette exigence a été satisfaite. Le<br />

validateur devra préciser les raisons pour lesquelles le Comité de<br />

pilotage n’a pas donné suite à plusieurs des recommandations qui se<br />

sont dégagées des rapports 2005 et 2006. Le validateur fait état de<br />

la volonté <strong>du</strong> Comité de pilotage de mettre en œuvre les<br />

recommandations issues <strong>du</strong> rapport 2007‐2010, mais il devra<br />

également mentionner les plans que le Comité de pilotage aura pu<br />

examiner au sujet des démarches à entreprendre pour donner suite<br />

aux recommandations.<br />

Le validateur fait observer que seul le rapport 2005 a bénéficié<br />

d’une diffusion éten<strong>du</strong>e. Il lui incombe d’indiquer si les conclusions<br />

de ce rapport et, de façon plus générale, le processus de l’ITIE, ont<br />

alimenté un débat public, et de fournir les preuves d’un tel débat en<br />

conformité avec les orientations données aux validateurs pour<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

Le validateur n’explique tou<strong>jour</strong>s pas pourquoi le Comité de<br />

pilotage n’a pas donné suite à toutes les recommandations issues<br />

des rapprochements pour 2005 et 2006. Le rapport de validation<br />

rappelle que certaines des recommandations restées sans effets<br />

touchent à la fiabilité des données (certification des formulaires de<br />

déclaration) et à la publication régulière de données. Le validateur<br />

écrit que « la grande majorité des parties prenantes considère que<br />

les rapports ITIE 2007-2010 sont exhaustifs, qu’ils identifient les<br />

écarts, et qu’ils dégagent des recommandations visant à ré<strong>du</strong>ire les<br />

écarts et renforcer le processus de l’ITIE dans la perspective de<br />

futurs rapports de rapprochement » (p. 75). Le validateur ne<br />

commente pas les progrès réalisés par le Comité de pilotage pour<br />

répondre à l’une quelconque des recommandations.<br />

Le validateur conclut que cette Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère que les données<br />

présentées ne suffisent pas pour confirmer que cette Exigence<br />

est satisfaite. Il recommande au Conseil d’administration de<br />

demander au Comité de pilotage de convenir d’un processus<br />

visant à donner suite aux recommandations en matière de<br />

mesures correctives énoncées dans les rapports ITIE<br />

précédents, et qu’il documente les avancées vers cet objectif.<br />

15<br />

Le validateur conclut que « sur la base des documents obtenus et<br />

des discussions tenues avec les parties prenantes de l’ITIE, nous<br />

croyons savoir que seul le rapport ITIE 2005 a fait l’objet d’une<br />

diffusion élargie, sans cependant être débattu publiquement. A ce<br />

<strong>jour</strong> (fin juillet 2012), les rapports ITIE 2006, 2007, 2008,2009 et 2010<br />

n’ont pas été largement diffusés » (p. 78). Le validateur conclut


19<br />

20<br />

Les entreprises pétrolières, gazières<br />

et minières doivent soutenir la mise<br />

en œuvre de l’ITIE.<br />

Le gouvernement et le Groupe<br />

multipartite doivent prendre des<br />

mesures pour agir selon les<br />

enseignements tirés, résoudre les<br />

écarts et s’assurer que la mise en<br />

œuvre de l’ITIE soit viable. Les pays<br />

mettant en œuvre l’ITIE sont tenus de<br />

soumettre des rapports de Validation<br />

en respectant les échéances fixées<br />

par le Conseil d’administration.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 18-5-A<br />

Validation : Guinée<br />

l’évaluation de cette Exigence. que cette Exigence n’est pas satisfaite. Le Secrétariat<br />

international souscrit à la conclusion <strong>du</strong> validateur, et<br />

recommande que le Conseil d’administration demande au<br />

Comité de pilotage de veiller à ce que les rapports ITIE soient<br />

publiquement accessibles, d’une façon qui encourage<br />

l’inscription de ses conclusions à des débats publics.<br />

Le validateur devra également préciser lesquelles des entreprises<br />

n’ont pas soumis d’auto‐évaluations.<br />

Le validateur devra démontrer qu’un mécanisme d’examen a été<br />

mis en place et le commenter dans le rapport de Validation.<br />

Le validateur note que deux entreprises, Rusal Friguia et Rio Tinto,<br />

n’ont pas remis leurs formulaires.<br />

Le validateur rappelle que les parties ont confirmé leur disposition à<br />

se réunir « bientôt » pour définir les mesures correctives à mener à<br />

bien en vue de renforcer l’Initiative nationale.<br />

16


21 E REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ITIE LUSAKA, 25-26 OCTOBRE 2012<br />

Comité de Validation 08 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

Pour décision<br />

Résumé<br />

Le Comité de Validation recommande de désigner l’Irak comme pays Conforme à compter <strong>du</strong> 26<br />

octobre 2012.


VALIDATION : IRAK<br />

Table des matières<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

1 Recommandation ............................................................................................................................................................... 2<br />

2 Contexte de la Validation en Irak ......................................................................................................................................... 3<br />

3 Contexte <strong>du</strong> secteur pétrolier irakien .................................................................................................................................. 3<br />

4 Évaluation <strong>du</strong> rapport final de Validation ........................................................................................................................... 7<br />

1 Recommandation<br />

Le Comité de Validation présente la recommandation suivante au Conseil d’administration :<br />

Le Conseil d’administration de l’ITIE accorde le statut de pays Conforme à l’Irak à compter <strong>du</strong> 26<br />

octobre 2012. Conformément aux Règles de l’ITIE :<br />

• L’Irak doit de nouveau procéder à une Validation dans un délai de 5 ans (c’est-à-dire, d’ici<br />

le 26 octobre 2017) ;<br />

• Les parties prenantes au processus de l’ITIE peuvent demander une nouvelle Validation à<br />

tout moment pendant cette période si elles estiment que le processus doit être réexaminé<br />

;<br />

• Lorsque des inquiétudes fondées existent sur le fait qu’un pays a atteint le statut de<br />

Conformité à l’ITIE mais que sa mise en œuvre est retombée sous le niveau requis pour la<br />

Conformité, le Conseil d’administration se réserve le droit de demander à ce pays de<br />

procéder à une nouvelle Validation au risque d’être radié de l’ITIE ;<br />

• Conformément à l’édition 2011 des Règles de l’ITIE, l’Irak devra publier des rapports ITIE<br />

tous les ans. Ces rapports devront reprendre des données qui ne doivent pas porter sur<br />

des exercices plus anciens que les deux derniers exercices comptables révolus (c’est-à-dire,<br />

les pays Conformes doivent publier un rapport ITIE au 31 décembre 2012 au plus tard pour<br />

satisfaire à l’Exigence de publication ponctuelle de rapports) ;<br />

o Conformément à l’Exigence n° 21(c), l’Irak devra publier un rapport tous les ans portant sur<br />

les activités de l’année précédente, détaillant les progrès de la mise en œuvre de l’ITIE et<br />

toutes les recommandations formulées par le validateur.<br />

Le Conseil d’administration félicite le gouvernement irakien ainsi que le Conseil irakien des parties<br />

prenantes pour leur engagement soutenu en faveur <strong>du</strong> processus de l’ITIE et la direction qu’il<br />

imprime à celui-ci. Prenant compte de l’évaluation effectuée par le validateur et le Secrétariat, le<br />

Conseil d’administration exprime des préoccupations concernant le manque de clarté au niveau de<br />

la pro<strong>du</strong>ction pétrolière et gazière au Kurdistan et au niveau des revenus issus de la vente à<br />

l’exportation de cette pro<strong>du</strong>ction au Gouvernement régional kurde (GRK) ; ainsi que vis-à-vis de<br />

l’engagement <strong>du</strong>rable visant à assurer une participation pleine, indépendante, active et effective<br />

de la société civile.


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

Le Conseil d’administration appelle le gouvernement et le Groupe multipartite à faire en sorte que<br />

les Exigences de l’ITIE soient respectées, et charge le Secrétariat international de l’ITIE de lui fournir<br />

des rapports de suivi à intervalles réguliers.<br />

2 Contexte de la Validation en Irak<br />

Ce document traite de la Conformité de l’Irak par rapport aux Exigences de l’ITIE en se fondant sur une<br />

évaluation <strong>du</strong> rapport 2009.<br />

L’Irak a achevé le processus de Validation conformément aux Règles de l’ITIE et <strong>du</strong> Guide de Validation<br />

(février 2011) et le validateur a été réglé. Le validateur est parvenu à la conclusion que l’Irak avait satisfait à<br />

toutes les Exigences de l’ITIE. Le rapport final de Validation a été avalisé par le Conseil irakien des parties<br />

prenantes le 9 août 2012.<br />

Le Comité de Validation a examiné le rapport, qui a fait l’objet d’une évaluation par le Secrétariat<br />

international de l’ITIE. Ce dernier considère que le rapport est dans l’ensemble satisfaisant, et que le<br />

validateur a répon<strong>du</strong> à la plupart des commentaires <strong>du</strong> Comité de Validation sur le projet de rapport de<br />

Validation. Toutefois, la complexité <strong>du</strong> cas de l’Irak a fait que le Secrétariat a dû obtenir des renseignements<br />

supplémentaires sur certaines des Exigences (voir l’évaluation ci-dessous)<br />

Tableau 1 - Évaluations des indicateurs de Validation par le validateur et le Secrétariat.<br />

Indicateur<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18<br />

Évaluation <strong>du</strong> validateur <br />

Évaluation de Secrétariat <br />

Le Secrétariat suggère également l’entreprise d’une étude de cadrage améliorée dans la perspective des<br />

prochaines opérations de rapprochement, afin d’inclure une définition claire des « paiements et revenus<br />

significatifs » liés au périmètre d’application élargi de l’ITIE et aux dispositions relatives au Gouvernement<br />

régional kurde (KRG).<br />

Le Comité de Validation a discuté des recommandations le 03 octobre. Le Comité a exprimé/soulevé des<br />

préoccupations concernant le manque de clarté au niveau de la pro<strong>du</strong>ction au Kurdistan et au sujet de<br />

l’engagement/participation <strong>du</strong>rable de la société civile. Après avoir reçu des éléments de garantie de la part<br />

de l’ITIE Irak sur ces points, le Comité de Validation a soutenu la recommandation <strong>du</strong> Secrétariat.<br />

3 Contexte <strong>du</strong> secteur pétrolier irakien<br />

Le secteur pétrolier irakien présente une structure inhabituelle qu’il importe de comprendre dans le cadre<br />

de l’évaluation de Validation. Le Secrétariat souhaite mettre les facteurs suivants en évidence :<br />

Questions liées à l’exhaustivité des données (Exigences 9, 11, 14 et 15).<br />

1. Le pétrole en Irak appartient intégralement à l’État. Des entreprises non publiques n’y sont<br />

impliquées que comme prestataires de services (c’est-à-dire, rémunérées par l’État et donc<br />

étrangères à la structure des revenus publics) ou à titre d’acheteurs. L’Irak compte 34 acheteurs<br />

internationaux accrédités. La plupart d’entre eux n’ont pas de bureaux en Irak. 2. Ces entreprises<br />

ont toutes déclaré en 2009 et leurs paiements sont enregistrés par entreprise dans le rapport de<br />

rapprochement 2009.


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

2. La totalité <strong>du</strong> pétrole officiellement exporté par l’Irak passe par l’oléo<strong>du</strong>c Irak-Turquie,<br />

aboutissant aux ports de Basra et de Ceyhan (en Turquie). Tout le pétrole transitant par cet<br />

oléo<strong>du</strong>c appartient à SOMO, la compagnie pétrolière d’État irakienne. Le pétrole pro<strong>du</strong>it au<br />

Kurdistan en fait également partie.<br />

3. Le gouvernement régional kurde semi-autonome (GRK) possède un secteur pétrolier de<br />

structure plus conventionnelle, mais ses contrats avec les sociétés d’exploitation ne sont<br />

pas reconnus par Bagdad. Dès qu’il se trouve dans l’oléo<strong>du</strong>c, le pétrole extrait au Kurdistan<br />

appartient à SOMO, et comme Bagdad ne reconnaît pas les contrats, aucun mécanisme de<br />

paiement n’a été établi pour ce pétrole. Il s’ensuit que les compagnies pétrolières qui sont actives<br />

au Kurdistan ne touchent aucun paiement ou pétrole pour leur pro<strong>du</strong>ction exportée. Ces<br />

compagnies en exploitation semblent avoir fait le pari qu’un règlement entre le gouvernement<br />

irakien et le GRK serait conclu. Un tel règlement est effectivement intervenu en août 2012 et ces<br />

compagnies seront payées.<br />

4. Un désaccord a surgi sur la question de savoir si le Kurdistan a pro<strong>du</strong>it <strong>du</strong> pétrole en 2009,<br />

mais il semble que toute pro<strong>du</strong>ction matérielle ait été couverte dans le rapport 2009. Le<br />

validateur fait remarquer que le Conseil des parties prenantes n’a pas discuté <strong>du</strong> rapprochement<br />

des ventes et des recettes provenant <strong>du</strong> GRK « parce que cette région n’a pas pro<strong>du</strong>it de pétrole en<br />

2009 » (p. 18). Le rapport 2009 <strong>du</strong> ministère <strong>du</strong> Pétrole montre qu’aucune pro<strong>du</strong>ction n’a été<br />

signalée au Kurdistan pour cette année. Cependant, le Rapport <strong>du</strong> pétrole et <strong>du</strong> gaz <strong>du</strong> GRK pour<br />

2009 1 fait état <strong>du</strong> lancement d’une pro<strong>du</strong>ction en juin, au débit de 60 000 barils par <strong>jour</strong>. Selon des<br />

sources non confirmées, la pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> Kurdistan a totalisé 3,7 millions de barils en 2009, ce qui<br />

représente moins de 1,5 % de la pro<strong>du</strong>ction irakienne pour cette année-là. Selon le rapport <strong>du</strong> GRK,<br />

le pétrole kurde a été exporté par l’oléo<strong>du</strong>c Irak-Turquie et aura été cerné par le rapport ITIE. Une<br />

certaine part de la pro<strong>du</strong>ction a également été envoyée à des raffineries locales, et une pro<strong>du</strong>ction<br />

officieuse a été écoulée sur le marché intérieur ou a été exportée (par camions-citernes). Ni l’un ou<br />

l’autre de ces mécanismes n’aurait été cerné par le rapport ITIE, et les volumes impliqués ne sont<br />

probablement pas matériels. En bref, si vraiment il y eu de la pro<strong>du</strong>ction au Kurdistan, la majeure<br />

partie de cette pro<strong>du</strong>ction aura été couverte par le rapport ITIE, puisqu’elle est acheminée par<br />

oléo<strong>du</strong>c. Une part probablement immatérielle de la pro<strong>du</strong>ction, expédiée par camion ou ven<strong>du</strong>e<br />

sur le marché intérieur, n’aura pas été couverte. Néanmoins, les rapports de rapprochement et de<br />

validation se trompent probablement en concluant tous deux qu’il n’y pas eu de pro<strong>du</strong>ction au<br />

Kurdistan en 2009.<br />

5. Rien n’indique que des compagnies pétrolières aient effectué d’autres paiements, par<br />

exemple des primes de signature, au GRK.<br />

6. Il n’a pas été versé de primes de signature en 2009 dans la partie de l’Irak administrée par<br />

Bagdad. Aucun indice ne permet de penser que des primes de signature auraient été payées au<br />

GRK.<br />

7. Aucune transaction monétaire n’a eu lieu en 2009 sur la consommation de brut d’origine<br />

intérieure. Selon le validateur, « les raffineries et centrales électriques locales d’État ont toutes<br />

consommé <strong>du</strong> brut d’origine intérieure sans effectuer de paiements » (p. 18). Il se peut que des<br />

raffineries aient dégagé des revenus de la vente de pro<strong>du</strong>its pétroliers. Cependant, pour saisir de<br />

tels revenus dans le rapport ITIE, il aurait été nécessaire d’impliquer de nombreuses agences et,<br />

compte tenu des subventions appliquées sur ces pro<strong>du</strong>its, les revenus ont probablement été<br />

modiques.<br />

8. Une certaine confusion entoure le seuil de matérialité. Le Groupe multipartite a convenu que<br />

« 1. Tous les acheteurs de brut soient tenus de fournir une information sur leurs achats » et « 2. Tous<br />

les écarts égaux ou supérieurs à 1 % <strong>du</strong> total de ventes de pétrole brut (telles que rapportées par<br />

SOMO) devront être analysés et déclarés ». Autrement dit, le Groupe multipartite a considéré que le<br />

seuil de matérialité convenu de 1 % (représentant environ 400 000 dollars US) constituait un écart<br />

acceptable (non objet d’une exigence) et non le niveau en dessous <strong>du</strong>quel les entreprises ne sont<br />

1 http://www.theoilandgasyear.com/book/issues3_demo.php.


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

pas tenues de déclarer. Le Groupe multipartite s’attendait à ce que tous les paiements soient<br />

couverts et ce « seuil » a été établi vers la fin <strong>du</strong> processus de déclaration. Le validateur note<br />

toutefois qu’il y eu des expéditions de brut vers la Jordanie qui ont fait l’objet d’un accord spécial<br />

sur les prix. Ces expéditions vers la Jordanie ne sont pas couvertes par le rapport. Elles ont été<br />

découvertes lorsqu’un écart est apparu lors de l’audit <strong>du</strong> compte en banque <strong>du</strong> Fonds de<br />

développement irakien (DFI) (voir plus loin). Il semble que ce paiement ait simplement été oublié,<br />

et donc non compris dans le rapport, parce qu’il ne faisait pas intervenir d’entreprise acheteuse. Le<br />

compte <strong>du</strong> DFI montre que ces expéditions vers la Jordanie ont totalisé 157 millions d’USD (chiffre<br />

bien en dessous <strong>du</strong> seuil de 400 000 dollars US). Le Groupe multipartite a soutenu que le seuil de<br />

matérialité de 1 % signifiait que les expéditions vers la Jordanie étaient immatérielles, bien que ce<br />

n’était pas là sa conception originale <strong>du</strong> seuil de matérialité. Toutefois, dans d’autres pays, un seuil<br />

de 1 % est jugé plus que raisonnable. Ce paiement était bien inférieur à 0,5 %.<br />

9. Les TDR <strong>du</strong> rapport 2010 ont été établis et couvrent les paiements au GRK. A la suite d’une<br />

réunion entre le gouvernement irakien et le GRK par l’entremise de la Banque mondiale et <strong>du</strong><br />

Secrétariat international de l’ITIE, un accord de principe a été conclu sur l’inclusion des chiffres de<br />

revenus <strong>du</strong> GRK, ceux-ci comprenant également les primes de signature, les impôts, les redevances<br />

et les revenus à l’exportation, sous un chapitre séparé des rapports 2010, 2011 et 2012. 2 .<br />

Questions liées à la fiabilité des données (Exigences 12 et 13)<br />

10. Tous les paiements par des acheteurs internationaux sont versés dans le compte en banque<br />

<strong>du</strong> Fonds de développement de l’Irak (DFI), détenu auprès de la Federal Reserve Bank of<br />

New York (FRBNY) au nom <strong>du</strong> ministère des Finances. La FRBNY n’a pas communiqué d’état de<br />

compte et n’a pas rempli de formulaire de déclaration. Comme cet établissement est<br />

extraterritorial, il n’était pas possible de l’y obliger. La compagnie de commercialisation <strong>du</strong> pétrole,<br />

SOMO, qui est auditée par un cabinet international, a rempli les formulaires au nom <strong>du</strong> DFI. Le<br />

cabinet PWC a rapproché les différences entre les volumes d’exportations pétrolières figurant dans<br />

le rapport ITIE de l’Irak et le rapport financier <strong>du</strong> DFI audité par KPMG. La différence nette entre le<br />

montant déclaré par SOMO et le montant apparaissant dans le rapport financier <strong>du</strong> DFI (audité par<br />

KPMG) se situait à 80 000 d’USD (soit environ 0,2 % <strong>du</strong> revenu total). La différence brute<br />

enregistrée était de 235 000 dollars US. Elle s’expliquait par les expéditions vers la Jordanie (voir<br />

plus haut) et un paiement enregistré par le DFI en 2009, mais effectué en réalité en 2008. En mai<br />

2012, PWC a présenté ces constatations au Conseil des parties prenantes irakiennes. Celui-ci a jugé<br />

que les écarts mineurs relevés avaient été expliqués et que les données étaient fiables.<br />

Questions liées à la société civile (Exigences 4 et 6)<br />

11. La société civile en Irak est fortement fragmentée, sectaire et politisée. Sa représentation au<br />

Groupe multipartite a été un sujet de préoccupation constant. Le Groupe multipartite a décidé<br />

d’affronter ce problème lors de la réélection de ses membres cette année. Dans ce contexte, le<br />

Groupe multipartite a décidé en août 2012 qu’en seraient exclues les sociétés de la société civile<br />

qui reçoivent un financement étranger. L’Exigence n° 4c stipule que « Chaque partie prenante<br />

2 L'Irak a été admis à l'ITIE à la condition qu'il déclare entièrement ses ventes à l'exportation. Dans le procèsverbal<br />

de la réunion <strong>du</strong> Conseil d'administration de mai 2010 à Oslo, il est rapporté que « Diarmid O'Sullivan note que<br />

l'accent mis sur les recettes d'exportation se comprend dans le cas particulier de l'Irak, mais ne doit pas être perçu comme<br />

constituant un précédent qui permettrait aux pays Candidats de choisir lesquels de leurs flux de revenus significatifs seraient<br />

à divulguer. Le Conseil d'administration estime que cet accent est raisonnable, compte tenu des circonstances particulières<br />

<strong>du</strong> secteur des hydrocarbures en Irak, dont les recettes d'exportation constituent la source principale <strong>du</strong> revenu de l'État. Le<br />

Conseil d'administration s'attend à voir l'Irak inclure tous les paiements significatifs dans ses déclarations ITIE dans un délai<br />

de deux ans, comme l'exigent les Règles de l'ITIE sur la Conformité. Sur cette base, l'Irak est reçu le 10 février 2010 en tant que<br />

32ème pays Candidat à l'ITIE et aura jusqu'au 9 février 2012 pour achever un processus de Validation ».


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

devra avoir le droit de nommer ses propres représentants, en gardant à l’esprit les avantages que<br />

présentent le pluralisme et la diversité en matière de représentation ». C’est dire qu’il n’appartient<br />

pas au Groupe multipartite d’imposer des restrictions aux représentants de la société civile. La<br />

décision a été renversée lors de la réunion <strong>du</strong> Groupe multipartite le 1er octobre. En révoquant sa<br />

décision antérieure, le Conseil des parties prenantes a convenu <strong>du</strong> libellé suivant :<br />

a. Le Conseil n’entendait pas exclure les coalitions <strong>du</strong> processus de sélection, ni de leur<br />

refuser le droit de nommer leurs candidats. L’intention <strong>du</strong> Conseil était d’assurer une<br />

participation élargie de la part de toutes les organisations et d’éviter les doubles votes.<br />

b. Le Conseil n’a pas d’objection à ce que des organisations reçoivent une assistance<br />

financière étrangère pourvu que cette assistance ne contrevienne pas au droit irakien.


4 Évaluation <strong>du</strong> rapport de validation final<br />

La validation de la mise en œuvre de l’ITIE par l’Irak a été menée à bien par Adam Smith International. Un projet de rapport a été achevé le 24 juin 2012. Le Comité de<br />

Validation a rédigé et convenu de commentaires (voir plus loin) sur ce projet de texte, qui ont été envoyés au Coordonnateur national et au validateur le 25 juillet<br />

2012. Le rapport de Validation a été subséquemment révisé, puis approuvé par le Conseil irakien des parties prenantes le 9 août 2012. Le validateur a été payé et le<br />

rapport de Validation a été ren<strong>du</strong> publiquement disponible. 3 .<br />

Le Secrétariat international a examiné le rapport final pour déterminer la mesure dans laquelle les commentaires <strong>du</strong> Comité de Validation sur le projet de texte avaient<br />

été pris en compte. Les commentaires <strong>du</strong> Comité sont évalués tour à tour ci-dessous.<br />

Tableau 2 - Évaluation <strong>du</strong> rapport final de Validation sur l’Irak par le Secrétariat international<br />

Exigence<br />

1<br />

2<br />

3<br />

Le gouvernement est tenu de faire<br />

une déclaration publique sans<br />

équivoque de son intention de<br />

mettre en œuvre l’ITIE<br />

Le gouvernement est tenu de<br />

s’engager à travailler avec la<br />

société civile et les entreprises sur<br />

la mise en œuvre de l’ITIE.<br />

Le gouvernement est tenu de<br />

désigner un haut responsable pour<br />

diriger la mise en œuvre de l’ITIE.<br />

3 http://eiti.org/files/I<strong>EITI</strong>_final_report_unmarked.pdf.<br />

Commentaires <strong>du</strong> Comité de Validation sur le projet de rapport<br />

de Validation, délivré le 25 août 2012<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat international <strong>du</strong> rapport final de<br />

Validation<br />

Aucun commentaire Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Voir le commentaire sur l’Exigence n° 4. Le validateur n’a pas formulé d’autres commentaires sur la<br />

formation <strong>du</strong> Conseil initial. Le validateur ne mentionne pas<br />

d’autres éléments que l’ordonnance présidentielle et<br />

l’arrêté établissant le Conseil. Les parties prenantes<br />

semblent satisfaites <strong>du</strong> fait que le gouvernement s’est<br />

engagé à travailler avec la société civile et les entreprises. Le<br />

validateur conclut que l’exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Aucun commentaire Le validateur conclut que l’Exigence n° est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.


4<br />

5<br />

Le gouvernement est tenu de créer<br />

un groupe multipartite chargé de<br />

superviser la mise en œuvre de<br />

l’ITIE.<br />

Le Groupe multipartite, en<br />

concertation avec les parties<br />

prenantes clés de l’ITIE, doit<br />

convenir d’un plan de travail<br />

intégralement chiffré, comportant<br />

des objectifs mesurables et un<br />

calendrier pour la mise en œuvre<br />

et intégrant une évaluation des<br />

contraintes de capacités, et le<br />

Sous l’Exigence n° 2, le validateur cite à la fois le décret<br />

présidentiel <strong>du</strong> 26 janvier 2010 et le règlement administratif<br />

ultérieur pour la création <strong>du</strong> Conseil, lesquels font état de<br />

différentes compositions. Il serait utile que le validateur précise de<br />

façon plus détaillée la constitution <strong>du</strong> Conseil initial (avant le<br />

règlement administratif), ce qui a motivé les modifications et le<br />

processus adopté pour l’élection <strong>du</strong> présent Conseil. Constatant<br />

l’observation <strong>du</strong> validateur sous l’Exigence n° 5 selon laquelle «<br />

seules les organisations de la société civile (OSC) ayant envoyé<br />

leurs documents officiels (certificat d’immatriculation et CV des<br />

membres clés, etc.), ont pu être prises en considération dans le<br />

cadre <strong>du</strong> processus de sélection au sein <strong>du</strong> Conseil irakien des<br />

parties prenantes (Iraqi Stakeholders Council ‐ ISC). Seules sept<br />

organisations ont répon<strong>du</strong> et envoyé leurs documents officiels. Le<br />

1er septembre 2010, au cours d’un atelier de suivi, trois ONG ont<br />

été nommées au sein de l’ISC», le validateur doit fournir plus de<br />

renseignements sur la nomination des OSC.<br />

Le validateur mentionne ensuite une nouvelle version <strong>du</strong><br />

règlement administratif approuvée le 19 juin 2012. Le validateur<br />

devra fournir de plus amples renseignements indiquant si la<br />

société civile et les autres parties prenantes extérieures au Groupe<br />

multipartite sont satisfaites <strong>du</strong> nouveau règlement administratif et<br />

si un renouvellement des membres <strong>du</strong> Conseil est projeté.<br />

Le validateur fait remarquer que la dernière activité figurant sur le<br />

plan de travail était programmée pour le mois de décembre 2010<br />

et qu’il n’y a eu en réalité aucun plan de travail avant l’adoption de<br />

la version ayant fait suite à la première mission de Validation. Le<br />

validateur doit déterminer si l’absence de plan de travail a pu avoir<br />

une incidence sur la mise en œuvre.<br />

Le validateur ne mentionne pas si le plan de travail récemment<br />

convenu comporte un établissement des coûts ou une évaluation<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

Le validateur a fourni des précisions supplémentaires en<br />

réponse aux remarques <strong>du</strong> Comité.<br />

Il rappelle qu’après avoir été formé, le Conseil a décidé de se<br />

restructurer en intégrant davantage de membres. Le<br />

nouveau règlement intérieur, qui établit la nouvelle<br />

structure <strong>du</strong> « Conseil des administrateurs », a été approuvé<br />

le 1er août 2012. Il est prévu de tenir une nouvelle élection<br />

au Conseil en mars 2013.<br />

Le validateur fournit des précisions sur l’invitation à<br />

nommer des représentants au Conseil mais ne précise pas<br />

les procé<strong>du</strong>res adoptées pour l’élection des trois<br />

représentants des OSC et des trois représentants syndicaux.<br />

Ces procé<strong>du</strong>res ont été fixées lors de la réunion <strong>du</strong> Groupe<br />

multipartite <strong>du</strong> 1er octobre.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Le validateur confirme que les « Rapports d’activité »<br />

contiennent une information à <strong>jour</strong> sur les actions achevées<br />

et les actions prévues. Sur cette base, il soutient que<br />

l’absence d’un plan de travail mis à <strong>jour</strong> n’a pas affecté la<br />

mise en œuvre. Le validateur fait remarquer que le plan de<br />

travail ne prévoyait pas d’activités pour établir les<br />

contraintes de capacités, mais que ces activités sont<br />

inscrites dans le règlement intérieur <strong>du</strong> Conseil.<br />

Il note que le Conseil a élaboré un plan de travail<br />

8


6<br />

publier. des contraintes de capacités.<br />

Le gouvernement est tenu de<br />

s’assurer que la société civile soit<br />

pleinement, activement et<br />

efficacement engagée dans le<br />

processus, de manière<br />

indépendante.<br />

Les Critères de l’ITIE exigent une déclaration régulière. Le<br />

validateur cite le Protocole d’accord : « L’ITIE doit publier,<br />

annuellement et sous une forme désagrégée... ». Le validateur ne<br />

mentionne pas si le plan de travail actuel comprend des mesures<br />

visant à la préparation d’un second rapport, devant être publié en<br />

2012.<br />

Le validateur pourrait‐il préciser si les rapports d’activités<br />

correspondent à des comptes ren<strong>du</strong>s rétrospectifs d’activités<br />

réalisées ou à des activités envisagées ? Dans le premier cas,<br />

pourrait‐il indiquer clairement ce qui a orienté ces activités ou qui<br />

les ont menées ?<br />

1. Le validateur doit expliquer plus en détail si les présentes<br />

dispositions pour la représentation de la société civile au<br />

sein <strong>du</strong> Conseil sont appropriées, telles qu’elles sont<br />

énoncées à l'Exigence n° 6, en abordant chacune des<br />

sous‐exigences (a) à (i). Le validateur devra par exemple<br />

déterminer « si les groupes de la société civile impliqués<br />

dans l'ITIE sont libres d'exprimer leur opinion à propos de<br />

l'ITIE sans contrainte ou coercition injustifiée». Il devra<br />

aborder ces questions plus amplement avant d'exposer<br />

les grandes lignes des futurs projets, envisagés en vertu<br />

<strong>du</strong> nouveau règlement administratif.<br />

2. Le validateur remarque que 110 OSC se sont manifestées<br />

suite à l'invitation <strong>du</strong> gouvernement, mais qu'en raison<br />

des critères d'immatriculation, seules sept organisations<br />

ont envoyé les documents officiels exigés par le<br />

gouvernement pour avoir le droit d’être nommées au sein<br />

<strong>du</strong> Groupe multipartite. Le validateur devra déterminer à<br />

travers son évaluation si ces critères restreignent<br />

l'engagement plein, indépendant, actif et efficace de la<br />

société civile dans le processus. Est‐ce que cela signifie<br />

que d’autres n’étaient pas en possession de tels<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

entièrement chiffré pour 2012, qui a été approuvé par le<br />

Conseil le 19 juin 2012. Ce nouveau plan de travail comporte<br />

des activités de renforcement des capacités, ainsi que des<br />

activités liées au prochain cycle de déclaration.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Le validateur a fourni une information supplémentaire<br />

comme le Comité le lui a demandé.<br />

S’agissant de l’Exigence n° 6a (i) :<br />

a. Implication de la société civile dans la conception, le<br />

suivi et l’évaluation <strong>du</strong> processus. Les OSC étaient<br />

représentées au groupe multipartite. Le validateur<br />

considère que « les critères d’éligibilité initiaux pour<br />

l’élection au Conseil n’ont pas obligatoirement limité la<br />

participation pleine et active au processus de l’ITIE en<br />

Irak. Nombre des OSC manquaient de capacités et de la<br />

documentation nécessaire pour être en mesure de<br />

présenter une demande d’adhésion au Conseil, tandis<br />

que de nombreuses d’autres OSC n’étaient pas<br />

spécialisées dans le secteur extractif et n’étaient en<br />

définitive pas intéressées à une participation possible »<br />

(p.15)<br />

Selon certaines OSC, l’annonce initiale invitant les OSC à<br />

se réunir avec le ministère <strong>du</strong> Pétrole ne permettait pas<br />

clairement de savoir si l’objet de l’invitation était de<br />

sélectionner des représentants des OSC au Conseil.<br />

9


documents et, si tel était le cas, pourquoi était‐il ainsi ?<br />

N’ont‐ils pas reçu un préavis suffisant leur permettant de<br />

pro<strong>du</strong>ire ces documents, ou pensaient‐ils qu’il n’était pas<br />

nécessaire de les soumettre ?<br />

3. Le validateur devra ensuite fournir de plus amples détails<br />

sur le nouveau règlement administratif et émettre un avis<br />

sur le caractère adéquat de ce règlement pour la future<br />

sélection des représentants de la société civile au sein <strong>du</strong><br />

Conseil. Il devra également indiquer si le Conseil sera<br />

renouvelé et la date à laquelle ce renouvellement se<br />

déroulera, le cas échéant.<br />

4. Le validateur est invité à fournir davantage de précisions<br />

sur la question de savoir si la société civile en dehors <strong>du</strong><br />

groupe multipartite se sentait en mesure de participer<br />

pleinement au processus et d’y accéder.<br />

5. Il serait utile que le validateur confirme si l’une ou l’autre<br />

des parties prenantes de la société civile s'opposeront au<br />

fait que l'Alliance pour la transparence dans les in<strong>du</strong>stries<br />

extractives puisse devenir un forum pour l'auto‐<br />

organisation des OSC ainsi que pour la sélection /<br />

l’élection des membres des OSC au sein <strong>du</strong> Conseil,<br />

comme semble l'envisager le nouveau règlement<br />

administratif.<br />

6. Le validateur fait remarquer que certaines parties<br />

prenantes se sont plaintes de l'absence d’une mise à<br />

disposition en arabe <strong>du</strong> rapport préliminaire de<br />

rapprochement avant l'accord <strong>du</strong> Groupe multipartite. Le<br />

validateur peut‐il confirmer que cela est susceptible<br />

d'aboutir à l’exclusion de plusieurs membres <strong>du</strong> Conseil ?<br />

En outre, différemment de ce que prévoit l'Exigence n°16,<br />

certaines parties prenantes de la société civile ont noté<br />

que le rapport préliminaire de rapprochement n'avait pas<br />

été diffusé en avant de la réunion au cours de laquelle<br />

celui‐ci a été approuvé. Le validateur estime‐t‐il que cela<br />

a constitué un engagement approprié de la société civile<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

10<br />

Le validateur fait remarquer que le nouveau règlement<br />

intérieur, rédigé par un comité composé principalement<br />

de représentants d’OSC membres et non membres <strong>du</strong><br />

Conseil, traite de la représentation des OSC et des<br />

procé<strong>du</strong>res de nomination. Le processus de l’élection de<br />

nouveaux membres au Conseil commencera en janvier<br />

2013 et aboutira à l’élection en mars 2013. Certaines<br />

OSC qui ne sont pas actuellement membres <strong>du</strong> Conseil<br />

envisagent d’y participer.<br />

Le validateur rapporte que « l’Alliance pour la<br />

Transparence n’était pas explicitement mentionnée<br />

dans le nouveau règlement intérieur, afin de donner à<br />

toutes les OSC la possibilité d’être élues au Conseil des<br />

parties prenantes irakiennes, et non seulement aux<br />

membres de l’Alliance pour la Transparence ». De l’avis<br />

<strong>du</strong> validateur, il s’agissait là d’une tentative pour aligner<br />

la gamme diverse des intérêts de la société civile.<br />

b. Les efforts <strong>du</strong> Groupe multipartite pour entrer en<br />

communication avec les citoyens. Le validateur<br />

observe qu’un certain nombre d’ateliers de formation<br />

et de conférences de sensibilisation ont eu lieu, et qu’il<br />

est prévu de tenir deux ateliers supplémentaires de<br />

renforcement des capacités dans un avenir proche.<br />

Il note que certaines OSC ont déployé des efforts<br />

sérieux pour communiquer avec d’autres OSC au moyen<br />

de conférences de sensibilisation, de rapports<br />

médiatiques et de diffusion de brochures.<br />

c. Mesures à prendre par le gouvernement pour garantir<br />

que la société civile puisse adéquatement se préparer<br />

à participer aux réunions <strong>du</strong> Groupe multipartite. Le<br />

validateur n’a pas relevé de soucis concernant les<br />

convocations aux réunions ou autres mesures pour<br />

obtenir une participation pleine et active. Le validateur<br />

ne fournit pas d’avis sur la question de savoir si<br />

l’absence d’une version en arabe a empêché


7<br />

Le gouvernement est tenu<br />

d’engager les entreprises dans la<br />

mise en œuvre de l’ITIE.<br />

dans le cadre <strong>du</strong> processus de rapprochement ?<br />

7. Le validateur cite la faiblesse des capacités de la société<br />

civile. Le validateur doit fournir de plus amples<br />

renseignements sur les mesures à prendre pour aborder<br />

les possibles contraintes de capacités affectant la société<br />

civile par rapport à l'ITIE.<br />

Le validateur note implicitement le besoin d’engager des<br />

entreprises exerçant dans la région sous contrôle <strong>du</strong> GRK<br />

(Gouvernement régional <strong>du</strong> Kurdistan) en anticipation de rapports<br />

futurs. Il devra fournir de plus amples renseignements concernant<br />

les efforts de sensibilisation visant à familiariser les entreprises au<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

l’implication de la société civile. Il note cependant que<br />

la version <strong>du</strong> rapport en arabe sera considérée comme<br />

la version de référence <strong>du</strong> prochain rapport. Cette<br />

question est reprise sous l’Exigence n° 16.<br />

d. Résolution des contraintes de capacités Malgré<br />

l’existence de nombreuses contraintes de capacités, le<br />

validateur évoque la poursuite de plusieurs ateliers de<br />

renforcement des capacités. Voir b. ci‐dessus.<br />

e. Levée des obstacles Aucun obstacle à la participation<br />

n’a été mentionné.<br />

11<br />

f. Indépendance de la société civile Des préoccupations<br />

ont été exprimées sur l’indépendance des<br />

représentants de la société civile, mais le validateur<br />

confirme que « les membres des OSC au sein <strong>du</strong> Conseil<br />

n’ont pas le sentiment d’être soumis à une quelconque<br />

coercition de la part <strong>du</strong> gouvernement ou <strong>du</strong> secteur<br />

privé » (p. 16).<br />

g. Liberté de s’exprimer Voir f.<br />

h. Liberté de s’impliquer en dehors <strong>du</strong> Groupe<br />

multipartite Rien n’indique que la société civile a été<br />

restreinte dans toute implication dans des activités<br />

élargies.<br />

i. Respect des droits. Rien n’indique que les droits<br />

fondamentaux de la société civile n’auraient pas été<br />

respectés.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Afin de préparer le second exercice de rapprochement, le<br />

Conseil a soumis le projet de texte de TDR à toutes les<br />

entreprises engagées dans le secteur pétrolier irakien afin<br />

de recueillir leurs commentaires. Il est prévu que les<br />

entreprises seront conviées à un atelier d’ici la fin de 2012<br />

afin de discuter <strong>du</strong> second rapport de rapprochement et


8<br />

Le gouvernement est tenu<br />

d’enlever les obstacles à la mise en<br />

œuvre de l’ITIE.<br />

processus ITIE et à l’intégrer ; les sociétés de services, par<br />

exemple, seront concernées puisque qu’il est également prévu que<br />

celles‐ci soient intégrées dans le rapport de 2010 et dans ceux qui<br />

suivront.<br />

Le validateur cite abondamment les enseignements tirés par Price<br />

Waterhouse Coopers (« PWC ») <strong>du</strong> premier rapprochement à<br />

propos des obstacles qu’il a pu rencontrer au cours <strong>du</strong> processus<br />

de rapprochement. D’autres parties prenantes lui ont‐elles fait<br />

part de leurs points de vue ? Il se doit d’être noté que les Règles de<br />

l’ITIE n’imposent pas un examen <strong>du</strong> cadre juridique. Le validateur<br />

devra indiquer son point de vue sur l’existence à ce <strong>jour</strong> ou non<br />

d’obstacles de nature juridique, réglementaire ou administrative à<br />

la mise en œuvre, et toute mesure gouvernementale visant à les<br />

aborder.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

d’élire de nouveaux représentants des entreprises au<br />

Conseil.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

12<br />

Le validateur confirme que l’obstacle principal à la mise en<br />

œuvre provenait des retards intervenus au cours <strong>du</strong> premier<br />

cycle de rapprochement, comme PWC l’a signalé. Il cite le<br />

point de vue de parties prenantes selon lequel les obstacles<br />

mentionnés par PWC s’expliquaient par le manque de<br />

familiarité avec l’ITIE des entités déclarantes en Irak. Il<br />

remarque que le Conseil a pris des mesures pour régler<br />

cette question en procédant à une évaluation des obstacles<br />

potentiels et en communiquant les TDR <strong>du</strong> rapprochement,<br />

pour examen et commentaires, aux entités déclarantes.<br />

Cependant le Secrétariat estime que le premier obstacle à la<br />

mise en œuvre est dû au désaccord constitutionnel à propos<br />

de la région kurde. Le gouvernement régional <strong>du</strong> Kurdistan<br />

(GRK) a établi des contrats de pro<strong>du</strong>ction et des accords<br />

avec plusieurs compagnies pétrolières internationales. Ces<br />

contrats ne sont pas reconnus par l’administration de<br />

Bagdad. Cependant, <strong>du</strong> pétrole est extrait au Kurdistan dans<br />

le cadre de ces contrats au moins depuis 2010.<br />

L’ITIE Irak affirme avoir cherché à obtenir des chiffres auprès<br />

<strong>du</strong> GRK, mais sans recevoir de réponse. Comme le pouvoir<br />

d’exiger de tels chiffres est contesté et vu que (comme le<br />

soutient également le validateur) « il n’y pas eu de<br />

pro<strong>du</strong>ction dans la région en 2009 » (p. 18), l’ITIE Irak n’a<br />

pas poursuivi cette demande (sur laquelle des précisions<br />

sont fournies sous l’Exigence n° 9). En vue de préparer le<br />

processus de rapprochement pour 2010, des conversations<br />

ont eu lieu entre l’administration de Bagdad et le GRK afin<br />

qu’un rapport conjoint soit pro<strong>du</strong>it. Le Secrétariat est d’avis<br />

que tous les efforts raisonnables ont été déployés pour lever<br />

les obstacles à la mise en œuvre.


9<br />

Le Groupe multipartite est tenu de<br />

convenir d’une définition de la<br />

matérialité et des formulaires de<br />

déclaration.<br />

1. Le validateur remarque que le Groupe multipartite a<br />

convenu de fixer le seuil de matérialité à 1 % des ventes<br />

totales de pétrole brut, ce qui se situe à environ 400 000<br />

dollars US. Toutefois, ce chiffre est surtout théorique,<br />

puisque la totalité des 34 entreprises a déclaré tous les<br />

paiements, mais il justifie l'exclusion de<br />

livraisons/transferts vers la Jordanie. D'autres paiements<br />

identifiés ont‐ils été exclus par ce seuil ?<br />

2. A‐t‐on cherché à inclure les paiements effectués au GRK<br />

pour la pro<strong>du</strong>ction pétrolière kurde ? La pro<strong>du</strong>ction kurde<br />

est‐elle totalement comprise dans les chiffres de<br />

pro<strong>du</strong>ction ?<br />

3. Le validateur mentionne que des discussions ont eu lieu<br />

sur la consommation de pétrole et de gaz nationaux. Dans<br />

l'évaluation de l'Exigence n° 16, il cite les points de vue<br />

des parties prenantes indiquant que le pétrole<br />

commercialisé sur le territoire irakien a été exclu <strong>du</strong><br />

rapport et que ce pétrole « représente des quantités<br />

considérables qui sont très importantes pour l'économie<br />

irakienne » (p. 21). Sur quelle base le Groupe multipartite<br />

a‐t‐il décidé de ne pas les inclure et quels sont les<br />

montants concernés ? Au moment de définir la<br />

matérialité, le Groupe multipartite a‐t‐il examiné ce que<br />

représentait l'omission de ces revenus ? Dans l'Exigence<br />

n° 16, figurent également les points de vue formulés par<br />

des parties prenantes sur l'opportunité d'intégrer ou non<br />

dans le rapport, le pétrole provenant des régions sous<br />

contrôle <strong>du</strong> GRK par camions citernes, ainsi que des<br />

précisions sur les paiements de contrats de service. Des<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Le validateur fournit quelques éléments d’information<br />

supplémentaire pour l’évaluation de cette exigence.<br />

1. Dans son rapport final, le validateur signale que,<br />

exception faite des expéditions de pétrole brut vers la<br />

Jordanie, aucun paiement n’a été exclu <strong>du</strong> rapport.<br />

13<br />

2. Le validateur fait remarquer que le Conseil n’a pas<br />

discuté <strong>du</strong> rapprochement des ventes et des recettes <strong>du</strong><br />

GRK étant donné « qu’il n’y a pas eu de pro<strong>du</strong>ction de<br />

pétrole dans la région en 2009 » (p. 18). Sous l’Exigence<br />

n° 7, le validateur ajoute qu’une réunion entre le<br />

gouvernement irakien, des membres <strong>du</strong> GRK et des<br />

représentants de la Banque mondiale et de l’ITIE s’est<br />

tenue à l’issue de la mission de Validation pour discuter<br />

de la participation <strong>du</strong> GRK à l’ITIE. Les deux<br />

gouvernements ont convenu d’inclure les revenus<br />

pétroliers <strong>du</strong> GRK dans un chapitre séparé <strong>du</strong> second<br />

rapport ITIE, et un Protocole d’accord a été signé à cet<br />

effet.<br />

3. Le validateur ajoute qu’on n’a pas discuté d’exclure des<br />

flux de brut domestique quelconques <strong>du</strong> premier<br />

rapport parce qu’aucune transaction n’a eu lieu pour la<br />

consommation de brut d’origine intérieure. Selon le<br />

validateur, « les raffineries et centrales électriques<br />

d’État locales ont toutes consommé <strong>du</strong> brut d’origine<br />

intérieure sans effectuer de paiements » (p. 18). Le<br />

Secrétariat en conclut qu’il n’y pas eu de transactions<br />

sur <strong>du</strong> brut d’origine intérieure en 2009, et le validateur<br />

confirme qu’aucun paiement ou revenu n’a été exclu.<br />

4. La position <strong>du</strong> Conseil d’administration est qu’il


estimations relatives aux quantités de pétrole exportées<br />

existent‐elles à ce sujet ? Sont‐elles considérées comme<br />

significatives ?<br />

4. Sous l’Exigence n° 4, il est fait mention des vues de parties<br />

prenantes sur l’opportunité pour le rapport de<br />

comprendre le pétrole exporté par camion‐citerne <strong>du</strong><br />

Kurdistan et des éclaircissements sur les paiements de<br />

contrats de services. Dispose‐t‐on d’estimations des<br />

quantités de pétrole exportées par cette voie ? Sont‐elles<br />

jugées significatives ?<br />

5. Le validateur remarque que le Groupe multipartite<br />

semble avoir confon<strong>du</strong> les seuils de matérialité avec les<br />

marges d'écart. Il est noté qu'un niveau d'écart<br />

acceptable [seuil pour enquête plus approfondie] a été<br />

fixé à 1 % des ventes totales de pétrole brut. Il est ensuite<br />

noté que « les Membres <strong>du</strong> CDI ont unanimement pris la<br />

décision de fixer la matérialité à 1 % des ventes totales de<br />

pétrole brut ». Le validateur doit préciser si ce seuil<br />

s'applique à la matérialité ou aux écarts. La définition de<br />

la matérialité convenue par le Groupe multipartite doit<br />

être plus explicitement énoncée, en ce sens que, en<br />

l’absence de seuils de matérialité, le groupe multipartite<br />

a‐t‐il accepté que l'ensemble <strong>du</strong> pétrole brut provenant<br />

des sociétés pétrolières nationales (SPN) soit écoulé vers<br />

SOMO (la société de ventes de pétrole et de pro<strong>du</strong>its<br />

pétroliers). De même que tous les paiements reçus et<br />

émis entre SOMO et les sociétés pétrolières<br />

internationales (SPI) étaient‐ils significatifs,<br />

indépendamment de l'ampleur de ces flux et de ces<br />

paiements ?<br />

6. Le validateur devra donner des précisions sur l'accord <strong>du</strong><br />

Groupe multipartite relatives à l'Exigence n° 9, disposition<br />

c) i‐v.<br />

7. Le validateur remarque que « le gouvernement national a<br />

organisé ses deux premiers cycles de négociations en<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

« s’attend à voir l’Irak inclure tous les paiements<br />

matériels dans ses déclarations ITIE dans un délai de<br />

deux ans, comme l’exigent les Règles de l’ITIE sur la<br />

Conformité ».<br />

14<br />

Un désaccord subsiste sur la poursuite ou non<br />

d’activités de pro<strong>du</strong>ction par le GRK en 2009. Selon<br />

des sources liées au GRK (le Rapport <strong>du</strong> GRK sur le<br />

pétrole et le gaz 2009), un volume pouvant atteindre<br />

3,7 millions de barils a été pro<strong>du</strong>it au Kurdistan en<br />

2009. Si cette information est correcte, ce volume serait<br />

inférieur à 1,5 % de la pro<strong>du</strong>ction totale de l’Irak pour<br />

cette année. Le KRG ajoute que de loin la majeure<br />

partie de cette pro<strong>du</strong>ction a été évacuée de l’Irak par<br />

l’oléo<strong>du</strong>c irakien principal, vers Ceyhan et Basra. Elle<br />

devrait donc avoir été saisie par le rapport de<br />

rapprochement. Certaines quantités immatérielles ont<br />

peut‐être été évacuées par camion‐citerne ou utilisées<br />

sur le marché intérieur, mais n’auraient pas pu être<br />

couvertes par le rapport étant donné qu’elles auraient<br />

été considérées comme étant illégales par les autorités<br />

de Bagdad.<br />

La North Oil Company a prié le ministère des Ressources<br />

naturelles <strong>du</strong> GRK de rapporter, dans le cadre <strong>du</strong><br />

processus de l’ITIE Irak, toute pro<strong>du</strong>ction ou recettes en<br />

2009. Aucune réponse n’a été reçue, peut‐être parce<br />

que le GRK était insuffisamment au courant <strong>du</strong><br />

processus de l’ITIE en Irak.<br />

Aucun indice ne permet de penser que des primes de<br />

signature ont été versées au Kurdistan en 2009.<br />

5. Le validateur note qu’il « est dommage que les procès‐<br />

verbaux des réunions <strong>du</strong> Conseil ne fassent pas état de<br />

discussions détaillées sur la matérialité, y compris sur<br />

les flux de revenus qu’il conviendrait d’inclure » (p. 19).<br />

Le validateur croit comprendre que le chiffre de 1 %<br />

renvoie aux paiements et revenus matériels, et non pas


matière d'octrois de licences en 2009 » (p. 5). Le<br />

validateur peut‐il confirmer qu'aucun paiement n'a été<br />

effectué concurremment à ces cycles d'octrois de licences<br />

(ex. : Droits de licences, primes de signature, etc.) ?<br />

8. Le validateur note que le seuil de matérialité (ou la marge<br />

d'écart ??) a été convenu le <strong>jour</strong> même où le Groupe<br />

multipartite a approuvé le rapport. Le validateur devra<br />

fournir plus de renseignements sur les raisons de cet<br />

accord à ce stade avancé et non au moment où les<br />

Termes de Référence (TDR) <strong>du</strong> réconciliateur et les<br />

formulaires de déclaration avaient été approuvés. Quelles<br />

ont été les raisons sous‐jacentes à l'établissement <strong>du</strong> seuil<br />

à 1 % ?<br />

9. Le validateur devra fournir plus de renseignements sur les<br />

discussions au sein <strong>du</strong> Groupe multipartite ayant trait aux<br />

paiements infranationaux directs ainsi qu’aux dispositions<br />

de troc et celles relatives aux infrastructures.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

à la marge d’écart minimum. Le Secrétariat considère<br />

que même si le seuil a été établi alors que le rapport<br />

était presque achevé et que ce seuil reposait sur un<br />

malenten<strong>du</strong>, le chiffre de 1 % est faible. Les<br />

exportations non déclarées vers la Jordanie<br />

représentaient moins de 0,5 % <strong>du</strong> revenu total.<br />

15<br />

6. Le validateur ajoute que le Conseil a identifié toutes les<br />

entités déclarantes et convenu de la période de<br />

déclaration (2009) au cours de la réunion <strong>du</strong> 22 août<br />

2011. Il note que le procès‐verbal de cette réunion « n’a<br />

enregistré ni des courants de revenus spécifiques, ni le<br />

degré d’agrégation/désagrégation des données » (p.18)<br />

7. Le validateur confirme qu’il n’a pas été effectué de<br />

paiements dans le cadre des distributions de licences en<br />

2009. Ces paiements ont été effectués en 2010.<br />

8. D’après le validateur, les membres <strong>du</strong> Conseil étaient<br />

insuffisamment au clair sur la manière de définir la<br />

matérialité pendant les phases initiales de l’élaboration<br />

<strong>du</strong> premier rapport. Le Conseil a donc décidé de<br />

poursuivre la discussion sur la matérialité pendant que<br />

le réconciliateur désigné poursuivrait son travail. Le<br />

validateur n’explique pas la logique <strong>du</strong> choix d’un seuil<br />

de 1 %.<br />

9. Le validateur confirme qu’aucune disposition de<br />

troc/paiement par construction d’infrastructures au<br />

niveau infranational n’a été conclue en Irak en 2009.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite. Le Secrétariat suggère également<br />

que le Conseil d’administration recommande au Conseil des<br />

parties prenantes irakiennes d’entreprendre une étude de<br />

cadrage améliorée et une clarification sur les flux de revenus<br />

à inclure dans de futurs rapprochement ITIE, et notamment<br />

de clairement définir les « paiements et revenus<br />

significatifs » et incorporer la définition aux formulaires de


10<br />

11<br />

L’organisation désignée pour<br />

rédiger le rapport de<br />

rapprochement de l’ITIE doit être<br />

perçue par le Groupe multipartite<br />

comme étant crédible, digne de<br />

confiance et compétente sur le<br />

plan technique.<br />

Le gouvernement doit s’assurer<br />

que toutes les entreprises et<br />

entités de l’État effectuent des<br />

déclarations.<br />

Aucun commentaire.<br />

Le validateur devra fournir une partie narrative plus détaillée<br />

portant sur le nombre d’entreprises et d’entités de l’État<br />

identifiées et le nombre ayant émis des déclarations. Il devra<br />

également expliquer plus amplement le rôle de la Banque fédérale<br />

de réserve de New York en sa qualité d’entité perceptrice de<br />

revenus, ainsi que les répercussions liées à l’absence de réponse<br />

aux demandes de divulgation.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

déclaration pour le second rapport ITIE. Il s’agira ici de<br />

clairement définir la matérialité de ventes à l’exportation,<br />

de tous revenus provenant de contrats de services et, si<br />

possible, des recettes <strong>du</strong> GRK.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Le validateur indique que 7 entités gouvernementales et 34<br />

compagnies pétrolières ont été identifiées comme étant<br />

tenues de déclarer en 2009. Toutes les compagnies ont<br />

déclaré. Le validateur ne précise pas si toutes les sept<br />

entités gouvernementales ont déclaré, mais cite le point de<br />

vue des parties prenantes que toutes les compagnies et<br />

entités gouvernementales pertinentes ont déclaré.<br />

16<br />

Le validateur ajoute une information sur le rôle <strong>du</strong> Fonds de<br />

développement de l’Irak et de la Federal Reserve Bank of<br />

New York. Il souligne de plus que, sous l’Exigence n° 13,<br />

« SOMO ne reçoit pas le revenu <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it des ventes. Tout<br />

le pro<strong>du</strong>it des ventes de brut et de pro<strong>du</strong>its pétroliers et<br />

porté au crédit <strong>du</strong> compte <strong>du</strong> DFI après dé<strong>du</strong>ction de frais<br />

de compensation de 5 %. SOMO a complété le formulaire de<br />

déclaration au nom <strong>du</strong> DFI étant donné qu’elle disposait de<br />

toute l’information requise sur les volumes et les prix de<br />

pétrole ven<strong>du</strong>s. Les expéditions ne sont signées comme<br />

étant conclues que lorsque le DFI a confirmé que tous les<br />

montants <strong>du</strong>s ont été réglés » (p. 23). L’évaluation <strong>du</strong><br />

validateur est que « même si l’accès au DFI aurait renforcé<br />

le premier rapport, cela ne faisait pas partie des TDR <strong>du</strong><br />

réconciliateur et n’a pas affecté la qualité <strong>du</strong> rapport » (p.<br />

21). Le réconciliateur a procédé subséquemment à un<br />

rapprochement des données SOMO et <strong>du</strong> rapport financier


12<br />

13<br />

Le gouvernement doit s’assurer<br />

que les déclarations des<br />

entreprises reposent sur des<br />

comptes audités conformément<br />

aux normes internationales.<br />

Le gouvernement doit s’assurer<br />

que ses déclarations reposent sur<br />

des comptes audités<br />

Le validateur ne mentionne pas la procé<strong>du</strong>re convenue par le<br />

Conseil et il doit i) expliquer plus clairement l’approche convenue<br />

par le Groupe multipartite, ii) la démarche adoptée et consignée<br />

ultérieurement dans la déclaration ITIE et iii) confirmer les avis des<br />

parties prenantes relatifs à ces questions. Il semble que les<br />

formulaires de déclaration des entreprises comprennent une<br />

mention nécessitant une signature <strong>du</strong> P.D‐G. ou <strong>du</strong> directeur<br />

financier de l’entreprise sur l’ensemble des formulaires de<br />

déclaration. Il apparaît également que les entreprises ont été<br />

priées de joindre des comptes financiers audités à leur déclaration.<br />

La section 19.1 <strong>du</strong> rapport de Validation note que, sur 34<br />

entreprises, 16 ont remis leur formulaire dépourvu de cachet ou<br />

de signature. Le validateur remarque qu’il n’existe aucun<br />

document mentionnant que le Groupe multipartite ait discuté le<br />

fait que des entreprises ne se soient pas pliées à cette procé<strong>du</strong>re.<br />

Le validateur devra citer les opinions des parties prenantes sur la<br />

fiabilité des données et indiquer l’existence éventuelle de<br />

discussions ou de projets visant à aborder cette question dans les<br />

cycles de déclarations à venir. Le validateur est‐il en mesure de<br />

confirmer si les chiffres figurant dans le rapport sont conformes<br />

aux chiffres inscrits au budget de la Réserve fédérale de New York,<br />

lesquels sont audités par le Conseil supérieur d’audit irakien et par<br />

des auditeurs internationaux ?<br />

Le validateur semble se méprendre sur le rôle de SOMO et des<br />

autres entités de l’État vis‐à‐vis de cette exigence ; il l’énonce<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

<strong>du</strong> DFI, observant de petites divergences qu’il a expliquées<br />

devant le Conseil en mai 2012. Le validateur conclut que<br />

l’Exigence est satisfaite. Le Secrétariat international<br />

considère également que cette exigence est satisfaite.<br />

Le validateur a révisé sa position est évalue désormais cette<br />

exigence comme ayant été satisfaite.<br />

17<br />

Il confirme que le Conseil a convenu que tous les acheteurs<br />

de brut avaient à signer leur formulaire de déclaration et y<br />

joindre des états financiers audités. Dix‐huit entreprises ont<br />

signé leurs formulaires de déclaration, et cinq ont fourni des<br />

états audités. Le validateur rappelle qu’après la soumission<br />

<strong>du</strong> projet de rapport de validation, le Conseil lui a écrit une<br />

lettre déclarant que « tous les membres <strong>du</strong> Conseil sont<br />

satisfaits des données enregistrées dans les formulaires<br />

signés par les entreprises, confirmant que ces données sont<br />

fiables et on été rapprochées à la fois avec les chiffres de<br />

SOMO et les enregistrements <strong>du</strong> DFI, et que les écarts entre<br />

le rapport KPMG sur le DFI et le rapport ITIE ont été<br />

expliqués et résolus » (p. 22). Le validateur ajoute que le<br />

Conseil collabore maintenant avec le ministère <strong>du</strong> Pétrole et<br />

SOMO pour résoudre cette question dans de futurs<br />

rapports.<br />

Le Conseil a conclu que les données des entreprises étaient<br />

fiables parce que PWC les avaient rapprochées avec le<br />

rapport financier <strong>du</strong> DFI audité par KPMG pour l’année<br />

2009. Le Secrétariat international considère que le Conseil a<br />

fourni une explication claire des raisons pour lesquelles il a<br />

conclu que les données des entreprises étaient fiables<br />

malgré l’absence d’enregistrements auprès <strong>du</strong> DFI.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Le validateur a révisé sa position et évalue désormais cette<br />

exigence comme ayant été satisfaite.


14<br />

conformément aux normes<br />

internationales.<br />

Les entreprises divulguent de<br />

manière exhaustive l’ensemble des<br />

paiements significatifs,<br />

conformément au formulaire de<br />

déclaration convenu.<br />

pourtant explicitement et correctement dans la partie intro<strong>du</strong>ctive<br />

<strong>du</strong> rapport. SOMO n’exerce aucun contrôle sur l’argent perçu en<br />

provenance des acheteurs internationaux. L’unique rôle de SOMO<br />

réside dans la commercialisation <strong>du</strong> pétrole. L’argent est versé au<br />

Fonds de développement pour l’Irak (FDI), lequel est tenu par la<br />

Banque fédérale de réserve de New York. Le FDI est audité par le<br />

Conseil supérieur des auditeurs ainsi que par une société<br />

internationale et rend compte auprès de l’ONU. SOMO a répon<strong>du</strong><br />

au formulaire au nom <strong>du</strong> FDI, dont les données sont conservées en<br />

dehors <strong>du</strong> territoire irakien, car il détient l’ensemble des<br />

renseignements sur le volume et le prix <strong>du</strong> pétrole. SOMO a<br />

envoyé une confirmation selon laquelle tout l’argent a été perçu et<br />

la livraison autorisée.<br />

Le validateur ne mentionne pas la procé<strong>du</strong>re convenue par le<br />

Conseil et doit i) expliquer plus clairement l’approche convenue<br />

par le Groupe multipartite, ii) la démarche adoptée et consignée<br />

ultérieurement dans la déclaration ITIE et iii) confirmer les avis des<br />

parties prenantes relatifs à ce processus.<br />

Voir les commentaires sur les Exigences n° 9 et 11.<br />

Le validateur remarque que certaines livraisons de pétrole brut à<br />

destination de la Jordanie, dans le cadre d’un accord de tarification<br />

spéciale, n’ont pas été incluses (ce qui explique l’écart avec l’audit<br />

<strong>du</strong> Fonds de développement irakien réalisé par KPMG), et ce au<br />

motif que « ces expéditions se situent en dessous de 1 % des<br />

ventes totales de pétrole brut ». Le validateur doit préciser si le<br />

pourcentage de 1 % des ventes totales de pétrole brut se réfère à<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

Le validateur donne des précisions sur le rôle de SOMO et<br />

<strong>du</strong> DFI, comme le Comité le lui avait demandé. Le DFI n’a<br />

pas rempli le formulaire et ne pouvait y être obligé car il<br />

s’agit d’une entité extraterritoriale. C’est SOMO qui l’a<br />

rempli au nom <strong>du</strong> DFI et ses chiffres ont été audités suivant<br />

des normes internationales.<br />

Le validateur rappelle qu’après la soumission <strong>du</strong> projet de<br />

rapport de validation, le Conseil lui a écrit une lettre<br />

déclarant que « tous les membres <strong>du</strong> Conseil sont satisfaits<br />

des données enregistrées dans les formulaires signés par les<br />

entreprises, confirmant que ces données sont fiables et ont<br />

été rapprochées à la fois avec les chiffres de SOMO et les<br />

enregistrements <strong>du</strong> DFI, et que les écarts entre le rapport<br />

KPMG sur le DFI et le rapport ITIE ont été expliqués et<br />

résolus » (p. 23).<br />

Le Conseil en a conclu que les données SOMO sont fiables<br />

parce que PWC les a rapprochées <strong>du</strong> rapport financier <strong>du</strong><br />

DFI audité par KPMG pour l’année 2009, présentant ses<br />

conclusions au Conseil en mai 2012. Le Secrétariat<br />

international considère que le Conseil a fourni une<br />

explication claire des raisons pour lesquelles il a conclu que<br />

les données des entreprises étaient fiables malgré l’absence<br />

d’enregistrements auprès <strong>du</strong> DFI.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

18<br />

Le Validateur remarque sous l’Exigence n° 11 que 34<br />

entreprises ont été identifiées comme étant tenues de<br />

déclarer en 2009. Elles ont toutes soumis des formulaires de<br />

déclaration, et les parties prenantes sont certaines que<br />

toutes les entreprises pertinentes ont déclaré. Le validateur<br />

confirme que le taux de 1 % se rapporte au seuil des<br />

paiements matériels à déclarer, et non à la marge d’écart<br />

minimum. Le validateur conclut que l’Exigence est<br />

satisfaite. Le Secrétariat international considère


15<br />

16<br />

17<br />

Les entités de l’État divulguent de<br />

manière exhaustive l’ensemble des<br />

paiements significatifs<br />

conformément aux formulaires de<br />

déclaration convenus.<br />

Le Groupe multipartite doit<br />

s’assurer que l’organisation<br />

engagée pour rapprocher les<br />

chiffres des entreprises et ceux <strong>du</strong><br />

gouvernement y a procédé de<br />

manière satisfaisante.<br />

Le réconciliateur doit s’assurer que<br />

le rapport ITIE est exhaustif,<br />

identifie tous les écarts, explique<br />

ceux‐ci lorsque c’est possible, et,<br />

selon le besoin, émet des<br />

recommandations sur les mesures<br />

correctives à adopter.<br />

des écarts acceptables ou au seuil pour les paiements et les<br />

revenus devant être déclarés.<br />

Voir les commentaires sur les Exigences n° 9, 11 et 12.<br />

Le validateur cite les points de vue des parties prenantes sur<br />

l’examen de l’intégration des ventes <strong>du</strong> marché intérieur, la non‐<br />

inclusion <strong>du</strong> rapprochement de chiffres émanant de la Banque<br />

fédérale de réserve de New York, des transports par camion en<br />

provenance de la région sous contrôle <strong>du</strong> GRK, des contrats de<br />

service qui doivent être cités sous l’Exigence n° 9, ainsi que les<br />

points de vue de la société civile sur sa capacité à prendre part à<br />

l’examen <strong>du</strong> rapport préliminaire de rapprochement avant la<br />

réunion <strong>du</strong> Conseil à l’occasion de laquelle son contenu devra être<br />

approuvé. Ces points de vue devront être inclus sous l’Exigence n°<br />

6.<br />

Comme le fait remarquer le validateur, il semble qu’il y ait une<br />

confusion dans le rapport de Validation entre le niveau convenu de<br />

1 % pour les écarts acceptables (ce qui ne représente pas une<br />

exigence) et le chiffre relatif à la matérialité de 1 % des ventes<br />

totales de brut (ce qui justifie l’exclusion des livraisons vers la<br />

Jordanie). Est‐ce que cela explique tous les écarts avec le rapport<br />

réalisé par KPMG ? En outre, qu’est‐ce qui explique les faibles<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

également que cette exigence est satisfaite.<br />

Le validateur note sous l’Exigence n° 11 que sept entités<br />

gouvernementales ont été identifiées comme étant tenues<br />

de déclarer en 2009. Il ne confirme pas si toutes les entités<br />

gouvernementales ont déclaré, mais cite le point de vue de<br />

parties prenantes selon lequel cela a effectivement été le<br />

cas. Il a été subséquemment confirmé que toutes les sept<br />

agences avaient déclaré. Le validateur conclut que<br />

l’Exigence est satisfaite. Le Secrétariat international<br />

considère également que cette exigence est satisfaite.<br />

Le validateur note sous l’exigence 6 que la version en arabe<br />

<strong>du</strong> rapport sera adoptée comme version de référence dans<br />

le prochain rapport. Le validateur ne dit pas si l’absence de<br />

version en arabe <strong>du</strong> rapport 2009 a empêché un<br />

engagement total. Il n’est pas exigé que le groupe<br />

multipartite approuve le rapport ITIE, mais il serait malaisé<br />

de se faire une opinion sur le réconciliateur si tous ses<br />

membres n’étaient pas capables de lire le rapport.<br />

Cependant, aucune partie prenante ne s’est déclarée<br />

préoccupée à ce sujet. Le validateur note que la version en<br />

arabe <strong>du</strong> rapport sera adoptée comme version de référence<br />

dans le prochain rapport.<br />

Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

19<br />

Le validateur confirme que l’écart entre le rapport ITIE et le<br />

rapport de KPMG a été éclairci comme résultant de<br />

l’information manquante concernant les transactions avec la<br />

Jordanie ayant fait l’objet de dispositions de prix spéciales.<br />

Ces expéditions se situaient en dessous <strong>du</strong> seuil de<br />

matérialité de 1 %.<br />

Comme le note le rapport de rapprochement, la cause<br />

principale d’écarts touchait à la différence dans le temps


18<br />

19<br />

20<br />

Le gouvernement et le Groupe<br />

multipartite doivent s’assurer que<br />

le rapport ITIE soit compréhensible<br />

et accessible au public, d’une façon<br />

qui encourage l’inscription de ses<br />

conclusions à des débats publics.<br />

Les entreprises pétrolières,<br />

gazières et minières doivent<br />

soutenir la mise en œuvre de l’ITIE.<br />

Le gouvernement et le Groupe<br />

multipartite doivent prendre des<br />

mesures pour agir selon les<br />

enseignements tirés, résoudre les<br />

écarts figurant dans le rapport lui‐même ?<br />

Dans l’évaluation de l’Exigence n° 17, le validateur émet des<br />

commentaires sur les primes de signature. Cela doit être examiné<br />

sous l’Exigence n° 9.<br />

Conformément au Guide de Validation, à la page 48, le validateur<br />

doit évaluer les progrès réalisés par le gouvernement et le Groupe<br />

multipartite pour répondre à la recommandation en matière de<br />

mesures correctives formulée par le réconciliateur.<br />

Le validateur est invité à déterminer si la compréhension des<br />

objectifs de l’ITIE et des données pro<strong>du</strong>ites est générale. Bien que<br />

la publication <strong>du</strong> rapport ait bénéficié d’une diffusion<br />

considérable, dans quelle mesure le validateur pense‐t‐il que cela<br />

a entrainé un débat public ?<br />

De même, le validateur note que les versions anglaise, arabe et<br />

kurde <strong>du</strong> rapport ont des sens légèrement différents. Cela a‐t‐il<br />

constitué un problème pour la compréhension <strong>du</strong> public et le<br />

débat au sein <strong>du</strong> Conseil ? Cela fait‐il l’objet de rectifications ?<br />

Le validateur déclare que les formulaires d’auto‐évaluation des<br />

entreprises ont été fournis à 34 entreprises acheteuses, mais que<br />

seules 4 d’entre elles les ont complétées et retournées. Quels<br />

efforts le validateur et le secrétariat national ont‐ils déployés pour<br />

obtenir les formulaires des 30 autres ?<br />

Le tableau figurant dans cette exigence serait mieux positionné<br />

sous l’Exigence n° 12.<br />

Le validateur mentionne un plan de travail pour 2012<br />

nouvellement établi. Ce plan de travail comprend‐il des activités<br />

visant à aborder les mesures correctives recommandées par le<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

entre la réservation d’un envoi et la date de la facture. Une<br />

autre source d’écarts provenait de la différence entre des<br />

factures émises en 2009 mais se rapportant à des<br />

expéditions effectuées en 2010.<br />

20<br />

Le validateur note que le Conseil a pro<strong>du</strong>it un rapport sur les<br />

enseignements à tirer, celui‐ci traitant des toutes les actions<br />

correctives mentionnées par le réconciliateur et la société<br />

civile. Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Le validateur confirme que le premier rapport de<br />

rapprochement de l’ITIE Irak est publiquement disponible,<br />

complet et compréhensible, et qu’il a contribué à un débat<br />

public. Le Conseil estime que la tra<strong>du</strong>ction médiocre <strong>du</strong><br />

rapport n’en a pas affecté par le sens essentiel et le<br />

caractère compréhensible <strong>du</strong> texte et des tableaux. Le<br />

Conseil a pris des mesures pour résoudre ce problème dans<br />

le prochain rapport, en faisant appel à des linguistes et au<br />

GRK. Le validateur conclut que l’Exigence est satisfaite. Le<br />

Secrétariat international considère également que cette<br />

exigence est satisfaite.<br />

Le validateur affirme avoir « maintes fois prié le Secrétariat<br />

de l’ITIE Irak de demander à toutes les entreprises de fournir<br />

leurs formulaires d’auto‐évaluation ; cependant il n’a pas<br />

été possible d’obtenir les 30 formulaires manquants » (p.<br />

26). Le validateur n’explique pas pourquoi il n’a pas été<br />

possible d’obtenir les formulaires d’auto‐évaluation<br />

manquants.<br />

Le Validateur ajoute que le Conseil a désormais pro<strong>du</strong>it un<br />

document contenant les enseignements de l’opération et<br />

identifiant les domaines de rectification. Le validateur a<br />

présenté un tableau énumérant toutes les actions


écarts et s’assurer que la mise en<br />

œuvre de l’ITIE soit viable. Les pays<br />

mettant en œuvre l’ITIE sont tenus<br />

de soumettre des rapports de<br />

validation conformément aux<br />

échéances fixées par le Conseil<br />

d’administration.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-4-C<br />

VALIDATION : IRAK<br />

réconciliateur et la société civile ? correctives qui ont été recommandées par le réconciliateur<br />

et la société civile.<br />

21


21 E REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ITIE LUSAKA, 25-26 OCTOBRE<br />

Comité de Validation 08 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4-D<br />

<strong>Projet</strong> d'examen <strong>du</strong><br />

Secrétariat : Mozambique<br />

Pour décision<br />

Résumé<br />

Sous réserve d’autres commentaires que pourrait éventuellement émettre le Groupe multipartite <strong>du</strong><br />

Mozambique :<br />

Le Comité de Validation recommande que le Conseil d’administration désigne le Mozambique pays<br />

Conforme à compter <strong>du</strong> 26 octobre 2012.


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

EXAMEN DU SECRETARIAT : MOZAMBIQUE<br />

Recommandation<br />

Sous réserve d’autres commentaires que pourrait éventuellement émettre le Groupe multipartite <strong>du</strong><br />

Mozambique :<br />

Le Comité de Validation soumet la recommandation suivante au Conseil d’administration :<br />

Le Conseil d’administration accorde le statut de pays Conforme au Mozambique à compter <strong>du</strong><br />

26 octobre 2012. Conformément aux Règles de l’ITIE :<br />

• Le Mozambique devra procéder à une nouvelle Validation dans un délai de 5 ans (c’est-àdire<br />

d’ici le 26 octobre 2017) ;<br />

• Les parties prenantes au processus peuvent demander une nouvelle Validation à tout<br />

moment pendant cette période si elles estiment que le processus doit être réexaminé ;<br />

• Lorsque des inquiétudes fondées existent sur le fait qu’un pays a atteint le statut de<br />

Conformité à l’ITIE, mais que sa mise en œuvre de l’ITIE est ensuite retombée sous le<br />

niveau requis pour la Conformité, le Conseil d’administration se réserve alors le droit de<br />

demander à ce pays de procéder à une nouvelle Validation ou de risquer d’être radié de<br />

l’ITIE ;<br />

• Conformément à l’édition 2011 des Règles de l’ITIE, le Mozambique est tenu de préparer<br />

des rapports ITIE tous les ans. Ces rapports ITIE devront couvrir des données qui ne<br />

doivent pas porter sur des exercices plus anciens que les deux derniers exercices<br />

comptables révolus (c’est à dire que les pays Conformes doivent publier un rapport ITIE<br />

d’ici le 31 décembre 2012 afin de satisfaire à l’Exigence relative à la publication ponctuelle<br />

et régulière) ;<br />

• Conformément à l’Exigence n° 21(c), le Mozambique devra publier un rapport tous les ans<br />

portant sur les activités de l’année précédente, détaillant les progrès de la mise en œuvre<br />

de l'ITIE et toutes les recommandations formulées par le validateur.<br />

Le Conseil d'administration félicite le gouvernement <strong>du</strong> Mozambique pour son engagement soutenu<br />

en faveur <strong>du</strong> processus de l'ITIE et la direction qu’il imprime à celui-ci. Le Conseil d'administration<br />

félicite aussi le Groupe multipartite <strong>du</strong> Mozambique pour les efforts et le son rôle dans la mise en<br />

œuvre de l'ITIE. Le Conseil d’administration appelle le gouvernement et le Groupe de travail<br />

multipartite à faire en sorte que ses recommandations soient pleinement mises en œuvre et charge le<br />

Secrétariat international de l’ITIE de fournir des rapports de suivi à intervalles réguliers.<br />

2


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

EXAMEN DU SECRETARIAT : MOZAMBIQUE<br />

Table des matières<br />

Recommandation ................................................................................................................................................................................................ 2<br />

Table des matières ............................................................................................................................................................................................... 3<br />

1 Synthèse ....................................................................................................................................................................................................... 3<br />

2 Intro<strong>du</strong>ction ................................................................................................................................................................................................ 3<br />

2 La réponse <strong>du</strong> Mozambique à la décision <strong>du</strong> Conseil d'administration ....................................................................................... 4<br />

3 Examen des mesures correctives entreprises et évaluation des indicateurs par le Secrétariat .............................................. 5<br />

3. 1 Mesure corrective 1 ..................................................................................................................................................................... 5<br />

3.2 Mesure corrective 2 ..................................................................................................................................................................... 7<br />

3.3. Mesure corrective 3 ..................................................................................................................................................................... 8<br />

3.4. Mesure corrective 4 ..................................................................................................................................................................... 9<br />

3.5. Mesure corrective 5 ................................................................................................................................................................... 10<br />

4 Conclusion ................................................................................................................................................................................................. 10<br />

Annexe A – .......................................................................................................................................................................................................... 11<br />

Annexe B – ........................................................................................................................................................................................................... 12<br />

Annexe C – .......................................................................................................................................................................................................... 12<br />

Annexe D – .......................................................................................................................................................................................................... 12<br />

Annexe E – ........................................................................................................................................................................................................... 12<br />

1 Synthèse<br />

En août 2011, le Conseil d'administration de l'ITIE a défini cinq mesures correctives que le Mozambique avait à<br />

adresser pour parvenir à la Conformité. Il a subséquemment exempté le Mozambique de l'obligation de<br />

procéder à une seconde Validation 1 , et chargé le Secrétariat international d'établir si les Exigences de l'ITIE en<br />

suspens avaient été satisfaites. L'évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est présentée ci-dessous. De l’avis <strong>du</strong> Secrétariat,<br />

toutes les mesures correctives nécessaires ont été prises et les Exigences en suspens ont été satisfaites. Le<br />

projet d’examen <strong>du</strong> Secrétariat a été communiqué au Groupe multipartite <strong>du</strong> Mozambique le 1 er octobre 2012.<br />

Le Secrétariat est tou<strong>jour</strong>s en attente des commentaires <strong>du</strong> Groupe multipartite mozambicain.<br />

2 Intro<strong>du</strong>ction<br />

Le Mozambique a été admis en qualité de pays Candidat à l'ITIE le 15 mai 2009. En février 2011, il a publié son<br />

premier rapport ITIE, document qui divulguait les paiements effectuées par les principales compagnies<br />

minières à l'État en 2008. Le 30 mars 2012, le Mozambique a publié son rapport ITIE 2009. L'ITIE Mozambique a<br />

convenu des Termes de Référence (y compris de la réalisation d'un rapport de cadrage) pour le rapport 2010. Il<br />

a nommé un réconciliateur dans la perspective que ce rapport sera publié avant la fin 2012.<br />

Le rapport de Validation <strong>du</strong> Mozambique été reçu en mai 2011 2 . Le Conseil d'administration international de<br />

l'ITIE a subséquemment déclaré que le Mozambique avait fait des « progrès significatifs » dans sa mise en<br />

œuvre de l'ITIE et, conformément aux dispositions transitoires, s'est vu accorder un délai prenant fin au 15<br />

février 2013 pour apporter la preuve de sa Conformité à l'édition 2011 des Règles de l'ITIE. 3 . Le Conseil<br />

d'administration a estimé que les indicateurs 9, 11, 13, 14 et 15 n'avaient pas été satisfaits, et décidé que les<br />

mesures correctives suivantes avaient à être menées à bien pour que le Mozambique puisse être déclaré pays<br />

Conforme :<br />

1 Réf. Circulaire <strong>du</strong> Conseil d'administration 127, <strong>du</strong> 10 juillet 2012<br />

2 http://www.ITIE-mozambique.org/M<strong>EITI</strong>%20Validation%20report%20final%20140511%20(2).pdf(en portugais).<br />

3 Réf. Circulaire <strong>du</strong> Conseil d'administration 107, <strong>du</strong> 24 juillet 2011.<br />

3


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

1. Le Groupe multipartite doit convenir d'une définition claire des "paiements et revenus significatifs" et<br />

inclure cette définition dans les formulaires de déclaration et le processus de rapprochement pour le<br />

second rapport ITIE (indicateur 9). Dans ce contexte, il doit particulièrement résoudre la question de la<br />

participation des petites entreprises et des paiements sociaux.<br />

2. Le second rapport ITIE doit clairement montrer que toutes les entités qui effectuent ou reçoivent des<br />

paiements significatifs participent effectivement au processus de déclaration (Exigence n°11).<br />

3. Comme le prescrit l'outil d'évaluation des indicateurs (OEI) n° 13, le gouvernement et le Groupe<br />

multipartite doivent faire le nécessaire pour que les divulgations <strong>du</strong> gouvernement au réconciliateur<br />

reposent sur des comptes audités suivant des normes internationales, et pour que le Groupe<br />

multipartite règle ces questions en Conformité avec l'OEU n° 13 relatif à la Validation.<br />

4. Conformément à la définition convenue de la matérialité (cf. point 1 ci-dessus), le Groupe multipartite<br />

doit veiller à ce que tous les paiements pétroliers, gaziers et miniers des entreprises au gouvernement<br />

soient divulgués au réconciliateur et incorporés au second rapport ITIE (indicateur 14).<br />

5. Conformément à la définition convenue de la matérialité (cf. point 1 ci-dessus), le Groupe multipartite<br />

devrait veiller à ce que tous les paiements pétroliers, gaziers et miniers des entreprises au<br />

gouvernement soient divulgués au réconciliateur et incorporés au second rapport ITIE (indicateur 15).<br />

2 La réponse <strong>du</strong> Mozambique à la décision <strong>du</strong> Conseil d'administration<br />

L'ITIE Mozambique a entrepris un certain nombre d'activités pour aborder les quatre mesures correctives<br />

demandées par le Conseil d'administration et se conformer aux Exigences non satisfaites (9, 11, 13, 14 et 15).<br />

L'ITIE Mozambique a soumis des éléments 4 selon lesquels ces mesures correctives ont été entreprises dans le<br />

cadre <strong>du</strong> second processus de déclaration. Il s'agit des mesures suivantes :<br />

• L'ITIE Mozambique a mené une étude de cadrage afin de déterminer quels flux de revenus sont<br />

significatifs et, quelles entreprises et entités de l’État devaient être couvertes par le rapport ITIE. À<br />

partir des conclusions de l'étude de cadrage, l'ITIE Mozambique a retenu une définition claire de la<br />

matérialité et fixé un seuil de matérialité.<br />

• Les paiements sociaux ont été unilatéralement divulgués dans le rapport ITIE 2009.<br />

• Un calendrier pour la publication <strong>du</strong> rapport ITIE 2009 et des échéances convenues pour la publication<br />

<strong>du</strong> rapport ITIE 2010.<br />

• Cinq entreprises importantes n'ont pas participé au processus de déclaration. Le gouvernement a<br />

unilatéralement divulgué les revenus issus de ces entreprises. Ces revenus totalisent 2,25 % des<br />

revenus extractifs totaux de l'État.<br />

• Le gouvernement a donné des garanties que ses données étaient basées sur des comptes audités<br />

suivant les normes internationales en demandant aux organes de perception (DGI, INP et IGEPE) de<br />

confirmer par écrit que les chiffres déclarés pour les rapports ITIE étaient tirés de comptes qui avait été<br />

audités par la Cour des comptes et par le bureau d'audit national <strong>du</strong> Mozambique, lesquels vérifient<br />

4 Les éléments fournis par le Groupe multipartite sont disponibles à http://eiti.org/internalet comprennent :<br />

Annexe B – Lettre de M. Ab<strong>du</strong>l Razak Noormahomed, Ministre adjoint des Ressources minérales, au nom <strong>du</strong> Groupe multipartite de l'ITIE<br />

au Mozambique.<br />

Annexe D - Le rapport de rapprochement ITIE <strong>du</strong> Mozambique 2009<br />

Annexe E - Étude de cadrage ITIE <strong>du</strong> Mozambique<br />

4


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

les comptes de l'État chaque année. Le réconciliateur a ensuite comparé chaque ligne des formulaires<br />

de déclaration avec les chiffres financiers audités.<br />

• La différence entre les montants déclarés par les entreprises et non reflétés dans ceux perçus par l'État,<br />

ainsi que ceux déclarés comme ayant été reçus par les entités publiques mais non reflétés dans les<br />

paiements effectués par les entreprise, totalisaient 625 221 MT (meticals) [23 195 USD], c'est-à-dire<br />

moins de 1 % des revenus totaux. L'ITIE Mozambique a veillé à ce que toutes les entités déclarantes<br />

divulguent l'intégralité des paiements et revenus significatifs.<br />

À partir de ce qui précède, le 18 mai 2012 Ab<strong>du</strong>l Razak Noormahomed, Ministre adjoint des Ressources<br />

minérales et Président de l'ITIE Mozambique, a écrit au Conseil d'administration un Examen <strong>du</strong> Secrétariat au<br />

nom <strong>du</strong> Groupe multipartite tout entier. Le 20 juillet 2010, le Conseil d'administration de l'ITIE a exempté le<br />

Mozambique de l'exécution d'une seconde Validation 5 . Les Termes de Référence de l'examen <strong>du</strong> Secrétariat<br />

sont présentés à l'annexe C. Le Secrétariat international de l'ITIE a mené une étude documentaire en juilletaoût<br />

2012. Lors de son examen, il a consulté les parties prenantes de l'ITIE au Mozambique, leur donnant la<br />

possibilité de faire connaître leurs points de vue.<br />

3 Examen des mesures correctives entreprises et évaluation des indicateurs<br />

par le Secrétariat<br />

Le Conseil d'administration de l'ITIE a décidé que cinq mesures correctives devaient être entreprises et a chargé<br />

le Secrétariat de réévaluer la Conformité <strong>du</strong> Mozambique avec les Exigences 9, 11, 13, 14 et 15.<br />

3. 1 Mesure corrective 1<br />

Le Groupe multipartite devrait procéder à un cadrage en vue de clarifier les revenus/paiements à inclure dans les<br />

futurs rapprochements ITIE, et notamment définir clairement les "paiements et revenus significatifs" et inclure cette<br />

définition dans les formulaires de déclaration pour le second rapport ITIE (Exigence 9). Dans ce contexte, il doit<br />

particulièrement résoudre la question de la participation des petites entreprises et des paiements sociaux.<br />

Conclusions <strong>du</strong> validateur<br />

Le validateur a noté que des indices permettaient de penser que le Groupe multipartite s'était livré à des<br />

discussions sur les paiements qu'il convenait de prendre en compte dans le rapport ITIE, et que ces paiements<br />

"touchaient aux redevances d'exploitation, impôt sur la superficie de concession, impôt sur le bénéfice et les<br />

dividendes" et que "les paiements effectués par les entreprises aux gouvernement ou au titre de paiements<br />

sociaux devront être mentionnés séparément dans le rapport." Toutefois, les flux de revenus examinés par le<br />

Groupe multipartite divergeaient par rapport aux flux de revenus compris dans les Termes de Référence <strong>du</strong><br />

réconciliateur. De plus, le validateur n'a pu obtenir la preuve que les formulaires de déclaration définitifs<br />

avaient été convenus par le Groupe multipartite.<br />

Le validateur indique que, par la suite, le Groupe multipartite a retenu un seuil de matérialité égal à 1,5 millions<br />

MZN (50 000 USD). La logique de ce niveau seuil n'est pas entièrement claire. Ce seuil a été convenu après le<br />

lancement de l'opération de rapprochement, avec pour effet de ré<strong>du</strong>ire de 23 à 6 le nombre des entreprises<br />

déclarantes. L'ITIE Mozambique a confirmé que les paiements combinés des entreprises restants dépassaient le<br />

seuil de la matérialité et que l'inclusion de tous les paiements sociaux, telle que convenus par le Groupe<br />

multipartite, aurait amené un plus grand nombre d'entreprises à déclarer.<br />

5 Annexe C – Décision <strong>du</strong> Conseil d'administration concernant la demande <strong>du</strong> Mozambique à être exempté d'une seconde<br />

Validation, Circulaire <strong>du</strong> Conseil 127 <strong>du</strong> 10 juillet 2012, y compris les Termes de Référence de l'examen <strong>du</strong> Secrétariat,<br />

disponibles à http://eiti.org/internal.<br />

5


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

S'agissant des paiements sociaux, le validateur fait remarquer que le Groupe multipartite a convenu de les<br />

inclure dans le rapport ITIE à titre d'information. De l'avis <strong>du</strong> validateur, les raisons de l'exclusion de ces<br />

paiements de TDR <strong>du</strong> réconciliateur, et <strong>du</strong> rapport définitif, ne sont pas claires. Des membres <strong>du</strong> Groupe<br />

multipartite s'attendaient à les voir inclus, même après la nomination <strong>du</strong> réconciliateur (rapport de Validation,<br />

p. 35).<br />

Progrès depuis la Validation<br />

L'ITIE Mozambique a mené une étude de cadrage 6 pour établir lesquels des flux de revenus étaient significatifs<br />

et, par conséquent, lesquelles et des entreprises et entités gouvernementales devaient être couvertes dans le<br />

rapport ITIE. À partir des conclusions de l'étude de cadrage, l'ITIE Mozambique a retenu une définition claire de<br />

la matérialité qui couvrait huit flux de revenus et puisait à l'information fournie par différents organismes<br />

publics (direction des impôts, ministère des Finances, direction nationale des Mines et Institut national <strong>du</strong><br />

pétrole). Ces flux de revenus comprenaient les primes à la signature, cependant le Groupe multipartite a<br />

confirmé qu'aucune prime à la signature n'avait été versée en 2009.<br />

L'ITIE Mozambique a établi un seuil de matérialité de 500 000 MT (environ US$ 16 500) pour les compagnies<br />

minières. Ce seuil a été dépassé par 24 compagnies minières en 2009, qui ont donc été tenues de déclarer.<br />

Leurs paiements combinés représentaient 92 % des revenus issus <strong>du</strong> secteur minier. Les revenus rési<strong>du</strong>els de<br />

ce secteur provenaient des paiements effectués par 72 petites entreprises minières. Les revenus de ces<br />

entreprises non significatives sont divulgués en annexe au rapport de cadrage. 7 .<br />

Toutes les compagnies pétrolières et gazières ont été tenues de déclarer, quelle que soit la taille de leurs<br />

paiements. D'après le rapport de cadrage, les compagnies de ce secteur qui ont été tenues de rapporter et de<br />

faire des paiements en 2009 étaient au nombre de 12.<br />

Le rapport de cadrage faisait état de sept types d'impôts perçus au niveau municipal. Selon ce document "les<br />

impôts et les droits municipaux ne sont pas pris en considération parce qu'ils représentent des revenus<br />

d'administrations locales (municipalités). Celles-ci sont des personnes morales distinctes de l'État qui ont le<br />

pouvoir de percevoir des revenus dans les domaines de leur juridiction. Ce qu'on sait aussi, c’est qu'elles sont<br />

en train d'organiser leurs système de perception" (Rapport de cadrage, p. 10) Au-delà des redevances<br />

d'exploitation, les impôts locaux ne sont pas particuliers au secteur extractif.<br />

Les paiements sociaux sont divulgués unilatéralement dans le rapport ITIE 2009.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

Le Secrétariat a examiné l'étude de cadrage ainsi que le rapport ITIE 2009 et considère que l'ITIE Mozambique a<br />

établi une définition claire de la matérialité. Le problème de la participation des petites entreprises a été résolu<br />

en établissant un seul de matérialité qui paraît raisonnable (500 000 MT/US$ 16 500 pour les compagnies<br />

minières et 0 pour les compagnies pétrolières et gazières). L'approche adoptée pour le traitement des<br />

paiements sociaux apparaît clairement.<br />

Les revenus totaux des entreprises de taille significative retenues dans le rapport de cadrage diffèrent<br />

légèrement de ceux des entreprises figurant au rapport ITIE, notamment en ce qui concerne deux entreprises<br />

6 Étude de cadrage <strong>du</strong> Mozambique, disponible à http://www.eiti.org/internal et à http://www.ITIEmozambique.org/Scoping%20Study%20II%20<strong>EITI</strong>%20Report.pdf.<br />

6


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

qui ont déclaré 230 millions de MT de plus que le montant indiqué dans le rapport de cadrage. Cela s'explique<br />

par le fait qu'en raison de contraintes de temps, le rapport de cadrage n'incluait que les chiffres en provenance<br />

d'organismes de perception reliés à la base de données centrale <strong>du</strong> fisc. Certaines entreprises ont effectué<br />

certains paiements à des organismes de perception non reliés électroniquement à cette base de données<br />

centrale. Tous les organismes de perception figuraient dans le rapport de rapprochement. Cette approche a<br />

été approuvée par le Groupe multipartite.<br />

Le Secrétariat international de l'ITIE estime que les mesures correctives requises par le Conseil<br />

d'administration ont été menées à bien.<br />

3.2 Mesure corrective 2<br />

Le second rapport ITIE doit clairement montrer que toutes les entités qui effectuent ou reçoivent des paiements<br />

significatives participent effectivement au processus de déclaration (Exigence 11).<br />

Conclusions <strong>du</strong> validateur<br />

Comme il n'a pas examiné les lois minières et pétrolières, le validateur n'a donc pas pu établir si toutes les<br />

entreprises ayant effectué des paiements significatifs, et ayant donc été tenues de participer au rapport ITIE<br />

2008, l'ont fait effectivement. L'absence d'une définition claire de la matérialité a également ren<strong>du</strong> impossible<br />

d'établir lesquelles des entreprises extractives auraient dû déclarer.<br />

Progrès depuis la Validation<br />

D'après le rapport 2009, 24 compagnies minières remplissaient le seuil de la matérialité et ont été priées de<br />

déclaré. Vingt d'entre elles ont déclaré. Les quatre compagnies non déclarantes avaient, en 2009, toutes<br />

effectué des paiements au-delà <strong>du</strong> seuil de la matérialité. Deux d'entre elles - JSW Natural Resources<br />

Mozambique Lda et Africa Drilling company/Afrodroll - n'ont pas déclaré parce qu'elles n'étaient plus<br />

présentes au Mozambique. Les deux autres - AP Capital Lda et Grinaker Mocambique Lda - ne détenaient plus<br />

de licences d'exploitation minière, mais se sont vu infliger des amendes de 70 000 Mt pour n'avoir pas respecté<br />

les exigences de déclaration. Parmi les 12 compagnies pétrolières et gazières jugées significatives, onze ont<br />

déclaré. Celle qui n'a pas déclaré, Wentworth Mocambique Petroleos Lda, n'a pas déclaré en invoquant le fait<br />

qu'elle avait cessé ses opérations dans le pays.<br />

La contribution combinée de ces cinq compagnies représentait 2,52 % des revenus totaux perçus en 2009. Ce<br />

chiffre est divulgué unilatéralement (sous forme agrégée) parle gouvernement dans le rapport ITIE (rapport<br />

ITIE, p. 19-20). Ce document ne présente pas de ventilation par entreprise, mais une telle ventilation est fournie<br />

par le rapport de cadrage (annexe 3). La taille des paiements indivi<strong>du</strong>els de chacune de ces 5 entreprises non<br />

déclarantes est inférieure à 1 % <strong>du</strong> total des revenus qui en sont issus.<br />

Toutes les agences publiques ayant perçu des revenus au niveau central ont fourni des déclarations ITIE.<br />

D'après le rapport de cadrage, sept flux de revenus ont été perçus au niveau infranational. De ces flux de<br />

revenus, seules les redevances d'exploitation proviennent des secteurs extractifs. Cependant, ces redevances<br />

d'exploitation ne sont perçues par les administrations infranationales, en leur capacité d’entité de perception,<br />

que pour le compte <strong>du</strong> ministère national des Finances. Elles ont donc figuré dans le rapport ITIE en tant que<br />

paiements effectués au gouvernement central. Dans le formulaire de déclaration, il n’est pas fait mention de<br />

redevances d’exploitation, et il n’est donc pas possible de déterminer si elles ont été significatives en tant que<br />

telles ou pas 8 . Cependant, vu qu’elles ont été incluses par les entreprises sous les postes ‘Taxes superficiaires »<br />

8 Les paiements n’étaient probablement pas d’un montant significatif. La raison tient au fait que les redevances<br />

d’exploitation se situent dans une fourchette de 10 Mt/km 2 (approx. US $0,33) à 50 000 Mt/km 2 (approx. US $1 666) par an.<br />

7


et/ou « Autres taxes perçues », elles n’ont pas été exclues.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

L'exigence 9(e) stipule que « lorsque les paiements sont significatifs, le Groupe multipartite devra prendre des<br />

mesures pour s'assurer que le rapprochement des paiements des entreprises aux entités gouvernementales<br />

régionales et la réception de ces paiements soient inclus dans le processus de déclaration ITIE. Le formulaire<br />

qui sera utilisé pour le troisième rapport comportera un poste de redevances d’exploitation en tant que tel.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

Cinq entreprises ayant effectué des paiements au-dessus <strong>du</strong> seuil de la matérialité n'ont pas déclaré. Les<br />

revenus provenant de ces entreprises sont unilatéralement divulgués par le gouvernement dans le rapport ITIE<br />

et les conséquences de leur omission <strong>du</strong> rapport (portant sur 2,52 % des revenus totaux) ont été établies.<br />

Parmi les entreprises qui n'ont pas rempli leurs formulaires de déclaration, trois n'étaient plus en activité dans<br />

le pays, et les deux autres ont été frappées d'amendes de 70 000 MT. L'une d'elles a acquitté l'amende, et<br />

l'autre a envoyé un justificatif acceptable comme quoi elle avait envoyé l'information requise à la mauvaise<br />

adresse.<br />

Le Secrétariat en conclut donc que les paiements effectués par les cinq entreprises non déclarantes n'ont pas<br />

matériellement affecté le rapport ITIE.<br />

Bien que le Secrétariat soit satisfait que les redevances d'exploitation perçues au niveau infranational aient été<br />

incluses dans le rapport, le processus ITIE pourrait encore bénéficier d’une plus grande clarté sur ces questions,<br />

y compris d’explications détaillées des paiements et des revenus perçus au niveau infranational.<br />

Le Secrétariat international de l'ITIE est satisfait <strong>du</strong> fait que les mesures correctives demandées parle<br />

Conseil d’administration ont été menées à bien.<br />

3.3. Mesure corrective 3<br />

Comme le prescrit l'outil d'évaluation des indicateurs (OEI) n° 13, le gouvernement et le Groupe multipartite doivent<br />

faire le nécessaire pour que les divulgations <strong>du</strong> gouvernement au réconciliateur reposent sur des comptes audités<br />

suivant des normes internationales, et pour que le Groupe multipartite règle ces questions en conformité avec l'OEU<br />

n° 13 relatif à la validation.<br />

Conclusions <strong>du</strong> validateur<br />

Le validateur note que les organismes gouvernementaux au Mozambique sont audités par un organe d'audit<br />

indépendant adoptant les règles INTOSAI. Les règles AFROSAI-I sont également applicables au Mozambique.<br />

Rien n'indique que les données divulguées par le gouvernement pour les besoins <strong>du</strong> rapport ITIE ont été<br />

auditées suivant des normes internationales. De plus, le rapport de Validation ne mentionne pas le point de<br />

vue <strong>du</strong> réconciliateur sur la fiabilité des données gouvernementales.<br />

Progrès depuis la Validation<br />

La cour des comptes et le bureau national d'audit <strong>du</strong> Mozambique vérifient les comptes de tous les organismes<br />

gouvernementaux. Le gouvernement a donné des garanties que les rapports gouvernementaux étaient basés<br />

Cela signifie qu’une entreprise aurait à bénéficier d’une concession dont la surface serait de 10 km 2 à 50 000 km 2 pour<br />

qu’elle soit proche d’une matérialité. Au vu des dimensions courantes des concessions minières au Mozambique, la chose<br />

est fortement improbable.<br />

8


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

sur des comptes audités suivant des normes internationales parce qu'il exige des organes de perception (DGI,<br />

INP et IGEPE) de confirmer par écrit que les chiffres déclarés pour les rapports ITIE sont tirés de comptes ayant<br />

été audités par la cour des comptes et par le bureau d'audit national <strong>du</strong> Mozambique, lesquels vérifient les<br />

comptes de l'État chaque année. Le réconciliateur confirme que les "institutions étatiques sélectionnées pour la<br />

collecte de l'information, à savoir, les DGI, INP et IGEPE, ont fourni les données requises au moyen de lettres<br />

officielles signées par les indivi<strong>du</strong>s responsables" (rapport ITIE, p. 48). De plus, la DGI, qui est l'entité qui perçoit<br />

le volume de revenus le plus importants, a fourni un listing imprimé des recettes, ce listing étant extrait<br />

directement <strong>du</strong> dispositif de perception, permettant au réconciliateur de confirmer l'information contenue<br />

dans les formulaires de déclaration. Le réconciliateur note que "cette procé<strong>du</strong>re nous a donné l'assurance<br />

voulue pour l'exécution de ce travail car l'information présentée dans les listings imprimés est en concordance,<br />

aux niveaux des dates, des codes de référence et des montants, avec celle fournie par les entreprises. Sans<br />

préjudice des questions évoquées par les recommandations, nous estimons que l'information fournie par les<br />

organismes d'État, et particulièrement la DGI, est fiable" (rapport ITIE, p. 48).<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

L'évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est que le Groupe multipartite a procédé de manière raisonnable pour s'assurer que<br />

les divulgations <strong>du</strong> gouvernement au réconciliateur reposaient sur des comptes audités suivant des normes<br />

internationales. Nous avons également examiné l'Exigence 12 pour vérifier si le processus convenu par le<br />

Groupe multipartite avait été observé. Bien que les formulaires de déclaration n'aient pas tous été signés par<br />

des auditeurs externes, ils étaient, à tout le moins, signés par des responsables de haut rang (comptables ou<br />

cadres de direction). Cette approuve visant à obtenir des données fiables auprès des entreprises a été<br />

convenue par le Groupe multipartite.<br />

Le Secrétariat international de l'ITIE estime que les mesures correctives requises par le Conseil<br />

d'administration ont été menées à bien.<br />

3.4. Mesure corrective 4<br />

Conformément à la définition convenue de la matérialité (cf. mesure corrective 1 ci-dessus), le Groupe multipartite<br />

doit veiller à ce que tous les paiements pétroliers, gaziers et miniers des entreprises au gouvernement soient<br />

divulgués au réconciliateur et incorporés au second rapport ITIE (indicateur 14).<br />

Conclusions <strong>du</strong> validateur<br />

Le validateur rapporte que le Groupe multipartite a convenu d'un seuil de matérialisé de 1,5 millions MZN (50<br />

000 USD) pour le rapport ITIE 2008. La logique de ce nouveau seuil n'est pas entièrement claire. Ce seuil a été<br />

convenu après le lancement de l'opération de rapprochement, avec pour effet de ré<strong>du</strong>ire de 23 à 6 le nombre<br />

des entreprises déclarantes. L'ITIE Mozambique a confirmé que les paiements combinés des entreprises<br />

restants dépassaient le seuil de la matérialité et que l'inclusion de tous les paiements sociaux, telle que<br />

convenus par le Groupe multipartite, aurait amené un plus grand nombre d'entreprises à déclarer.<br />

Progrès depuis la Validation<br />

Comme indiqué plus haut, cinq entreprises significatives n'ont pas divulgué leurs paiements au réconciliateur.<br />

Ces paiements représentaient 2,52 % des paiements totaux.<br />

Selon le rapport ITIE 2009, l'écart résultant de la non déclaration de paiements fiscaux par des entreprises<br />

extractives totalisait 20 848 945,96 MT (US$ 773 495), et les montants reçus par l'État et non déclarés<br />

totalisaient 40 938 766,72 MT (US$ 1 518 828). Le réconciliateur fait remarquer que, "s'agissant des montants<br />

9


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

payés/reçus et non déclarés, ils proviennent premièrement de ce que les paiements effectués en janvier 2009<br />

(portant sur la déclaration d'impôts pour décembre 2008) n'ont pas été pris en compte, et deuxièmement de ce<br />

que des montants contenus dans des avis de paiement/réception n'ont pas enregistrés par la partie<br />

investigatrice" (rapport ITIE, p. 46). L'écart net rési<strong>du</strong>el se monte à 0,06 % des revenus déclarés par l'État.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

Le Secrétariat international de l'ITIE estime que les mesures correctives requises par le Conseil<br />

d'administration ont été menées à bien.<br />

3.5. Mesure corrective 5<br />

Conformément à la définition convenue de la matérialité (cf. mesure corrective 1 ci-dessus), le Groupe multipartite<br />

doit veiller à ce que tous les paiements pétroliers, gaziers et miniers des entreprises au gouvernement soient<br />

divulgués au réconciliateur et incorporés au second rapport ITIE (indicateur 15).<br />

Conclusions <strong>du</strong> validateur<br />

Le validateur affirme "ne pas disposer de preuve <strong>du</strong> caractère complet de l'information reçue de la part des<br />

entités de l’État" (rapport de Validation, p. 41). Le validateur donne certains exemples de la non inclusion de<br />

flux d'avantages financiers et économiques, tels que les droits de concession et impôts sur le bénéfice, dans les<br />

formulaires de déclaration <strong>du</strong> côté gouvernemental. Les parties prenantes s'accordent pour constater que des<br />

difficultés sérieuses ont surgi dans la collecte de données auprès <strong>du</strong> ministère des Ressources minérales et <strong>du</strong><br />

service des contributions/ministère des Finances.<br />

Progrès depuis la Validation<br />

Le gouvernement a divulgué les revenus provenant de toutes les entreprises sauf une, Opti Metal Trading<br />

Mozambique. Les paiements déclarés par cette société se montent à 635 489,86 MT (US$ 23 576) et portent sur<br />

des redevances d'exploration/prospection et le droit de licence environnementale. Ces paiements<br />

représentent 0,0006 % <strong>du</strong> total.<br />

Selon le rapport ITIE 2009, l'écart résultant de la non déclaration de paiements fiscaux par des entreprises<br />

extractives totalisait 20 848 945,96 MT (US$ 773 495), et les montants reçus par l'État et non déclarés<br />

totalisaient 945,96 MT (US$ 1 518 828). Le réconciliateur fait remarquer que, "s'agissant des montants<br />

payés/reçus et non déclarés, ils proviennent premièrement de ce que les paiements effectués en janvier 2009<br />

(portant sur la déclaration d'impôts pour décembre 2008) n'ont pas été pris en compte, et deuxièmement de ce<br />

que des montants contenus dans des avis de paiement/réception n'ont pas enregistrés par la partie<br />

investigatrice" (rapport ITIE, p. 46). L'écart net rési<strong>du</strong>el se monte à 0,06 % des revenus déclarés par l'État.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

Le Secrétariat international de l'ITIE estime que les mesures correctives requises par le Conseil<br />

d'administration ont été menées à bien.<br />

4 Conclusion<br />

Dans sa décision, le Conseil d'administration a stipulé que cinq mesures correctives devaient être menées à<br />

bien pour que le Mozambique puisse être déclaré Conforme. Le Secrétariat international estime que les<br />

mesures correctives ont été accomplies de manière satisfaisante et que les Exigences en suspens soient<br />

satisfaites.<br />

10


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

Annexe A –<br />

Décision <strong>du</strong> Conseil d'administration sur le Mozambique, Circulaire <strong>du</strong> Conseil n°<br />

107 <strong>du</strong> 24 juillet 2011<br />

Le Conseil d'administration conclut que le Mozambique a fait des progrès significatifs dans la mise en<br />

œuvre de l'ITIE. Il a convenu que le Mozambique conserverait sont statut de pays Candidat sous réserve<br />

de la présentation d'un plan de travail clairement défini et convenu pour la réalisation <strong>du</strong> statut de pays<br />

Conforme, y compris un calendrier pour sa prochaine validation.<br />

Le Conseil d'administration félicite le gouvernement, les entreprises et les organisations de la société civile au<br />

Mozambique pour les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l'ITIE. Il note tout particulièrement la pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong><br />

premier rapport de l'ITIE Mozambique en janvier 2011. Le Conseil d'administration souhaite également féliciter le<br />

validateur et toutes les parties prenantes engagées dans le processus de validation pour la réalisation d'un rapport de<br />

validation clair et complet.<br />

Le validateur a estimé que le Mozambique n'avait pas satisfait à un certain nombre d'indicateurs de validation. Il se<br />

déclare préoccupé <strong>du</strong> manque d'un plan de travail actualité, de l'insuffisance de l'implication de la société civile, et <strong>du</strong><br />

peu de divulgation de revenus gouvernementaux au réconciliateur.<br />

Dans toutes ses décisions relatives à la validation, le Conseil d'administration juge prioritaire la nécessité d'accorder<br />

un traitement comparable aux différents pays et de protéger l'intégrité de la marque ITIE. Le Conseil d'administration<br />

a examiné le rapport <strong>du</strong> validateur en détail. Cependant, il est également en désaccord avec certaines des évaluations<br />

<strong>du</strong> validateur. Le Conseil d'administration est convenu que les indicateurs 9, 11, 13, 14 et 15 ne sont pas satisfaits, et a<br />

décidé que les actions correctives suivantes étaient nécessaires pour que le Mozambique parvienne à la Conformité :<br />

1. Le Groupe multipartite doit convenir d'une définition claire des "paiements et revenus matériels" et inclure<br />

cette définition dans les formulaires de déclaration et le processus de rapprochement pour le second rapport<br />

ITIE (indicateur 9). Dans ce contexte, il doit particulièrement résoudre la question de la participation des<br />

petites entreprises et des paiements sociaux.<br />

2. Le second rapport ITIE doit clairement montrer que toutes les entités qui effectuent ou reçoivent des<br />

paiements matériels participent effectivement au processus de déclaration (exigence 11).<br />

3. Comme le prescrit l'outil d'évaluation des indicateurs (OEI) n° 3, le gouvernement et le Groupe multipartite<br />

doivent faire le nécessaire pour que les divulgations <strong>du</strong> gouvernement au réconciliateur reposent sur des<br />

comptes audités suivant des normes internationales, et pour que le Groupe multipartite règle ces questions<br />

en conformité avec l'OEU n° 13 relatif à la validation.<br />

4. Conformément à la définition convenue de la matérialité (cf. point 1 ci-dessus), le Groupe multipartite doit<br />

veiller à ce que tous les paiements pétroliers, gaziers et miniers des entreprises au gouvernement soient<br />

divulgués au réconciliateur et incorporés au second rapport ITIE (indicateur 14).<br />

5. Conformément à la définition convenue de la matérialité (cf. point 1 ci-dessus), le Groupe multipartite doit<br />

veiller à ce que tous les paiements pétroliers, gaziers et miniers des entreprises au gouvernement soient<br />

divulgués au réconciliateur et incorporés au second rapport ITIE (indicateur 15).<br />

Le Conseil d'administration recommande que le Groupe multipartite se mette d'accord sur un plan de travail complet<br />

(limité dans le temps et chiffré) qui : (1) couvre la publication et la diffusion <strong>du</strong> second rapport ITIE et avance vers la<br />

pro<strong>du</strong>ction régulière et ponctuelle de rapports ITIE ; (2) donne suite aux recommandations issues <strong>du</strong> premier rapport<br />

de rapprochement, et à celles <strong>du</strong> validateur ; et (3) accomplies les actions correctives évoquées plus haut.<br />

Dans l'élaboration <strong>du</strong> plan de travail, le Conseil d'administration recommande également que le gouvernement et le<br />

Groupe multipartite examinent également la gestion de savoir si des obstacles (tels que contraintes de capacités et<br />

obstacles législatifs ou réglementaires) se dressent sur la voie de la Conformité. Il est également suggéré que le Groupe<br />

11


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-4_D<br />

Examen <strong>du</strong> Secrétariat : Mozambique<br />

multipartite révise ses termes de référence à partir de l'expérience acquise avec le premier rapport ITIE et le processus<br />

de validation afin de garantir la bonne gouvernance et la surveillance <strong>du</strong> processus de l'ITIE au Mozambique.<br />

Conformément aux procé<strong>du</strong>res de transition, le Conseil d'administration est convenu de renouveler la Candidature <strong>du</strong><br />

Mozambique pour une période de 18 mois (jusqu'au 15 février 2013), à la fin de laquelle il aura soit à avoir terminé<br />

une validation, soit se démontrer conforme à l'édition 2011 des Règles de l'ITIE. Si le Mozambique ne parvient pas à la<br />

Conformité à cette échéance, il sera rayé de la liste des pays Candidats.<br />

Le Groupe multipartite peut demander à bénéficier de l'exemption à subir une seconde validation en invoquant le fait<br />

que les mesures correctives à prendre pour atteindre à la Conformité ne seront pas complexes et susceptibles d'une<br />

exécution rapide. Il appartiendra au Conseil d'administration de décider de l'opportunité de faire droit à la demande<br />

d'exemption. Si la demande d'exemption est présentée en 2011 et subséquemment accordée, l'examen <strong>du</strong> Secrétariat<br />

sera mené en conformité avec les anciennes règles, quelle que soit la date de la décision <strong>du</strong> Conseil d'administration.<br />

Annexe B –<br />

Lettre de M. Ab<strong>du</strong>l Razak Noormahomed, ministre adjoint des Ressources minérales,<br />

au nom <strong>du</strong> Groupe multipartite de l'ITIE au Mozambique.<br />

Disponible à http://eiti.org/internal<br />

Annexe C –<br />

Décision <strong>du</strong> Conseil d'administration concernant la demande <strong>du</strong> Mozambique à être<br />

exempté d'une seconde validation, Circulaire <strong>du</strong> Conseil n° 127 <strong>du</strong> 10 juillet 2012, y<br />

compris les termes de référence de l'Examen <strong>du</strong> Secrétariat.<br />

Disponible à http://eiti.org/internal<br />

Annexe D –<br />

Le rapport de rapprochement ITIE <strong>du</strong> Mozambique 2009<br />

Disponible à http://eiti.org/internal<br />

Annexe E –<br />

Étude de cadrage ITIE <strong>du</strong> Mozambique<br />

Disponible à http://eiti.org/internal<br />

12


21 E REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ITIE LUSAKA, 24-25 OCTOBRE 2012<br />

Secrétariat international de l’ITIE 08 octobre 2012<br />

Confidentiel<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-5<br />

RAPPORT D’AVANCEMENT DE LA MISE<br />

EN ŒUVRE N° 21<br />

Pour information<br />

Résumé<br />

Ce rapport fait le point sur l'état d'avancement de la mise en œuvre de l'ITIE dans les 36 pays<br />

mettant en œuvre l’ITIE, en soulignant les développements marquants intervenus depuis juin<br />

2012. Il examine les progrès réalisés, les nouvelles initiatives prises ainsi que les difficultés<br />

rencontrées dans la mise en œuvre, particulièrement celles se rapportant au respect des échéances<br />

de déclaration et de Validation. Quatre pays – le Cameroun, le Tchad, le Gabon et la Sierra<br />

Leone – sont mis en évidence pour les difficultés substantielles qu'ils rencontrent.<br />

Ce document expose les points de vue <strong>du</strong> Secrétariat international de l'ITIE, sur la base<br />

d'informations provenant des pays mettant en œuvre l'ITIE et d'autres sources. Le Conseil<br />

d'administration de l'ITIE et les autres parties prenantes sont invitées à réfléchir à la manière dont<br />

ils peuvent apporter une aide supplémentaire aux pays mettant en œuvre l'ITIE. Le Secrétariat<br />

international de l'ITIE donne un aperçu de l'aide nécessaire et des actions possibles dans le rapport<br />

complet disponible en ligne. Les pages relatives aux pays (http://eiti.org/fr/countries) ont été<br />

actualisées au début d’octobre. Les membres <strong>du</strong> Conseil d'administration peuvent s'y connecter<br />

pour consulter les dernières informations sur l'état d'avancement de la mise en œuvre de l'ITIE.


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

RAPPORT D’AVANCEMENT DE LA MISE EN<br />

ŒUVRE N° 21<br />

Table des matières<br />

1. Faits marquants de la mise en œuvre...................................................................................2<br />

2. Résumé ............................................................................................................................................2<br />

Tableau 1 : Évaluation des progrès par pays ...................................................................................................3<br />

3. Déclaration ITIE régulière et ponctuelle.............................................................................7<br />

Tableau 2 : Aperçu des déclarations ITIE – Octobre 2012...........................................................................8<br />

4. Validation .......................................................................................................................................9<br />

5. Formation et renforcement des capacités .............................................................................9<br />

6. Activités <strong>du</strong> Secrétariat ............................................................................................................ 11<br />

1. Faits marquants de la mise en œuvre<br />

36 pays mettent en œuvre l’ITIE (15 sont Conformes et 21 sont Candidats).<br />

Environ 400 organisations de la société civile sont impliquées dans la mise en œuvre de l'ITIE,<br />

tant au niveau local qu'international.<br />

L'ITIE est actuellement soutenue par plus de 68 entreprises pétrolières, gazières et minières<br />

majeures et par 90 investisseurs institutionnels dont les actifs cumulés dépassent les 16 000<br />

milliards de dollars US.<br />

98 rapports ITIE représentant 134 années fiscales de données ont été publiés par 31 pays.<br />

Plus de 714 milliards de dollars US de recettes gouvernementales ont été ren<strong>du</strong>es publiques<br />

dans ces rapports.<br />

2. Résumé<br />

Les progrès sont satisfaisants dans de nombreux pays. Depuis la réunion <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration à Lima, des rapports ITIE ont été publiés en Afghanistan, au Burkina Faso, au<br />

Congo, en Guinée, à Madagascar, au Niger et en Sierra Leone. Des Validations sont en cours au<br />

Congo et en Sierra Leone. La Validation devrait commencer sous peu en Afghanistan, en<br />

République démocratique <strong>du</strong> Congo et au Gabon. La Guinée et l'Irak ont récemment terminé<br />

leur Validation et la Zambie a été déclarée Conforme suite à un examen <strong>du</strong> Secrétariat. Des<br />

examens <strong>du</strong> Secrétariat sont également en cours au Mozambique et en Tanzanie.<br />

2


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

Des pays continuent à prendre des mesures innovantes qui vont au-delà des Exigences de l'ITIE. Le<br />

Libéria prévoit un audit sur « ce qui aurait dû être payé » en plus de « ce qui est payé » et a publié<br />

l'ensemble des contrats conclus dans le secteur extractif 1 . Les Groupes multipartites en<br />

République centrafricaine et en République démocratique <strong>du</strong> Congo ont pris la décision<br />

d'inclure l'in<strong>du</strong>strie forestière dans leurs prochains rapports. La République kirghize prépare une<br />

base de données consolidée qui contiendra des informations concernant les détenteurs de permis<br />

d'exploitation, les chiffres de pro<strong>du</strong>ction et les paiements de taxes. La République <strong>du</strong> Congo<br />

divulgue dans son dernier rapport les montants que le gouvernement a gagnés en<br />

commercialisant les biens reçus en guide de paiements en nature. Le rapport <strong>du</strong> Burkina Faso<br />

donne des informations au sujet des entreprises participantes. Les écarts qui figurent dans le<br />

rapport de la Sierra Leone couvrant les années 2008, 2009 et 2010 ont été ré<strong>du</strong>its, passant de 32 %<br />

en 2008 à 8 % en 2010. Les rapports <strong>du</strong> Burkina Faso, <strong>du</strong> Congo et <strong>du</strong> Niger comprennent les<br />

volumes de pro<strong>du</strong>ction.<br />

Un certain nombre de pays éprouvent des difficultés et accusent d'importants retards. La situation<br />

est particulièrement préoccupante au Cameroun, au Tchad, au Gabon et en Sierra Leone. Ces<br />

pays sont confrontés à des délais serrés pour la Validation et pour être Conforme à l'Exigence de<br />

publication de déclarations régulières et ponctuelles. Le processus ITIE se poursuit au Mali en dépit<br />

de la crise politique actuelle, mais à vitesse ré<strong>du</strong>ite et non sans difficultés pour obtenir la<br />

participation des citoyens et des entreprises opérant dans le Nord <strong>du</strong> pays. Un certain nombre de<br />

pays qui se dirigent vers leur seconde Validation – dont la République démocratique <strong>du</strong> Congo,<br />

le Gabon et la République <strong>du</strong> Congo – doivent atteindre la Conformité sous peine d'être radiés de<br />

l'ITIE.<br />

Le tableau 1 ci-dessous présente l'évaluation des progrès accomplis par pays en matière de respect<br />

des Règles de l’ITIE. Le tableau classe les 36 pays mettant en œuvre l'ITIE en trois catégories :<br />

Rouge : « en retard » et faisant face à des difficultés considérables ;<br />

Orange : « en progrès » mais faisant face à quelques difficultés ;<br />

Vert : « sur la bonne voie », sans difficulté particulière.<br />

Tableau 1 : Évaluation des progrès par pays<br />

Rouge : « en retard » et faisant face à des difficultés considérables<br />

Cameroun<br />

Candidat<br />

Gabon<br />

Candidat<br />

Le dernier rapport ITIE (couvrant les années 2006 à 2008) a été publié en août 2010. La<br />

préparation des rapports 2009 et 2010 a commencé, mais aucun réconciliateur n'a encore<br />

été mandaté. L'amélioration de la délimitation <strong>du</strong> champ d’application des rapports<br />

2009/2010 est une priorité.<br />

Les déclarations sont irrégulières et les délais ne sont pas respectés. Le rapport le plus<br />

récent (couvrant l'année 2006) a été publié en mars 2008. Les rapports 2007, 2008 et 2009<br />

doivent être publiés pour le 9 décembre 2012 et le rapport 2010 pour le 31 décembre<br />

2012. L'ITIE Gabon négocie actuellement le contrat avec la seule firme ayant fait une offre<br />

pour la Validation.<br />

1 http://www.leiti.org.lr/2content.php?main=65&related=65&pg=mp<br />

3


Sierra Leone<br />

Candidat<br />

Tchad<br />

Candidat<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

Les rapports pour les années 2008 à 2010 ont été publiés en septembre. CAC75 doit<br />

commencer la Validation début octobre, avec un délai très serré pour respecter l'échéance<br />

de Validation <strong>du</strong> 9 décembre 2012. Le pays risque la radiation si la Validation ne conclut<br />

pas à la Conformité.<br />

Le premier rapport ITIE, couvrant les années 2007 à 2009, n'a tou<strong>jour</strong>s pas été publié. Le<br />

Conseil d'administration de l'ITIE se penche sur une demande de report de la date<br />

d'échéance pour la Validation.<br />

Orange : En progrès mais faisant face à quelques difficultés<br />

Afghanistan<br />

Candidat<br />

Ghana<br />

Conforme<br />

Guatemala<br />

Candidat<br />

Guinée<br />

Candidat<br />

Indonésie<br />

Candidat<br />

Irak<br />

Candidat<br />

Kazakhstan<br />

Candidat<br />

Madagascar<br />

Candidat (Suspen<strong>du</strong>)<br />

La publication <strong>du</strong> deuxième rapport ITIE (couvrant 2010) est prévue en octobre 2012. Des<br />

progrès ont été réalisés dans la sollicitation d'une source unique pour s’assurer des services<br />

d’un validateur, mais les conditions <strong>du</strong> contrat n'ont pas encore été établies.<br />

Bien que le respect de l'échéance soit de plus en plus difficile, la publication des rapports<br />

2010-2011 (qui incluront pour la première fois les données pétrolières) est atten<strong>du</strong>e au<br />

dernier trimestre 2012.<br />

Le financement est disponible pour la publication <strong>du</strong> premier rapport ITIE, et la sélection<br />

<strong>du</strong> réconciliateur est en cours. Néanmoins, étant donné le retard dans la publication <strong>du</strong><br />

premier rapport, le Groupe multipartite va devoir envisager d'inclure l'année fiscale 2011<br />

dans le premier rapport afin de satisfaire à l'Exigence de déclaration ponctuelle.<br />

L'ITIE Guinée a résorbé son retard de déclaration en publiant les rapports ITIE 2007-2010 le<br />

6 juillet 2012 et en achevant la Validation à la date d'échéance <strong>du</strong> 31 août 2012. Le Comité<br />

de pilotage de l'ITIE se penche sur l'amélioration de la délimitation <strong>du</strong> champ d’application<br />

et rédige un projet pour les Termes de Référence des rapports 2011 et 2012.<br />

La désignation <strong>du</strong> réconciliateur pour le premier rapport (couvrant 2009) a été reportée au<br />

mois de novembre, ce qui ré<strong>du</strong>it d'autant les délais pour la publication et la diffusion <strong>du</strong><br />

rapport ainsi que pour la Validation (dont la date d'échéance est le 18 avril 2013). Le<br />

renouvellement de la convention de subvention par le Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs est<br />

une priorité.<br />

La Validation est terminée et le statut de pays Conforme a été recommandé au Conseil<br />

d’administration. Le Secrétariat international procèdera à une analyse approfondie <strong>du</strong><br />

prochain rapport ITIE de 2010, avec une attention particulière à prêter doit au champ<br />

d’application de la déclaration de manière à couvrir la pro<strong>du</strong>ction et les exportations de<br />

pétrole et de gaz <strong>du</strong> Kurdistan, les primes de signature, à des niveaux raisonnables de<br />

matérialité et à l’engagement continu et <strong>du</strong>rable d’une participation pleine, indépendante,<br />

et active de la société civile.<br />

Suite à la décision prise le 15 février par le Conseil d'administration de prolonger de 18<br />

mois le statut de pays Candidat <strong>du</strong> Kazakhstan, le Groupe multipartite a établi un nouveau<br />

plan de travail dans lequel figure un calendrier pour la publication des rapports ITIE 2010 et<br />

2011 et pour la Validation. La publication <strong>du</strong> rapport ITIE 2010 est prévue en décembre<br />

2012. Le Groupe multipartite doit s'assurer que le rapport ITIE 2010 rencontre les Exigences<br />

de l'ITIE en matière d'exhaustivité et de fiabilité.<br />

La situation politique à Madagascar n'a pas changé significativement <strong>du</strong>rant l'année<br />

écoulée, ce qui n'a pas empêché l'accomplissement de progrès significatifs dans la mise en<br />

œuvre de l'ITIE. Un deuxième rapport, couvrant l'année 2010, a été publié le 24 septembre<br />

2012.<br />

4


Mali<br />

Conforme<br />

Mauritanie<br />

Conforme<br />

Nigéria<br />

Conforme<br />

Pérou<br />

Conforme<br />

République<br />

démocratique <strong>du</strong><br />

Congo<br />

Candidat<br />

République <strong>du</strong> Congo<br />

Candidat<br />

Trinité-et-Tobago<br />

Candidat<br />

Yémen<br />

Conforme<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

Doit publier le rapport 2010 pour le 31 décembre 2012. Le rapport 2010 a été retardé suite<br />

à la crise politique. Le Groupe multipartite s'est réuni en septembre 2012 afin de discuter<br />

de la manière d'accélérer la collecte de données pour le rapport ITIE 2010. A l'exception de<br />

celles opérant dans le Nord <strong>du</strong> pays, les entreprises en phase de prospection sont reprises<br />

dans l'exercice déclaré.<br />

Doit publier le rapport 2010 pour le 31 décembre 2012. La publication des rapports 2010 et<br />

2011 est reportée et le recrutement <strong>du</strong> réconciliateur est tou<strong>jour</strong>s en cours. La Mauritanie<br />

doit encore publier son rapport annuel 2011 – une Exigence commune à tous les pays<br />

Conformes.<br />

La publication des rapports d'audit 2009-2010 s'écarte <strong>du</strong> calendrier prévu. Bien que<br />

l'échéancier soit serré, le Secrétariat ITIE national <strong>du</strong> Nigéria (N<strong>EITI</strong>) pense satisfaire à<br />

l'exigence de déclaration régulière et ponctuelle d'ici fin 2012. N<strong>EITI</strong> a également publié un<br />

rapport récapitulatif des résultats des dix premières années de déclarations à l'ITIE.<br />

Le Pérou a été déclaré Conforme à l'ITIE en février 2012. Cependant, la mise en œuvre a<br />

ralenti et un plan de travail pour les années 2012-2014 doit encore être avalisé par la<br />

« Comision Nacional ». Aucune préparation n'a été entreprise en vue <strong>du</strong> prochain rapport<br />

(2011). Le Pérou doit encore publier son rapport annuel 2011 – une exigence commune à<br />

tous les pays Conformes.<br />

La publication <strong>du</strong> rapport ITIE 2010 est prévue pour fin octobre 2012. Le Groupe<br />

multipartite est en train d’élaborer les termes de référence pour la Validation (échéance : le<br />

1er mars 2013). La qualité <strong>du</strong> rapport 2010 est critique car le pays risque la radiation si la<br />

Validation ne conclut pas à la Conformité.<br />

A publié son rapport 2011 le 6 septembre 2012. La Validation est en cours (échéance le 9<br />

décembre 2012). Le calendrier est serré mais gérable. Risque la radiation si la Validation ne<br />

conclut pas à la Conformité.<br />

Le premier rapport couvrira les revenus <strong>du</strong> 1er octobre 2010 au 30 septembre 2011<br />

(conformément au calendrier fiscal de Trinité). Originellement prévues au troisième<br />

trimestre 2012, la publication et la diffusion <strong>du</strong> rapport seront probablement reportées à<br />

une date ultérieure. La publication est atten<strong>du</strong>e pour le 31 décembre 2012.<br />

Depuis la levée de la suspension, les progrès ont été lents et caractérisés par un manque de<br />

confiance vis-à-vis de la représentation de la société civile au sein <strong>du</strong> Groupe multipartite.<br />

Cette situation a atteint son point culminant avec un conflit à propos <strong>du</strong> nouveau<br />

règlement intérieur de l'ITIE. L'élection de nouveaux représentants au sein <strong>du</strong> Groupe<br />

multipartite a été reportée jusqu'à l'adoption de ce nouveau règlement. En retard sur le<br />

calendrier pour la publication des rapports 2008 et 2009, prévue pour le 31 décembre.<br />

Vert : « sur la bonne voie », sans difficulté particulière<br />

Albanie<br />

Candidat<br />

Azerbaïdjan<br />

Conforme<br />

Burkina Faso<br />

Candidat<br />

La publication <strong>du</strong> deuxième rapport ITIE (couvrant 2010) est prévue en octobre 2012. Le<br />

pays va probablement solliciter une exemption de Validation (examen <strong>du</strong> Secrétariat) suite<br />

à cette publication.<br />

Le rapport ITIE 2011 a été publié en juin 2012. La révision <strong>du</strong> Protocole d'accord est<br />

atten<strong>du</strong>e pour la fin de l'année. Des efforts supplémentaires doivent être consentis pour<br />

examiner les occasions d'étendre la mise en œuvre de l'ITIE et pour augmenter son impact.<br />

Le deuxième rapport ITIE (couvrant 2010) a été publié le 20 juillet 2012. Le Groupe<br />

multipartite discute de l'opportunité d'opter pour une deuxième Validation (atten<strong>du</strong>e pour<br />

le 25 avril 2013) ou pour une demande d'exemption (examen <strong>du</strong> Secrétariat).<br />

5


Côte d'Ivoire<br />

Candidat<br />

Îles Salomon<br />

Candidat<br />

Kirghizstan<br />

Conforme<br />

Libéria<br />

Conforme<br />

Mongolie<br />

Conforme<br />

Mozambique<br />

Candidat<br />

Niger<br />

Conforme<br />

Norvège<br />

Conforme<br />

République<br />

centrafricaine<br />

Conforme<br />

Tanzanie<br />

Candidat<br />

Timor-Leste<br />

Conforme<br />

Togo<br />

Candidat<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

A publié les rapports 2008-2010 en mai 2012. Les parties prenantes se penchent sur<br />

l'opportunité de s’orienter vers une deuxième Validation (atten<strong>du</strong>e pour le 25 avril 2013)<br />

ou d'intro<strong>du</strong>ire une demande d'exemption de Validation. Le Secrétariat a recommandé<br />

qu’un rapport 2011 amélioré soit préparé avant la Validation.<br />

La dynamique s'est ralentie suite à l'annonce récente de retards dans les projets miniers.<br />

Les répercussions sur le calendrier de publication <strong>du</strong> premier rapport sont en discussion.<br />

Les travaux préparatoires à la publication des rapports ITIE 2010 et 2011 sont en cours. Le<br />

Groupe multipartite a mandaté KPMG pour effectuer la réconciliation, atten<strong>du</strong>e pour<br />

décembre 2012. Les changements récents dans la composition <strong>du</strong> gouvernement ne<br />

semblent pas avoir eu d'effet sur la mise en œuvre de l'ITIE.<br />

Doit publier le rapport couvrant la période de juillet 2010 à juin 2011 d'ici juin 2013. La<br />

mise en œuvre est « sur les rails ». La signature <strong>du</strong> contrat avec le réconciliateur est<br />

atten<strong>du</strong>e à la mi-octobre 2012. En outre, il est prévu de désigner un cabinet d'audit pour<br />

mener à bien les audits de type « ce qui devrait avoir été payé » avec l'aide de la Banque<br />

africaine de Développement.<br />

Le rapport ITIE 2010 a été publié en mai 2012 et est en cours de diffusion. Une version<br />

courte en langue mongole a été publiée. Le travail de suivi des recommandations issues <strong>du</strong><br />

rapport ITIE 2010 et les travaux préparatoires en vue <strong>du</strong> rapport 2011 sont en cours, en vue<br />

d'une publication d'ici la fin de l'année.<br />

Le deuxième rapport ITIE (couvrant 2009) a été publié le 30 mars 2012, à la suite de quoi<br />

une exemption de Validation a été sollicitée et accordée. L'examen <strong>du</strong> Secrétariat est<br />

presque terminé. Le rapport 2010 est atten<strong>du</strong> d'ici la fin de l’année 2012.<br />

Le rapport 2010 a été publié en juin 2012. La sélection <strong>du</strong> réconciliateur pour le rapport ITIE<br />

2011 est en cours. Le Groupe multipartite se réunit à intervalles réguliers et contribue aux<br />

discussions sur une réforme plus large de la gouvernance.<br />

Prépare son rapport ITIE 2011, dont la publication est prévue en novembre 2012. Depuis<br />

son rapport ITIE 2010, la Norvège communique les informations chiffrées de ses rapports<br />

ITIE sous forme d'un fichier Excel et les publie sur le portail gouvernemental des données<br />

publiques (« Government's Open Data Hotel »). Des efforts supplémentaires doivent être<br />

consentis pour examiner les occasions d'étendre la mise en œuvre de l'ITIE et pour<br />

augmenter son impact.<br />

Le deuxième rapport ITIE (couvrant les années 2007 à 2009) a été publié en décembre<br />

2010. L'ITIE République centrafricaine travaille maintenant à la publication pour la fin de<br />

l'année de son rapport 2010. Le Groupe multipartite a décidé d'étendre l'ITIE au secteur<br />

forestier.<br />

La Tanzanie a publié son deuxième rapport (couvrant 2009 et 2010) en mai 2012, suite à<br />

quoi elle a sollicité une exemption de Validation qui lui a été accordée. L'examen <strong>du</strong><br />

Secrétariat est en cours.<br />

La publication des rapports 2010 et 2011 est prévue en octobre.<br />

Le Togo a publié en avril 2012 son premier rapport ITIE relatif aux revenus 2010 issus des<br />

activités minières, pétrolières et d'exploitation de l'eau. Les travaux préparatoires pour le<br />

rapport 2011 ont commencé en vue d'une publication prévue en fin d'année. L'ITIE Togo se<br />

prépare pour une Validation d'ici le 18 avril 2013.<br />

6


Zambie<br />

Conforme<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

Récemment déclarée Conforme. Le rapport 2009 a été publié en mars 2012 et le rapport<br />

2010 est atten<strong>du</strong> d'ici la fin de l'année.<br />

3. Déclaration ITIE régulière et ponctuelle<br />

Plus de 30 rapports sont atten<strong>du</strong>s cette année (voir tableau 2). Depuis la réunion <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration à Lima, des rapports ITIE on été publiés en Afghanistan, au Burkina Faso, au<br />

Congo, en Guinée, à Madagascar, au Niger et en Sierra Leone, ce qui porte le nombre total de<br />

rapports ITIE à 98. La lisibilité et la qualité des rapports ITIE progressent avec l’application de la<br />

version 2011 des Règles de l'ITIE. Un certain nombre de rapports donnent maintenant un aperçu<br />

utile <strong>du</strong> secteur extractif, une liste des entreprises enregistrées, des informations sur les volumes de<br />

pro<strong>du</strong>ction et une analyse économique <strong>du</strong> secteur extractif. Par exemple, le rapport <strong>du</strong> Niger<br />

montre la contribution <strong>du</strong> secteur minier au budget national. Le rapport de Madagascar contient<br />

un récapitulatif de la répartition des revenus nationaux aux gouvernements infranationaux. Le<br />

Congo a fait état pour la première fois des paiements sociaux. Les pays publient de plus en plus de<br />

rapports de synthèse et de versions simplifiées en langue locale. Des activités de diffusion de plus<br />

en plus élaborées sont entreprises, y compris via des moyens de communication populaires<br />

comme des troupes de théâtre, les radios locales, des bandes dessinées et des affiches.<br />

Le Secrétariat constate une augmentation de la demande de données tirées des rapports ITIE. Des<br />

universitaires, des médias et des chercheurs issus de la société civile, des gouvernements et des<br />

entreprises marquent un intérêt croissant pour l'utilisation des données ITIE et pour leur<br />

comparaison entre pays ainsi qu'avec d'autres séries de données. La publication ITIE « Extraire les<br />

données » qui résume et compare les informations provenant des rapports ITIE publiés a été<br />

largement distribuée. Le Secrétariat a mis sur pied une banque de données en ligne des rapports<br />

ITIE, accessible dès maintenant en suivant le lien http://eiti.org/reports. Le Secrétariat a également<br />

procédé à une actualisation des pages pays de l'ITIE : http://eiti.org/fr/countries.<br />

7


Tableau 2 : Aperçu des déclarations ITIE – Octobre 2012<br />

Pays 2006 2007 2008 2009 2010 2011<br />

Azerbaïdjan<br />

République centrafricaine<br />

Ghana<br />

République kirghize<br />

Libéria<br />

Mali<br />

Mauritanie<br />

Mongolie<br />

Niger<br />

Nigéria<br />

Norvège<br />

Pérou<br />

Timor‐Leste<br />

Yémen<br />

Zambie<br />

Cameroun<br />

Congo<br />

R.D. <strong>du</strong> Congo<br />

Gabon<br />

Kazakhstan<br />

Sierra Leone<br />

Côte d'Ivoire<br />

Madagascar<br />

Guinée<br />

Tanzanie<br />

Albanie<br />

Burkina Faso<br />

Mozambique<br />

Irak<br />

Afghanistan<br />

Tchad<br />

Indonésie<br />

Togo<br />

Guatemala<br />

Trinité‐et‐Tobago<br />

Îles Salomon<br />

Publié avant 2012<br />

Publié en 2012<br />

Publication prévue en 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

8


4. Validation<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

À ce <strong>jour</strong>, 28 pays au total ont soumis leur rapport final de Validation. Six pays ont des échéances<br />

de Validation en 2012. Parmi ceux-ci, trois pays (le Gabon, la République <strong>du</strong> Congo et la Sierra<br />

Leone) entreprendront leur deuxième Validation. Les Règles de l’ITIE précisent que les pays qui ne<br />

parviennent pas à la Conformité à l'issue de leur seconde Validation sont radiés de l'ITIE.<br />

Pays Échéance pour la Validation<br />

Irak 9 août 2012 (respectée)<br />

Guinée 31 août 2012 (respectée)<br />

Tchad 15 oct. 2012<br />

Gabon 9 déc. 2012<br />

République <strong>du</strong> Congo 9 déc. 2012<br />

Sierra Leone 9 déc. 2012<br />

La Guinée et l'Irak ont récemment terminé la Validation. Les Validations sont en cours au Congo et<br />

en Sierra Leone. La Validation devrait commencer sous peu en Afghanistan, en République<br />

démocratique <strong>du</strong> Congo et au Gabon. Des examens <strong>du</strong> Secrétariat sont en cours au<br />

Mozambique et en Tanzanie. Suite à un examen <strong>du</strong> Secrétariat, la Zambie a été déclarée<br />

Conforme. L'Albanie, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire pourraient solliciter des examens <strong>du</strong><br />

Secrétariat en 2012.<br />

5. Mise à <strong>jour</strong> sur la sensibilisation<br />

Le Secrétariat publie des mises à <strong>jour</strong> bimestrielles sur la sensibilisation des pays. La mise à <strong>jour</strong><br />

d'août/septembre 2012 est disponible dans la section protégée par mot de passe <strong>du</strong> site Internet de l'ITIE.<br />

Depuis la dernière mise à <strong>jour</strong> sur la sensibilisation publiée en juin 2012 :<br />

Le gouvernement des Philippines a proposé un calendrier ambitieux pour former un Groupe<br />

multipartite et faire acte de Candidature à la fin de 2012 ;<br />

Des efforts complémentaires ont été consentis en faveur des travaux préparatoires à la mise en<br />

œuvre de l'ITIE au Myanmar, notamment un soutien au renforcement de la capacité des groupes<br />

issus de la société civile locale ;<br />

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le département <strong>du</strong> Trésor a déposé une proposition de mise en<br />

œuvre de l'ITIE auprès <strong>du</strong> Conseil exécutif national (« National Executive Council ») ;<br />

Aux États-Unis, le département de l'Intérieur a publié un appel à candidatures pour le Groupe<br />

multipartite ; le dépôt des candidatures sera clôturé le 11 octobre ;<br />

Au Mexique, le processus de Partenariat pour un gouvernement transparent (« Open<br />

Governement Partnership ») a servi de catalyseur pour que le gouvernement envisage une mise en<br />

œuvre de l'ITIE ;<br />

L'Australie progresse bien dans la mise en œuvre d'un projet ITIE pilote.<br />

Deux événements ont été organisés conjointement par l'Agence de coopération internationale <strong>du</strong><br />

gouvernement allemand (GIZ), la Banque mondiale et le Secrétariat international de l'ITIE, dans le cadre de<br />

la série d'initiatives coordonnées par la GIZ pour soutenir le renforcement des capacités de l'ITIE dans les<br />

pays la mettant en œuvre et dans ceux qui y sont sensibilisés :<br />

9


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

Du 24 au 28 septembre, un séminaire de cinq <strong>jour</strong>s à Cologne (Allemagne) a réuni des<br />

représentants de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, <strong>du</strong> Tadjikistan, de la Tunisie et de l'Ukraine<br />

ainsi que des représentants de huit pays (principalement asiatiques) mettant en œuvre l'ITIE ;<br />

Un séminaire de sensibilisation aura lieu à Lusaka <strong>du</strong> 22 au 24 octobre, en même temps que la<br />

réunion des Coordinateurs nationaux. Ce séminaire rassemblera des représentants <strong>du</strong><br />

gouvernement et de la société civile de pays susceptibles de mettre en œuvre l'ITIE dans l'Est et le<br />

Sud de l'Afrique, dans le but d'apprendre et de discuter des étapes possibles vers une mise en<br />

œuvre de l'ITIE. Des représentants d'Éthiopie, <strong>du</strong> Kenya, <strong>du</strong> Malawi, d'Afrique <strong>du</strong> Sud, <strong>du</strong> Sud-<br />

Soudan, d'Ouganda et <strong>du</strong> Zimbabwe y sont invités. Les participants seront encouragés à se<br />

mélanger et à profiter de l'expérience des Coordinateurs nationaux, des membres <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration et des parties prenantes zambiennes.<br />

Le Secrétariat examine également les possibilités de mettre à profit la prochaine Conférence mondiale de<br />

l'ITIE qui se tiendra à Sidney en mai 2013 pour faire progresser les efforts de sensibilisation de l'ITIE.<br />

6. Formation et renforcement des capacités<br />

Le gouvernement allemand et le Secrétariat de l'ITIE, en collaboration avec la Banque mondiale,<br />

poursuivent la mise en œuvre des formations 2012 conformément au cycle pluriannuel démarré en<br />

2008. Deux séminaires de formation en français ont été proposés aux parties prenantes de<br />

l'ensemble des pays africains francophones. Le premier a eu lieu à Bangui en mars 2012 et le<br />

second à Abidjan en mai 2012. Un séminaire destiné à l'Asie, à l'Europe et au Moyen-Orient a eu<br />

lieu à Cologne en septembre 2012. Un séminaire de sensibilisation destiné aux pays de l'Est et <strong>du</strong><br />

Sud de l'Afrique est prévu à Lusaka en octobre.<br />

La Coopération internationale allemande (GIZ) et le Secrétariat international de l'ITIE sont en train<br />

de développer un programme de renforcement des capacités de l'ITIE destiné à améliorer les<br />

compétences en communication <strong>du</strong> personnel local de l'ITIE et des membres des Groupes<br />

multipartites nationaux. Un atelier de formation sur les communications de l'ITIE est prévu début<br />

2013 et une mise à <strong>jour</strong> <strong>du</strong> vade-mecum «La Transparence - Guide pour la communication de<br />

l’ITIE» mettant en évidence les bonnes pratiques sera prêt à temps pour la Conférence de Sydney<br />

en 2013.<br />

Le Secrétariat de l'ITIE et ses partenaires, dont la Banque mondiale, la Coopération internationale<br />

allemande, « Revenue Watch Institute », « Publiez Ce Que Vous Payez » et l'Union Européenne se<br />

rencontrent régulièrement lors des réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration afin de coordonner leurs<br />

efforts et leurs programmes. Le Secrétariat a inauguré un site Internet dédié à la formation et<br />

accessible au public, sur lequel on peut trouver un calendrier des sessions de formation ainsi que<br />

leur contenu (http://eiti.org/training).<br />

10


7. Activités <strong>du</strong> Secrétariat<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-5<br />

Rapport d’avancement de la mise en œuvre n° 21<br />

Durant la période de déclaration, la Présidente et les membres <strong>du</strong> Secrétariat international de l'ITIE ont<br />

effectué des visites de terrain en Australie, en Côte d'Ivoire, au Guatemala, en Indonésie, en Mongolie,<br />

au Mozambique, au Myanmar, aux Philippines, au Pérou et en Trinité-et-Tobago. Ces visites de pays<br />

ont fourni une importante occasion de renforcer le dialogue sur la politique de l'ITIE, d'offrir une formation<br />

aux membres <strong>du</strong> Groupe multipartite et de prendre les avis des parties prenantes sur la nouvelle stratégie<br />

de l'ITIE.<br />

Depuis la dernière réunion <strong>du</strong> Conseil d'administration, fin juin, l'ITIE a fait l'objet de plus de 800<br />

articles dans les médias (275 par mois), dont le Financial Times, The Economist, Die Zeit, The Globe<br />

and Mail et le New York Times (Source : Factiva.com). Outre la couverture médiatique dans certains<br />

pays de l'ITIE à propos des nouveaux rapports ITIE, une grande part de cette augmentation est<br />

imputable au vote par le parlement européen et aux dispositions de la « Securities and Exchange<br />

Commission » relatifs aux nouvelles exigences en matière de divulgation pour les entreprises.<br />

Le trafic <strong>du</strong> site eiti.org a augmenté de 25 % par rapport à la même période de 2011 et s'est établi à<br />

une moyenne de 14 900 visites par mois. Cette croissance est attribuable aux personnes qui<br />

reviennent visiter le site (8 %) ainsi qu'aux nouveaux visiteurs (17 %). Les visiteurs sont originaires<br />

de 203 pays et territoires.<br />

11


21 E REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ITIE LUSAKA, 25-26 OCTOBRE 2012<br />

Comité de Candidature et de Sensibilisation Oslo, le 2 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 21-6<br />

Évaluation de la demande de<br />

Candidature –<br />

Sao Tome & Principe<br />

Pour décision<br />

Recommandation<br />

Le Comité de Candidature et de Sensibilisation recommandera que la nouvelle demande de<br />

Candidature de Sao Tome & Principe soit acceptée.


Table des Matières<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

Recommandation ................................................................................................................................................... 3<br />

Résumé ...................................................................................................................................................................... 3<br />

Contexte .................................................................................................................................................................... 4<br />

Évaluation de la demande de Candidature ...................................................................................................... 7<br />

Évaluations des obstacles précédents à une mise en œuvre efficace et des mesures correctives apportées<br />

.................................................................................................................................................................................................... 7<br />

EXIGENCE ITIE 1 ...................................................................................................................................................................... 8<br />

EXIGENCE ITIE 2 ...................................................................................................................................................................... 9<br />

EXIGENCE ITIE 3 .................................................................................................................................................................... 10<br />

EXIGENCE ITIE 4 .................................................................................................................................................................... 11<br />

EXIGENCE ITIE 5 .................................................................................................................................................................... 13<br />

Annexes ................................................................................................................................................................... 15<br />

2


Recommandation<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

Le Comité de Candidature et de Sensibilisation recommande que le Conseil d’administration prenne la<br />

décision suivante :<br />

Résumé<br />

Le Conseil d'administration admet Sao Tome-et-Principe en tant que pays Candidat de l’ITIE<br />

avec effet à compter <strong>du</strong> 26 octobre 2012. En conformité avec les Règles de l'ITIE, Sao Tomeet-Principe<br />

est tenu de publier son premier rapport ITIE dans les dix-huit mois suivant son<br />

admission en tant que pays Candidat (soit d’ici le 26 avril 2014) et de soumettre un rapport<br />

final de Validation (avalisé par le Groupe multipartite) au Conseil d'administration dans les<br />

deux ans et six mois suivant son accession au statut de pays Candidat (soit d’ici le 26 avril<br />

2015). Le fait de ne pas tenir chacune de ces échéances entraînera la radiation de ce pays.<br />

Le Conseil d’administration est prié d’examiner une demande de Candidature émanant de Sao Tome-et-<br />

Principe (STP). Le Secrétariat international a reçu cette demande de Candidature le 10 mai 2012. Suite à une<br />

requête d’informations complémentaires, cette demande a été soumise à nouveau le 11 septembre 2012<br />

(cf. Annexe S) et est librement disponible sur le site Internet de l'ITIE 1 .<br />

C’est la première fois qu’un pays dépose à nouveau une demande de Candidature après avoir été<br />

précédemment radié. Sao Tome-et-Principe a déjà été admis en tant que pays Candidat le 22 février 2008,<br />

et il a été radié le 15 avril 2010. La radiation faisait suite à une période prolongée d’inactivité au cours de<br />

laquelle aucun rapport ITIE n’avait été publié. La décision de radier Sao Tome-et-Principe découlait d’une<br />

décision <strong>du</strong> Conseil d’administration de rejeter la requête de suspension volontaire de Sao Tome-et-<br />

Principe (cf. section 3 ci-dessous).<br />

Les Règles de l’ITIE stipulent que :<br />

Un pays radié peut déposer une nouvelle demande d’admission en tant que pays Candidat à l’ITIE à tout<br />

moment. Le Conseil d’administration de l’ITIE appliquera les procé<strong>du</strong>res convenues pour évaluer les<br />

demandes d’admission en tant que pays Candidat. Il examinera également l’expérience précédente en<br />

matière de mise en œuvre de l’ITIE, y compris les obstacles existant précédemment pour la mise en<br />

œuvre, ainsi que les mesures correctives mises en place.<br />

Les procé<strong>du</strong>res d'évaluation des demandes de Candidature sont décrites dans les Règles de l'ITIE. Elles<br />

prévoient cinq Exigences d' « adhésion » :<br />

1. Le gouvernement doit effectuer une déclaration publique, sans équivoque, de son intention de<br />

mettre en œuvre l'ITIE.<br />

2. Le gouvernement doit s'engager à travailler avec la société civile et les entreprises pour mettre en<br />

œuvre l'ITIE.<br />

3. Le gouvernement doit nommer un haut responsable chargé de diriger la mise en œuvre de l'ITIE.<br />

4. Le gouvernement doit mettre en place un Groupe multipartite pour superviser la mise en œuvre de<br />

1 http://eiti.org/sao-tome-and-principe<br />

3


l'ITIE.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

5. En consultation avec les parties prenantes clés de l'ITIE, le Groupe multipartite devra convenir et<br />

publier un plan de travail national chiffré contenant des objectifs mesurables et un échéancier de<br />

mise en œuvre, et comprenant une évaluation des contraintes de capacités.<br />

Conformément aux procé<strong>du</strong>res convenues, la demande a été évaluée par le Comité de Candidature et de<br />

Sensibilisation à partir d'une évaluation préparée par le Secrétariat international (cf. section 4 ci-dessous).<br />

Parallèlement à son examen de cette demande de Candidature, le Secrétariat a recherché les points de vue<br />

<strong>du</strong> gouvernement et des autres parties prenantes au niveau national et international. Le Secrétariat ne s’est<br />

pas ren<strong>du</strong> à Sao Tome-et-Principe, car les efforts de sensibilisation se sont principalement portés sur les<br />

pays prioritaires comme stipulé par le Comité et le Conseil d’administration. Des consultations ont toutefois<br />

eu lieu, notamment à travers des entretiens téléphoniques avec toutes les ONG représentées au sein <strong>du</strong><br />

Groupe multipartite 2 . La Banque mondiale s’est ren<strong>du</strong>e à plusieurs reprises à Sao Tome-et-Principe, et s’est<br />

entretenue avec le large collège de la société civile lors de plusieurs réunions. Le Secrétariat international<br />

s’est également appuyé sur les conseils d'une mission de la BAD qui s'est ren<strong>du</strong>e à Sao Tome-et-Principe en<br />

août 2012 (à laquelle a participé Bady Balde, détaché par l’ITIE auprès de la BAD). La BAD soutient le<br />

processus de l’ITIE dans le cadre d’un projet de soutien plus général qu’elle apporte à Sao Tome-et-Principe.<br />

La Banque mondiale a également été en contact étroit avec les parties prenantes de Sao Tome-et-Principe<br />

et a contribué à cette évaluation.<br />

Dans son évaluation, le Secrétariat est parvenu à la conclusion que Sao Tome-et-Principe a satisfait à<br />

toutes les exigences qui se présentent pour être admis à nouveau en tant que pays Candidat à l'ITIE.<br />

Les Règles de l'ITIE décrivent les exigences concernant les dates limites de déclaration et de Validation (cf. la<br />

Note-Directive n°3, pages 61-63) :<br />

Contexte<br />

Les pays Candidats sont tenus de publier leur premier rapport ITIE dans les dix-huit mois suivant leur<br />

admission en tant que pays Candidat et de soumettre un rapport final de Validation (avalisé par le<br />

Groupe multipartite) au Conseil d'administration dans les deux ans et six mois suivant leur accession au<br />

statut de pays Candidat. Le fait de ne pas tenir chacune de ces échéances entraînera la radiation de ce<br />

pays.<br />

3.1 Vue d’ensemble des in<strong>du</strong>stries extractives<br />

Situé en Afrique de l’Ouest, dans le Golfe de Guinée riche en pétrole, Sao Tome-et-Principe (STP) envisage<br />

d’extraire <strong>du</strong> pétrole dans deux zones (juridictions) distinctes : l’une étant la zone de développement<br />

commune avec le Nigéria (ZDC) qui fait l’objet de revendications de la part de chacun des deux pays, les<br />

limites maritimes se chevauchant ; et l’autre, dans ses eaux territoriales, dans la dite zone économique<br />

exclusive (ZEE). Le développement de la ZDC fait suite à un traité signé en 2001 avec le Nigéria. Les<br />

principales dispositions de ce traité sont les suivantes : 1) que la ZDC fonctionne de manière indépendante<br />

(régie par un organisme binational), et 2) que 60 % des revenus sont attribués au Nigeria et 40 % à Sao<br />

Tome-et-Principe. Le traité doit <strong>du</strong>rer 45 ans, avec une révision au bout de 30 ans.<br />

2 Jorge Carvalho de FONG, Eneias Santos de Webeto, Graca Augusto de Mulheres Juristas et Maximino Carlos<br />

(<strong>jour</strong>naliste).<br />

4


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

La ZDC a commencé à octroyer des licences pour cinq blocs fin 2004. Il existe actuellement des activités<br />

d’exploration dans six blocs. Les compagnies explorant ces blocs sont notamment Total, Anadarko, Addax<br />

et Sinopec. Trois compagnies ont versé des primes de signature, tel que détaillé à la Section 3.2 ci-dessous.<br />

Dans la ZEE, cinq blocs ont été octroyés à des fins d’exploration, deux étant actuellement explorés. Trois<br />

compagnies sont actives : Oranto, Equator exploration et ERHC. Les deux premières ont payé des primes de<br />

signature. La somme totale des primes se monte à 81,8 millions de dollars US. La ZDC et la ZEE ne sont pas<br />

encore en pro<strong>du</strong>ction.<br />

La ZDC est régie par l’Autorité conjointe de développement (ACD), sous les ordres d’un Conseil ministériel<br />

commun (CMM). L’ACD dispose d’un ample mandat pour opérer dans la zone, y compris par rapport aux<br />

réglementations et aux termes contractuels avec les compagnies présentes dans la zone. La ZEE est<br />

administrée par l’Agência Nacional do Petróleo de São Tomé e Príncipe (ANP) créée en 2004. D’un point de<br />

vue administratif et financier, l’ANP fonctionne de manière autonome sous l’orientation politique des<br />

organes dirigeants <strong>du</strong> pays et en conformité avec les lois en vigueur.<br />

3.2 Paiements de primes de signature<br />

Selon les informations, un total de 81,8 millions de dollars US en paiements de primes de signature a été<br />

versé. Les compagnies d’exploration n’ont pas toutes payé. Par exemple, l’ERHC et la ZDC sont tou<strong>jour</strong>s en<br />

train de négocier le paiement dû.<br />

Compagnie (bloc) Million de<br />

dollars US<br />

ZDC :<br />

Chevron (à présent dirigée par Total) - 49,2<br />

Bloc 1<br />

28,6<br />

Addax et Anadarko (blocs 2, 3 et 4)<br />

ZEE :<br />

Oranto<br />

2<br />

Equator<br />

2<br />

Total 81,8<br />

3.3 Participation précédente à l’ITIE<br />

Date<br />

2004<br />

2004<br />

Nov.<br />

2011<br />

Mai 2012<br />

STP a été accepté en tant que pays Candidat le 22 février 2008 lors de la réunion <strong>du</strong> Conseil<br />

d’administration à Accra. Il y a eu une période prolongée d’inactivité <strong>du</strong>rant laquelle aucun rapport ITIE n’a<br />

été publié. Lors de sa réunion à Berlin le 15 avril 2010, le Conseil d’administration a radié STP après avoir<br />

rejeté sa demande de suspension volontaire. Extrait <strong>du</strong> procès-verbal de la réunion de Berlin :<br />

« Le courrier demandant cette suspension volontaire a été signé par le Premier ministre Dr Joaquin<br />

Rafael Branco. Ce courrier mentionne la difficulté de mener un processus de l’ITIE dans un secteur<br />

conjointement géré avec le Nigéria. Le processus de déclaration pour la Zone de développement<br />

commune (ZDC) est en effet à l’arrêt depuis un an et demi, en attendant le feu vert des autorités <strong>du</strong><br />

Nigéria et de Sao Tome pour redémarrer. Le courrier argue <strong>du</strong> fait que c’est une tâche au-delà <strong>du</strong> seul<br />

contrôle de Sao Tome. Du point de vue <strong>du</strong> Secrétariat International, la description faite par le Premier<br />

ministre d’un processus échappant au contrôle de Sao Tome semble juste. Bien que Sao Tome siège au<br />

Conseil ministériel commun, les autorités nigérianes se trouvent dans une position plus forte et les<br />

progrès se sont avérés difficiles. Cependant, le Secrétariat International remarque que le manque de<br />

progrès dans la mise en œuvre de l’ITIE ne résulte pas entièrement de la lenteur des progrès <strong>du</strong> Conseil<br />

ministériel commun. Le Groupe multipartite ne semble pas se réunir régulièrement et il ne semble pas<br />

5


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

exister de signes évidents d’un engagement politique continu envers le processus… De l’avis <strong>du</strong><br />

Secrétariat, Sao Tome-et-Principe n’a pas connu d’ « instabilité politique ou de conflit ». Ainsi, le<br />

Secrétariat International recommande que le Conseil d’administration rejette la demande de<br />

suspension de Sao Tome-et-Principe. Julie McDowell informe le Conseil d’administration que le Comité<br />

de Validation a discuté de la demande et de la recommandation <strong>du</strong> Secrétariat. Elle informe le Conseil<br />

d’administration que le Comité est d’accord avec la recommandation <strong>du</strong> Secrétariat de radier Sao<br />

Tome-et-Principe, en faisant remarquer que le processus de l’ITIE ne relève pas <strong>du</strong> contrôle <strong>du</strong> pays et<br />

que lorsque ces circonstances changeront, le pays sera encouragé à poser à nouveau sa candidature. Le<br />

Conseil d’administration convient de rejeter la demande de suspension et de radier Sao Tome-et-<br />

Principe. En prenant cette décision, le Conseil d’administration conclut que la mise en œuvre a été<br />

stoppée principalement <strong>du</strong> fait de circonstances relatives à la gestion conjointe avec le Nigéria de la<br />

Zone de développement commune. Le Conseil d’administration souligne qu’il accueillera avec plaisir<br />

une nouvelle candidature de Sao Tome-et-Principe avec un engagement renouvelé et une description<br />

précise de la manière dont les obstacles précédents à une mise en œuvre efficace auront été<br />

surmontés ».<br />

3.4 Procé<strong>du</strong>re de renouvellement de demande de Candidature<br />

En novembre 2011, le gouvernement a demandé une subvention <strong>du</strong> Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs pour<br />

la mise en œuvre de l’ITIE. La Banque mondiale a accueilli favorablement cette demande et l’étudiera si STP<br />

est officiellement accepté en tant que pays Candidat. Avec l’aide de la Banque mondiale, le gouvernement<br />

de STP a travaillé à la préparation d’une demande de Candidature à l’ITIE, y compris le rétablissement <strong>du</strong><br />

Comité national de l’ITIE (Groupe multipartite) et les autres mesures exigées dans les Règles de l’ITIE. Le 10<br />

mai 2012, le gouvernement a déposé une demande de Candidature auprès <strong>du</strong> Secrétariat international. Le<br />

Secrétariat international a examiné la demande et y a répon<strong>du</strong> le 31 mai en demandant un complément<br />

d'information et en suggérant des modifications au plan de travail, afin de refléter des objectifs plus<br />

réalistes pour le rapprochement et la Validation. De plus, le 7 août 2012, le Secrétariat international a attiré<br />

l’attention de STP sur le problème de la représentation de la société civile au sein <strong>du</strong> Groupe multipartite,<br />

en faisant remarquer qu’il apparaissait qu’une association d’entreprises, la « Camera do Comercio, In<strong>du</strong>stria,<br />

Agricultura e Servicios » faisait partie <strong>du</strong> collège de la société civile. À cette époque, le Comité national de<br />

l’ITIE était composé de neuf membres, quatre d’entre eux étant désignés en tant qu’organisations de la<br />

société civile. Le gouvernement a par la suite reconstitué le Comité le 5 septembre 2012 de manière à<br />

inclure une autre organisation de la société civile, la Fédération des ONG (Federacao das ONGs), au sein <strong>du</strong><br />

collège de la société civile. L’association des entreprises fait à présent partie <strong>du</strong> collège de l’in<strong>du</strong>strie. Le<br />

Comité compte au<strong>jour</strong>d’hui dix membres, quatre issus <strong>du</strong> collège de la société civile, y compris un membre<br />

issu des médias, deux de l’in<strong>du</strong>strie, trois <strong>du</strong> gouvernement et un représentant de la région autonome de<br />

Principe (cf. Annexe Q – Procès-verbal de la réunion <strong>du</strong> Groupe multipartite <strong>du</strong> 31 août).<br />

Le Secrétariat international a reçu la documentation concernant ces changements, ainsi que d’autres<br />

informations, le 10 septembre 2012. La demande de Candidature a ensuite été publiée sur le site Internet<br />

de l'ITIE 3 . La section qui suit présente l’évaluation de la demande par le Secrétariat.<br />

3 http://eiti.org/sao-tome-and-principe<br />

6


Évaluation de la demande de Candidature<br />

Comme indiqué ci-dessus, les Règles de l’ITIE stipulent que :<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

Un pays radié peut déposer une nouvelle demande d’admission en tant que pays Candidat à l’ITIE à tout<br />

moment. Le Conseil d’administration de l’ITIE appliquera les procé<strong>du</strong>res convenues pour évaluer les<br />

demandes d’admission en tant que pays Candidat. Il examinera également l’expérience précédente en<br />

matière de mise en œuvre de l’ITIE, y compris les obstacles existant précédemment pour la mise en<br />

œuvre, ainsi que les mesures correctives mises en place.<br />

Ci-dessous, nous évaluons les obstacles précédents à une mise en œuvre efficace et les mesures correctives<br />

apportées. Les sections suivantes abordent chacune des cinq exigences en matière d’adhésion l’une après<br />

l’autre.<br />

Évaluations des obstacles précédents à une mise en œuvre efficace et des mesures<br />

correctives apportées<br />

Le principal obstacle à la mise en œuvre de l’ITIE en 2008-2010, comme affirmé par le gouvernement à cette<br />

époque, était l’absence de mécanismes de coordination avec la ZDC, y compris l’absence de réunion <strong>du</strong><br />

Conseil ministériel commun (CMM) et de l’établissement d’un sous-comité au sein de l’Autorité commune<br />

de développement (ACD) pour traiter la déclaration de mise en œuvre de l’ITIE. Le Secrétariat international<br />

a également remarqué à l’époque que le Groupe multipartite de STP ne se réunissait pas et qu’il n'y avait<br />

aucune communication entre les autorités chargées de la mise en œuvre de l’ITIE (le Coordinateur national)<br />

et le Secrétariat international. En se fondant sur ces deux éléments, le Secrétariat a conclu que<br />

l’engagement pris par le gouvernement de mettre l’ITIE en œuvre était faible.<br />

Le Ministre des Finances, Americo Oliveira, a écrit à la Présidente de l’ITIE, Clare Short, le 3 août 2011<br />

exprimant l’intérêt <strong>du</strong> gouvernement à déposer une nouvelle demande de Candidature à l’ITIE. Dans cette<br />

lettre, le Ministre Oliveira notait les progrès de coordination avec les autorités de la ZDC et l’intention<br />

d’apporter un soutien budgétaire à l’établissement <strong>du</strong> Comité national (le futur Groupe multipartite) en<br />

2012. Par la suite, le gouvernement a travaillé de manière continue à la préparation d’une demande de<br />

Candidature. De plus, la coordination avec la ZDC (ACD et CMM) a avancé, notamment à travers la<br />

formation <strong>du</strong> sous-comité pour l’ITIE au sein de l’ACD. Sao Tome-et-Principe a nommé trois représentants<br />

pour siéger à ce sous-comité, qui devrait être opérationnel sous peu (cf. Annexe P – Communication avec la<br />

ZDC).<br />

Le Conseil d’administration de l’ITIE, lors de sa décision prise le 1 er mars 2011 de déclarer le Nigéria pays<br />

Conforme, a accueilli favorablement l’engagement <strong>du</strong> gouvernement nigérian de renforcer la mise en<br />

œuvre en incorporant les revenus tirés de la Zone de développement commune. La coordination entre le<br />

N<strong>EITI</strong> et les autorités de Sao Tome-et-Principe (y compris le Comité national de l’ITIE) a progressé au cours<br />

des derniers mois. Les deux pays devraient à présent travailler de concert dans la ZDC (par le biais <strong>du</strong> souscomité<br />

de l’ITIE) en vue de permettre que la déclaration des revenus perçus par chaque pays progresse sans<br />

heurts.<br />

Il faut également noter que l’exploration dans la Zone économique exclusive a démarré en 2011. Bien que<br />

les revenus perçus (primes de signature) au sein de la ZEE soient moins importants que ceux tirés de la ZDC,<br />

cette zone est intégralement sous le contrôle de l’Agência nacional de Petróleo (ANP), qui fait partie <strong>du</strong><br />

Groupe multipartite de STP, garantissant une coordination directe pour la mise en œuvre de l’ITIE.<br />

Enfin, il faut ajouter que le gouvernement (le ministère des Finances) a nommé un secrétaire permanent<br />

(Jose Cardoso) pour aider le Comité dans la mise en œuvre de l’ITIE. Jose a collaboré avec le Secrétariat<br />

7


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

international au cours des six derniers mois dans le cadre de la préparation de la demande de Candidature.<br />

Cette collaboration contraste avec la précédente expérience de mise en œuvre de l’ITIE (2008-2010) lorsque<br />

la communication entre le pays et le Secrétariat international était inadéquate, comme indiqué à la Section<br />

3.1 ci-dessus.<br />

À la lumière de l’engagement renouvelé <strong>du</strong> gouvernement et des efforts entrepris pour résoudre les<br />

problèmes de coopération avec le Nigéria au sein de la ZDC, l'évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est que les<br />

obstacles à une mise en œuvre efficace ont été surmontés et que les mesures correctives<br />

appropriées ont été prises.<br />

EXIGENCE ITIE 1<br />

Le gouvernement doit effectuer une déclaration publique, sans équivoque, de son intention de mettre en<br />

œuvre l'ITIE.<br />

a) La déclaration devra être effectuée par le chef de l'État ou <strong>du</strong> gouvernement ou un représentant<br />

désigné <strong>du</strong> gouvernement.<br />

b) Les déclarations publiques pourront se faire dans le cadre <strong>du</strong> coup d'envoi officiel, être diffusées<br />

dans les médias nationaux, ou affichées sur un site Internet consacré à l'ITIE.<br />

c) Outre l’approbation de l'ITIE, la déclaration devra énoncer les mesures et les actions que le<br />

gouvernement a l'intention de prendre afin de satisfaire aux Critères de l'ITIE, y compris la garantie<br />

d'un soutien politique de haut niveau de façon continue.<br />

d) Un exemplaire de cette déclaration devra être envoyé au Secrétariat international de l'ITIE.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

a) Le 3 août 2011, le Ministre des Finances et de la Coopération internationale, Americo Oliveira dos Ramos,<br />

a écrit à la Présidente de l’ITIE, Clare Short, exprimant l’intérêt de son gouvernement à déposer une<br />

nouvelle demande de candidature à l’ITIE.<br />

b) Une annonce publique de la demande de candidature à l’ITIE a été diffusée à la télévision nationale de<br />

Sao Tome-et-Principe et publiée sur le site Internet <strong>du</strong> ministère des Finances (cf. ci-dessous).<br />

c) Le gouvernement s’est engagé à apporter des fonds issus <strong>du</strong> budget officiel pour garantir le bon<br />

fonctionnement <strong>du</strong> Secrétariat de l’ITIE et <strong>du</strong> Comité national de l’ITIE. Le ministère des Finances s’est<br />

engagé à diriger l’ITIE et le ministre a été nommé pour présider le Comité national reconstitué. En<br />

établissant l’unité ITIE au sein <strong>du</strong> ministère des Finances, le gouvernement cherche à relier l’ITIE au<br />

processus de budgétisation et de gestion des revenus <strong>du</strong> pétrole. Enfin, le gouvernement a également<br />

nommé les représentants de Sao Tome-et-Principe pour siéger au sous-comité de la Zone de<br />

développement commune (ZDC) en vue d’améliorer la coordination avec le N<strong>EITI</strong> sur la participation de la<br />

ZDC au processus ITIE. Nous croyons comprendre que le N<strong>EITI</strong> a nommé ses représentants à ce comité et ce<br />

dernier devrait se réunir sous peu.<br />

d) Cf. les documents suivants ci-joints :<br />

Annexe A – Lettre <strong>du</strong> ministre des Finances datée <strong>du</strong> 3 août 2011<br />

Annexe B – Déclaration gouvernementale <strong>du</strong> 8 mai 2012 signée par le ministre des Finances, Americo<br />

Oliveira dos Ramos<br />

Annexe C – Décret signé par le Premier ministre Patrice Emery portant création <strong>du</strong> Groupe multipartite<br />

(Comite Nacional ITIE)<br />

8


Annexe D – Poste budgétaire créé dans le budget national (élément n° 3753)<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

Annexe E – Termes de Référence (réglementation interne) <strong>du</strong> Groupe multipartite (Comite Nacional da ITIE)<br />

Annexe F – Procès-verbal de la réunion <strong>du</strong> Groupe multipartite <strong>du</strong> 13 avril 2012<br />

Lien Internet vers l’annonce publique : Cf. « Declaração do Governo – MFCI » à : http://www.minfinancas.st/mo<strong>du</strong>lo/itie.php<br />

L’évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est que cette exigence est satisfaite.<br />

EXIGENCE ITIE 2<br />

Le gouvernement doit s'engager à travailler avec la société civile et les entreprises pour mettre en œuvre<br />

l'ITIE.<br />

a) La mise en œuvre de l'ITIE nécessite un engagement soutenu en faveur d'une collaboration et<br />

d'un dialogue avec les parties prenantes. Les entreprises et les organisations de la société civile<br />

doivent s'engager à fond dans la conception, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation <strong>du</strong> processus<br />

ITIE, et contribuer au débat public.<br />

b) Le gouvernement doit s'assurer qu'il n'existe pas d'obstacles à la participation de la société civile<br />

et des entreprises au processus.<br />

c) Le gouvernement doit s'assurer qu'il existe un environnement favorable aux entreprises et aux<br />

organisations de la société civile eu égard aux lois, règlements et règles administratives pertinents<br />

ainsi qu'aux pratiques concrètes en matière de mise en œuvre de l'ITIE.<br />

d) Le gouvernement doit s'abstenir de prendre des mesures qui aboutiraient à limiter ou à<br />

restreindre le débat public relatif à la mise en œuvre de l'ITIE.<br />

e) Les représentants de la société civile et des entreprises peuvent s'exprimer librement sur des<br />

questions de transparence et de gouvernance des ressources naturelles.<br />

f) Les représentants de la société civile et des entreprises qui sont fortement impliqués dans le<br />

processus ITIE, y compris, mais sans s'y limiter, les membres <strong>du</strong> Groupe multipartite, ont le droit de<br />

communiquer et de collaborer les uns avec les autres.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

a) Les décrets 3/2012 <strong>du</strong> 7 mars 2012 et 08/2012 <strong>du</strong> 5 septembre 2012 <strong>du</strong> Premier ministre expriment<br />

l’engagement <strong>du</strong> gouvernement à travailler avec la société civile et les entreprises au sein <strong>du</strong> Comité<br />

national de l’ITIE, qui est clairement mandaté pour mettre en œuvre l’ITIE de « manière participative ». Le<br />

ministre des Finances a mené des consultations publiques avec la société civile et a invité les compagnies<br />

extractives à participer à l’ITIE dans le cadre des préparations de soumission de la demande de Candidature<br />

à l'ITIE. La société civile et les entreprises ont été consultées pour les préparations <strong>du</strong> Plan de travail, y<br />

compris le budget et la demande de subvention auprès <strong>du</strong> Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs, pour les<br />

Termes de Référence <strong>du</strong> Groupe multipartite et pour les activités de renforcement des capacités.<br />

b), c) et e) Le gouvernement a invité la société civile et les entreprises à participer au processus ITIE. Le<br />

ministre des Finances, Americo Oliveira dos Ramos, a invité les organisations de la société civile et les<br />

entreprises actives dans le secteur pétrolier à des réunions de consultation les 14 et 16 décembre 2011 (cf.<br />

Annexe G). Les procès-verbaux des consultations et la liste des participants de ces consultations sont à<br />

l’Annexe J.<br />

9


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

D’une part, la loi sur les ONG <strong>du</strong> 28 mai 2012 (cf. Annexe H) stipule que les ONG travaillant sur le<br />

développement économique, la ré<strong>du</strong>ction de la pauvreté, la protection des ressources naturelles et les<br />

questions de bonne gouvernance sont notamment reconnues comme travaillant dans des domaines<br />

d’intervention légitimes. De même, la loi reconnaît l’indépendance et l’autonomie requises au<br />

fonctionnement des ONG. Les ONG nationales et internationales sont reconnues sur un même pied<br />

d’égalité et autorisées également à fonctionner. Elles doivent être inscrites au Registre national des ONG. La<br />

loi permet également aux ONG internationales de former des partenariats avec les ONG nationales<br />

présentes dans les mêmes zones. Les ONG consultées à STP ont indiqué que la majeure partie <strong>du</strong><br />

financement provenait généralement de l’étranger, notamment <strong>du</strong> Portugal. La plupart d’entre elles<br />

appartiennent à de plus vastes réseaux, y compris des réseaux internationaux 4 . Certaines d’entre elles ont<br />

également formé des partenariats avec le gouvernement dans le cadre de projets spécifiques. Rien ne laisse<br />

suggérer qu’elles ne peuvent s’exprimer librement sur les questions de transparence et de gouvernance des<br />

ressources naturelles. Il y a eu par exemple un débat public passionné sur le processus d’octroi des licences,<br />

notamment celles <strong>du</strong> Bloc 1 de la ZEE.<br />

La loi sur les médias (Lei n° 2/93 – Lei de Imprensa) garantit le droit à l’information et à la liberté<br />

d’information et d’expression. Le Secrétariat n’a pas connaissance d’obstacles entravant les garanties<br />

prévues dans cette loi (cf. Annexe I pour de plus amples informations sur la loi sur les médias).<br />

d) Le Secrétariat n’a pas connaissance de mesures prises par le gouvernement restreignant le débat public<br />

sur la mise en œuvre de l’ITIE.<br />

f) Le Secrétariat n’a pas connaissance d’obstacles à la communication et à la collaboration entre les<br />

représentants de la société civile et ceux des entreprises participant au processus ITIE. Les ONG consultées<br />

ont affirmé qu’elles avaient la latitude nécessaire pour discuter des questions de l’ITIE lors de la préparation<br />

de la demande de candidature et qu’elles se réjouissaient de profiter de la plateforme ITIE pour améliorer<br />

leur habilitation à traiter des questions relatives à l’in<strong>du</strong>strie extractive et leur aptitude à participer aux<br />

débats publics généraux sur l’in<strong>du</strong>strie.<br />

L’évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est que cette exigence est satisfaite.<br />

EXIGENCE ITIE 3<br />

Le gouvernement doit nommer un haut responsable chargé de diriger la mise en œuvre de l'ITIE.<br />

a) Il est recommandé que cette nomination soit annoncée publiquement.<br />

b) La personne devant diriger la mise en œuvre de l'ITIE devra jouir de la confiance de toutes les<br />

parties prenantes et être hébergée au sein des agences ou des ministères concernés.<br />

c) La personne ainsi nommée devra avoir le pouvoir et la liberté de coordonner les mesures<br />

concernant l'ITIE au sein des agences et des ministères concernés et être capable de mobiliser les<br />

ressources nécessaires à la mise en œuvre dans le pays.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

a) Les décrets <strong>du</strong> Premier ministre 3/2012 <strong>du</strong> 7 mars et 8/2012 <strong>du</strong> 5 septembre 2012 ont nommé le ministre<br />

4 Par exemple, Mulheres Juristas fait partie de IANSA et de Federation of Women Lawyers, FONG est membre <strong>du</strong> Forum<br />

international des plateformes nationales d’ONG. Webeto était en pourparlers pour rejoindre PCQVP en 2009, mais<br />

l’affiliation n’a jamais été finalisée.<br />

10


des Finances à la présidence <strong>du</strong> Comité national de l’ITIE.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

b) Le Secrétariat n’a pas connaissance d’objections émanant de parties prenantes concernant le ministre<br />

des Finances en tant que champion de la mise en œuvre de l’ITIE. En étant situé au sein <strong>du</strong> ministère des<br />

Finances, le champion de l’ITIE est bien placé pour la mettre en liaison avec les agences concernées.<br />

c) Le ministre des Finances est autorisé par les décrets <strong>du</strong> Premier ministre 3/2012 et 8/2012 à coordonner<br />

la mise en œuvre de l’ITIE.<br />

(cf. Annexe C – Décret signé par le Premier ministre Patrice Emery portant création <strong>du</strong> Groupe multipartite<br />

(Comite Nacional ITIE) pour de plus amples informations)<br />

L’évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est que cette exigence est satisfaite.<br />

EXIGENCE ITIE 4<br />

Le gouvernement doit mettre en place un groupe multipartite pour superviser la mise œuvre de l'ITIE.<br />

a) Il est exigé que la mise en œuvre de l'ITIE soit supervisée par un Groupe multipartite rassemblant<br />

toutes les parties prenantes appropriées, y compris, mais sans s'y limiter, le secteur privé, la société<br />

civile (notamment des groupes indépendants de la société civile et d'autres groupes tels que les<br />

médias et les parlementaires) ainsi que les ministères concernés <strong>du</strong> gouvernement (y compris les<br />

chefs de gouvernement).<br />

b) La mise en œuvre de l'ITIE nécessite un processus de prise de décision inclusif tout au long de la<br />

mise en œuvre, chaque collège devant être traité comme un partenaire.<br />

c) Chaque partie prenante devra avoir le droit de nommer ses propres représentants, en gardant à<br />

l'esprit les avantages que présentent le pluralisme et la diversité en matière de représentation.<br />

d) Les groupes de la société civile impliqués dans l'ITIE en tant que membres <strong>du</strong> Groupe<br />

multipartite devront être, au plan opérationnel et politique, indépendants <strong>du</strong> gouvernement et/ou<br />

des entreprises.<br />

e) Les membres <strong>du</strong> Groupe multipartite devront être capables d'agir librement, sans contrainte ni<br />

coercition, y compris dans leurs contacts avec les groupes de leur collège.<br />

f) Les membres <strong>du</strong> Groupe multipartite devront posséder les capacités requises leur permettant de<br />

s'acquitter de leurs tâches.<br />

g) Le Groupe multipartite devra définir des Termes de Référence (TDR) clairs et publics et conserver<br />

des dossiers écrits de ses débats et de ses décisions. Ces TDR devront comprendre au minimum<br />

l'approbation <strong>du</strong> plan de travail national, permettre des modifications <strong>du</strong> plan de travail suite à des<br />

commentaires <strong>du</strong> Groupe multipartite et comprendre une procé<strong>du</strong>re pour le choix d'une<br />

organisation chargée <strong>du</strong> rapprochement des chiffres. Une fois le Groupe formé, les membres<br />

devront convenir de procé<strong>du</strong>res et de règles de gouvernance internes. Celles-ci pourront<br />

comprendre une procé<strong>du</strong>re de vote.<br />

h) En mettant sur pied le Groupe multipartite, le gouvernement devra :<br />

i. S'assurer que de hauts fonctionnaires <strong>du</strong> gouvernement soient représentés au sein <strong>du</strong><br />

Groupe multipartite ;<br />

ii. S'assurer que l'invitation à participer au Groupe se fasse de manière ouverte et<br />

transparente ;<br />

11


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

iii. S'assurer que les parties prenantes soient représentées de manière appropriée (ceci ne<br />

signifie pas qu'elles doivent être représentées de manière égale) ;<br />

iv. S'assurer qu'il existe un processus relatif à la rotation des membres <strong>du</strong> Groupe qui ne<br />

laissera supposer en aucune façon une quelconque coercition ou tentative d'inclure des<br />

membres qui ne remettent pas en question le statu quo.<br />

Le gouvernement peut aussi souhaiter :<br />

v. Entreprendre une évaluation des parties prenantes ;<br />

vi. Établir une base juridique pour le Groupe.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

a) Le Groupe multipartite (Comite Nacional ITIE), créé par le décret 3/2012 <strong>du</strong> 7 mars 2012 et par le décret<br />

8/2012 <strong>du</strong> 5 septembre <strong>du</strong> Premier ministre est composé de représentants issus des collèges suivants : 1)<br />

gouvernement : président (ministre des Finances) et deux autres responsables gouvernementaux<br />

travaillant dans des domaines pertinents à l’ITIE, 2) société civile : quatre représentants des organisations de<br />

la société civile, y compris un représentant des médias 3) in<strong>du</strong>strie : un représentant des compagnies<br />

pétrolières et un représentant <strong>du</strong> secteur in<strong>du</strong>striel et 4) un représentant de la région autonome de<br />

Principe.<br />

b) Les Termes de Référence <strong>du</strong> Groupe multipartite (Comite Nacional ITIE) adoptés le 13 avril 2012 (cf.<br />

Annexe E) établissent le mandat, les fonctions de l'organisation, le quorum requis et les autres dispositions<br />

concernant les réunions et la prise de décisions. De plus, un secrétaire permanent est établi pour aider le<br />

Groupe multipartite et pour exécuter les mesures nécessaires de mise en œuvre de l’ITIE (cf. Annexe E).<br />

c) Les organisations de la société civile ont choisi leurs représentants parmi elles, en consultation ouverte<br />

lors de la réunion <strong>du</strong> 16 décembre 2011 organisée par le gouvernement et à laquelle ont participé 43<br />

organisations différentes (cf. Annexe J). Comme expliqué dans une autre note (cf. Annexe K), les<br />

organisations participantes ont opté pour la ratification de deux membres <strong>du</strong> précédent Groupe<br />

multipartite et l’inclusion d’une représentante issue de Women Attorneys Association et d'un représentant<br />

des médias (Radio Nacional de Sao Tome e Principe). Elles ont plus tard ajouté la Fédération des ONG en<br />

tant que quatrième membre de la société civile. Total a été invité à représenter les compagnies pétrolières,<br />

<strong>du</strong> fait de son importance en tant que plus grand opérateur (cf. Annexe L).<br />

d) L’évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est que les groupes de la société civile impliqués dans l’ITIE en tant que<br />

membres <strong>du</strong> Groupe multipartite sont indépendants <strong>du</strong> gouvernement et de l’in<strong>du</strong>strie. Comme abordé<br />

dans l’évaluation de l’Exigence 2, les ONG consultées ont indiqué qu’elles disposaient de sources de<br />

financement variées et que les réglementations actuelles leur permettent d’agir en toute autonomie.<br />

e) L’évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est que les membres <strong>du</strong> Groupe multipartite sont à même de fonctionner<br />

librement, sans contrainte, ni coercition, y compris en entretenant des rapports avec les groupes de leur<br />

collège, comme il a été démontré lors <strong>du</strong> travail préparatoire en vue <strong>du</strong> dépôt de demande de candidature.<br />

Les Termes de Référence <strong>du</strong> Groupe multipartite établissent que les membres peuvent exprimer leur<br />

opinion de manière libre et indépendante (Article 7, paragraphe 5 des termes de référence - cf. Annexe E).<br />

Les ONG consultées ont indiqué qu’elles avaient pu participer librement lors des préparations de la<br />

demande de candidature à l’ITIE et elles pensent être à même de participer en toute indépendance à l'ITIE.<br />

f) La nomination des membres <strong>du</strong> Groupe multipartite a pris les questions de capacité en compte. Les<br />

12


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

représentants <strong>du</strong> gouvernement sont issus de ministères concernés relatifs aux finances publiques et à<br />

l’in<strong>du</strong>strie pétrolière, deux domaines essentiels au but de l’ITIE. Dans le cas de l’in<strong>du</strong>strie, un représentant<br />

<strong>du</strong> plus grand opérateur, à savoir Total, a été sélectionné. Les deux anciens représentants <strong>du</strong> précédent<br />

Groupe multipartite ont été choisis en reconnaissance de leur capacité, notamment le représentant de<br />

l’ONG Webeto, qui est la seule ONG travaillant directement sur les questions de transparence dans le<br />

secteur extractif. Deux nouvelles ONG ont été rajoutées : la Fédération d’ONG (un organe fédérateur<br />

regroupant plus de 90 organisations) et l’Association for Women Lawyers, qui ont été actives, notamment<br />

dans le domaine de la transparence des contrats (leur travail a notamment consisté à surveiller les contrats<br />

<strong>du</strong> cycle d’octroi de licence de la ZEE). Le besoin de renforcer les capacités des autres représentants des<br />

organisations de la société civile a été reconnu par le Groupe multipartite (cf. Annexe M).<br />

g) Comme abordé ci-dessus, les Termes de Référence <strong>du</strong> Groupe multipartite ont été adoptés, y compris un<br />

mandat précis pour élaborer et contrôler le plan de travail et sélectionner et approuver la société chargée<br />

<strong>du</strong> rapprochement (cf. Annexe E).<br />

h) Le Groupe multipartite a été formé de manière à inclure un haut responsable (ministre des Finances), à la<br />

suite d’une invitation ouverte et avec une représentation adéquate des parties prenantes (gouvernement,<br />

in<strong>du</strong>strie et société civile). Le décret n° 03/2012 (cf. Annexe C) sert de base juridique au Groupe multipartite.<br />

L’évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est que cette exigence est satisfaite.<br />

EXIGENCE ITIE 5<br />

En consultation avec les parties prenantes clés de l'ITIE, le Groupe multipartite devra convenir et publier un<br />

plan de travail national chiffré contenant des objectifs mesurables et un échéancier de mise en œuvre, et<br />

comprenant une évaluation des contraintes de capacités.<br />

a) Le plan de travail est la fondation même de la mise en œuvre de l'ITIE. Le sixième Critère de l'ITIE<br />

exige qu'un plan de travail convenu par les parties prenantes clés de l'ITIE, et notamment le<br />

gouvernement, les entreprises <strong>du</strong> secteur extractif et la société civile, soit élaboré. Le Groupe<br />

multipartite devra avaliser ce plan de travail.<br />

b) Le plan de travail doit :<br />

i. Être ren<strong>du</strong> largement disponible, en étant par exemple publié sur le site Internet national de l'ITIE<br />

et/ou les sites Internet des agences et ministères concernés, dans la presse, ou affiché dans des<br />

lieux qui sont facilement accessibles au public ;<br />

ii. Comporter des objectifs mesurables assortis de délais d'exécution précis et faire état des<br />

mesures spécifiques qui sont nécessaires à l’atteinte de ces objectifs ;<br />

iii. inclure une évaluation des contraintes potentielles en matière de capacités des entités de l'État,<br />

des entreprises et de la société civile qui pourraient constituer un obstacle à la mise en œuvre<br />

efficace de l'ITIE, et présenter la façon dont celles-ci seront surmontées (par exemple par le biais de<br />

formations) ;<br />

iv. Définir le périmètre de la déclaration ITIE et y inclure une liste de toutes les entreprises<br />

pétrolières, gazières et minières qui sont actives. Le Groupe multipartite pourra élargir ce périmètre<br />

à d'autres secteurs.<br />

c) Au cours de cette phase, il faudra veiller à identifier les sources nationales de financement en<br />

faveur d'une mise en œuvre ponctuelle <strong>du</strong> plan de travail convenu. Il faudra de même veiller à<br />

13


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

disposer d'un budget suffisant pour la Validation. Le gouvernement devra également formuler des<br />

stratégies visant à mobilier et obtenir une assistance financière et technique de la part des bailleurs<br />

de fonds et des partenaires internationaux. Le Groupe multipartite est invité à aborder cette<br />

question dès que possible et à tenir compte des contraintes administratives et des délais qui se<br />

présentent dans la mobilisation de fonds de sources extérieures.<br />

d) Outre les cinq Exigences requises en matière d'adhésion, les gouvernements devront passer en<br />

revue le cadre juridique en vue d'identifier tout obstacle potentiel à la mise en œuvre de l'ITIE.<br />

L'ITIE devra s'intégrer sans difficulté au cadre juridique, aux côtés des mécanismes de contrôles<br />

fiscaux. L'ITIE ne devra pas être synonyme d'exigences extraordinaires pour le gouvernement.<br />

Cependant, dans certains cas, il pourra s'avérer nécessaire d'intégrer des dispositions concernant<br />

l'ITIE dans la législation ou la réglementation nationale.<br />

e) Les pays mettant en œuvre l'ITIE devront publier leur premier rapport dans un délai de 18 mois à<br />

compter de la date à laquelle ils ont été admis comme pays Candidats. Par la suite, ils devront<br />

publier des rapports ITIE tous les ans. Ces rapports devront reprendre les données qui ne devront<br />

pas porter sur des exercices plus anciens que les deux derniers exercices comptables révolus (par<br />

ex. un rapport ITIE publié au cours de l'année civile/l'exercice comptable 2010 devra se fonder sur<br />

les données remontant au maximum à l'année civile/l'exercice comptable 2008). Si le Groupe<br />

multipartite souhaite s'écarter de cette norme, ceci devra être clairement indiqué dans le plan de<br />

travail de l'ITIE et les raisons de cette décision devront être fournies au Conseil d'administration de<br />

l'ITIE. Les pays qui n'auront pas publié de rapport depuis plus de deux ans pourront faire l'objet<br />

d'un mécanisme de suspension temporaire, tel qu'énoncé dans la Note-Directive n°5. Dans le cas<br />

où la déclaration ITIE connaît des retards importants, le Groupe multipartite devra prendre des<br />

mesures pour s'assurer que les rapports ITIE soient publiés pour les exercices intermédiaires, de<br />

sorte que chaque année de la série fasse l'objet d'une déclaration.<br />

f) Les Groupes multipartites sont invités à mettre à <strong>jour</strong> leur plan de travail tous les ans. Les pays<br />

mettant en œuvre l'ITIE devront informer le Conseil d'administration de tout changement<br />

important apporté au champ d'application de la mise en œuvre. Lorsqu'il sera manifestement<br />

évident qu'un pays mettant en œuvre l'ITIE ne se conforme pas, ni ne respecte un des aspects<br />

importants des Principes et Critères de l'ITIE, le Conseil d'administration de l'ITIE pourra le<br />

suspendre temporairement ou le radier.<br />

Évaluation <strong>du</strong> Secrétariat<br />

a) Un plan de travail entièrement budgétisé a été approuvé par le Groupe multipartite le 13 avril 2012 (cf.<br />

Annexe M pour le plan de travail et Annexe N pour le procès-verbal de la réunion <strong>du</strong> 13 avril).<br />

b) Le plan de travail est publié sur http://www.min-financas.st/mo<strong>du</strong>lo/itie.php. Le plan de travail<br />

comprend des buts et des objectifs mesurables, assortis de délais d’exécution, y compris des mesures pour<br />

résoudre les contraintes de capacité, dont la connaissance <strong>du</strong> secteur pétrolier, le régime fiscal, le<br />

rapprochement, la communication et les réglementations de l’ITIE, y compris la Validation. Plus<br />

particulièrement, le plan de travail comprend des ateliers sur l’analyse de secteur, sur la procé<strong>du</strong>re de<br />

rapprochement, sur le champ d’application des déclarations, sur la Validation, ainsi que sur la pro<strong>du</strong>ction et<br />

l’exploration de pétrole. Il inclut également les échanges entre pairs (en 2011, ces derniers ont partagé leurs<br />

expériences avec une délégation <strong>du</strong> Timor-Leste qui s’était ren<strong>du</strong>e à STP et avec laquelle ils ont signé un<br />

Protocole d’accord pour partager leurs expériences). La Banque africaine de développement a indiqué sa<br />

volonté de soutenir les activités de renforcement des capacités. Une liste des entreprises présentes au sein<br />

de la ZDC et de la ZEE a été fournie (cf. Annexe O). Il est envisagé que le rapport de STP comprendra les<br />

14


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

revenus de la ZEE et de la ZDC. Plus précisément, un projet de Termes de Références a notamment été<br />

rédigé pour le rapport ITIE de la ZDC (sous réserve de l’approbation <strong>du</strong> sous-comité de l’ITIE commun au<br />

Nigéria et à STP, qui devrait être opérationnel en octobre 2012). Le projet de Termes de Référence établit un<br />

rapprochement en trois phases : 1) paiements des entreprises à l’Autorité conjointe de développement<br />

(ACD) , 2) revenus issus des entreprises déclarés par l’Autorité conjointe de développement (ACD) et 3)<br />

transferts de l’ACD aux gouvernements respectifs (cf. Annexe R). Le plan de travail indique que les TDR pour<br />

la ZEE seront rédigés au cours <strong>du</strong> mois de novembre 2012 (cf. Annexe M).<br />

c) Des sources de financement ont été identifiées : 275 000 dollars US <strong>du</strong> Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs<br />

de la Banque mondiale (cf. Annexe N) et le budget de l’État (88 500 dollars US – cf. Annexe D). L’attribution<br />

de 60 000 dollars US de la part <strong>du</strong> gouvernement ne suffira peut-être pas pour couvrir le coût de la<br />

Validation, et un cofinancement sera sans doute nécessaire.<br />

d) Le plan de travail aborde les obstacles potentiels à la mise en œuvre. Une étude sera menée pour évaluer<br />

la législation en matière de transparence et son impact sur la mise en œuvre de l’ITIE. Le plan de travail<br />

prend en compte le travail avec les autorités de la ZDC pour éliminer les obstacles spécifiques relatifs aux<br />

clauses de confidentialité dans les contrats et à la déclaration des sommes pour le rapprochement.<br />

e) Le premier rapport a été prévu pour mars 2014, conformément au délai de 18 mois prévu dans les Règles<br />

de l'ITIE. La Validation a été prévue pour mars 2015, conformément aux Règles de l'ITIE.<br />

f) Le Groupe multipartite est mandaté pour réviser les activités <strong>du</strong> plan de travail et le financement<br />

annuellement, et pour faire un rapport devant l’assemblée nationale. Le plan de travail convenu couvre la<br />

période 2012-2015 et devrait être mis à <strong>jour</strong> conformément à la révision annuelle.<br />

L’évaluation <strong>du</strong> Secrétariat est que cette exigence est satisfaite.<br />

Annexes<br />

Disponibles sur le site Intranet de l’ITIE www.eiti.org/internal<br />

A Lettre à la Présidente de l’ITIE annonçant l’intention de déposer une nouvelle demande de<br />

Candidature à l’ITIE<br />

B Déclaration publique par le gouvernement de Sao Tome-et-Principe <strong>du</strong> 8 mai 2012<br />

C (1-2) Décrets <strong>du</strong> Premier ministre <strong>du</strong> 7 mai 2012 portant création <strong>du</strong> Groupe multipartite<br />

D Allocation budgétaire à la mise en œuvre de l’ITIE<br />

E Termes de Référence pour le Groupe multipartite<br />

F Procès-verbal de la réunion <strong>du</strong> Groupe multipartite <strong>du</strong> 13 avril 2012<br />

G Invitation des organisations de la société civile et des entreprises à participer au Groupe<br />

multipartite<br />

H (1-2) Loi sur les ONG (<strong>jour</strong>nal officiel et loi)<br />

I Loi sur les médias de 1993<br />

J (1-4) Procès-verbaux des réunions <strong>du</strong> Groupe multipartite<br />

K Note expliquant la sélection des membres <strong>du</strong> Groupe multipartite issus <strong>du</strong> collège de la société<br />

15


civile (lettre <strong>du</strong> 10 mai)<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l’ITIE 21-6<br />

Évaluation de la Demande de Candidature – Sao Tome & Principe<br />

L (1-2) Invitation de Total à représenter l’in<strong>du</strong>strie au sein <strong>du</strong> Groupe multipartite et lettre d’acceptation<br />

de Total<br />

M Plan de travail<br />

N Demande de subvention au Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs de la Banque mondiale<br />

O Liste des entreprises dans la ZDC et la ZEE<br />

P Communication avec la ZDC<br />

Q Procès-verbal de la réunion <strong>du</strong> Groupe multipartite <strong>du</strong> 31 août 2012<br />

R <strong>Projet</strong> de Termes de Référence <strong>du</strong> processus de rapprochement de la ZDC<br />

S Lettre <strong>du</strong> ministère des Finances <strong>du</strong> 11 septembre 2012<br />

16


21 E REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ITIE LUSAKA, 25-26 OCTOBRE 2012<br />

Comité de Gouvernance ITIE 10 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-7<br />

Suspension de Madagascar<br />

Pour décision<br />

Résumé<br />

Madagascar est actuellement suspen<strong>du</strong> de la liste des pays ITIE. Le Comité de Gouvernance<br />

recommande au Conseil d’administration d’étendre cette suspension jusqu’au 26 octobre 2013.


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-7<br />

Supension de Madagascar<br />

Suspension de Madagascar<br />

1. Recommandation<br />

Le Comité de Gouvernance recommande au Conseil d’administration ce qui suit :<br />

La suspension de Madagascar est prolongée jusqu’au 26 octobre 2013.<br />

Conformément à la Note-directive n°5, si le Conseil d’administration de l’ITIE estime que des mesures<br />

correctives ont été prises au cours de cette période [c.-à-d. d’ici le 26 octobre 2013], la suspension sera levée. Si<br />

le problème n’est pas résolu à la satisfaction de manière <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE avant l’échéance<br />

fixée, le pays sera radié, c’est-à-dire qu’il perdra son statut de pays mettant en œuvre l’ITIE.<br />

Le gouvernement peut faire une demande pour lever une suspension à tout moment. Cette demande devra<br />

apporter des preuves sur les mesures adoptées par les parties prenantes pour redémarrer le processus de<br />

Validation de l’ITIE, ainsi que le plan de travail pour atteindre le statut de Conformité. Le gouvernement devra<br />

déposer une demande pour lever la suspension volontaire auprès <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE. Le<br />

Secrétariat transmettra cette demande au Conseil d’administration de l’ITIE pour qu’une décision soit prise. Le<br />

Conseil d’administration de l’ITIE étudiera la possibilité de fixer une nouvelle date butoir appropriée pour les<br />

déclarations et la Validation comme il convient. Le Conseil d’administration n’autorisera pas le<br />

commencement de la Validation <strong>du</strong>rant la période de suspension.<br />

2. Contexte<br />

Madagascar a été accepté en tant que pays Candidat le 22 février 2008. Le 25 octobre 2011, le Conseil<br />

d’administration a décidé de suspendre temporairement Madagascar. Les travaux ont continué au sein de l’ITIE<br />

Madagascar et le rapport 2010 a été publié le 24 septembre 1 .<br />

En janvier 2009, Andry Rajoelina a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’État. Madagascar a été suspen<strong>du</strong> de l’Union<br />

africaine. Les bailleurs de l’Union européenne ainsi que la Banque mondiale ont gelé leur aide. Les Etats-Unis ont<br />

suspen<strong>du</strong> l’accord contenu dans « l’African Growth and Opportunity Act » (AGOA- la loi sur la croissance et les<br />

possibilités économiques en Afrique), qui permet aux gouvernements africains d’accéder au marché des États-Unis<br />

sans payer de droits de douane s’ils montrent un engagement envers la démocratie. Malgré plusieurs tentatives, le<br />

gouvernement malgache actuel ne dispose pas de l’aide nationale et étrangère nécessaire à la mise en place d’un<br />

gouvernement transitoire reconnu au niveau international. Il ne dispose pas non plus de l’appui des trois<br />

principaux groupes d’opposition dirigés par trois anciens présidents.<br />

Lors sa décision de suspendre Madagascar, le Conseil d’administration est parvenu à la conclusion que “les<br />

relations nécessaires à une mise en œuvre effective de l’ITIE à Madagascar ne peuvent actuellement être établies et<br />

maintenues. Le Conseil d’administration suspend donc le gouvernement de Madagascar en attendant que la situation<br />

internationale actuelle de ce pays soit résolue. Néanmoins, il se déclare confiant dans le fait qu’au niveau national, le<br />

Groupe multipartite poursuivra sa tâche aussi bien qu’il le pourra jusqu’à cette résolution" 2 .<br />

1 http://eiti.org/fr/news-events/madagascar-double-ses-revenus-provenant-de-ses-ressources-naturelles<br />

2 Procès-verbal de la 18 e réunion <strong>du</strong> Conseil d’administration : http://eiti.org/files/20120104-<br />

Minutes_18th_Board_Meeting.pdf<br />

2


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-7<br />

Supension de Madagascar<br />

De plus, le procès-verbal <strong>du</strong> Conseil d’administration mentionne que « certains membres <strong>du</strong> Conseil<br />

d’administration ont souligné le caractère illégitime <strong>du</strong> gouvernement de Madagascar et ont relevé le fait que plusieurs<br />

organisations multilatérales de même que les États-Unis avaient suspen<strong>du</strong> leurs relations avec le pays. Edward Bickham<br />

a exprimé ses préoccupations au sujet d’une recommandation présentée au Conseil d’administration radicalement<br />

différente de celle contenue dans le projet de document <strong>du</strong> Secrétariat. Il a réfléchi aux opinions exprimées par certains<br />

membres <strong>du</strong> Conseil d’administration et s’est prononcé contre la suspension de Madagascar à la lumière des récentes<br />

avancées politiques. Il a particulièrement insisté sur les progrès constants qui ont été réalisés grâce à une coopération<br />

entre les entreprises et la société civile ”.<br />

Le 10 novembre 2011, la Présidente de l’ITIE a écrit au Coordonnateur national, au nom <strong>du</strong> Conseil<br />

d’administration, présentant les raisons de la suspension et faisant remarquer que « si la suspension se prolonge<br />

au-delà d’un an, c’est-à-dire au-delà <strong>du</strong> 24 octobre 2012, le Conseil d’administration envisagera alors de radier<br />

Madagascar 3 ».<br />

3. Règles de l’ITIE relatives à la suspension temporaire<br />

La Note-Directive n° 5 stipule que :<br />

La suspension d’un pays mettant en œuvre l’ITIE est un mécanisme temporaire. Le Conseil d’administration de<br />

l’ITIE devra fixer une date butoir avant laquelle le pays devra réagir aux violations des Principes et Critères de l’ITIE.<br />

Si le Conseil d’administration de l’ITIE est satisfait que les mesures correctives aient été menées à bien au cours de<br />

cette période, la suspension sera levée.<br />

Les pays suspen<strong>du</strong>s seront considérés comme « pays Candidat (suspen<strong>du</strong>) » ou « pays Conforme (suspen<strong>du</strong>) »<br />

pendant toute la <strong>du</strong>rée de la suspension, leur statut de suspension étant clairement indiqué sur le site Internet de<br />

l’ITIE et partout où il s’impose.<br />

Si le problème n’est pas résolu à la satisfaction <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE avant l’échéance fixée, le pays<br />

sera radié, c’est à dire qu’il perdra son statut de pays mettant en œuvre l’ITIE..<br />

La suspension temporaire ne modifie pas les dates butoirs concernant les déclarations ou bien la Validation, à<br />

moins que le Conseil d’administration de l’ITIE n’accepte qu’une prorogation <strong>du</strong> délai soit justifiée. Le Conseil<br />

d’administration n’autorisera pas le commencement de la Validation <strong>du</strong>rant la période de suspension. Le Conseil<br />

d’administration de l’ITIE veillera à ce que ses préoccupations et ses décisions soient communiquées clairement au<br />

pays mettant en œuvre l’ITIE, à toutes les étapes <strong>du</strong> processus.<br />

4. Considération d’une prorogation de la suspension ou d’une radiation<br />

Le Conseil d’administration a suspen<strong>du</strong> Madagascar car il ne pensait pas que les relations nécessaires pour une<br />

mise en œuvre effective de l’ITIE à Madagascar n’étaient actuellement pas réunies. La suspension se prolongera<br />

jusqu’à la résolution de la situation internationale actuelle. De l’avis <strong>du</strong> Comité de Gouvernance, il existe des<br />

preuves évidentes que le Groupe multipartite fonctionne de manière efficace et que le processus s’est<br />

maintenu pendant la période de suspension. Les relations nécessaires n’ont cependant pas été rétablies.<br />

Le Comité de Gouvernance recommande donc que la suspension de Madagascar soit prolongée jusqu’au<br />

26 octobre 2013. Si la situation s’améliorait, à savoir si les relations nécessaires étaient rétablies avant<br />

l’échéance ci-mentionnée, une recommandation visant à demander la levée de la suspension de<br />

Madagascar serait présentée au Conseil d’administration de l’ITIE.<br />

La situation politique à Madagascar n’a pas changé de manière significative au cours de l’année qui s’est écoulée.<br />

3 Lettre de Clare Short, Présidente de l’ITIE, disponible auprès <strong>du</strong> Secrétariat sur demande.<br />

3


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-7<br />

Supension de Madagascar<br />

De nombreuses tentatives de mise sur pied d’une feuille de route en vue d’organiser des élections approuvées par<br />

toutes les parties ont eu lieu, mais n’ont pas abouti. La dernière annonce de la commission électorale fait état <strong>du</strong><br />

fait que des élections présidentielles auront lieu en mai-juin 2013, suite à la pression exercée par les Nations Unies<br />

et les efforts de médiation de la Communauté de développement de l’Afrique australe (la SADC – South African<br />

Development Community).<br />

Malgré tout, d’impressionnants progrès ont été réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de l’ITIE et le Groupe<br />

multipartite a continué d’exercer des activités de surveillance des paiements. Un rapport-pilote ITIE couvrant les<br />

années 2007 à 2009 a été publié en février 2010 et un premier rapport ITIE officiel a été publié en juin 2011. Un<br />

second rapport couvrant l’année 2010 a été publié en septembre 2012. Madagascar a soumis un rapport final de<br />

Validation le 30 septembre 2011. Le gouvernement s’est servi <strong>du</strong> processus ITIE pour obliger trois entreprises<br />

chinoises et une entreprise thaïlandaise à divulguer publiquement leurs paiements, après un refus initial de leur<br />

part. Une de ces entreprises, WISCO, a assuré à elle seule 70 % <strong>du</strong> total des revenus en 2010. Le Groupe<br />

multipartite a récemment élaboré un plan de travail 2013-2014 pour la mise en œuvre de l’ITIE. En juillet 2012,<br />

Daniella Randriafeno, ministre des Mines, a été nommé nouveau Champion ITIE.<br />

Le 8 octobre, le Groupe multipartite de l’ITIE Madagascar a envoyé une demande de levée de la suspension. Cette<br />

lettre était signée de la main <strong>du</strong> Premier ministre au nom <strong>du</strong> Gouvernement pour l’Union nationale. Des lettres de<br />

la part de la Chambre des Mines et de la société civile (PCQVP et le Groupement des In<strong>du</strong>stries Extractives) ont<br />

également été envoyées pour appuyer cette demande. Un rapport d’évaluation de l’ITIE a également été envoyé le<br />

10 octobre. Le Comité de Gouvernance a examiné ces documents.<br />

Bien que les progrès politiques soient insuffisants et qu’il soit admis que la suspension représente un mécanisme<br />

temporaire, l’ITIE contribue très clairement à l’amélioration de la transparence et de la redevabilité à Madagascar.<br />

L’on ne sait pas ce qu’il adviendra si Madagascar devait être radié, mais il est peu probable que le processus se<br />

poursuive et que le gouvernement cherche à obliger les entreprises à effectuer des déclarations. Dans sa lettre<br />

adressée à l’ITIE Madagascar, le Conseil d’administration a exprimé son espoir « de voir le Groupe multipartite (le<br />

Comité National) continuer ses activités selon le plan d’action déjà adopté ». C’est ce qui est en train de se<br />

pro<strong>du</strong>ire.<br />

La situation devra continuer de faire l’objet d’un suivi étroit, afin que les progrès soient vérifiés. Si les déclarations<br />

s’arrêtent ou si la supervision <strong>du</strong> Groupe multipartite s’affaiblit, le Secrétariat alertera le Conseil d’administration<br />

en lui faisant la recommandation nécessaire, y compris celle de la radiation <strong>du</strong> pays, si nécessaire. Les autres<br />

parties prenantes, telles que PCQVP et la Banque mondiale, surveillent également de près la situation.<br />

4


21 E REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ITIE LUSAKA, 25-26 OCTOBRE 2012<br />

Secrétariat international de l'ITIE Oslo, le 10 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013<br />

<strong>du</strong> Secrétariat international<br />

Pour approbation<br />

Résumé<br />

Le Conseil d'administration est invité à approuver le présent projet de plan de travail. Ce projet<br />

de plan de travail montre comment les orientations émises par le Conseil d'administration se<br />

tra<strong>du</strong>isent au niveau des activités <strong>du</strong> Secrétariat. Il explique les priorités et les points d'actions, et<br />

il donne une indication <strong>du</strong> temps que les membres <strong>du</strong> personnel y consacrent. Il offre<br />

également un aperçu général <strong>du</strong> soutien apporté au Conseil d'administration par le Secrétariat<br />

et de la gestion de ce dernier.


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE<br />

Table des matières<br />

Table des matières ...................................................................................................................................................................................................... 2<br />

1 Synthèse ................................................................................................................................................................................................... 3<br />

2 Intro<strong>du</strong>ction ............................................................................................................................................................................................ 4<br />

3 Priorités pour 2013 ................................................................................................................................................................................ 4<br />

3.1 Appui aux pays de mettant en œuvre l’ITIE ..................................................................................................................................... 4<br />

3.2 Sensibilisation ......................................................................................................................................................................................... 6<br />

3.3 La revue de la stratégie et la mise en œuvre de la nouvelle Norme ITIE .................................................................................. 7<br />

3.4 La Conférence mondiale de l'ITIE 2013 ............................................................................................................................................. 7<br />

3.5 Promouvoir l’ITIE et montrer ses résultats ....................................................................................................................................... 8<br />

4 Soutien au Conseil d'administration de l'ITIE ................................................................................................................................10<br />

4.1 Débats <strong>du</strong> Conseil d'administration ................................................................................................................................................10<br />

4.2 Appui en matière de politiques, y compris aux Comités <strong>du</strong> Conseil d'administration et à la Validation .......................10<br />

5 Gestion, financement et suivi ...........................................................................................................................................................11<br />

5.1 Gestion <strong>du</strong> Secrétariat international ...............................................................................................................................................11<br />

5.2 Financement <strong>du</strong> Secrétariat international .....................................................................................................................................12<br />

5.3 Suivi et évaluation ...............................................................................................................................................................................13<br />

Annexe A - Organigramme <strong>du</strong> Secrétariat international de l'ITIE .................................................................................................................14<br />

Annexe B - Indicateurs clés de performance <strong>du</strong> Secrétariat international de l'ITIE ..................................................................................15<br />

Annexe C - Récapitulatif des rubriques d'actions à entreprendre ................................................................................................................17<br />

Annexe D - Récapitulatif des affectations en temps <strong>du</strong> personnel...............................................................................................................19


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE<br />

PROJET DE PLAN DE TRAVAIL 2013 DU<br />

SECRETARIAT INTERNATIONAL DE L'ITIE<br />

1 Synthèse<br />

Les priorités de 2013 seront la mise en œuvre, la sensibilisation, et l'élaboration de politiques. La Conférence de Sydney<br />

constituera un jalon important de l’année 2013.<br />

1. Mise en œuvre. D'ici la fin de 2013, 35 pays mettant en œuvre l'ITIE 1 auront à publier leurs rapports de rapprochement<br />

portant sur les données de 2011. En outre, 11 pays procèderont à une Validation ITIE ou se soumettront à un examen <strong>du</strong><br />

Secrétariat. Les pays auront également besoin d'une assistance pour donner effet aux conclusions de la revue de la<br />

stratégie, qui remodèlera les processus actuels et futurs de la mise en œuvre. Le Secrétariat en viendra progressivement à<br />

aller au-delà de l'aide qu'il apporte aux pays mettant en œuvre l'ITIE dans leur efforts pour atteindre ou maintenir leur<br />

statut de Conformité, afin de les aider à définir les résultats qu'ils attendent <strong>du</strong> processus de l'ITIE et à faire en sorte que<br />

ces efforts donnent lieu à l'instauration d'un débat et entraînent un changement.<br />

2. La sensibilisation continuera également à nécessiter un effort et une attention soutenus. Un certain nombre de pays ont<br />

annoncé leur désir de mettre en œuvre l'ITIE. Ils auront besoin de l'assistance <strong>du</strong> Secrétariat dans leur dessein d'adhérer à<br />

la famille de l'ITIE. Parallèlement, des efforts se poursuivent pour stimuler un intérêt au sein d'autres pays, considérés par<br />

le Conseil d'administration comme devant être ciblés prioritairement par des actions de sensibilisation. De plus, le<br />

Secrétariat devra réagir aux besoins supplémentaires ad hoc et parfois imprévus suscités par l'évolution de pays dans<br />

lesquels des transformations sociopolitiques se sont pro<strong>du</strong>ites.<br />

3. L’on peut prévoir que la revue de la stratégie sera achevée pendant la période préludant à la Conférence de Sydney. Il<br />

en découlera une nouvelle norme ITIE, assortie d'un nouvel ensemble d'Exigences. Le Secrétariat continuera de consacrer<br />

un temps et des efforts substantiels à ce processus de revue de la stratégie. Passé la Conférence de Sydney, il réorientera<br />

ses efforts au déploiement d'une assistance à la mise en œuvre de la norme révisée.<br />

4. La Conférence n'exigera pas seulement un effort logistique et administratif important de la part <strong>du</strong> Secrétariat. En effet,<br />

jusqu'à la fin mai, il sera nécessaire de poursuivre la réflexion sur les objectifs à viser lors de cette Conférence et sur la<br />

manière dont ces objectifs se répercuteront sur l'organisation de cette rencontre.<br />

5. Promouvoir l'ITIE et montrer ses résultats. Le nombre des pays devenant Conformes étant en croissance permanente,<br />

il s'avère tou<strong>jour</strong>s plus nécessaire pour l'ITIE de recueillir des comptes ren<strong>du</strong>s narratifs sur la manière dont l'Initiative est<br />

devenue un moteur <strong>du</strong> changement afin de donner de l’élan aux efforts entrepris aux niveaux national et international, et<br />

de stimuler l'apprentissage par les pairs.<br />

Afin de répondre à ces priorités, le Secrétariat :<br />

I. diminuera son activité dans certains cas. Le Secrétariat n'aura plus à expliquer les Règles 2011 et diminuera le<br />

temps et l'effort qu'il consacre à la sensibilisation de pays jugés non prioritaires.<br />

II. développera ses capacités en mettant plus particulièrement l'accent sur un renforcement des équipes de gestion de<br />

pays et sur l'organisation de la Conférence mondiale de l'ITIE.<br />

1 Hormis Madagascar, qui a été suspen<strong>du</strong>.<br />

3


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE<br />

III. appliquera un certain nombre de changements structurels et administratifs en vue d'améliorer son efficacité<br />

encore davantage. Comme exemples, on peut mentionner des systèmes améliorés pour l'analyse de rapports et le<br />

renforcement d'équipes de pays, ce qui con<strong>du</strong>ira à un usage plus flexible des ressources disponibles.<br />

2 Intro<strong>du</strong>ction<br />

L'ITIE ira en 2013 au devant de nombreuses évolutions, exigences et opportunités passionnantes, tant au point de vue interne<br />

qu'externe. Le processus de revue de la stratégie marquera une nouvelle étape importante dans l'histoire de l'ITIE. La<br />

Conférence mondiale 2013 à Sydney offrira une belle occasion de présenter cette réalisation et de lui donner de l'élan pour les<br />

années à venir. Cependant, l'ITIE ne peut changer ou opérer seule dans « le vide » : elle fait également partie d'un<br />

environnement mouvant marqué par un intérêt croissant et mondial pour la transparence et le secteur extractif, comme en<br />

témoignent la loi Dodd-Frank, les Directives comptables et de transparence de l'UE, la Charte des ressources naturelles, et le<br />

Partenariat pour un gouvernement transparent. D'un côté, ces initiatives attirent davantage l'attention sur l'ITIE. De l'autre<br />

côté, elles obligent l'ITIE à clarifier et à souligner les domaines où elle apporte une valeur unique.<br />

Cela dit, l'issue de nombre de ces évolutions reste incertaine. Le Secrétariat devra faire preuve de souplesse et savoir réagir<br />

rapidement à des situations inatten<strong>du</strong>es.<br />

3 Priorités pour 2013<br />

3.1 Appui aux pays mettant en œuvre l’ITIE<br />

A la date <strong>du</strong> mois de septembre 2012, 36 pays mettaient en œuvre l'ITIE et quinze d'entre eux avaient atteint le statut de pays<br />

Conforme. 31 pays avaient publié des rapports ITIE. Plusieurs pays Candidats s'apprêtaient à achever leur Validation tandis<br />

que d'autres progressaient à travers les phases de la mise en œuvre. Certains pays Candidats étaient des nouveaux-venus au<br />

processus, et d'autres connaissaient des formes d’instabilité politique. Comme cela a été le cas dans les années passées, le<br />

Secrétariat international continuera à fournir des orientations sur les Règles et les Exigences de l'ITIE tout au long <strong>du</strong><br />

processus de mise en œuvre, y compris celui de la Validation.<br />

Plus que par le passé, le Secrétariat aidera les parties prenantes à explorer les moyens de diffuser les rapports ITIE afin que des<br />

changements puissent intervenir. Il conviera les pays à une réflexion sur les moyens de lier le processus de l'ITIE aux grands<br />

objectifs associés à la gestion des ressources naturelles et aux efforts de réforme élargis. Il s'emploiera à souligner la<br />

pertinence de l'ITIE pour la réalisation de ces objectifs et aidera les pays à en prendre conscience. En s'attaquant à ces défis, le<br />

Secrétariat a pour mission importante de rester en contact avec le Conseil d'administration de l'ITIE, la Banque mondiale, la<br />

GIZ et d'autres pays et organisations soutenant l'ITIE afin que les pays ayant besoin d'une assistance technique la reçoivent<br />

dans des délais utiles.<br />

Le soutien <strong>du</strong> Secrétariat comporte donc les deux volets suivants : 1) apporter un soutien direct aux pays mettant en œuvre<br />

l’ITIE et 2) coordonner l'assistance technique, politique et financière.<br />

3.1.1 Soutien direct aux pays mettant en œuvre l’ITIE<br />

En 2013, 35 pays mettant en œuvre l'ITIE 2 , y compris les 15 qui sont parvenus à la Conformité, auront à publier des rapports<br />

de rapprochement couvrant 35 exercices fiscaux. Plusieurs pays Candidats se prépareront à achever leur Validation, tandis<br />

que d'autres pays Candidats œuvrent encore à achever les premières phases de leur mise en œuvre.<br />

Pratiquement, cela signifie que le soutien direct <strong>du</strong> Secrétariat prend de nombreuses formes et de nouvelles dimensions. Cet<br />

appui consiste à expliquer les Règles pendant les phases de l'adhésion, de la mise en œuvre et de la Validation ; il propose des<br />

formations générales et spécialisées ; il se présente comme un centre de connaissances en matière de meilleures pratiques ; il<br />

2 Excepté Madagascar (suspen<strong>du</strong>)<br />

4


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE<br />

poursuit des examens ; et il aide des pays à mener des études de cadrage et de faisabilité, à définir les termes de référence de<br />

Groupes multipartites, à fixer le mandat des réconciliateurs ainsi que les formulaires de déclaration, à réaliser la publication de<br />

rapports ITIE et à en établir la couverture, à élaborer des plans de communication, à établir les Termes de Référence de<br />

validateurs et à évaluer les textes provisoires et définitifs des rapports de Validation. Le Secrétariat émet également des avis<br />

de non objection aux contrats conclus avec les validateurs, tient régulièrement des réunions de coordonnateurs nationaux, et<br />

supervise le processus de Validation.<br />

De plus, il s'attachera davantage en 2013 à faire valoir l'ITIE en tant que plateforme de réforme et de modernisation élargies<br />

de l'appareil gouvernemental. Il invitera les pays ciblés par les actions de sensibilisation et les pays mettant en œuvre l'ITIE à<br />

réfléchir aux objectifs qu'ils espèrent tirer <strong>du</strong> processus de mise en œuvre et d'en situer le rôle au sein de leurs programmes de<br />

politique publique générale et les rapports avec leurs institutions, procé<strong>du</strong>res, intervenants et initiatives existants.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 1 – Offrir des conseils, consignes et formations opportuns aux coordonnateurs nationaux et aux Groupes multipartites<br />

dans tous les pays mettant en œuvre l'ITIE, tout au long <strong>du</strong> processus.<br />

Action 2 – Offrir un soutien à la GIZ et aux autres prestataires d'ateliers sur mesure concernant la mise en œuvre de l'ITIE et la<br />

communication pour les pays mettant en œuvre l'ITIE, et ceux dans lesquels se déroulent des activités de sensibilisation, en<br />

les conseillant sur les programmes, les participants et les thèmes à retenir et en con<strong>du</strong>isant des sessions.<br />

Action 3 – Favoriser l'apprentissage par les pairs et la collaboration au sujet de l'ITIE ; et rassembler les meilleures pratiques en<br />

pro<strong>du</strong>isant des documents sur celles-ci, en facilitant les missions entre pairs, et en organisant des réunions entre secrétariats<br />

nationaux.<br />

Action 4 – Évaluer la qualité des rapports de rapprochement ITIE afin d'offrir aux pays de meilleures orientations sur leurs<br />

processus de déclaration. Compiler une information essentielle sur les rapports de rapprochement ITIE et l'inscrire dans une<br />

base de données. Rendre cette information disponible sur le site Internet de l'ITIE.<br />

Action 5 – Encourager l'utilisation des informations valables contenues dans les rapports de rapprochement de l'ITIE en vue<br />

d'une analyse et d'un suivi plus approfondis <strong>du</strong> secteur extractif à l'échelle des pays et sur le plan mondial.<br />

Action 6 – Offrir un soutien aux pays en cours de Validation.<br />

3.1.2 Coordination <strong>du</strong> soutien technique, politique et financier<br />

La mise en œuvre de l'ITIE dans les différents pays relève de la responsabilité des parties prenantes nationales. Ces dernières<br />

ont toutefois la possibilité de recourir à l'assistance technique et financière de nombreux partenaires au sein <strong>du</strong> mouvement<br />

de l'ITIE, notamment la Banque mondiale, des banques de développement régionales et des bailleurs multilatéraux et<br />

bilatéraux. Le succès de l'ITIE dans la plupart des pays dépend de l'implication de l'ensemble de ces parties prenantes, ainsi<br />

que des entreprises et de la société civile. Le Secrétariat vise à assurer la coordination entre les pays mettant en œuvre l’ITIE et<br />

ces prestataires d'assistance, afin que les parties qui mettent en œuvre l'ITIE puissent accéder à un soutien financier et<br />

technique. Afin de guider et informer cette coordination, le Secrétariat suit de près la mise en œuvre dans les différents pays,<br />

ainsi que les conclusions des processus de déclaration et de Validation. En tant que plateforme d'échanges d'expériences et<br />

d'information, le Secrétariat encourage en tout temps le dialogue et la collaboration avec l'ensemble des partenaires. Il<br />

participe activement à des séminaires et à des forums de discussion, présente des exposés et prête assistance à l'élaboration<br />

de contenus.<br />

Face aux agences de développement et aux prestataires d'assistance technique, le rôle <strong>du</strong> Secrétariat consistera notamment à<br />

:<br />

Valoriser ses réseaux et ses connaissances pour rassembler ces agences et apporter une énergie de coordination aux<br />

activités menées au niveau national.<br />

Faciliter des tables rondes internationales de prestataires d'assistance de l'ITIE pour maintenir les parties prenantes<br />

informées, construire des réseaux, et parvenir à une compréhension commune accrue des avantages comparatifs de<br />

chaque agence.<br />

Partager les enseignements tirés de la mise en œuvre de l'ITIE avec d'autres initiatives cherchant à relever la transparence<br />

et la redevabilité.<br />

5


Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE<br />

Action 7 - Être en contact avec les parties prenantes internationales clés qui offrent un soutien aux pays mettant en œuvre<br />

l'ITIE pour améliorer la qualité de l'assistance technique et partager les leçons apprises et les meilleures pratiques.<br />

Besoins en ressources<br />

On peut s'attendre à ce que l'appui aux pays mettant en œuvre l’ITIE occupe quelque 500 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur<br />

politique et 100 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur administratif.<br />

3.2 Sensibilisation<br />

Le Secrétariat international joue un rôle d'animateur important dans la recherche de nouvelles adhésions à l'ITIE. Il cherche<br />

également à élargir la famille de l'ITIE en établissant des contacts avec les pays, les fondations et les organisations de<br />

développement internationales qui soutiennent l'ITIE. Il appuie les efforts de tiers pour élargir le soutien des entreprises et des<br />

investisseurs institutionnels, car il ne constitue pas l'instance la mieux placée pour nouer des rapports avec ces acteurs.<br />

En outre, dans le contexte des initiatives internationales nouvelles sur des questions liées à la transparence et aux ressources<br />

naturelles, l'ITIE devra également accroître ses efforts de contact en direction de mouvements tels que le Partenariat pour un<br />

gouvernement transparent, Mining for Development et la Charte des ressources naturelles. Elle aura également à saisir les<br />

décideurs pour leur expliquer le caractère unique de l'ITIE par rapport à des initiatives complémentaires telles que la loi Dodd-<br />

Frank et les Directives comptables et de transparence de l'UE.<br />

3.2.1 Efforts pour attirer de nouveaux pays Candidats<br />

De nombreux pays riches en ressources naturelles ne font tou<strong>jour</strong>s pas partie de l'ITIE. Un certain nombre d'entre eux songent<br />

à mettre en œuvre l'ITIE et d'autres pourraient potentiellement mettre l'Initiative en œuvre mais n'ont pas encore engagé un<br />

dialogue sur cette possibilité. Un grand nombre d'acteurs s’attachent actuellement à y encourager l'ITIE, si bien que le<br />

Secrétariat international pourrait être appelé à appuyer ces efforts par <strong>du</strong> plaidoyer direct et de haut niveau, à coordonner les<br />

efforts entrepris par des tiers, et à encourager l'exercice de pressions accrues entre pairs et de niveau régional.<br />

Le Conseil d'administration a élaboré un ensemble de critères pour la priorisation des activités de sensibilisation :<br />

le risque de la malédiction des ressources - l'importance potentielle des populations négativement affectées ;<br />

l’importance stratégique pour l'ITIE, par ex. une économie émergente majeure ou d'importance significative dans le<br />

contexte de l'activité de l'ITIE ;<br />

l'implication <strong>du</strong> gouvernement face à l'Initiative - la probabilité d'une mise en œuvre réelle ;<br />

l'avantage comparatif <strong>du</strong> Secrétariat international par rapport aux autres institutions partenaires.<br />

À partir de ces critères, le Comité de Candidature et de Sensibilisation a recommandé que les pays suivants soient classés<br />

prioritaires pour la sensibilisation : Australie, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Papouasie-Nouvelle Guinée, Philippines, Afrique<br />

<strong>du</strong> Sud, Soudan <strong>du</strong> Sud et Ouganda. Les efforts de sensibilisation accroissent l'intérêt et la prise de conscience à l'égard de<br />

l'ITIE. Il arrive parfois que l'évolution de la situation nationale et internationale crée un soudain appétit pour la mise en œuvre<br />

de l'ITIE, comme cela s'est pro<strong>du</strong>it en Tunisie et au Myanmar en 2012. Lorsque survient une telle situation, le Secrétariat, de<br />

concert avec le Comité de Candidature et de Sensibilisation, inclura de tels pays dans ses efforts de sensibilisation dans le but<br />

d'y favoriser le maintien de cet élan et d'y coordonner l'assistance.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 8 – Offrir conseils et soutien aux pays déposant leur candidature et évaluer les demandes de candidatures avant<br />

qu'elles ne soient remises au Comité de Sensibilisation et de Candidature et au Conseil d'administration.<br />

Action 9 – Travailler en étroite collaboration avec le Comité de Sensibilisation et de Candidature et les autres parties<br />

prenantes pour soutenir et coordonner les efforts visant à encourager les pays riches en ressources naturelles à mettre en<br />

œuvre l'ITIE.<br />

6


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE<br />

3.2.2 Œuvrer de concert avec la communauté internationale<br />

Le monde dans lequel l'ITIE est active connaît au<strong>jour</strong>d'hui un nombre croissant d'initiatives complémentaires, qui peuvent<br />

porter sur différentes parties de la chaîne de valeur, impliquer des efforts de transparence élargis, ou se signaler par des<br />

approches différentes à l'accroissement de la transparence. Des exemples en sont donnés par le Partenariat pour un<br />

gouvernement transparent, la Charte des ressources naturelles et l'initiative australienne Mining for Development. Il incombe<br />

aussi à l'ITIE de veiller à ce que le G8, le G20, l'OCDE, les Nations Unies et les organisations nationales soient tou<strong>jour</strong>s plus<br />

conscientes de ce domaine et reconnaissent le rôle de l'ITIE. Celle-ci doit d'une part tirer parti des avantages de ce nouvel<br />

élan, tout en veillant à ce que les valeurs et les forces de l'ITIE soient articulées et bien comprises. À cette fin, l'ITIE accordera<br />

une importance croissance à « l'utilisation des données ». Elle s'attachera aussi à coordonner ces initiatives et à coopérer avec<br />

elles.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 10 – Renforcer la coordination et la coopération avec d'autres initiatives sur la transparence, et agir auprès d'agences<br />

internationales en faveur d'un renforcement de ces liens.<br />

Besoins en ressources<br />

On peut s'attendre à ce que les actions de sensibilisation occupent quelque 150 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur se consacrant<br />

aux questions politiques et 10 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur administratif.<br />

3.3 La revue de la stratégie et la mise en œuvre de la nouvelle norme ITIE<br />

En 2011, le Conseil d'administration de l'ITIE a établi un groupe de travail sur la stratégie chargé d'étudier des options et de<br />

formuler des recommandations concernant l'orientation stratégique de l'ITIE pour les 3 à 5 prochaines années. Le Secrétariat a<br />

fourni son soutien à ce groupe de travail dont les travaux devraient aboutir à une norme ITIE révisée et à un nouveau système<br />

d'évaluation qui seront présentés à la Conférence mondiale de l'ITIE en 2013. Il en découlera de profonds changements dans<br />

les travaux <strong>du</strong> Secrétariat en matière de communication, d'utilisation des rapports ITIE, de liaisons avec les autres<br />

programmes nationaux de réforme, ainsi que de dispositions, de gouvernance et d'organisation de l'aide. Il est probable que<br />

le projet de nouvelle norme nécessite des perfectionnements et des orientations supplémentaires. Lorsque la nouvelle norme<br />

aura été adoptée par le Conseil d'administration, le Secrétariat s'emploiera à en guider la mise en œuvre.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 11 - Offrir un soutien au Conseil d'administration et au Groupe de travail sur la stratégie, et élaborer un plan de mise en<br />

œuvre lorsque la nouvelle norme ITIE aura été approuvée par le Conseil d'administration.<br />

Besoins en ressources<br />

On peut s'attendre à ce que la revue de la stratégie et la mise en œuvre de la nouvelle norme ITIE occupent 100 % <strong>du</strong><br />

temps d’un collaborateur politique et 10 % <strong>du</strong> temps de collaborateur administratif.<br />

Les besoins en ressources pour la mise en œuvre de la nouvelle norme ITIE devront être déterminées ultérieurement.<br />

3.4 La Conférence mondiale de l'ITIE 2013<br />

La Conférence mondiale de l'ITIE 2013 aura lieu les 23 et 24 mai 2013 à Sydney, en Australie ; elle réunira les représentants de<br />

gouvernements, d'in<strong>du</strong>stries extractives, d'investisseurs, d'institutions intergouvernementales, d'organisations<br />

internationales, d'organisations de la société civile et de groupes communautaires locaux. Environ 800 délégués y sont<br />

atten<strong>du</strong>s.<br />

La Conférence sera axée sur les impacts de l'ITIE, en tirant parti des acquis <strong>du</strong> processus d'élaboration stratégique. Elle offrira<br />

également aux pays mettant en œuvre l’ITIE la possibilité d'échanger des enseignements et de réfléchir aux défis futurs de<br />

l'ITIE. La Conférence mondiale sera aussi l'occasion de tenir l'Assemblée des Membres de l'ITIE, qui nommera officiellement le<br />

nouveau Conseil d'administration de l'ITIE pour la période de deux ans qui suivra.<br />

Elle visera à réaliser les objectifs suivants :<br />

7


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE<br />

Faire progresser la gestion des ressources naturelles en lançant la nouvelle norme ITIE, tout en soulignant que son<br />

efficacité atteint son maximum lorsqu’elle évolue et approfondit ses initiatives en vue de répondre aux besoins des<br />

citoyens.<br />

Adapter le système d'évaluation de manière à reconnaître le travail des pays qui vont au-delà des Exigences minimales.<br />

Créer une plateforme au sein de laquelle les parties prenantes auront la possibilité de se rencontrer et de discuter de<br />

leurs progrès et problèmes. Cette plateforme comprendra une exposition nationale devant permettre aux différents pays<br />

de présenter les progrès qu’ils auront accomplis.<br />

Montrer comment les données divulguées dans les rapports peuvent servir à une amélioration de la vie des citoyens.<br />

La Conférence suivra immédiatement celle tenue les 20 et 21 mai 2013 sous les auspices de l'Initiative australienne Mining for<br />

Development (Des Mines pour le développement). Le Secrétariat collaborera étroitement avec le gouvernement australien<br />

pour les deux manifestations.<br />

Le Secrétariat international déploiera un plan de communication pour la Conférence mondiale de l'ITIE de mai 2013. Ce plan<br />

prévoit le lancement de vidéos ITIE tirées <strong>du</strong> concours vidéo lancé en 2012, et la publication <strong>du</strong> Rapport d'avancement ITIE<br />

2011-2013.<br />

Au cours de la Conférence, l'Assemblée des membres de l'ITIE et les trois groupes collégiaux nommeront le Conseil<br />

d'administration pour les années 2013-2015 sur la base des nominations effectuées par tous les collèges. Le Secrétariat<br />

international prêtera son assistance aux collèges représentés au Conseil d'administration pour ce qui est de l'organisation des<br />

collèges et la représentation de ceux-ci au Conseil d'administration en prévision de la Conférence. L’Assemblée des membres<br />

nommera également un nouveau Conseil d'administration, y compris le/la Président(e) de l'ITIE.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 12 – Organiser la 6 ème Conférence mondiale de l'ITIE de manière à ce qu'elle atteigne les objectifs convenus.<br />

Action 13 – Prêter assistance aux collèges au sein <strong>du</strong> Conseil d'administration en matière d'organisation collégiale et de<br />

représentation au Conseil pour la période 2013-2015.<br />

Action 14 – Veiller à ce que tous les points d'actions indiqués dans le plan de communication soient exécutés.<br />

Besoins en ressources<br />

On peut s'attendre à ce que la préparation de la Conférence mondiale de l'ITIE 2013 occupe 140 % <strong>du</strong> temps d’un<br />

collaborateur se consacrant aux questions politiques et 125 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur administratif.<br />

3.5 Promouvoir l’ITIE et montrer ses résultats<br />

3.5.1 Informer et intéresser les parties prenantes<br />

Le Secrétariat continuera à recourir à ses principaux canaux de communication, à savoir, le site Internet de l'ITIE, les médias<br />

sociaux, la Newsletter de l'ITIE et les feuilles d'information.<br />

Le site www.eiti.org est l'outil de communication de l'ITIE qui atteint le plus grand nombre de personnes. Ce site a connu une<br />

croissance respectable <strong>du</strong> nombre de ses visiteurs depuis son lancement. Actuellement, il reçoit en moyenne 170 000 visites<br />

indivi<strong>du</strong>elles par année et ce, de toutes les parties <strong>du</strong> monde. Ce chiffre représente une augmentation de 18 % d’une année<br />

sur l’autre. Le site a été ré-agencé en 2012 pour faciliter l'accès à ses éléments essentiels, et il contient des pages de pays<br />

complètes.<br />

La priorité sera accordée à une amélioration de l'accessibilité au profit de toutes les parties prenantes, en tenant compte des<br />

limitations techniques qui affectent les publics cibles dans un certain nombre de régions. L'information sera disponible en<br />

anglais, français et russe, ainsi que, si nécessaire, dans d'autres langues.<br />

Les travaux se poursuivront en vue de créer des messages ciblés à l'intention de chaque groupe de parties prenantes et<br />

d'élaborer des outils permettant de facilement et efficacement organiser et diffuser ces messages. Le Secrétariat international<br />

8


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE<br />

continuera à développer la présence de l'ITIE dans les médias sociaux, plus particulièrement sur Twitter, Facebook et GOXI.<br />

D'autres canaux, tels que YouTube, Vimeo, Flickr, SoundCloud et SlideShare seront utilisés dans la mesure où ce sera<br />

pertinent.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 15 – Tenir les parties prenantes informées au moyen <strong>du</strong> site Internet de l'ITIE et des médias sociaux ; diffuser la<br />

newsletter tous les deux mois ; et mettre les feuilles d'information à <strong>jour</strong>.<br />

3.5.2 Rendre les données de l'ITIE plus accessibles et plus utilisées<br />

Les rapports ITIE constituent le pro<strong>du</strong>it le plus tangible <strong>du</strong> processus ITIE. L'information et la présentation des rapports<br />

doivent être claires et facilement accessibles. Le Secrétariat va donc promouvoir chaque nouveau rapport ITIE sur son site<br />

Internet, et a lancé la première version d’une base de données de rapports ITIE en ligne à data.eiti.org.<br />

Cette base de données connaîtra de nouvelles améliorations en 2013, en vue d'accroître l'accessibilité des données ITIE et<br />

l'usage de ces données par les parties nationales qui mettent en œuvre l'ITIE et par les différents pays. Dans cette action, le<br />

Secrétariat va travailler en collaboration avec d'autres organisations engagées dans "l'ouverture de données", notamment<br />

Revenue Watch Institute, l'Institut de la Banque mondiale, EI Sourcebook. Open Knowledge Foundation, Sunlight Foundation<br />

et JODI, afin de parvenir à un usage accru de données ITIE, taux au niveau international que national.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 16 – Promouvoir chaque nouveau rapport ITIE sur le site Internet de l'ITIE, améliorer la base de données des rapports,<br />

renforcer les partenariats avec les organisations pertinentes afin d'encourager un usage accru de données ITIE.<br />

3.5.3 Collaboration avec les médias<br />

Le Secrétariat international cherchera activement à collaborer avec des médias cibles, traiter leurs demandes de<br />

renseignements, publier des communiqués de presse sur des actualités importantes pour l'ITIE, et contribuer à des articles et<br />

des textes d'opinion dans des publications ciblées. L'ITIE maintient une base de données de contacts médiatiques avec des<br />

<strong>jour</strong>nalistes couvrant l'ITIE. Cette base de données sera éten<strong>du</strong>e et utilisée pour obtenir une couverture supplémentaire de<br />

l'ITIE dans les médias nationaux et internationaux.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 17 - Communiquer avec les médias, publier des communiqués, rédiger des articles et des textes d'opinion pour la<br />

Présidence de l'ITIE et développer la base de données de contacts médiatiques.<br />

3.5.4 Collaborer avec les pays membres de l'ITIE pour améliorer leurs programmes de communication<br />

Sans un effort de communication visant à convier les citoyens et les autres parties prenantes à un débat sur la gestion et la<br />

responsabilité des revenus, l'ITIE n'aboutira pas dans son projet de faire bénéficier la communauté de citoyens de la richesse<br />

issue des ressources naturelles. Il est donc crucial de s’assurer que les secrétariats nationaux de l'ITIE communiquent de<br />

manière effective les résultats de l'ITIE à leurs publics.<br />

Avec l'aide de la GIZ et en déployant de nouveaux efforts de formation, le Secrétariat entreprendra un projet visant à mieux<br />

appuyer et former les responsables de la communication dans les pays mettant en œuvre l'ITIE. Une version mise à <strong>jour</strong> <strong>du</strong><br />

guide « La Transparence – Guide pour la communication ITIE » pour les communicateurs au sein des secrétariats ITIE<br />

nationaux sera lancé à la Conférence mondiale de Sydney. Ces efforts porteront sur les meilleures pratiques afin de<br />

sensibiliser des parties prenantes, particulièrement des citoyens et des communautés, et ce par la communication<br />

d'informations.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 18 - Rédiger et lancer un nouveau guide " La Transparence – Guide pour la communication ITIE " et améliorer le<br />

soutien et la formation accordés aux communicateurs dans les pays ITIE.<br />

3.5.5 Élaborer des matériels ITIE<br />

Le Secrétariat international de l'ITIE continuera à recueillir, documenter et présenter des comptes ren<strong>du</strong>s narratifs, des études<br />

et d’autres éléments d'information sur l'impact actuellement exercé par l'ITIE. Il s'agira en particulier de développer une partie<br />

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Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE 10<br />

<strong>du</strong> site Internet de l'ITIE à ce sujet et de parvenir à réaliser le « Rapport d'avancement de l'ITIE 2011-2013 », à lancer lors de la<br />

Conférence mondiale.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 19 - Élaborer des matériels apportant la preuve de l'impact de l'ITIE et planifier leur communication. Ce travail<br />

comprendra l'élaboration d'une page « Con<strong>du</strong>ire au changement » sur le site Internet, et la réalisation <strong>du</strong> « Rapport<br />

d'avancement ITIE 2011-2013 ».<br />

3.5.6 Améliorer les orientations fournies aux entreprises soutenant l'ITIE<br />

Le Secrétariat international rationalisera le processus prévu pour les entreprises qui soutiennent l'ITIE en supprimant le<br />

"formulaire international d'auto-évaluation" pour se concentrer sur la manière dont elles appuient la mise en œuvre dans les<br />

pays membres de l'ITIE. Il lancera également une version mise à <strong>jour</strong> <strong>du</strong> Guide des entreprises ITIE lors de la Conférence<br />

mondiale.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre l’action suivante :<br />

Action 20 – Lancer la version révisée <strong>du</strong> Guide des entreprises ITIE lors de la Conférence mondiale<br />

Besoins en ressources<br />

On peut s'attendre à ce que la préparation <strong>du</strong> document « Promouvoir l'ITIE et montrer ses résultats » occupe 140 % <strong>du</strong><br />

temps d’un collaborateur politique et 125 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur administratif.<br />

4 Soutien au Conseil d'administration de l'ITIE<br />

4.1 Débats <strong>du</strong> Conseil d'administration<br />

Le Secrétariat international continuera à collaborer avec la Présidence et le Conseil d'administration dans la préparation des<br />

ordres <strong>du</strong> <strong>jour</strong>, la rédaction de rapports d'activité, le contrôle de la tra<strong>du</strong>ction de documents, et la prise de toutes autres<br />

dispositions pratiques pour les séances <strong>du</strong> Conseil d'administration. Il organisera au moins quatre réunions <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration en 2013 et lui apportera le soutien et la documentation nécessaires aux prises de décisions à la fois lors des<br />

réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration et via les circulaires <strong>du</strong> Conseil.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 21 - Organiser les réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration et préparer les circulaires <strong>du</strong> Conseil d'administration.<br />

4.2 Appui en matière de politiques, y compris aux Comités <strong>du</strong> Conseil d'administration<br />

et à la Validation<br />

Le Secrétariat collabore avec la Présidence et avec le Conseil d'administration - principalement par le biais des Comités et<br />

Groupes de travail de ce dernier 3 - à élaborer des propositions et des recommandations de politiques. En 2013, outre son<br />

appui aux travaux <strong>du</strong> Groupe de travail sur la stratégie, évoqués au paragraphe 3.3, le Secrétariat collaborera avec les Comités<br />

<strong>du</strong> Conseil d'administration à un certain nombre de tâches figurant à leurs programmes respectifs.<br />

Avec le Comité de Candidature et de Sensibilisation : élaborer et affiner des stratégies de sensibilisation s’adressant à des<br />

pays spécifiques.<br />

3 Le Comité de Candidature et de Sensibilisation, le Comité de Validation, le Comité de Gouvernance, le Comité de Réponse Rapide,<br />

le Comité des Finances, le Comité d'audit, le Comité des nominations et le Groupe de travail sur la stratégie. De plus amples<br />

précisions sur les Comités sont fournies dans leurs TDR respectifs.


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE 11<br />

Avec le Comité des Nominations : travailler sur le processus qui, à Sydney en mai prochain, con<strong>du</strong>ira à l'établissement <strong>du</strong><br />

nouveau Conseil d'administration de l'ITIE pour la période 2013-2015.<br />

Avec le Comité de Validation : il est probable que les tâches et le mandat de ce Comité seront modifiés en fonction de la<br />

nouvelle norme ITIE, bien qu'une partie importante de son travail restera sans doute inchangée, comme le sera<br />

également le rôle <strong>du</strong> Secrétariat en matière d'évaluation et de suivi des progrès consécutifs aux Validations. De plus, on<br />

peut s'attendre à ce que les demandes d'examen <strong>du</strong> Secrétariat soient maintenues.<br />

En 2013, onze pays auront à achever leur Validation. Parmi ces pays, six (Albanie, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire,<br />

RDC et Kazakhstan) effectueront leur seconde Validation. Cinq autres mèneront une Validation pour la première fois. Le<br />

Secrétariat estime aussi qu'il sera prié de mener 2 ou 3 examens <strong>du</strong> Secrétariat.<br />

Avec les Comités de Finances et d’Audit : En 2013, le Secrétariat international appuiera ces Comités dans la gestion<br />

stratégique des ressources financières de l'ITIE et le suivi de son budget, ainsi que dans l'examen <strong>du</strong> rapport d'audit 2012<br />

et la formulation de toute mesure corrective recommandée.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 22 - Fournir un soutien total au Conseil d'administration et aux Comités, selon ce qui sera demandé et nécessaire.<br />

Action 23 – Exécuter des examens <strong>du</strong> Secrétariat en réponse aux demandes <strong>du</strong> Conseil d'administration.<br />

Besoins en ressources<br />

On peut s'attendre à ce que l'appui au Conseil d'administration de l'ITIE occupe quelque 200 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur<br />

politique et 100 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur administratif.<br />

5 Gestion, financement et suivi<br />

Pays Échéance<br />

Afghanistan 09 février 2013<br />

RDC 01 mars 2013<br />

Indonésie 18 avril 2013<br />

Togo 18 avril 2013<br />

Albanie 25 avril 2013<br />

Burkina Faso 25 avril 2013<br />

Côte d’Ivoire 25 avril 2013<br />

Cameroun 13 août 2013<br />

Kazakhstan 15 août 2013<br />

Guatemala 28 août 2013<br />

Trinidad-et- 28 août 2013<br />

Tobago<br />

Tchad En attente d’annonce<br />

5.1 Gestion <strong>du</strong> Secrétariat international<br />

Le Secrétariat international compte actuellement 14 collaborateurs à plein temps (y compris un collaborateur détaché par le<br />

ministère néerlandais des Affaires étrangères). Un appui supplémentaire est assuré par quatre collaborateurs à temps partiel :<br />

un consultant en communications stratégiques ; un conseiller spécial ; un assistant à la Présidente ; et un représentant spécial<br />

(voir l'organigramme à l'annexe A et, à l'annexe D, l'affectation de personnels aux domaines d'activité).<br />

La dotation en personnel <strong>du</strong> Secrétariat international de l'ITIE a été établie à une époque où le nombre des pays mettant en<br />

œuvre l’ITIE était très inférieur, ce nombre s’étant accru exponentiellement par la suite. Certains pays nécessitent un appui<br />

plus intense que prévu à l'origine. Dans certains cas, cet appui peut prendre beaucoup de temps en raison de la taille et de la<br />

complexité <strong>du</strong> pays (par ex. le Nigéria, l'Indonésie et l'Irak). Par ailleurs, le processus de Validation a pris plus de temps de<br />

travail <strong>du</strong> personnel que prévu, et le Secrétariat international a été amené à effectuer davantage d'analyses techniques qu'on<br />

ne l'avait escompté. Cet état de choses, ainsi que le volume de travail lié aux priorités fixées pour 2013, devraient <strong>du</strong>rement<br />

solliciter les capacités <strong>du</strong> Secrétariat international. Pour y faire face, trois solutions vont être adoptées :


Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE 12<br />

1. Le Secrétariat aura à développer ses capacités en accordant une attention particulière au renforcement de ses<br />

équipes de gestion de pays.<br />

2. Le Secrétariat appliquera un certain nombre de changements structurels et administratifs dans le but d'accroître<br />

encore son efficacité. Comme exemples, on peut mentionner des systèmes améliorés pour l'analyse de rapports et le<br />

renforcement d'équipes de pays, ce qui devrait con<strong>du</strong>ire à une utilisation plus souple des ressources disponibles.<br />

3. Dans certains cas, le Secrétariat pourra ré<strong>du</strong>ire ses activités, ou peut-être même cesser certaines activités et<br />

interventions, soit parce que ces interventions ne seront plus nécessaires, soit parce qu'elles n'auront plus qu'une<br />

priorité secondaire, ou encore parce que des partenaires pourront les mener à bien plus efficacement. Par exemple,<br />

le Secrétariat n'aura plus besoin d'expliquer les Règles 2011 et consacrera moins de temps et d'efforts aux pays jugés<br />

non prioritaires pour les actions de sensibilisation.<br />

Le Secrétariat international a établi des routines internes pour la comptabilité, la gestion des ressources humaines et<br />

l'évaluation de la performance <strong>du</strong> personnel. Les principes comptables ont été examinés par le Comité des Finances.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 24 – Superviser la gestion au <strong>jour</strong> le <strong>jour</strong> de l'Association ITIE.<br />

Action 25 – Étendre ses capacités en recrutant des responsables de pays et de stagiaires, songeant éventuellement à faire<br />

appel à un second collaborateur en position de détachement.<br />

Action 26 – Appliquer les changements structurels et administratifs, et discuter des progrès à la mi-2013.<br />

5.2 Financement <strong>du</strong> Secrétariat international<br />

Dans sa stratégie de financement, le Secrétariat constate que la gestion internationale de l'ITIE bénéficie d’une base financière<br />

solide et diversifiée qui lui permet de faire face à ses besoins. Il s’attend à ce que l'ITIE continue à se prévaloir de ce soutien<br />

financier. Le Secrétariat continuera à souligner l'importance de dispositions de financement pluriannuelles dans ses contacts<br />

avec les bailleurs de fonds présents et potentiels. Il passera également en revue avec des fondations privées, particulièrement<br />

la Hewlett Foundation, Google, et la Gates Foundation, des possibilités de soutien sur mesure de l'ITIE, par exemple dans la<br />

perspective de la Conférence 2013.<br />

Pour exécuter le présent plan de travail 2013, le Secrétariat estime qu'un budget de 4,1 millions de dollars US sera nécessaire,<br />

comme l'explique en plus de détail la proposition budgétaire 2013 présentée au Conseil dans un document séparé. Ce<br />

montant représente une augmentation de 11 % par rapport au budget 2012, mais cette augmentation est (presque)<br />

entièrement <strong>du</strong>e aux frais de la Conférence et à l'inflation. En l'absence de ces deux facteurs, le budget 2013 aurait été<br />

approximativement égal au budget 2012.<br />

En poursuivant ses efforts pour étoffer les sources de financement de l'ITIE, en tenant compte des engagements actuels de la<br />

part de pays et d'entreprises soutenant l'ITIE et en escomptant un report possible de fonds de 2012 à 2013, le Secrétariat<br />

s'attend à disposer d'un financement suffisant pour 2013. La réserve de 0,5 million de dollars US qu’il serait possible d’utiliser<br />

dans des circonstances extrêmes offre un degré de sécurité supplémentaire.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre les actions suivantes :<br />

Action 27 – Chercher à obtenir un financement continu de la part de tous les contributeurs, de préférence sous la forme<br />

d'accords pluriannuels.<br />

Action 28 – Discuter de possibilités de financements sur mesure avec des fondations.


5.3 Suivi et évaluation<br />

L'ITIE continuera à suivre sa performance et son impact afin de :<br />

Mettre à profit l’expérience qu’elle aura accumulée.<br />

Améliorer ses prestations, sa planification et l'affectation de ses ressources.<br />

Démontrer des résultats.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE 21-8<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE 13<br />

Les indicateurs de résultat approuvés par le Conseil d'administration en 2010 sont compris dans l'ensemble clé d'indicateurs<br />

de la performance que le Secrétariat international est tenu d'observer. De plus, les Règles révisées vont définir de manière<br />

plus claire les pro<strong>du</strong>its qu'il conviendra d'observer au niveau <strong>du</strong> processus de suivi dans les pays. Des discussions sont en<br />

cours sur l'opportunité de mettre en place un groupe d'experts de l'ITIE, chargé d'examiner l'impact de l'Initiative dans des<br />

pays sélectionnés.<br />

Le Secrétariat international se propose de prendre l’action suivante :<br />

Action 29 – Suivre les indicateurs de résultats fixés par le Conseil d'administration en 2010.<br />

Besoins en ressources<br />

On peut s'attendre à ce que la gestion, le financement et le suivi occupent quelque 30 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur<br />

politique et 150 % <strong>du</strong> temps d’un collaborateur administratif et d’un stagiaire.


Annexe A - Organigramme <strong>du</strong> Secrétariat international de l'ITIE<br />

Wouter Biesterbos<br />

Conseiller stratégique<br />

Directeur régional (Asie)<br />

wbiesterbos@eiti.org<br />

Tim Vickery<br />

Conseiller en<br />

communications<br />

TVickery@eiti.org<br />

Helene Johansen<br />

Chargée de<br />

communications<br />

hjohansen@eiti.org<br />

Eddie Rich<br />

Chef adjoint<br />

Directeur régional Afrique de<br />

l'Est & Moyen-Orient<br />

erich@eiti.org<br />

Anders Tunold Kråkenes<br />

Responsable de la<br />

communication<br />

akrakenes@eiti.org<br />

Kjerstin Andreasen<br />

Administratrice<br />

kandreasen@eiti.org<br />

Mary Jo Bishop<br />

Assistante personnelle<br />

de la Présidente<br />

Jonas Moberg<br />

Chef <strong>du</strong> Secrétariat<br />

jmoberg@eiti.org<br />

Sam Bartlett<br />

Directeur technique<br />

sbartlett@eiti.org<br />

Chantal Spit<br />

Gestionnaire de<br />

conférence<br />

cspit@eiti.org<br />

Bady Balde<br />

Analyste (en congé)<br />

Souad Talbi-Harvey<br />

Coordonnatrice de programme<br />

sharvey@eiti.org<br />

Document21‐8 <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE<br />

Leah Krogsund<br />

Secrétaire exécutive<br />

lkrogsund@eiti.org<br />

Tim Bittiger<br />

Directeur régional<br />

(Afrique francophone<br />

& Europe)<br />

tbittiger@eiti.org<br />

Dyveke Rogan<br />

Responsable de<br />

pays<br />

drogan@eiti.org<br />

Jürgen Reitmaier<br />

Conseiller spécial<br />

Francisco Paris<br />

Directeur régional<br />

(Amérique latine<br />

& Caraïbes)<br />

fparis@eiti.org<br />

14<br />

Aida Aamot<br />

Coordonnatrice de programme<br />

aaamot@eiti.org<br />

Peter Eigen<br />

Représentant spécial


Annexe B - Indicateurs clés de performance <strong>du</strong> Secrétariat international de l'ITIE<br />

Partie I. Indicateurs de résultat<br />

2007<br />

Actuel<br />

2008<br />

Actuel<br />

2009<br />

Actuel<br />

2010<br />

Actuel<br />

Document21‐8 <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE<br />

1) Nbre de pays Conformes N/A N/A 2 5 12 15 27<br />

2) Nbre de pays mettant en œuvre l’ITIE (2) 15 23 29 33 35 36 47<br />

3) Nbre d'entreprises soutenant l'ITIE(2) 37 37 41 52 60 68 75<br />

4) Nbre d'investisseurs soutenant l'ITIE (2) (avant 2010, mesuré en<br />

actifs sous gestion)<br />

N/A 14 billions<br />

USD<br />

16 billions<br />

USD<br />

84 90 90 95<br />

5) Nbre de pays soutenant l'ITIE(2) 10 12 16 17 18 18 18<br />

6) Nbre de pays ayant soumis des rapports finals de N/A N/A 2 17 27 29 41<br />

Validation (2)<br />

7) Communication et sensibilisation<br />

Visites sur le site Internet de l’ITIE (par mois)<br />

Articles publiés sur l'ITIE (par année) (3)<br />

Références à l'ITIE dans des articles, actualités et<br />

blogs<br />

(par année)(4)<br />

Abonnés à la newsletter de l'ITIE<br />

8) Déclaration<br />

Nombre de rapports ITIE (périodes fiscales)<br />

Pourcentage de pays mettant en œuvre déclarant<br />

Participation des entreprises(7)<br />

5300<br />

9<br />

1031<br />

N/A<br />

19(5)<br />

41 %<br />

N/A<br />

6000<br />

14<br />

1231<br />

N/A<br />

7<br />

33 %<br />

N/A<br />

8700<br />

12<br />

1532<br />

1700<br />

17<br />

74 %<br />

N/A<br />

10140<br />

25<br />

2200<br />

2000<br />

10<br />

34 %<br />

N/A<br />

2011<br />

Actuel<br />

12950<br />

17<br />

1740(8)<br />

N/A(10)<br />

21<br />

58 % (9)<br />

N/A<br />

(1) Jusqu'à septembre 2012.<br />

(2) Cumulatif.<br />

(3) Y compris FT, The Economist, Le Monde, Le Figaro.<br />

(4) Comprend des références à "<strong>EITI</strong>" sur des sites en anglais et à "ITIE" sur des sites en français.<br />

(5) Cumulatif 2003-2007.<br />

(6) Il est atten<strong>du</strong> que les rapports deviennent un exercice annuel par la suite.<br />

(7) Pourcentage d'entreprises cibles déclarant dans les rapports de rapprochement indivi<strong>du</strong>els.<br />

(8) Le prestataire de services a modifié ses modèles statistiques. Les chiffes pour 2011 et 2012 ne sont pas comparables à ceux des années précédentes.<br />

(9) L’on s’attendait à ce que 31 pays mettant en œuvre l’ITIE publient des rapports (Les calculs excluent le Yémen et Madagascar, qui étaient suspen<strong>du</strong>s en 2009, et de nouveaux pays Candidats, Trinidad-et-Tobago et le Guatemala).<br />

(10) Données non disponibles en raison d'un changement de prestataire de services.<br />

2012<br />

Actuel (1)<br />

14700<br />

20<br />

2020<br />

2700<br />

27(6)<br />

51 %<br />

N/A<br />

2013<br />

Cible<br />

16800<br />

25<br />

2700<br />

3000<br />

35<br />

97 %<br />

N/A<br />

15


Partie II. Indicateurs d'efficience d'agence<br />

Efficience d'agence (Ressources)<br />

2010<br />

(USD)<br />

%<br />

2011<br />

(USD)<br />

%<br />

2012<br />

(USD) 1 %<br />

Appui aux pays mettant en œuvre<br />

l’ITIE<br />

678 383 22 1 106 284 24 580 275 31<br />

Activités de sensibilisation 201 080 7 283 732 6 156 272 8<br />

Réunions <strong>du</strong> Conseil et appui à la<br />

Présidente<br />

776 843 26 617 627 13 318 988 17<br />

Rel. avec les parties prenantes<br />

(conférence, CN)<br />

312 367 10 1 037 750 22 64 574 3<br />

Rel. avec les entreprises et invest. 68 855 2 94 770 2 14 839 1<br />

Communication 356 903 12 547 964 12 259 607 14<br />

Formation 18 319 1 52 841 1 31 875 2<br />

Gestion et administration 608 153 20 931 253 20 457 914 24<br />

Pro<strong>du</strong>its<br />

2010 2011 2012 2<br />

Site Internet & Publications<br />

Communiqués 51 71 45<br />

Tweets 72 202 111<br />

Blogs 8 19 13<br />

Newsletter 3 5 5<br />

Publications régulières 25 21 23<br />

Vidéos 0 5 0<br />

Rapports d'avancement 1 1 0<br />

Rappors de Validation examinés 15 10 2<br />

Rapports de rapprochement examinés<br />

Réunions<br />

10 21 27<br />

Tables rondes de bailleurs 1 1 1<br />

Réunions de coordonnateurs nationaux 1 0 1<br />

Réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration 4 4 3<br />

Indivi<strong>du</strong>s formés<br />

Pays visités<br />

150 180 170<br />

Mettant en œuvre l'ITIE 26 25 28<br />

Activités de sensibilisation<br />

Divulgation de revenus<br />

7 17 15<br />

Nbre de rapports ITIE 10 21 27<br />

Nbre de rapports ITIE (désagrégés) 6 9 4<br />

Couverture sectorielle N/A N/A N/A<br />

Régularité des déclarations ITIE 34 % 58 % 51 %<br />

Entreprises participant aux déclarations N/A N/A N/A<br />

1 Janvier‐Juin 2012<br />

2 Janvier‐Septembre 2012.m<br />

Document21-8 <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE<br />

<strong>Projet</strong> de Plan de Travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l’ITIE<br />

16


Annex C- Récapitulatif des rubriques d’actions á entreprende<br />

Lég. M Réunio Réunion ionclé P Pub manquante<br />

Éléments <strong>du</strong> plan de travail<br />

Q1 Q2 Q3 Q4<br />

n° Points d'action RESP. Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc<br />

3.1. Appuyer les pays mettant en œuvre l'ITIE<br />

1 Offrir des conseils, consignes et formations opportuns aux Coordonnateurs nationaux et aux Groupes multipartites dans tous les pays mettant en œuvre l'ITIE, tout au long <strong>du</strong> processus. DR<br />

2 Fournir un soutien à la GIZ et aux autres prestataires à l'occasion d'ateliers adaptés concernant la mise en œuvre de l'ITIE et la communication pour les pays mettant en œuvre l'ITIE et de sensibilisation. DR<br />

3 Favoriser l'apprentissage par les pairs et la collaboration au sujet de l'ITIE ; et rassembler les meilleures pratiques en pro<strong>du</strong>isant des documents sur celles-ci, facilitant les travaux entre pairs et secrétariats. DR<br />

4 Évaluer la qualité des rapports de rapprochement ITIE afin d'offrir aux pays de meilleures orientations en matière de déclaration. Compiler une info sur les rapports ITIE et la rendre disponible sur le site ITIE. DR<br />

5 Encourager l'utilisation d'informations valables des rapports de rapprochement l'ITIE en vue d'une analyse et d'un suivi plus approfondis <strong>du</strong> secteur extractif. DR<br />

6 Offrir un soutien aux pays en cours de Validation. DR<br />

7 Être en contact avec les parties prenantes internationales clés qui offrent un soutien aux pays mettant en œuvre l'ITIE pour améliorer la qualité de l'assistance technique et partager les leçons. DR<br />

3.2. Sensibilisation<br />

8 Offrir conseils et soutien aux pays déposant leur candidature et évaluer les demandes de candidature avant leur soumission au Comité de Candidature et de Sensibilisation et au Conseil. DR<br />

9 Travailler en étroite collaboration avec le Comité de Candidature et de Sensibilisation et d'autres parties pour soutenir/coordonner la m. en œuvre de l'ITIE dans les pays riches en ressources. DR<br />

10 Renforcer la coordination et la coopération avec d'autres initiatives sur la transparence, et encourager des agences internationales à les renforcer. RD, Moberg<br />

3.3. L'Examen stratégique et la mise en œuvre de la nouvelle Norme ITIE<br />

11 Offrir un soutien au Conseil d'administration et au Groupe de travail sur la stratégie, et élaborer un plan de mise en œuvre de la future Norme après son approbation. RD, Moberg M M M<br />

3.4. La Conférence mondiale de l'ITIE 2013<br />

12 Organiser la 6 ème Conférence mondiale de l'ITIE pour qu'elle atteigne ses objectifs. Spit M<br />

13 Prêter assistance aux collèges au sein <strong>du</strong> Conseil d'administration en matière d'organisation et de représentation au Conseil pour 2013-2015. DR<br />

14 Veiller à ce que tous les points d'action indiqués dans le plan de communication soient exécutés. Kråkenes<br />

3.5. Promouvoir l'ITIE et démontrer des résultats<br />

15 Tenir les parties prenantes informées à travers le site Internet de l'ITIE et les médias sociaux ; diffuser la newsletter bimensuelle ; et mettre les feuilles d'information à <strong>jour</strong>. Kråkenes<br />

16 Promouvoir chaque nouveau rapport ITIE sur le site Internet de l'ITIE, améliorer la base de données des rapports, renforcer des partenariats pour encourager l'usage accru de données ITIE. Kråkenes<br />

17 Liaison avec les médias, publication de communiqués, rédaction d'articles d'opinion pour la Présidence de l'ITIE, extension de la base de contacts médiatiques. Kråkenes<br />

18 Élaborer un nouveau guide "LaTransparence - Guide pour la Communication ITIE" et améliorer le soutien et la formation des communicateurs dans les pays ITIE. Kråkenes P<br />

19 Élaborer des matériels démontrant l'impact de l'ITIE et planifier leur communication. Comprendra l'élaboration d'une page "mener au changement" sur le site, et <strong>du</strong> "Rapport d'avancement ITIE 2011-2013". Kråkenes P<br />

20 Lancer la version révisée <strong>du</strong> Guide des entreprises ITIE à la Conférence mondiale. Kråkenes P<br />

4. Soutien au Conseil d'administration de l'ITIE<br />

21 Organiser les réunions et préparer les circulaires <strong>du</strong> Conseil d'administration Admin M M M<br />

22 Fournir un soutien total au Conseil d'administration et aux Comités, selon ce qui sera demandé et nécessaire. DR<br />

23 Procéder à des examens <strong>du</strong> Secrétariat en réponse aux demandes <strong>du</strong> Conseil d'administration. DR<br />

5. Gestion, financement et suivi<br />

24 Superviser la gestion au <strong>jour</strong> le <strong>jour</strong> de l'Association ITIE. Moberg<br />

25 Étendre ses capacités en recrutant des responsables de pays et des stagiaires, notamment en envisageant de faire appel à un second collaborateur détaché. Moberg<br />

26 Appliquer les changements structurels et administratifs, et discuter des progrès au milieu de 2013. Moberg<br />

27 Chercher à obtenir un financement continu de la part de tous les contributeurs, de préférence sous la forme d'accords pluriannuels. Rich, Biesterbos<br />

28 Discuter de possibilités de financement sur mesure avec des fondations. Rich, Biesterbos<br />

29 Suivre les indicateurs de résultats fixés par le Conseil d'administration en 2010. Paris


Annexe D - Récapitulatif des affectations en temps <strong>du</strong> personnel<br />

Document21-8 <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE<br />

PROJET DE Plan de travail 2013 <strong>du</strong> Secrétariat international de l'ITIE<br />

Personnel politique Administratif<br />

Element <strong>du</strong> plan de travail Personnel polit. Administratif Total<br />

Moberg 100 % Krogsund 100 % Appui des pays de mise en œuvre 500 % 100 % 600 %<br />

Rich 100 % Andreasen 100 % Sensibilisation 150 % 10 % 160 %<br />

Bartlett 100 % Harvey 100 % Examen stratégique et application de la nouvelle Norme 100 % 10 % 110 %<br />

Paris 100 % Bishop 20 % Conférence mondiale de l’ITIE 40 % 200 % 240 %<br />

Bittiger 100 % Spit 100 % Promotion de l’ITIE et démonstration de résultats 140 % 150 % 290 %<br />

Biesterbos 100 % Johansen 100 % Soutien au Conseil d’administration de l’ITIE 200 % 100 % 300 %<br />

Rogan 100 % Aamot 100 % Gestion, financement et suivi 30 % 150 % 180 %<br />

Kråkenes 100 % Stagiaire* 100 % To 1160 1880 %<br />

Balde 100 %<br />

Vacancy* 100 %<br />

Vacancy*<br />

Conseillers<br />

100 %<br />

Eigen 20 %<br />

Reitmaier 20 %<br />

Vickery<br />

Total<br />

20 %<br />

(Années tot.)<br />

* Recrutement en cours<br />

11,60 7,20<br />

18,80<br />

19


21 È RÉUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ITIE LUSAKA, 25 - 26 OCTOBRE 2012<br />

Comité des Finances de l'ITIE Oslo, le 4 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-9-A<br />

Comptes 2012 (janvier-juin)<br />

Pour information<br />

Résumé<br />

Le Comité des Finances présente au Conseil d'administration les comptes de l'ITIE pour la période<br />

de janvier à juin 2012. Le Comité note que, dans l’ensemble, le Secrétariat suit le budget 2012 et<br />

qu'il s'attend à atteindre l'objectif fixé pour son financement. Il recommande au Conseil<br />

administration d'approuver les comptes au milieu de l’exercice comptable et de ne pas modifier<br />

les plans budgétaires de 2012.


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l'ITIE 21-9-A<br />

Comptes de janvier à juin 2012<br />

Comptes 2012 (janvier-juin)<br />

Sommaire<br />

1 Recommandation .....................................................................................................................2<br />

2 Récapitulatif des comptes .....................................................................................................2<br />

2 Revenus de janvier à juin 2012 ...........................................................................................3<br />

3 Dépenses de janvier à juin 2012 .........................................................................................5<br />

1 Recommandation<br />

Ayant établi que, dans l’ensemble, le Secrétariat suit le budget 2012 et que les fonds arrivent à l’ITIE<br />

conformément aux prévisions, le Comité des Finances recommande que les plans budgétaires au titre de<br />

2012 ne soient pas modifiés.<br />

2 Récapitulatif des comptes<br />

Ce document présente au Conseil d'administration les comptes non audités de l’ITIE pour la période <strong>du</strong> 1er<br />

janvier au 30 juin 2012. Le Comité des Finances note que, de manière générale, le Secrétariat suit le budget<br />

2012.<br />

Le Secrétariat a commencé l'année avec un solde créditeur de 1,2 million de dollars US, dont 0,5 million de<br />

dollars US constituait le fonds de réserve. Pour l’ensemble de 2012, le Secrétariat a prévu de recueillir un<br />

financement total de 3,6 millions de dollars US. En milieu d’année, le Secrétariat avait reçu 2,4 millions de<br />

dollars US – soit 66 % <strong>du</strong> montant budgétisé. Les fonds non encore recueillis devraient arriver après juin<br />

2012, en provenance notamment des gouvernements danois (0,3 million de dollars US), allemand (0,25<br />

million de dollars US), néerlandais (0,25 million de dollars US) et norvégien (0,60 million de dollars US).<br />

Au 30 juin, le Secrétariat avait dépensé 1,9 million de dollars US (soit 52 %) <strong>du</strong> montant total <strong>du</strong> budget. Les<br />

principales dépenses atten<strong>du</strong>es au cours <strong>du</strong> second semestre 2012 viendront s’ajouter aux dépenses liées<br />

au personnel, aux activités de sensibilisation et de mise en œuvre en cours, ainsi qu’à la vingt-et-unième<br />

réunion <strong>du</strong> Conseil d'administration prévue à Lusaka au mois d'octobre. En outre, certains frais de la<br />

Conférence de 2013 seront acquittés en 2012.<br />

Aucun financement n'a été reçu à ce <strong>jour</strong> pour des projets spéciaux ou parallèles en 2012. L'Union<br />

européenne et la Banque mondiale ont convenu de financer la réunion des Coordonnateurs nationaux qui<br />

se tiendra au mois d'octobre à Lusaka. La GIZ (l'agence allemande de coopération internationale) aura<br />

procuré de son côté des fonds pour le financement de quatre formations majeures pendant l'année.<br />

Toutefois, toutes ces contributions auront été faites en nature et ne figureront donc pas dans les comptes<br />

de l'ITIE.<br />

Les revenus et les dépenses pour la période de janvier à juin 2012 sont présentés de manière agrégée dans<br />

le tableau 1 et plus détaillée dans les tableaux qui suivent ci-dessous :<br />

2


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l'ITIE 21-9-A<br />

Comptes de janvier à juin 2012<br />

Tableau 1 : Revenus et dépenses en 2012<br />

Revenus et dépenses pour la période janv.-juin 2012 (en dollars US)<br />

Revenus Dépenses<br />

Report de 2011 1 248 831<br />

dont réserve de 509 434<br />

dont solde positif de 739 397<br />

Revenus de janv.- juin 2012 2 503 829<br />

Dépenses de<br />

janv.-juin 2012<br />

TOTAL 3 752 660 1 884 344<br />

Solde en banque au 30 juin 2012 1 868 316<br />

dont réserve de 509 434<br />

2 Revenus de janvier à juin 2012<br />

1 884 344<br />

Le total des revenus pour la période de janvier à juin 2012 atteint 2,5 millions de dollars US, sur une<br />

prévision de 3,6 millions de dollars US pour l'ensemble de l'année. À titre de comparaison, ce total s'élevait<br />

à 2,4 millions de dollars US à la même période en 2011. Au 30 juin, le Secrétariat avait reçu des fonds<br />

provenant de 35 organisations et pays (ces derniers étaient au nombre de 31 au mois de juin 2011). Comme<br />

convenu par le Conseil d'administration, le Secrétariat a adressé ses demandes de fonds selon la formule de<br />

financement adoptée lors de la réunion <strong>du</strong> Conseil d'administration à Berlin en avril 2007 et confirmée par<br />

l'examen des revenus en septembre 2011. La collecte de fonds auprès des entreprises a été<br />

particulièrement satisfaisante en 2012.<br />

Le tableau 2 détaille les contributions par type de parties prenantes.<br />

Tableau 2 : Revenus de 2008 à 2012 en dollars US<br />

Source<br />

2008 2009 2010 2011 2012 2012 2012<br />

Contribution de base, gouvernement norvégien<br />

Budget Janv.-juin % reçu<br />

2. Gouvernement norvégien 500 000 560 000 602 654 669 442 600 000 0 0 %<br />

Pays soutenant l'ITIE, agences de développement international (ADI) et ONG (approximativement 50 % des besoins restants)<br />

3. Société civile 130 109 0 0 0 75 000 0 1 0 %<br />

4. Pays soutenant l'ITIE et ADI 939 018 2 034 945 1 328 431 2 317 486 1 450 000 831 269 57 %<br />

Secteur privé (approximativement 50 % des besoins restants)<br />

5. Investisseurs 10 942 9 763 4 180 14 355 50 000 8 732 2 17 %<br />

6. Pétrole et gaz (équivalent à 2/3 moins<br />

le paiement des investisseurs)<br />

7. Compagnies minières et exploitants de<br />

755 562 882 879 748 615 1 003 330 983 334 1 013 593 103 %<br />

minéraux (équivalent à 1/3 moins le<br />

paiement des investisseurs)<br />

274 436 441 440 129 960 816 439 491 666 550 482 112 %<br />

TOTAL DES REVENUS 2 610 067 3 929 027 2 813 840 4 821 052 3 650 000 2 404 076 66 %<br />

1 Des fonds ont été recherchés auprès de la société civile en 2012, mais n'ont pas été obtenus. Des fondations ont été abordées, mais celles-ci<br />

préfèrent octroyer des fonds spécifiques à des projets, plutôt qu'un financement de base.<br />

2 Les contributions des investisseurs demeurent modestes, bien que 40 d'entre eux soient approchés chaque année. Des discussions sont en cours<br />

avec ces derniers, concernant les facteurs qui les empêchent de verser leurs contributions.<br />

3


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l'ITIE 21-9-A<br />

Comptes de janvier à juin 2012<br />

Le tableau 3 indique l’origine des fonds reçus par le Secrétariat en 2012. La première colonne présente le<br />

montant exact reçu ainsi que la devise. La deuxième colonne indique le montant exact (en couronnes<br />

norvégiennes) reçu sur le compte bancaire. La troisième colonne montre le montant reçu en dollars US, sur<br />

la base <strong>du</strong> taux de change moyen de 2012 (1 dollar US = 5,6 couronnes norvégiennes) pour les besoins de la<br />

comptabilité 3 .<br />

Tableau 3 : Revenus de janvier à juin 2012<br />

FONDS REÇUS – Janv.-juin 2012 (en dollars US)<br />

Reçus de Réels<br />

Montant (en couronnes<br />

norvégiennes)<br />

Gouvernements, société civile et agences de développement international<br />

Montant (en<br />

dollars US)<br />

AusAID - Australie 281 505 euros 2 128 782 380 140<br />

Département pour le développement<br />

international (DFID) - Royaume-Uni<br />

80 000 livres<br />

sterling<br />

748 700 133 696<br />

RNCan - Canada<br />

150 000 dollars<br />

canadiens<br />

857 785 153 176<br />

SECO - Suisse<br />

160 000 dollars<br />

US<br />

919 840 164 257<br />

Total des revenus provenant des gouvernements, des OSC et des<br />

agences de développement international<br />

4 655 107 831 269<br />

Investisseurs institutionnels<br />

Allianz Global 2 000 dollars US 11 472 2 049<br />

Canada Pension Plan 2 000 dollars US 11 456 2 046<br />

FT Management 2 500 dollars US 14 144 2 526<br />

New Africa Mining Fund - NAMF (Ile Maurice) 2 000 dollars US 11 825 2 112<br />

Total des revenus provenant des investisseurs institutionnels en 2012 48 897 8 732<br />

Entreprises<br />

Pétrole et gaz<br />

BG International 60 000 dollars US 339 980 60 711<br />

BP International<br />

30 000 livres<br />

sterling<br />

273 481 48 836<br />

ConocoPhillips 60 000 dollars US 335 484 59 908<br />

DONG E P 10 000 dollars US 55 223 9 861<br />

Eni SpA 60 000 dollars US 348 833 62 292<br />

Eramet 20 000 dollars US 116 420 20 789<br />

Exxon Mobil 60 000 dollars US 348 053 62 152<br />

Galp Energia 20 000 dollars US 112 882 20 158<br />

GDF Suez 20 000 dollars US 114 220 20 396<br />

Glencore 60 000 dollars US 348 938 62 310<br />

Hess Corporation 60 000 dollars US 359 750 64 241<br />

KOGAS 10 000 dollars US 57 003 10 179<br />

Kosmos Energy 10 000 dollars US 59 261 10 582<br />

Mærsk Oil & Gas 60 000 dollars US 356 258 63 618<br />

3<br />

La différence dans le taux de change à la date à laquelle les fonds ont été reçus et le taux de change moyen en 2012 explique les écarts entre la<br />

première et la deuxième colonne.<br />

4


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l'ITIE 21-9-A<br />

Comptes de janvier à juin 2012<br />

Noble Energy Inc. 60 000 dollars US 335 484 59 908<br />

Norsk Hydro 10 000 dollars US 59 931 10 702<br />

Petrobras 60 000 dollars US 364 326 65 058<br />

RWE (en 2011) 30 000 dollars US 178 590 31 891<br />

RWE (en 2012) 35 000 dollars US 209 650 37 438<br />

Shell International 60 000 dollars US 345 270 61 655<br />

Talisman Energy 60 000 dollars US 343 190 61 284<br />

Timor Gap 10 000 dollars US 58 798 10 500<br />

Total (en 2011) 50 000 dollars US 286 350 51 134<br />

Groupe Tullow<br />

30 000 livres<br />

sterling<br />

268 745 47 990<br />

Total des revenus provenant des entreprises pétrolières et gazières en<br />

2012<br />

5 676 120 1 013 593<br />

Entreprises minières et minérales<br />

De Beers 60 000 dollars US 359 898 64 268<br />

Centerra Gold Inc. 10 000 dollars US 57 965 10 352<br />

Conseil international des mines et métaux<br />

(ICMM)<br />

260 000 livres<br />

sterling<br />

2 378 540 424 739<br />

Kinross Gold 50 000 dollars US 286 300 51 125<br />

Total des revenus provenant des entreprises minières et minérales en<br />

2012<br />

3 082 703 550 482<br />

Total des revenus en 2012 13 462 827 2 404 076<br />

Taux de change moyen en 2012 : 1 couronne norvégienne = 5,6 dollars US<br />

http://www.norges-bank.no/en/price-stability/exchange-rates/usd/aar/<br />

3 Dépenses de janvier à juin 2012<br />

Le tableau 4 présente les dépenses <strong>du</strong> Secrétariat de l'ITIE pour la période de janvier à juin 2012. Le Comité des<br />

Finances souhaite attirer l'attention <strong>du</strong> Conseil d'administration sur les points suivants :<br />

Les coûts liés aux réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration, relatifs aux deux premières réunions ayant déjà eu<br />

lieu en 2012, ont été plus élevés que prévu, car aucun financement parallèle ou émanant <strong>du</strong> pays d'accueil<br />

n'a été obtenu. Les frais des déplacements et/ou de la location des salles de réunion ont été élevés dans les<br />

deux endroits où se sont déroulées les réunions <strong>du</strong> Conseil.<br />

Les coûts de communication élevés, observés au cours <strong>du</strong> premier semestre de 2012, prennent en compte les<br />

services liés au développement et à la maintenance <strong>du</strong> site Internet de l'ITIE assurés par un nouveau<br />

fournisseur. Ces services comprenaient la mise sur pied d’une base de données pour les rapports ITIE.<br />

Une responsable de Conférence a été engagée au mois de juin 2012. Suite à la démission de l'ancienne<br />

Directrice régionale pour l'Afrique de l'Ouest francophone, un processus de recrutement est en cours pour le<br />

poste de Responsable pays pour la région de l’Afrique de l’Ouest francophone. Le recrutement d'un Directeur<br />

des ressources s'est quant à lui avéré infructueux.<br />

Les frais de bureau sont élevés car ils couvrent entre autres le coût des factures téléphoniques et des<br />

fournisseurs d'accès Internet, pour les besoins des activités de sensibilisation et de mise en œuvre.<br />

5


Tableau 4 : Dépenses en 2012 (de janvier à juin)<br />

Dépenses de 2009 à 2012 (janv.-juin)<br />

Description Réel 2009 Réel 2010 Réel 2011 Budget 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l'ITIE 21-9-A<br />

Comptes de janvier à juin 2012<br />

2012 (janv.juin)<br />

6<br />

Dépassement<br />

budget./budget<br />

non épuisé<br />

Dollars US Dollars US Dollars US Dollars US Dollars US % <strong>du</strong> budget<br />

Mise en œuvre 167 449 206902 162 377 250 000 98 023 39 %<br />

Sensibilisation 103 033 104 683 151 054 150 000 67 241 45 %<br />

Réunions <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration 4<br />

152 695 457 825 427 553 300 000 265 894 88 %<br />

Conférence 401 830 219 192 958 042 150 000 34 897 23 %<br />

Communications 77 374 95 254 225 746 125 000 118 641 95 %<br />

Soutien à la Présidente 147 094 153 766 85 827 100 000 15 998 16 %<br />

Conseillers pour les projets 131 698 106 845 305 015 150 000 97 766 65 %<br />

Salaires 1 266 474 1 403 359 1 922 008 2 000 000 892 902 45 %<br />

Autres coûts liés au personnel 49 709 92 673 71 966 125 000 72 484 58 %<br />

Frais de bureau 166 576 179 275 362 633 250 000 220 498 88 %<br />

Dépenses imprévues - - - 50 000 -<br />

Total des dépenses 2 663 933 3 019 774 4 672 221 3 650 000 1 884 344 52 %<br />

Membres <strong>du</strong> Conseil d'administration<br />

Andrew Bone<br />

David Diamond<br />

Dorjdari Namkhaijanstan<br />

Harald Tollan<br />

Conseillers <strong>du</strong> Comité<br />

Tony Hodge<br />

Anwar Ravat<br />

Secrétariat<br />

Wouter Biesterbos<br />

Leah Krogsund<br />

Jonas Moberg<br />

Eddie Rich<br />

4 Coûts des réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration (y compris versement des indemnités <strong>jour</strong>nalières – per diem) de janvier à juin 2012 en dollars US.<br />

Fin juin 2012, 265 894 dollars US avaient été dépensés au total pour quatre réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration et d’autres réunions y ayant trait :<br />

l'ensemble des réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration à Wiston House (Royaume-Uni), à Lima, les réunions <strong>du</strong> Groupe de travail sur la stratégie à<br />

Henley (Royaume-Uni) et à La Haye, ainsi que le versement des indemnités <strong>jour</strong>nalières et le soutien aux communications auprès des membres de la<br />

société civile. De ce montant, 87 % a servi à acquitter les dépenses des deux réunions <strong>du</strong> Conseil d'administration, la plus onéreuse étant celle de<br />

Lima (131 000 dollars US). Au total, l'hébergement a représenté 18 % des coûts, et les salles de réunion et les repas 22 %. La dépense la plus<br />

importante se rapportant au Conseil d'administration a été celle des déplacements (38 % de l’ensemble). Les services de tra<strong>du</strong>ction, l’expédition <strong>du</strong><br />

courrier et l'impression de documents ont représenté les 30 % de dépenses restantes. Le détail complet est disponible sur demande.


21 E REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ITIE LUSAKA, 25 - 26 OCTOBRE 2012<br />

Secrétariat international de l'ITIE Oslo, le 04 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil 21-9-B<br />

PROPOSITION POUR LE BUDGET<br />

2013 DE L'ITIE<br />

Pour décision<br />

Recommandation<br />

Le Comité des Finances recommande au Conseil d'administration d'approuver le budget 2013<br />

s'élevant à 4,1 millions de dollars US – en augmentation de 11 % par rapport à celui de l'année<br />

2012. Celle-ci est en grande partie imputable à l'inflation sur les salaires et à la Sixième Conférence<br />

mondiale de l'ITIE devant se dérouler au mois de mai 2013. Hormis ces deux éléments, le budget<br />

envisagé pour 2013 est à peu près équivalent à celui de 2012.


Document <strong>du</strong> Conseil sur l'ITIE 21-9-B<br />

Proposition pour le budget 2013 de l'ITIE<br />

PROPOSITION POUR LE BUDGET 2013 DE<br />

L'ITIE<br />

Sommaire<br />

1 Contexte ............................................................................................................................................................................. 2<br />

2 Budget proposé pour 2013 ............................................................................................................................................ 2<br />

Tableau 1 : Dépenses de l'ITIE de 2008 à 2012 (janv.- juin) en dollars US ......................................................... 3<br />

Tableau 2 : Revenus de l'ITIE de 2008 à 2013 en dollars US .................................................................................. 4<br />

1 Contexte<br />

Ayant examiné les prévisions de revenus et de dépenses avec le Secrétariat, le Comité des Finances est<br />

convaincu de leur bien-fondé. Le budget proposé au titre de 2013 est subordonné à l'approbation préalable<br />

<strong>du</strong> Plan de travail 2013 par le Conseil d'administration.<br />

Les efforts constants déployés par le Secrétariat dans le but d’élargir la base de financement de l'ITIE, les<br />

engagements existants des pays et des entreprises soutenant l'ITIE ainsi qu'un possible report de 2012 sur<br />

2013 devraient permettre au Secrétariat d'obtenir les fonds suffisants pour pleinement exécuter le Plan de<br />

travail de 2013. La réserve de 0,5 million de dollars US, qui peut être mise à contribution dans certaines<br />

conditions extrêmes, offre une sécurité supplémentaire.<br />

2 Budget proposé pour 2013<br />

Le Secrétariat considère qu'un budget de 4,1 millions de dollars US est nécessaire et approprié pour<br />

s'acquitter de son mandat, tel que défini dans les Statuts de l'Association ITIE et dans l'avant-projet <strong>du</strong> Plan<br />

de travail de 2013. Cela représente une augmentation de 11 % par rapport au budget 2012, mais celle-ci est<br />

(presque) totalement imputable aux coûts des conférences et à l'inflation. Sans ces deux facteurs, le budget<br />

2013 serait à peu près équivalent à celui de 2012.<br />

Ce budget exclut la réserve de 0,5 million de dollars US, qu’il est prévu de reporter de 2012 sur 2013.<br />

Les plans et développements suivants sont sous-jacents au budget proposé :<br />

1. Les demandes pesant sur le Conseil d'administration et le Secrétariat vont continuer de croître. Un<br />

soutien plus intense devra être apporté aux pays mettant en œuvre l’ITIE, aux efforts de sensibilisation<br />

et aux révisions et examens des politiques actuellement en cours. À compter <strong>du</strong> mois de mai 2013,<br />

cette aide tiendra compte d'une nouvelle Norme ITIE et des activités de diffusion associées. Il en<br />

résultera un accroissement de la charge de travail et un besoin en renforcement des capacités <strong>du</strong><br />

personnel, comme le décrit l'avant-projet <strong>du</strong> plan de travail de 2013. Le nombre de membres <strong>du</strong><br />

personnel devrait continuer à augmenter. Le Secrétariat espère bien être en mesure de faire face aux<br />

dépenses supplémentaires.<br />

2. Le taux d'inflation sur les salaires en Norvège se situe juste au-dessus de 4 % par an. Cela est<br />

susceptible de se répercuter sur l'ensemble des coûts <strong>du</strong> Secrétariat, notamment sur les salaires <strong>du</strong><br />

personnel qui sont à présent indexés sur l'inflation.<br />

2


Document <strong>du</strong> Conseil sur l'ITIE 21-9-B<br />

Proposition pour le budget 2013 de l'ITIE<br />

3. La Sixième Conférence mondiale de l'ITIE se tiendra au mois de mai 2013 à Sydney en Australie. Bien<br />

que le gouvernement d'accueil ait aimablement proposé de financer les frais qui seront encourus pour<br />

la Conférence à hauteur de 1 million de dollars australiens (soit juste un peu plus de 1 million de dollars<br />

US), des fonds supplémentaires seront nécessaires pour tous les couvrir. Le Secrétariat espère<br />

également se procurer un autre financement parallèle de la même manière qu'en 2011, ce qui<br />

permettra de subvenir à certains autres coûts de la Conférence.<br />

4. La première réunion <strong>du</strong> Conseil d'administration en 2013 se déroulera à Oslo au mois de février, tandis<br />

que les deux suivantes auront lieu lors de la Conférence de Sydney en Australie. En conséquence, le<br />

Secrétariat prévoit que les dépenses réelles devant être effectuées pour les réunions <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration au titre de l'année 2013 seront de l'ordre des sommes prévues au budget en 2012.<br />

5. L’examen de la stratégie pourrait avoir certaines répercussions sur le budget de l'ITIE, notamment suite<br />

à la suggestion que les coûts de la Validation soient pris en charge par le Secrétariat international. Ces<br />

coûts supplémentaires ne sont pas mentionnés ici, car ils sont peu susceptibles de s'appliquer avant<br />

2014.<br />

La tra<strong>du</strong>ction en termes financiers de l’incidence de ces plans et développements sur les dépenses en 2013<br />

est présentée dans le tableau 1.<br />

Tableau 1 : Dépenses de l'ITIE de 2008 à 2012 (janv.- juin) en dollars US<br />

Description 2008 2009 2010 2011 2012 2012 2013 2013<br />

Dépenses<br />

Dépenses<br />

janv. ‐ juin<br />

Budget Budget<br />

proposé<br />

Augmentation<br />

proposée<br />

Mise en œuvre 211 899 167 449 206 902 162 377 98 023 250 000 250 000 0 %<br />

Sensibilisation 125 366 103 034 104 683 151 054 67 241 150 000 150 000 0 %<br />

Réunions <strong>du</strong> Conseil<br />

d’administration<br />

167 661 152 696 457 825 427 553 265 894 300 000 300 000 0 %<br />

Communications 104 339 77 375 95 254 225 746 118 641 125 000 150 000 20 %<br />

Soutien à la Présidente 300 360 147 093 153 766 85 827 15 998 100 000 50 000 ‐ 50 %<br />

Conseillers pour les projets 162 391 131 697 106 845 305 015 97 766 150 000 150 000 0 %<br />

Salaires 1 276 726 1 266 475 1 403 359 1 922 008 892 902 2 000 000 2 100 000 5 %<br />

Autres frais liés au<br />

personnel<br />

249 221 49 708 92 673 71 966 72484 125 000 125 000 0 %<br />

Frais de bureau 275 391 166 576 179 275 362 632 220 498 250 000 300 000 20 %<br />

Dépenses imprévues 2 955 2 800 582 50 000<br />

TOTAL (hors conférences) 2 876 309 2 262 103 2 800 582 3 714 178 1 849 447 3 500 000 3 575 000 4 %<br />

Conférence 35 126 401 829 219 192 958 042 34 897 150 000 500 000 233 %<br />

TOTAL (conférences<br />

comprises)<br />

2 911 435 2 663 932 3 019 774 4 672 220 1 884 344 3 650 000 4 075 000 11 %<br />

La poursuite de ses efforts visant à renforcer la base de financement de l'ITIE devrait permettre au<br />

Secrétariat d'obtenir les fonds suffisants pour couvrir l'augmentation des dépenses et exécuter le plan de<br />

travail au titre de l'année 2013. D'importants reports ont eu lieu au cours des deux dernières années,<br />

imputables pour partie à la fermeté de la devise norvégienne.<br />

Parmi les autres considérations soutenant ces attentes figurent notamment :<br />

Un élargissement de la base de financement. Pour 2012, nous comptons à ce <strong>jour</strong> six nouvelles<br />

entreprises soutenant l'ITIE ;<br />

3


Les engagements existants des pays et des entreprises soutenant l'ITIE.<br />

Document <strong>du</strong> Conseil sur l'ITIE 21-9-B<br />

Proposition pour le budget 2013 de l'ITIE<br />

La réserve de 0,5 million de dollars US, qui peut être mise à contribution dans certaines conditions<br />

extrêmes, offre une sécurité supplémentaire.<br />

Ces considérations sont présentées dans le tableau 2.<br />

Tableau 2 : Revenus de l'ITIE de 2008 à 2013 en dollars US<br />

Source<br />

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2013<br />

Chiffres réels<br />

Contribution de base, gouvernement norvégien<br />

Budget<br />

approuvé<br />

Soutien<br />

escompté<br />

4<br />

Augmentation<br />

annuelle<br />

1. Gouvernement norvégien 500 000 560 000 602 654 669 442 600 000 600 000 0 %<br />

Pays soutenant l'ITIE, agences de développement international (ADI) et ONG (approximativement<br />

50 % des besoins restants)<br />

2. Société civile 130 109 0 0 0 75 000 0 1 - 100 %<br />

3. Pays soutenant l'ITIE et ADI 2 939 018 2 034 945 1 328 431 2 17 486 1 450 000 1 737 500 20 %<br />

Secteur privé (approximativement 50 % des besoins restants)<br />

4. Investisseurs 10 942 9 763 4 180 14 355 50 000 10 000 - 80 %<br />

5. Pétrole et Gaz (équivalent à 2/3 moins<br />

le paiement des investisseurs)<br />

755 562 882 879 748 615 1 003 330 983 334 1 145 000 16 %<br />

6. Exploitation minière et minérale<br />

(équivalent à 1/3 moins le paiement des<br />

investisseurs)<br />

274 436 441 440 129 960 816 439 491 666 572 500 16 %<br />

TOTAL DES REVENUS 2 610 067 3 929 027 2 813 840 4 821 052 3 650 000 4 075 000 11 %<br />

Membres <strong>du</strong> Conseil d'administration<br />

Andrew Bone<br />

David Diamond<br />

Dorjdari Namkhaijanstan<br />

Harald Tollan<br />

Conseillers <strong>du</strong> Comité<br />

Tony Hodge<br />

Anwar Ravat<br />

Secrétariat<br />

Wouter Biesterbos<br />

Leah Krogsund<br />

Jonas Moberg<br />

Eddie Rich<br />

1 Aucun fond n'a été reçu de la part de la société civile au cours des trois dernières années<br />

2 Pays soutenant l'ITIE, ADI et ONG<br />

Le gouvernement australien s'est engagé à verser 1 million de dollars australiens (soit juste un peu plus de 1 million de<br />

dollars US) en financement parallèle pour la Conférence


21 E RÉUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ITIE LUSAKA, 25 - 26 OCTOBRE 2012<br />

Comité des Finances de l'ITIE Oslo, le 04 octobre 2012<br />

Stratégie de Financement<br />

2012<br />

Pour information<br />

Résumé<br />

L'objet <strong>du</strong> présent document est de fournir au Conseil d'administration une orientation sur les<br />

méthodes de consolidation, de renforcement et de développement <strong>du</strong> financement en faveur de<br />

l'ITIE.


STRATEGIE DE FINANCEMENT 2012<br />

Sommaire<br />

Stratégie de financement 2012<br />

1. Recommandations.....................................................................................................................2<br />

2. Contexte et définition ..............................................................................................................3<br />

3. Analyse des bailleurs de fonds actuels et passés ..............................................................4<br />

4. Étapes à venir................................................................................................................................5<br />

4.1 Consolidation et renforcement de la base de financement existante.......................5<br />

4.2 Développement de la base de financement......................................................................5<br />

4.2.1 Partenaires soutenant l’ITIE 2007-2012..........................................................................8<br />

4.2.1 Liste des partenaires……………………………………………………………………………….8<br />

1. Recommandations<br />

Le Comité des Finances recommande que :<br />

1. Les méthodes actuelles et antérieures de collecte de fonds pour la gestion internationale de<br />

l'ITIE demeurent essentiellement identiques. Malgré l'absence d’une stratégie détaillée en la<br />

matière jusqu'ici, les pratiques mises au point naturellement se sont montrées efficaces dans le<br />

développement de la base de financement de l'ITIE et devraient continuer de l'être. Toutefois, il<br />

est proposé que, dans la pratique courante et selon les cas, le premier contact officiel avec les<br />

nouveaux bailleurs de fonds potentiels soit établi par leurs pairs, plutôt que par le Secrétariat,<br />

qui fournirait ensuite le soutien et le suivi nécessaires.<br />

2. Les investisseurs institutionnels et la société civile indiquent les facteurs qui les empêchent de<br />

réaliser leur contribution et examinent avec le Comité des Finances et le Secrétariat et les<br />

possibilités d'aborder ces éléments prohibitifs ou de les contourner.<br />

3. Les entreprises pétrolières, gazières et minières offrent plus de possibilités à leurs responsables<br />

de pays d'en savoir davantage sur l'ITIE, par exemple par l'inclusion à l'ordre <strong>du</strong> <strong>jour</strong> de<br />

réunions annuelles d'entreprises et d'organismes in<strong>du</strong>striels par exemple.<br />

4. Le Secrétariat continue de souligner l'importance des accords de financement pluriannuel dans<br />

les courriers qu’il adresse aux bailleurs de fonds actuels et potentiels.<br />

5. Le Secrétariat examine avec les fondations Hewlett, Google et Gates des possibilités de<br />

financement sur mesure de l'ITIE. Le soutien de base de fondations privées et d'entreprises doit<br />

continuer à être étudié, bien que les attentes dans ce sens soient restreintes, <strong>du</strong> moins à court<br />

terme.<br />

2


2. Contexte et définition<br />

Stratégie de financement 2012<br />

3. Dans son examen des revenus de 2011, le Comité des Finances déclarait que : « Les démarches<br />

pour obtenir des fonds en faveur de l'ITIE ont permis de constituer un groupe varié, composé de<br />

parties engagées à apporter une aide financière. Ce groupe de partenaires doit être renforcé et<br />

élargi. Le Comité des Finances suggère que le Secrétariat élabore une stratégie de financement pour<br />

les cinq années à venir, qui offre un point de départ à la prise de mesures futures. Cette stratégie doit<br />

prendre appui sur l'expérience acquise jusqu'ici et intégrer l'analyse des bailleurs de fonds présents.<br />

Elle doit également aborder explicitement la possibilité de financements émanant de fondations ».<br />

En outre, cette stratégie devait inclure une analyse plus détaillée des bailleurs de fonds actuels<br />

et passés, une liste des sources de financement ayant été approchées mais n’ayant pas réagi<br />

positivement, ainsi qu'une analyse <strong>du</strong> potentiel de financement à long terme.<br />

4. L'aide financière en faveur de l'ITIE revêt diverses formes et dimensions. Outre la gestion<br />

internationale 1 de l'ITIE, les bailleurs de fonds apportent un soutien au Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multidonateurs<br />

de l'ITIE et à un grand nombre d'événements et d'activités parallèles. De plus, la<br />

Validation est payée par les pays mettant en œuvre l’ITIE. Ces modalités de financement sont<br />

toutes nécessaires et forment ensemble un vaste éventail d’opportunités sur mesure, à<br />

l’intention de partenaires financiers, actuels et futurs, soutenant l'ITIE. Il en est tenu compte<br />

dans l'examen des revenus : « … nous avons connaissance <strong>du</strong> fait que le financement parallèle et<br />

le budget « ordinaire » de l'ITIE sont étroitement imbriqués ». Également : ... « la capacité à mobilier<br />

le financement par le biais de partenariats dans la poursuite d'objectifs communs constitue un<br />

mode de fonctionnement habituel et puissant pour des organisations comme l'ITIE. Ceci doit être<br />

intégré à l'approche ITIE et encouragé ».<br />

5. La gestion internationale de l'ITIE jouit actuellement d'une solide base de financement<br />

diversifiée, qui lui permet de couvrir ses besoins financiers et notamment de conserver une<br />

réserve financière de 500 000 dollars US. Garantir la continuité d'une aide financière solide à<br />

l'ITIE relève de la responsabilité commune de toutes les parties participant à l'ITIE. Ceci est<br />

particulièrement pertinent, compte tenu de l'incertitude financière actuelle qui rend l'apport<br />

de financement moins prévisible et qui peut amener certains bailleurs de fonds à réexaminer<br />

leur soutien.<br />

6. Il est toutefois important d'admettre les limites <strong>du</strong> mandat <strong>du</strong> Conseil d'administration et de<br />

préserver la portée de cette stratégie de financement. Il ne faut pas non plus oublier que la<br />

gestion internationale de l'ITIE est soumise à une délicate formule de financement. Quoique<br />

des progrès supplémentaires puissent être accomplis en termes de financement sur une partie<br />

de l'équation, des avancées sont ensuite également nécessaires sur d'autres éléments. Sachant<br />

cela, l'objectif de la stratégie devrait consister à garantir la base de financement, actuelle et à<br />

venir, de la gestion internationale de l'ITIE, mais également à favoriser l'aide financière en<br />

faveur de l'ITIE au sens large. Et cela pourrait se tra<strong>du</strong>ire par une assistance aux parties<br />

concernées afin qu’elles puissent assurer des opportunités de financement pouvant être<br />

adaptées à leurs besoins ainsi qu’à leurs possibilités.<br />

1 « Coûts de gestion internationale » désigne les coûts de fonctionnement, y compris ceux <strong>du</strong> Secrétariat international, des réunions <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration et de la Conférence mondiale. Les coûts de la Validation ne sont pas compris dans le budget <strong>du</strong> Secrétariat et un soutien<br />

supplémentaire, détaché <strong>du</strong> budget d'exploitation annuel, est également recherché et reçu pour d'autres activités comme la Conférence mondiale.<br />

3


3. Analyse des bailleurs de fonds actuels et passés<br />

Stratégie de financement 2012<br />

Un aperçu des partenaires soutenant l'ITIE se trouve ci-joint, incluant les versements qu’ils ont<br />

effectués à partir de 2008. Une liste des investisseurs institutionnels, qui ont été approchés pour un<br />

financement, est également présentée. Un certain nombre de conclusions peuvent être tirées :<br />

Au fil des ans, le nombre de bailleurs de fonds a augmenté.<br />

La plupart des entreprises pétrolières, gazières et minières n'ont conclu aucun accord de<br />

financement à long terme avec l'ITIE. Toutefois, lorsque les entreprises décident de commencer<br />

à soutenir financièrement l'ITIE, leur contribution annuelle est en général automatiquement<br />

renouvelée. Très peu d'entreprises prennent la décision de cesser de financer la gestion<br />

internationale de l'ITIE.<br />

Lorsque les entreprises minières deviennent membres <strong>du</strong> Conseil international des mines et<br />

métaux (ICMM), leur soutien à l'ITIE passe par le biais de celui-ci. Cela signifie habituellement<br />

que leurs contributions bilatérales – qui constituent une source supplémentaire de<br />

financement – sont supprimées gra<strong>du</strong>ellement. Jusqu'à présent, cette façon de procéder n'a<br />

pas mis en danger la base de financement de la gestion internationale de l'ITIE, car le Conseil<br />

international des mines et métaux s'est engagé à maintenir sa contribution conformément aux<br />

principes de financement.<br />

La plupart des investisseurs institutionnels soutenant l'ITIE en tant que partenaires ne<br />

fournissent aucune contribution financière.<br />

Certaines des entreprises minières qui soutiennent l'ITIE en capacité de partenaires n’apportent<br />

pas de contribution financière tous les ans ou effectuent un règlement inférieur au montant<br />

recommandé. Cela a été jugé utile, car elles peuvent ainsi rejoindre la « famille » de l'ITIE.<br />

Toutefois, des efforts doivent être réalisés auprès de toutes les entreprises, afin de s'assurer que<br />

ces dernières comprennent le sens de cette « famille ». Les entreprises pétrolières, gazières et<br />

minières doivent offrir plus de possibilités à leurs responsables de pays afin qu’ils soient plus<br />

informés des activités de l'ITIE, par exemple par l'inclusion d’informations à l'ordre <strong>du</strong> <strong>jour</strong> des<br />

réunions annuelles des entreprises et des organismes in<strong>du</strong>striels.<br />

À une exception près, la société civile n'effectue aucun apport financier. Des fonds sont<br />

sollicités chaque année auprès de RWI, mais ce n’est seulement qu’en 2008 que cette dernière<br />

s’est trouvée dans une situation financière lui permettant d'effectuer un apport de fonds. L'ITIE<br />

figure cependant dans ses objectifs de financements.<br />

Les pays soutiennent l'ITIE par le biais de nombreux canaux et de manière diversifiée. La<br />

plupart des pays apportant un financement spécifique à la gestion internationale de l'ITIE ont<br />

conclu des accords pluriannuels avec elle.<br />

Un certain nombre de questions reste cependant sans réponses. L'on ne sait pas, par exemple, quel<br />

est l'élément déclencheur qui incite les bailleurs de fonds à commencer ou à cesser leur<br />

financement, l’on ignore les raisons pour lesquelles les entreprises choisissent de ne pas s'engager<br />

dans des accords à long terme, et quelles sont les raisons pour lesquelles un certain nombre de<br />

partenaires ne soutiennent pas l'ITIE financièrement.<br />

4


Stratégie de financement 2012<br />

En guise de conclusion générale, l’on peut dire que le financement dont bénéficie l'ITIE repose sur<br />

une base solide, mais qu’un certain nombre de problèmes reste à être abordé.<br />

4. Étapes à venir<br />

Le bilan de cette analyse menée sur le compte des bailleurs de fonds, actuels et passés, se reflète<br />

dans l'évaluation de l'ITIE, qui conclut que les efforts faits pour la collecte de fonds se sont jusqu'à<br />

présent révélés efficaces et qu’il sera impératif de les maintenir (« ... le Secrétariat s'est montré<br />

efficace dans la collecte de fonds pour les activités essentielles et le nombre de parrainages<br />

internationaux a augmenté, mais la poursuite de cette collecte de fonds est nécessaire »). En outre, il<br />

importe de consolider et de renforcer la base de financement existante en s'assurant que les<br />

bailleurs de fonds actuels soient maintenus à bord, que les principes de financement de l'ITIE<br />

soient respectés et que le soutien à l'ITIE au sens large soit encouragé et facilité, surtout vis-à-vis de<br />

l'incertitude financière qui prévaut actuellement.<br />

4.1 Consolidation et renforcement de la base de financement existante<br />

La base de financement existante semble stable. En plus <strong>du</strong> maintien des démarches passées et<br />

actuelles en faveur <strong>du</strong> financement, deux domaines particuliers doivent faire l'objet d'une<br />

attention particulière dans les années à venir :<br />

1. Le Principe de financement n° 8, récemment ajouté, doit être mis en application. Ce principe<br />

stipule que les contributions pluriannuelles doivent être sollicitées à chaque fois que cela est<br />

possible et approprié. Dans le cas des bailleurs de fonds actuels, cela signifie que tous les<br />

éléments qui entravent à l’obtention de ces contributions doivent être abordés. Toutefois,<br />

l'analyse des bailleurs de fonds actuels et passés pousse à penser qu’en pratique même ceux<br />

n'ayant pas conclu d'accords pluriannuels, renouvellent automatiquement leur engagement<br />

chaque année. Comme pratique standard, le Secrétariat demande dans ses courriers adressés<br />

aux bailleurs de fonds d'opter pour des contributions pluriannuelles. Un effort supplémentaire<br />

pour obtenir ces accords ne semble ni approprié, ni efficace. Les discussions avec les futurs<br />

bailleurs de fonds sont définies par les Directives pour les nouveaux bailleurs de fonds, qui<br />

mettent en évidence la question <strong>du</strong> financement à long terme.<br />

2. Dans l'examen des revenus, le Comité des Finances indique que la contribution des<br />

organisations de la société civile et des investisseurs institutionnels est plus faible que de<br />

raison. L'aperçu des partenaires soutenant l'ITIE, inclus dans le présent document, montre<br />

qu'un nombre restreint d'entreprises minières soutenant l'ITIE ne s'acquitte pas non plus d'une<br />

contribution financière. Le Comité des Finances invite ces entreprises et ces organisations à<br />

indiquer les facteurs qui les empêchent d’effectuer une contribution et à examiner avec le<br />

Secrétariat et le Comité des Finances les possibilités d'aborder ces éléments prohibitifs ou de<br />

les contourner. Cela peut signifier, par exemple, qu'un ensemble d'arguments plus<br />

convaincants en faveur <strong>du</strong> financement doit être mis au point.<br />

4.2 Développement de la base de financement<br />

Le développement de la base de financement de l'ITIE au sens large revient à accroître le nombre<br />

de pays et d’entreprises soutenant l'ITIE. Cela signifie également qu’il faut attirer et impliquer des<br />

5


Stratégie de financement 2012<br />

acteurs, tels que les fondations, qui ne participent pas actuellement aux activités de l'ITIE. Cela<br />

nécessite un effort concerté de la part de toutes les parties concernées, accompagné d'une division<br />

<strong>du</strong> travail appropriée entre le Conseil d'administration et le Secrétariat.<br />

Jusqu'à présent, les efforts déployés par le Secrétariat pour établir un premier contact avec des<br />

bailleurs de fonds potentiels se sont rarement concrétisés en engagements fermes : les nouveaux<br />

contributeurs rejoignent l'ITIE pour un grand nombre de raisons externes et internes qui, pour<br />

l'essentiel, ne relèvent pas de la sphère d'influence <strong>du</strong> Secrétariat. Pour ces motifs, le Secrétariat<br />

n’est pas tou<strong>jour</strong>s dans la meilleure position pour engager une relation de financement. Mais il<br />

peut fournir un soutien et un suivi pratique lorsque l'impulsion est donnée, y compris pour discuter<br />

avec les parties concernées afin de définir la méthode de soutien la plus efficace et la plus<br />

adéquate.<br />

Pour certains collèges, l’accroissement <strong>du</strong> nombre de membres soutenant l'ITIE est un processus<br />

qui comporte un élément de dynamisme. Dans ces cas, peu de changements ou d'efforts<br />

supplémentaires sont nécessaires. Dans d’autres situations, toutefois, des développements<br />

peuvent être encouragés et des stratégies personnalisées doivent être mises au point :<br />

Entreprises pétrolières, gazières et minières. En recrutant activement de nouveaux<br />

membres, le Conseil international des mines et métaux a joué un rôle significatif en générant<br />

une augmentation <strong>du</strong> nombre de partenaires soutenant l'ITIE en provenance de la<br />

communauté minière. Le Conseil international des mines et métaux assure le lien entre le souscollège<br />

minier et le travail <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE par le biais de ses ateliers<br />

semestriels. En outre, un certain nombre d'entreprises non-membres <strong>du</strong> Conseil international<br />

des mines et métaux soutiennent l'ITIE.<br />

Une telle initiative de collaboration portant sur les problèmes à caractère social,<br />

environnemental et de gouvernance n'existe pas pour les entreprises pétrolières et gazières.<br />

Cependant, ces entreprises se réunissent régulièrement dans le contexte de l'ITIE et bénéficient<br />

d'un certain nombre d'autres plateformes de discussion sur lesquelles elles dialoguent avec des<br />

sociétés pétrolières internationales (SPI) ne soutenant pas l'ITIE. Jusqu'à présent, ces moyens de<br />

communication et de discussion sont parvenus à générer une augmentation régulière <strong>du</strong><br />

nombre d'entreprises soutenant l'ITIE.<br />

Compte tenu de leur niveau actuel d'aide financière à l'ITIE et de la base importante et saine<br />

des acteurs soutenant l'ITIE, de nouveaux efforts visant à accroître le soutien de ce collège ne<br />

semblent pas nécessaires dans l’immédiat.<br />

Investisseurs institutionnels. En ce qui concerne les problèmes signalés sous le point 3.1, le<br />

Comité des Finances suggère que le temps et l'énergie soient, d'abord et avant tout, consacrés<br />

à accroître l'engagement financier de l'actuel groupe d'investisseurs institutionnels.<br />

Pays soutenant l'ITIE. La participation des pays soutenant l'ITIE est essentiellement initiée et<br />

maintenue par les agences de développement national et international. Leur [niveau d']<br />

implication est souvent déterminée par le désir d'apporter des exemples pratiques de soutien à<br />

certaines initiatives liées aux réunions, aux processus et aux développements – ou constitue<br />

une réponse à un intérêt croissant par ou au sein d’une organisation ou d’une plateforme dont<br />

ils sont membres. Le Partenariat pour un gouvernement transparent (OGP), le G8, le G20,<br />

6


Stratégie de financement 2012<br />

l'OCDE, l’UE et l'ONU en sont des exemples. L'intérêt peut également être amorcé ou nourri par<br />

des activités sur le terrain, par les ambassades par exemple. Les pays soutenant l'ITIE canalisent<br />

leur participation à travers des activités et des moyens très divers : le soutien au Fonds<br />

fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs ou au Secrétariat, l'octroi de subventions ou de formations, l'offre<br />

d'une assistance directe aux ONG et d'une aide au gouvernement tant au niveau central que<br />

décentralisé. Ce processus a jusqu'ici généré l'élargissement d'une base de financement stable<br />

et diversifiée, qui devrait se développer avec l'attention grandissante portée à l'échelle<br />

internationale aux problèmes liés à la transparence et aux ressources.<br />

Fondations d'entreprises et privées. Déjà engagée dans un important dialogue avec les<br />

fondations Hewlett, Google et Gates, l'ITIE n'est jamais parvenue à obtenir de contribution<br />

directe de ces dernières, dans la mesure où l'intérêt est faible et les coûts de transaction sont<br />

élevés. Toutefois, même si les attentes d'une aide de base provenant des fondations<br />

d'entreprises et privées restent faibles, des possibilités de soutien à l'ITIE peuvent exister au<br />

sens large. Le Comité des Finances et le Secrétariat procéderont avec les fondations à l'étude<br />

d'opportunités de financement ad hoc, comme le soutien à la Conférence internationale de<br />

l'ITIE, les événements de formations et les publications.<br />

7


4.2.1 Partenaires soutenant l’ITIE 2007-2012<br />

Partenaires soutenant l'ITIE - 2007 - 2012<br />

Stratégie de financement 2012<br />

2007 2008 2009 2010 2011<br />

Gouvernement norvégien 400 000 500 000 600 000 600 000 600 000<br />

Pays soutenant l'ITIE<br />

AusAID - Australie (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multidonateurs)<br />

Belgique (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs) 300 000<br />

Canada - Ressources naturelles Canada (Fonds<br />

fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs)<br />

97 125<br />

2012<br />

(Janv. -<br />

juin)<br />

300 000 350 000<br />

100 000 90 000 150 000<br />

Danemark (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs) 300 000<br />

Commission européenne (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multidonateurs)<br />

Banque européenne pour le développement 152 799<br />

Banque européenne d'investissement 50 000 50 000<br />

Finlande (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs)<br />

France (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs) 600 000<br />

Allemagne (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs) 273 648 100 000 300 000 250 000<br />

Italie 150 000<br />

Japon (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs)<br />

Pays-Bas (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs) 200 000 250 000 250 000<br />

Norvège (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs et<br />

Secrétariat)<br />

Qatar<br />

Espagne (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs)<br />

Suède (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs) 300 000 300 000 350 000<br />

Suisse (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs)<br />

Royaume-Uni - Département pour le<br />

200 000 100 000 160 000<br />

développement international (DFID) (Fonds<br />

fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs)<br />

415 446<br />

300 000 400 000 125 000<br />

États-Unis (Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs)<br />

Banque mondiale 50 000 80 000<br />

ONG<br />

Agence catholique pour le développement<br />

international (CAFOD)<br />

Global Witness<br />

Open Society Institute<br />

Oxfam<br />

Coalition Publiez Ce Que Vous Payez<br />

Revenue Watch Institute 130 109<br />

Secours Catholique (Caritas)<br />

Transparency International<br />

Investisseurs privés<br />

Aberdeen Asset Managers Ltd<br />

8


ABP Investments<br />

Stratégie de financement 2012<br />

Allianz Global 1 500 2 000 2 000 2 000 2 000<br />

Amundi<br />

AP1 - Premier fonds de pension national suédois<br />

AP2 - Deuxième fonds de pension national<br />

suédois<br />

AP3 - Troisième fonds de pension national<br />

suédois<br />

AP4 - Quatrième fonds de pension national<br />

suédois<br />

Association of British Insurers<br />

ATP Régime de retraite complémentaire <strong>du</strong><br />

marché <strong>du</strong> travail danois<br />

Aviva Investors<br />

Baillie Gifford & Co<br />

Banco Fonder<br />

Banque Sarasin<br />

Bâtirente<br />

BcIMC<br />

Boston Common Asset Management<br />

British Columbia 1 500<br />

CAAT Pension Plan<br />

Caisse de dépôt et placement <strong>du</strong> Québec<br />

CalPERS<br />

CalSTRS<br />

Calvert Group Ltd<br />

Canada Pension Plan 1 500 1 500 1 500 1 500 2 000<br />

Congrès <strong>du</strong> travail <strong>du</strong> Canada<br />

CCLA<br />

Central Finance Board of the Methodist Church<br />

Christian Brothers Investment Services<br />

Co-operative Insurance Society<br />

Colonial First State Global Asset Management<br />

CPP Investment Board<br />

CA Asset Management 1 500<br />

Dexia Asset Management<br />

DNB (No)<br />

Domini Social Investments<br />

The Dreyfus<br />

Ecclesiastical Investment Management<br />

Element Investment Managers<br />

Fonds éthiques<br />

Ethos Investment Foundation (Suisse) 500 500 500 500<br />

F & C Asset Management 20 000 2 500 2 500 2 500 2 500 2 500<br />

Fidelity Investments<br />

9


Folksam Insurance Group<br />

Fonds de Réserve pour les Retraites<br />

Gartmore Investment Management plc<br />

Goldman Sachs Asset Mangement International<br />

Governance for Owners<br />

Fondation Guilé<br />

Henderson Global Investisseurs<br />

Hermes Investment Management Limited<br />

Hospital of Ontario Pension Plan (HOOPP)<br />

HSBC<br />

Integral Development Asset Management IDEAM<br />

Illinois State Board of Investment<br />

ING Investment Management<br />

Insight Investment Management<br />

Inspire Invest<br />

JPMorgan Asset Management<br />

Kames Capital<br />

Stratégie de financement 2012<br />

KfW (DEG) 10 000 10 000<br />

Legal & General Investment Management<br />

Local Authority Pension Fund Forum<br />

MN<br />

NAMF Mauritius (Ile Maurice) 2 000<br />

New York State Common Retirement Fund<br />

Newton Asset Management<br />

Norges Bank Investment Management NBIM<br />

Nottinghamshire County Council<br />

Ohio Public Employees Retirement System<br />

Régime de retraite des enseignantes et des<br />

enseignants RREO<br />

PGGM<br />

PS EFT Payments 1 500 1 500<br />

Railpen Investments<br />

RCM<br />

Rio Tinto Pension Investments<br />

Robeco<br />

Schroders Investment Management<br />

Scottish Equitable plc. 1 000 1 500<br />

Scottish Widows Investment Partnership SWIP<br />

Services Employees International Union SEIU<br />

SNS Reaal NV / SNS Asset Management 1 500<br />

Standard Life 2 500 2 500 1 500 1 500<br />

State of Connecticut<br />

State Street Global Advisors<br />

Storebrand<br />

10


Swiss Re Asset Management<br />

Threadneedle Asset Management Ltd<br />

TIAA-CREF<br />

Trades Union Congress<br />

Trillium Asset Management<br />

UBS Global Asset Management<br />

UniSuper<br />

Universities Superannuation Scheme (Royaume-<br />

Uni)<br />

Walden Asset Management<br />

Wolverhampton C C Payments 1 500<br />

York University Pensions Fund<br />

Entreprises pétrolières et gazières<br />

Stratégie de financement 2012<br />

BG International 80 000 50 000 50 000 50 000 60 000<br />

BP International 20 000 40 000 50 000 50 000 50 000 60 000<br />

Centerra Gold 10 000<br />

Chevron 20 000 40 000 50 000 100 000 50 000<br />

ConocoPhillips 20 000 50 000 50 000 50 000 60 000<br />

DNO International ASA<br />

Dong EP 10 000<br />

Eni SpA 40 000 50 000 50 000 50 000 60 000<br />

Eramet 20 000 20 000<br />

Exxon Mobil Corporation 20 000 42 016 50 000 50 000 50 000 60 000<br />

Galp Energia 20 000<br />

GDF Suez 20 000 20 000 20 000 20 000<br />

Glencore 60 000<br />

Hess Corporation 20 000 40 000 50 000 50 000 50 000 60 000<br />

KOGAS 10 000<br />

Kosmos Energy 10 000<br />

Mærsk Oil & Gas 50 000 60 000<br />

Marathon Oil 20 000 40 000 50 000 50 000 50 000<br />

Noble Energy Incorporated 50 000 60 000<br />

Norsk Hydro ASA (était classé auparavant sous<br />

Exploitation minière)<br />

10 000 10 000 10 000 10 000 10 000<br />

Pacific Rubiales Energy<br />

Pemex 20 000 50 000 50 000<br />

Petrobras 62 124 50 000 50 000 50 000 60 000<br />

Qatar Petroleum 50 000<br />

Repsol YPF S.A. 40 000 50 000 50 000 50 000<br />

RWE 30 000 30 000 35 000<br />

Santos Ltd. 30 000<br />

Shell International 20 000 40 000 50 000 50 000 50 000 60 000<br />

Statoil Hydro ASA 60 000 50 000 50 000<br />

Talisman Energy Inc. 20 000 40 000 50 000 50 000 50 000 60 000<br />

11


Stratégie de financement 2012<br />

Timor Gap 10 000<br />

Total SA 20 000 40 000 50 000 50 000 50 000<br />

Groupe Tullow<br />

Woodside Offshore Petroleum PTY Ltd 60 000 50 000 50 000 50 000<br />

Exploitation minière et minérale<br />

African Rainbow Minerals (Membre <strong>du</strong> Conseil<br />

international des mines et métaux)<br />

Alcoa<br />

AMG N.V.<br />

Anglo American (Membre <strong>du</strong> Conseil<br />

international des mines et métaux)<br />

AngloGold Ashanti (Membre <strong>du</strong> Conseil<br />

international des mines et métaux)<br />

Anvil Mining 10 000<br />

Arcelor Mittal 50 000 50 000 50 000<br />

AREVA (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux)<br />

20 000 30 000 30 000<br />

Avocet Mining<br />

Barrick Gold Corporation (Membre <strong>du</strong> Conseil<br />

international des mines et métaux)<br />

BHP Billiton (Membre <strong>du</strong> Conseil international<br />

des mines et métaux)<br />

10 000<br />

Centerra Gold<br />

Codelco (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux) (absent <strong>du</strong> site Internet de<br />

l'ITIE)<br />

10 000<br />

De Beers 40 000 50 000 50 000 60 000<br />

Dundee Precious Metal<br />

Freeport-McMoran Copper & Gold (Membre <strong>du</strong><br />

Conseil international des mines et métaux<br />

10 000<br />

Glencore<br />

Goldcorp (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux)<br />

Gold Fields (Membre <strong>du</strong> Conseil international<br />

des mines et métaux)<br />

Hydro (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux)<br />

50 000<br />

Conseil international des mines et métaux<br />

Inmet (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux)<br />

Intierra<br />

250 000 200 000 300 000 300 000 300 000 425 000<br />

JX Nippon Mining & Metals (Membre <strong>du</strong> Conseil<br />

international des mines et métaux)<br />

Katanga Mining (non-membre <strong>du</strong> Conseil<br />

international des mines et métaux, absent <strong>du</strong> site<br />

Internet de l'ITIE) 5 000<br />

Kinross Gold Corporation<br />

Lonmin (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux)<br />

Mitsubishi Materials Metals Company (Membre<br />

<strong>du</strong> Conseil international des mines et métaux)<br />

MMG Minmetals Resources Limited (Membre <strong>du</strong><br />

Conseil international des mines et métaux)<br />

50 000 50 000<br />

12


Newmont (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux)<br />

Oxus Gold 10 000<br />

OZ Minerals<br />

Stratégie de financement 2012<br />

Rio Tinto (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux)<br />

Sumitomo Metal Mining (Membre <strong>du</strong> Conseil<br />

international des mines et métaux)<br />

Tata Steel<br />

Teck (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux)<br />

Vale (Membre <strong>du</strong> Conseil international des mines<br />

et métaux)<br />

Xstrata (Membre <strong>du</strong> Conseil international des<br />

mines et métaux)<br />

4 000<br />

Liste d'investisseurs<br />

Investisseurs<br />

Aberdeen Asset Managers Ltd<br />

ABP Investments<br />

AEGON Asset Management<br />

Allianz Global Investisseurs France<br />

Amundi Asset Management<br />

AP2 - Deuxième fonds de pension national suédois<br />

APG All Pension Group<br />

Association of British Insurers<br />

ATP<br />

Aviva Investors<br />

Baillie Gifford & Co<br />

Bâtirente (Canada)<br />

Blackrock<br />

Boston Common Asset Management (États-Unis)<br />

British Columbia Investment Management Corporation (bcIMC)<br />

Caisse<br />

Régime de retraite des collèges d'arts appliqués et de technologie (CAAT)<br />

CalPERS<br />

CalSTRS (États-Unis)<br />

Calvert Group Ltd (États-Unis)<br />

Office d'investissement <strong>du</strong> RPC<br />

CCLA Investment Management Ltd<br />

Central Finance Board of the Methodist Church<br />

Christian Aid<br />

Christian Brothers Investment Services (États-Unis)<br />

13


Colonial First Global Asset Management<br />

Co-operative Insurance Society<br />

CPP Investment Board<br />

Dexia Asset Management<br />

DnB Nor Asset Management/Carlson Investment Management /Vital Forsikring<br />

Domini Social Investments (États-Unis)<br />

Ecclesiastical Investment Management<br />

Element Investment Managers<br />

Fonds éthiques (Canada)<br />

Ethos - Swiss Foundation for Sustainable Development<br />

F & C Investment<br />

Fidelity Investments<br />

Folksam Insurance Group<br />

Fonds de Réserve pour les Retraites/Fonds de réserve national français<br />

Quatrième fonds de pension national suédois<br />

Gartmore Investment Management plc<br />

Goldman Sachs Asset Management International<br />

Governance for Owners LLP<br />

Guilé Engagement Team, Fondation Guilé<br />

Henderson Global Investors<br />

Hermes Fund Manager Limited<br />

Hermes Investment Management Limited<br />

Hospital of Ontario Pension Plan (HOOPP)<br />

HSBC<br />

IDEAM<br />

Illinois State Board of Investment<br />

ING Investment Management (Pays-Bas)<br />

Insight Investment Management<br />

JPMorgan Asset Management<br />

Jupiter Asset Management<br />

Legal and General Investment Management<br />

Local Authority Pension Fund Forum (LAPFF)<br />

Merrill Lynch Investment Managers<br />

Mn Services<br />

Morley Fund Management<br />

New Africa Mining Fund<br />

New York State Common Retirement Fund (États-Unis)<br />

Newton Asset Management Ltd.<br />

Norges Bank Investment Management (NBIM)<br />

Nottinghamshire County Council<br />

Ohio Public Employees Retirement<br />

Régime de retraite des enseignantes et des enseignants (RREO) (Canada)<br />

PIRC -- liée à Local Authority Pension Fund Forum<br />

Stratégie de financement 2012<br />

14


Stratégie de financement 2012<br />

Railpen Investments<br />

Rio Tinto Pension Investments<br />

Robeco<br />

Sarasin (Suisse)<br />

Schroders Investment Management<br />

Scottish Widows Investment Partnership (SWIP)<br />

SEIU<br />

Services Employees International Union (SEIU) (États-Unis)<br />

SNS Asset Management<br />

Standard Life Investments<br />

State of Connecticut (États-Unis)<br />

State Street Global Advisors<br />

Stitching Pensionfonds ABP<br />

Storebrand Kapitalforvaltning<br />

Swiss Re Asset Management<br />

The Dreyfus Premier Third Century Fund Inc. and The Dreyfus Socially Responsible Growth Fund Inc.<br />

(États-Unis)<br />

AP1 - Premier fonds de pension national suédois<br />

Threadneedle Investments<br />

TIAA-CREF (États-Unis)<br />

Trades Union Congress<br />

UBS Global Asset Management Ltd<br />

UniSuper<br />

Universities Superannuation Scheme (Royaume-Uni)<br />

Walden Asset Management (États-Unis)<br />

York University Pensions Fund<br />

Membres <strong>du</strong> Conseil d'administration<br />

Andrew Bone<br />

David Diamond<br />

Dorjdari Namkhaijanstan<br />

Harald Tollan<br />

Conseillers <strong>du</strong> Comité<br />

Tony Hodge<br />

Anwar Ravat<br />

Secrétariat<br />

Wouter Biesterbos<br />

Leah Krogsund<br />

Jonas Moberg<br />

Eddie Rich<br />

15


21 E RÉUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ITIE LUSAKA, 25-26 OCTOBRE 2012<br />

Comité des Finances de l'ITIE Oslo, le 04 octobre 2012<br />

Rapport sur la politique<br />

d'investissements et de devises<br />

Pour information<br />

Résumé<br />

L'objet <strong>du</strong> présent document consiste à tenter d'élaborer des politiques en matière<br />

d’investissements et de devises dans le cadre de la gestion internationale de l'ITIE. Le<br />

Comité des Finances émet la recommandation que les fonds destinés à financer les<br />

activités <strong>du</strong> Secrétariat soient déposés dans un compte offrant un taux d'intérêt élevé et<br />

libellé en couronnes norvégiennes, que des comptes auxiliaires réservés à des dépenses de<br />

faible ampleur soient tenus en Allemagne ainsi qu'au Royaume-Uni, et que le Secrétariat<br />

n'effectue pas d’opérations de couverture de taux de change.


Rapport sur la politique d'investissements et de devises<br />

RAPPORT SUR LA POLITIQUE<br />

D'INVESTISSEMENTS ET DE DEVISES<br />

Sommaire<br />

1 Recommandations.....................................................................................................................2<br />

2 Contexte et définition ..............................................................................................................2<br />

3 Options d'investissements à risque modéré......................................................................3<br />

4 Politique de devises ..................................................................................................................4<br />

1 Recommandations<br />

Le Comité des Finances recommande que :<br />

1. Les fonds destinés au financement <strong>du</strong> Secrétariat soient déposés et conservés sur un compte<br />

offrant un taux d'intérêt élevé (atteignant actuellement 3,05 %). Contrairement aux conditions<br />

antérieures, l'ouverture d’un tel compte n'est assorti d'aucun coût, ni d'aucune restriction<br />

majeure. Afin de ré<strong>du</strong>ire la charge administrative, un modeste fonds de caisse est maintenu<br />

dans un compte courant pour subvenir aux dépenses au <strong>jour</strong> le <strong>jour</strong>.<br />

2. Le Secrétariat dispose d'un compte libellé en couronnes norvégiennes uniquement (comme à<br />

l'heure actuelle) à Oslo et de comptes auxiliaires, réservés aux dépenses de faible ampleur, au<br />

Royaume-Uni pour les frais de la Présidente et d'Eddie Rich et en Allemagne pour les dépenses<br />

salariales de Tim Bittiger.<br />

3. Le Secrétariat n'ait pas recours à des opérations de couverture de taux de change.<br />

4. Le Secrétariat continue à surveiller les changements <strong>du</strong> marché, afin de voir si des instruments<br />

deviennent disponibles et sont susceptibles d'aboutir à un réexamen des politiques<br />

d'investissement et de devises.<br />

2 Contexte et définition<br />

Dans son Examen des revenus (Document <strong>du</strong> Conseil 18-7-A1), le Comité des Finances a émis les<br />

recommandations suivantes :<br />

1. (sous le point 7) « Le Secrétariat identifie et décrit les options d'investissement disponibles à risque<br />

très modéré et fournit au Comité des Finances : (1) une évaluation de la pertinence afin d'utiliser ces<br />

options pour l'ITIE, (2) une politique préliminaire visant à déterminer le moment où ces<br />

investissements devront être mis à profit et (3) un protocole de prise de décision clair, aux fins de<br />

l'examen <strong>du</strong> Comité des Finances et de l'approbation <strong>du</strong> Conseil d'administration ».<br />

2


Rapport sur la politique d'investissements et de devises<br />

2. (sous le point 8) « Le Secrétariat prépare un rapport pour l’examen <strong>du</strong> Comité des Finances qui<br />

décrit les problèmes auxquels il est confronté en ce qui concerne les changements de taux des<br />

devises, ainsi que des suggestions en matière d’ajustement de l'approche envers la gestion de ces<br />

fluctuations. En se livrant à cet examen, le Secrétariat doit demander les conseils d'un professionnel,<br />

s'il y a lieu ».<br />

Dans son document d'information sur l'examen des revenus (Document <strong>du</strong> Conseil<br />

d’administration 18-7-A1), le Secrétariat a expliqué ses pratiques concernant les investissements et<br />

la gestion des fluctuations monétaires. Ces pratiques ont été réexaminées avec les chargés de<br />

compte de sa banque d'entreprise, la Den Norske Bank (DNB).<br />

3 Options d'investissement à risque modéré<br />

Dans le document d'examen des revenus, le Comité des Finances suggère au Secrétariat de<br />

considérer les options d'investissement comportant un risque modéré : « L'ITIE n'est pas une<br />

organisation à but lucratif et sa principale responsabilité financière consiste à protéger les ressources<br />

qui lui ont été transmises par des contributeurs. Parallèlement et selon les besoins de trésorerie de<br />

l'organisation, une somme d'argent peut temporairement constituer un excédent et être disponible pour<br />

un placement dans des instruments présentant un risque extrêmement faible, comme un compte<br />

d'épargne rémunéré ou un mécanisme d'investissement à court terme, pro<strong>du</strong>isant un taux d'intérêt plus<br />

élevé qu'un compte de caisse, tout en conservant l'entière accessibilité des fonds en cas de besoin. Le<br />

Comité des Finances estime que de tels placements doivent être considérés, mais que leur approbation<br />

préalable par le Comité des Finances est nécessaire dans la mesure où il agit au nom <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration ».<br />

Dans son document d'information portant sur l'examen des recettes, le Secrétariat explique la<br />

pratique actuelle : « Le compte courant <strong>du</strong> Secrétariat, libellé en couronnes norvégiennes, pro<strong>du</strong>it<br />

environ 3 % d'intérêts par an (en août 2011) sur tous les avoirs supérieurs à un million de couronnes<br />

norvégiennes (soit environ 185 000 dollars US). Depuis le mois de septembre 2011, <strong>du</strong>rant les périodes<br />

de liquidités accrues, le Secrétariat transfère les fonds (à raison d'un million de couronnes norvégiennes<br />

à la fois) vers un compte immobilisé assorti d'un taux d'intérêt élevé, pro<strong>du</strong>isant un intérêt de 3,55 %<br />

pour une immobilisation de six mois, de 3,8 % pour un an et de 3,95 % pour deux ans. Ces placements<br />

ont eu lieu périodiquement. Aucune autre option d'investissement n'a été étudiée ».<br />

Avec les chargés de comptes de sa banque DNB, le Secrétariat a identifié les options<br />

d'investissement suivantes :<br />

3.1 Compte à taux d'intérêt élevé. Il s'agit d'une option à risque modéré, dont le taux<br />

d'intérêt s'élève actuellement à 3,05 %, mais qui devrait prochainement baisser à 2,75 %. À<br />

la différence des obligations antérieures, il n'est plus nécessaire d'immobiliser les fonds. La<br />

tenue de ce type de compte, les dépôts et les retraits ne donnent par ailleurs lieu à aucun<br />

coût. La seule restriction réside dans l'impossibilité de réaliser des paiements à partir de ce<br />

compte, un virement devant d'abord être effectué vers le compte courant.<br />

3.2 Compte d'obligations/de fonds communs de placement. Selon les chargés de comptes,<br />

celui-ci comporte un risque légèrement supérieur. Les taux de rendements sont<br />

actuellement de l’ordre de 5 %. La tenue de ce compte coûte 0,5 % par an pour un compte<br />

3


Rapport sur la politique d'investissements et de devises<br />

dont le dépôt initial est supérieur à un million de couronnes norvégiennes, le coût de tenue<br />

s'élevant à 0,75 % pour un compte dont le dépôt est inférieur à ce montant. Aucun coût<br />

n'intervient lors des dépôts ou des retraits, qui peuvent être réalisés jusqu'à deux <strong>jour</strong>s<br />

ouvrables après un ordre de dépôt ou de retrait.<br />

3.3 Valeurs/titres. Ceux-ci comportent un risque supérieur et ne sont pas examinés plus avant.<br />

Le budget concerné étant relativement restreint, les possibilités d’avantages financiers concernant<br />

les options d'investissement semblent limitées. Ils ne compensent pas la différence de risques<br />

auxquels les fonds de l'ITIE seraient exposés, par rapport au risque faible associé au compte à taux<br />

d'intérêt élevé.<br />

En outre, un autre facteur essentiel concerne le risque d'un conflit d'intérêts qui pourrait être perçu<br />

et le possible préjudice qui pourrait peser sur la réputation de l'ITIE si le Secrétariat de l'ITIE<br />

investissait dans des entreprises intervenant dans des pays ou des activités de l'ITIE. Cela serait<br />

possible dans le cadre d’un compte de fonds communs de placement ou lors d'investissements<br />

dans des valeurs et des titres.<br />

Par conséquent, le Secrétariat estime l'option 2 (et 3) inopportune et recommande que ses fonds<br />

soient déposés et tenus dans un compte assorti d'un taux d'intérêt élevé. Sa banque ayant<br />

confirmé que tous les fonds déposés dans un compte offrant un taux d'intérêt élevé sont<br />

disponibles immédiatement et sans coût, le Secrétariat utilisera désormais ce compte en tant que<br />

pratique courante. Toutefois, il propose de maintenir un fond de caisse restreint à deux millions de<br />

couronnes norvégiennes sur un compte courant pour les dépenses quotidiennes, dans la mesure<br />

où il n’est pas possible de réaliser des versements directement à partir de ce compte assorti d'un<br />

taux d'intérêt élevé.<br />

4 Politique de change<br />

Tout au long de l'année, le Secrétariat reçoit des fonds dans un certain nombre de devises<br />

différentes. Cela signifie que son budget est, pour une partie, dépensé en conversion monétaire et<br />

se trouve exposé aux fluctuations des taux de change. Il existe un certain nombre d'options<br />

disponibles pour protéger le budget de ces coûts supplémentaires, à des degrés divers de<br />

pertinence et d'applicabilité pour le Secrétariat. Dans le document d'information sur l'examen des<br />

revenus, le Secrétariat explique sa politique de gestion des devises actuelle et recommande, en<br />

prenant également en considération la mise en place de la réserve visant à se prémunir contre les<br />

pires menaces présentées par les fluctuations monétaires, qu’ « Il n'est pas nécessaire de changer les<br />

processus existants concernant (...) l’exposition au risque de taux de change... ». Autrement dit :<br />

Il continue de se servir uniquement d'un compte en couronnes norvégiennes et d'un<br />

compte auxiliaire en livres sterling au Royaume-Uni, sans détenir de fonds importants dans<br />

les autres devises.<br />

Il n'a pas recours à des opérations de couverture de change.<br />

Le Secrétariat a réexaminé cette politique et la recommandation avec sa banque, la DNB, et il a<br />

identifié les considérations suivantes :<br />

4


Rapport sur la politique d'investissements et de devises<br />

Le Secrétariat reçoit des aides en de nombreuses devises (couronne norvégienne, dollar<br />

US, euro, couronne danoise, dollar canadien, couronne suédoise, etc.).<br />

Bien que le Secrétariat effectue des paiements dans un certain nombre de devises<br />

(couronne norvégienne, dollar US, euro et autres monnaies locales des pays dans lesquels<br />

sont organisés les événements), les paiements demeurent pour l'essentiel effectués en<br />

couronnes norvégiennes (coûts liés aux salaires, au loyer, aux déplacements et aux frais de<br />

bureau). En 2011, environ 77 % 1 des paiements ont été effectués en couronnes<br />

norvégiennes.<br />

Le Secrétariat conserve un compte à Londres sur lequel se trouvent environ 40 000 livres<br />

sterling, destinés aux dépenses engagées par la Présidente, le chef adjoint <strong>du</strong> Secrétariat et<br />

un adjoint administratif. Ces dépenses sont remboursées par le Secrétariat à Oslo, afin que<br />

le compte soit réapprovisionné. Les coûts afférents à ces virements bancaires sont limités :<br />

le plus récent virement de 11 653 livres sterling a coûté 60 couronnes norvégiennes. Une<br />

autre solution pourrait consister à déposer directement l'aide financière reçue en livres<br />

sterling sur ce compte au Royaume-Uni (celle effectuée par le Département pour le<br />

développement international (DFID) <strong>du</strong> Royaume-Uni, par exemple). Toutefois, cela<br />

accroîtrait considérablement les coûts de transaction, en raison des exigences<br />

supplémentaires en matière de comptabilité et d'audit.<br />

Le Secrétariat conserve également un compte de virement en euros en Allemagne,<br />

exclusivement réservé au versement des salaires d'un membre <strong>du</strong> personnel <strong>du</strong> Secrétariat.<br />

Une fois par mois, le salaire de ce dernier est viré vers ce compte, d'où sont dé<strong>du</strong>its les<br />

taxes nationales et les paiements d'assurance. Le reste <strong>du</strong> salaire est ensuite viré sur le<br />

propre compte bancaire <strong>du</strong> membre <strong>du</strong> personnel.<br />

Le soutien reçu dans une certaine devise n'est pas équivalent aux dépenses réalisées dans<br />

celle-ci. De plus, il est impossible de prévoir exactement le montant à débourser et la<br />

devise s'y rapportant. En conséquence, il n'y a aucune base à partir de laquelle l’on pourrait<br />

établir le montant total des fonds détenus dans les divers comptes en devises étrangères.<br />

Là encore, une option existe : celle d’en faire un compte distinct, mais cela aurait des<br />

répercussions en termes de coûts de transaction.<br />

Les fonds présents sur les comptes en devises étrangères ne pro<strong>du</strong>isent pas d'intérêts.<br />

Le mouvement <strong>du</strong> taux de change est aléatoire et il se révèle impossible d'équilibrer les<br />

profits et les pertes liées à la fluctuation monétaire, par rapport aux coûts de change des<br />

devises et aux intérêts cumulés sur les comptes libellés en couronnes norvégiennes.<br />

La banque <strong>du</strong> Secrétariat a réaffirmé son évaluation selon laquelle la couverture de taux de<br />

change, visant à protéger les fonds <strong>du</strong> Secrétariat des fluctuations monétaires, ne présente<br />

pas d'intérêt, compte tenu des volumes et des coûts relativement faibles impliqués.<br />

En tenant compte de l’ensemble de ces considérations, le Secrétariat voit son analyse antérieure et<br />

sa politique actuelle de gestion de devises confirmées. En conséquence, il propose donc que sa<br />

1 3 586 696 dollars US sur un total de 4 672 221 dollars US<br />

5


Rapport sur la politique d'investissements et de devises<br />

pratique consistant à conserver un compte uniquement en couronnes norvégiennes soit<br />

poursuivie, avec des comptes auxiliaires réservés aux dépenses de faible ampleur en livres sterling<br />

au Royaume-Uni et en euros en Allemagne, et qu’il n’y ait aucun recours à la couverture de taux de<br />

change.<br />

Membres <strong>du</strong> Conseil d'administration<br />

Andrew Bone<br />

David Diamond<br />

Dorjdari Namkhaijanstan<br />

Harald Tollan<br />

Conseillers <strong>du</strong> Comité<br />

Tony Hodge<br />

Anwar Ravat<br />

Secrétariat<br />

Wouter Biesterbos<br />

Leah Krogsund<br />

Jonas Moberg<br />

Eddie Rich<br />

6


21 E REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ITIE LUSAKA, 25 - 26 OCTOBRE 2012<br />

Secrétariat international de l’ITIE Oslo, le 04 octobre 2012<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration 21-10<br />

Sixième Conférence mondiale<br />

de l'ITIE<br />

Résumé<br />

Dans ce document, le Secrétariat présente les dernières informations et sollicite des<br />

réactions au sujet des travaux préparatoires et des projets relatifs à la sixième Conférence<br />

mondiale de l'ITIE qui aura lieu les 23 et 24 mai 2013 à Sydney, en Australie. Un groupe de<br />

travail sur la Conférence mondiale de l'ITIE a été mis sur pied mais n'a pas encore eu<br />

l'occasion d'examiner le présent document.


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-10<br />

Sixième Conférence mondiale de l'ITIE<br />

SIXIEME CONFERENCE MONDIALE DE L'ITIE<br />

Table des matières<br />

1. Objectifs et thèmes de la Conférence ......................................................................................................................... 3<br />

2. Programme de la Conférence ....................................................................................................................................... 3<br />

2.1 Forme et structure ......................................................................................................................................................... 3<br />

2.2 Ébauche de programme .............................................................................................................................................. 4<br />

2.3 Calendrier de la semaine de la Conférence ............................................................................................................ 5<br />

2.4 Conférence <strong>du</strong> Centre international de l’in<strong>du</strong>strie minière pour le développement (IM4DC) .................. 6<br />

3. Délégués et intervenants ............................................................................................................................................... 6<br />

4. Gestion de la Conférence ............................................................................................................................................... 6<br />

4.1 Le Groupe de travail sur la Conférence mondiale de l'ITIE .................................................................................. 6<br />

4.2 Relations avec le gouvernement <strong>du</strong> pays d'accueil ............................................................................................... 7<br />

4.3 Lieu de la Conférence, hébergement, procé<strong>du</strong>res d'enregistrement et de visa ............................................ 7<br />

5. Relations avec les médias et publications ................................................................................................................. 7<br />

6. Budget et financement ................................................................................................................................................... 8<br />

2


1. Objectifs et thèmes de la Conférence<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-10<br />

Sixième Conférence mondiale de l'ITIE<br />

La Conférence mondiale de l'ITIE en Australie sera consacrée à l'impact de l'ITIE et à la manière dont la<br />

norme ITIE peut évoluer pour servir encore mieux notre engagement commun afin que les ressources<br />

naturelles profitent à l'ensemble des citoyens. Cet événement permettra aux pays mettant en œuvre l'ITIE<br />

de partager leurs expériences et d'aborder les futurs défis de l'ITIE. Elle poursuivra les objectifs suivants :<br />

1. Faire progresser la gestion des ressources par le lancement de la norme ITIE révisée, en mettant l'accent<br />

sur le fait que l'efficacité maximale de l'ITIE est atteinte lorsque celle-ci évolue et se renforce pour<br />

répondre aux besoins des citoyens des pays riches en ressources ;<br />

2. Créer une plateforme permettant aux parties prenantes de se rencontrer et de discuter des progrès<br />

réalisés et des difficultés rencontrées, qui comprendra notamment une exposition nationale<br />

permettant aux pays de présenter leurs progrès ;<br />

3. Montrer comment les données divulguées dans les rapports ITIE peuvent servir à améliorer la vie des<br />

citoyens. Plusieurs pays utilisent désormais les données divulguées pour opérer des changements<br />

positifs sur leur territoire. Un effort supplémentaire est encore nécessaire pour assurer l'accessibilité des<br />

données ITIE et leur conférer un réel impact.<br />

2. Programme de la Conférence<br />

2.1 Forme et structure<br />

Il est proposé que la Conférence mondiale de Sydney adopte dans les grandes lignes la même forme que<br />

celle de Paris. La conférence s'étendra sur deux <strong>jour</strong>s et comprendra un mélange de séances plénières et de<br />

séances en sous-groupes afin de laisser <strong>du</strong> temps pour les discussions et les commentaires des différents<br />

groupes de parties prenantes. L'exposition nationale se tiendra parallèlement à la Conférence.<br />

La structure suivante est proposée pour les séances principales :<br />

Séances plénières :<br />

Présentations principales et panels de 3 ou 4 intervenants et 1 modérateur, suivis d'une séance de<br />

questions/réponses facilitée par le modérateur.<br />

Séances restreintes / ateliers :<br />

Panels de 3 ou 4 intervenants et 1 modérateur. Chaque intervenant prononcera une courte intervention<br />

suivie des commentaires succincts <strong>du</strong> panel et d'une séance de questions/réponses facilitée par le<br />

modérateur.<br />

Exposition nationale :<br />

L'exposition nationale a été créée pour la première fois à Paris et a rencontré un vif succès. Des délégués de<br />

32 pays mettant en œuvre l'ITIE ont présenté leur processus sur le stand de leur pays. Ils ont montré des<br />

rapports ITIE, des vidéos, des brochures, des affiches et d'autres éléments racontant l'histoire de leur mise<br />

en œuvre de l'ITIE, en mettant l'accent sur les efforts réalisés pour informer et impliquer les citoyens. Des<br />

membres de leurs secrétariats nationaux respectifs étaient disponibles pour répondre aux questions.<br />

L'exposition nationale a apporté une grande valeur ajoutée à la conférence de Paris. Elle sera donc répétée<br />

et éten<strong>du</strong>e à Sydney. Les pauses-café et déjeuners seront organisés sur les lieux de l'exposition, ainsi que la<br />

réception <strong>du</strong> premier soir de la Conférence.<br />

Afin de s'assurer que des membres <strong>du</strong> secrétariat national (ou <strong>du</strong> Groupe multipartite) de chaque pays<br />

soient disponibles pour répondre aux questions, le Secrétariat a porté le nombre de délégués dont la<br />

participation sera subventionnée à 4 par pays.<br />

3


2.2 Ébauche de programme<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-10<br />

Sixième Conférence mondiale de l'ITIE<br />

Une ébauche <strong>du</strong> programme de la Conférence figure ci-dessous. Elle sera étoffée et mise à <strong>jour</strong> dans les<br />

mois qui viennent avec des renseignements supplémentaires, les noms des intervenants dont la<br />

participation est confirmée, etc. Le Secrétariat et les parties prenantes de l'ITIE prépareront ensemble les<br />

séances plénières et les ateliers afin de s'assurer que les parties prenantes et les sujets traités soient bien<br />

représentés. Le Secrétariat international invite les membres <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE à émettre<br />

leurs commentaires sur ce programme et à proposer des intervenants.<br />

Mercredi 22 mai (<strong>jour</strong> pré-conférence)<br />

12h 00 – 17h 00 Inscriptions<br />

12h 00 – 19h 00 Mise en place de l'Exposition nationale ITIE<br />

10h 00 – 15h 00 23 e réunion <strong>du</strong> Conseil d'administration international de l'ITIE – Conseil<br />

d'administration 2011-2013 (à huis clos)<br />

16h 00 – 17h 00 Réunion des membres de l’ITIE (destinée aux membres de l’Association ITIE ; les<br />

observateurs sont les bienvenus pour autant qu’ils avertissent le Secrétariat<br />

international de leur présence à l’avance).s membres de<br />

Désignation des membres <strong>du</strong> Conseil d'administration 2013-2015 après<br />

nomination des différents collèges.<br />

Approbation des recommandations <strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE sur<br />

les questions relatives aux principales politiques de l'ITIE, y compris les<br />

modifications apportées aux Règles de l’ITIE et les changements éventuels<br />

dans les Statuts de l’association.<br />

19h 00 Réception – rencontre informelle entre les membres entrants et sortants<br />

<strong>du</strong> Conseil d'administration de l'ITIE et les différents invités<br />

Mardi 23 mai<br />

08h 00 Ouverture des inscriptions<br />

08h 30 – 20h 30 Exposition nationale ITIE<br />

09h 30 – 10h 30 Séance plénière d'ouverture<br />

10h 30 – 11h 00 Pause<br />

11h 00 – 12h 30 Séance plénière 1 : Les résultats de l'ITIE : norme mondiale, impact local<br />

Point sur l'évolution de l'ITIE<br />

Comment la transparence con<strong>du</strong>it-elle à des changements sur le terrain ?<br />

12h 30 – 13h 30 Déjeuner<br />

13h 30 – 15h 00 Séances restreintes et ateliers simultanés<br />

1. Qu'est-ce qui fait le succès d'un Groupe multipartite ?<br />

2. Comment peut-on mieux exploiter les données ITIE ?<br />

3. Quelle est la meilleure façon de mesurer l'impact de l'ITIE ?<br />

4. Comment peut-on renforcer le rôle de la société civile ?<br />

15h 00 – 15h 30 Pause<br />

15h 30 – 17h 30 Séance plénière 2 : Impact de l'ITIE à ce <strong>jour</strong><br />

Présentations des pays mettant en œuvre l'ITIE<br />

Exemples de nouveautés dans la mise en œuvre de l'ITIE<br />

4


19h 00 Réception sur les lieux de l'exposition nationale<br />

Prix de la Présidente de l'ITIE (à confirmer)<br />

Présentation des vidéos nationales<br />

Vendredi 24 mai<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-10<br />

Sixième Conférence mondiale de l'ITIE<br />

08h 00 – 09h 00 Ateliers petit-déjeuner animés par les parties prenantes de l'ITIE (à<br />

confirmer)<br />

09h 00 – 17h 00 Exposition nationale ITIE<br />

09h 30 – 11h 00 Séance plénière 3 : L’avenir de l'ITIE<br />

Possibilités d'apporter des innovations dans la mise en œuvre de l'ITIE<br />

Liaison de l'ITIE à des initiatives et réformes complémentaires<br />

10h 30 – 11h 00 Pause<br />

11h 00 – 13h 00 Séances restreintes et ateliers simultanés<br />

5. Comment le monde des affaires et les investisseurs peuvent-ils jouer un rôle<br />

plus important ?<br />

6. Utiliser l'ITIE pour aborder la question des contrats et de l'octroi des licences<br />

7. Utiliser l'ITIE pour aborder la question des dépenses et des prévisions<br />

8. À confirmer<br />

12h 30 – 13h 30 Déjeuner<br />

13h 30 – 15h 00 Séances restreintes et ateliers simultanés<br />

9. L'ITIE et les entreprises d'État<br />

10. L'ITIE et ses liens avec d'autres initiatives<br />

11. L'ITIE et les populations autochtones<br />

12. À confirmer<br />

15h 00 – 15h 30 Pause<br />

15h 00 – 16h 30 Forum des parties prenantes de l'ITIE et séance plénière de clôture<br />

Brèves déclarations d'engagement des parties prenantes de l'ITIE<br />

Discours de clôture de la Présidente de l'ITIE<br />

17h 00 24 e réunion <strong>du</strong> Conseil d'administration international de l'ITIE (à huis clos)<br />

17h 00 Réunion <strong>du</strong> Comité de gestion <strong>du</strong> Fonds fi<strong>du</strong>ciaire multi-donateurs de la Banque<br />

mondiale (à huis clos) – à confirmer<br />

2.3 Calendrier de la semaine de la Conférence<br />

Heure Lundi 20 mai Mardi 21 mai Mercredi 22 mai Jeudi 23 mai Vendredi 24<br />

mai<br />

Toute la Conférence Conférence Réunion <strong>du</strong> Conférence Conférence<br />

<strong>jour</strong>née<br />

IM4DC<br />

IM4DC<br />

Conseil mondiale de mondiale de<br />

d'administration<br />

de l'ITIE<br />

l'ITIE<br />

l'ITIE<br />

Matin Réunion <strong>du</strong> Séance 3ème séance<br />

Conseil<br />

plénière plénière<br />

d'administration<br />

de l'ITIE<br />

d'ouverture<br />

1ère séance 4 séances en<br />

plénière sous-groupes<br />

5


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-10<br />

Sixième Conférence mondiale de l'ITIE<br />

Déjeuner Déjeuner Déjeuner Déjeuner Déjeuner<br />

Après-midi Événement(s)<br />

sur site de la<br />

Gouvernance<br />

des in<strong>du</strong>stries<br />

extractives<br />

Réunion <strong>du</strong><br />

Conseil<br />

d'administration<br />

de l'ITIE<br />

Soir Dîner Réception de la<br />

Présidente<br />

4 séances en<br />

sous-groupes<br />

2ème séance<br />

plénière<br />

Réception de<br />

la Conférence<br />

4 séances en<br />

sous-groupes<br />

Forum des<br />

parties<br />

prenantes<br />

Séance<br />

plénière de<br />

clôture<br />

2.4 Conférence <strong>du</strong> Centre international de l’in<strong>du</strong>strie minière pour le développement<br />

(IM4DC)<br />

Comme mentionné plus haut, le Centre international australien de l’in<strong>du</strong>strie minière pour le<br />

développement (http://im4dc.org/) animera une pré-conférence d'un <strong>jour</strong> et demi, les 21 et 22 mai 2013 à<br />

Sydney. Le sujet principal de cet événement sera « le renforcement des capacités ». Ses objectifs et ses<br />

thèmes seront complémentaires à la Conférence de l'ITIE. Le Secrétariat international de l'ITIE et le Centre<br />

international de l’in<strong>du</strong>strie minière pour le développement coopéreront étroitement afin de s'assurer que le<br />

programme, la gestion des interventions et la sensibilisation de nos parties prenantes soient synchronisés.<br />

3. Délégués et intervenants<br />

Les participants à la Conférence seront invités à s'inscrire en ligne à partir <strong>du</strong> 1er novembre 2012. L'accès à<br />

la Conférence est gratuit mais les participants doivent s'inscrire à l'avance. Le Secrétariat examinera les<br />

demandes d'inscription et fournira des informations complémentaires au sujet des visas et des autres<br />

dispositions logistiques (voir 4.3, ci-dessous).<br />

La Présidence enverra en octobre des invitations personnalisées aux Chefs d'État des pays mettant en<br />

œuvre l'ITIE et aux chefs de la direction des entreprises qui soutiennent l'ITIE. Des ministres des pays<br />

soutenant l'ITIE ou sensibilisés à l’Initiative ainsi que des dirigeants d'organisations internationales et de la<br />

société civile sont également invités. Le Secrétariat sollicitera l'aide de membres <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration et de partenaires pour la suite à donner à ces invitations.<br />

Afin d'assurer une participation aussi forte que possible des 36 pays mettant en œuvre l'ITIE, le Secrétariat<br />

envisage de subventionner la participation de quatre représentants par pays mettant en œuvre l’ITIE,<br />

voyage et hébergement compris. Durant la première semaine de novembre, les Groupes multipartites de<br />

chaque pays mettant en œuvre l'ITIE recevront une lettre les invitant à désigner quatre délégués pour<br />

représenter leur pays à la Conférence.<br />

4. Gestion de la Conférence<br />

Un groupe de travail dédié a été mis en place pour aider à la planification de la Conférence mondiale de<br />

l'ITIE. Le Secrétariat travaille étroitement avec une équipe représentant différentes composantes <strong>du</strong><br />

gouvernement australien. Chantal Spit, Responsable de la Conférence au Secrétariat international de l'ITIE,<br />

coordonne le travail <strong>du</strong> Secrétariat.<br />

4.1 Le Groupe de travail sur la Conférence mondiale de l'ITIE<br />

La Circulaire n° 130 <strong>du</strong> Conseil d'administration contenait une invitation à contribuer aux travaux <strong>du</strong><br />

Groupe de travail sur la Conférence mondiale de l'ITIE à l'intention des membres <strong>du</strong> Conseil<br />

d'administration et des autres parties prenantes intéressés. Les membres <strong>du</strong> Groupe de travail sont :<br />

6


Francisco Bataller-Martin, Commission européenne, Belgique<br />

Edward Bickham, Conseil international des mines et métaux (ICMM), Royaume-Uni<br />

Marti Flaks, département d'État, États-Unis<br />

Alexandra Gillies, Revenue Watch Institute (RWI), États-Unis<br />

Erry Riyana Hardjapamekas, PT Bank Negara Indonesia (BNI), Indonésie<br />

Andrew Schloeffel, AusAID, Australie<br />

Erica Westenberg, Revenue Watch Institute (RWI), États-Unis<br />

Il est proposé que le groupe de travail :<br />

Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-10<br />

Sixième Conférence mondiale de l'ITIE<br />

I. Facilite la planification de la Conférence, en apportant conseil et aide au Secrétariat international<br />

de l'ITIE ;<br />

II. Contribue à l'établissement <strong>du</strong> programme de la Conférence et à la résolution des problèmes<br />

stratégiques qui pourraient se poser <strong>du</strong>rant la phase de planification ;<br />

III. Soit consulté lorsque le besoin s'en fait sentir, sans que des rencontres en personne ne soient<br />

prévues ;<br />

IV. Comprenne des représentants de tous les groupes de parties prenantes.<br />

4.2 Relations avec le gouvernement <strong>du</strong> pays d'accueil<br />

L'Australie est un leader mondial dans l'in<strong>du</strong>strie pétrolière, gazière et minière et un fervent partisan d'une<br />

transparence et d'une redevabilité accrues dans ces secteurs. Le gouvernement mène en ce moment un<br />

projet ITIE pilote et a lancé une initiative « Mining for Development » (l'exploitation minière au service <strong>du</strong><br />

développement).<br />

4.3 Lieu de la Conférence, hébergement, procé<strong>du</strong>res d'enregistrement et de visa<br />

La Conférence se tiendra au Centre de conventions et d'expositions de Sydney (« Sydney Convention and<br />

Exhibition Centre »). L'hébergement des participants subventionnés et des délégations VIP a été réservé à<br />

l'hôtel Four Points Hotel Darling Harbour. Des renseignements détaillés au sujet d’autres possibilités de<br />

logement, et relatifs au voyage et aux aspects logistiques seront disponibles dès le 1er novembre 2012 sur<br />

le site Internet de la Conférence.<br />

Les voyageurs qui ne sont pas titulaires d'un passeport australien doivent obtenir un visa pour entrer en<br />

Australie. Tous les participants, notamment les intervenants, les membres <strong>du</strong> Conseil d'administration, le<br />

personnel <strong>du</strong> Secrétariat de l'ITIE, etc. doivent présenter une demande de visa selon la procé<strong>du</strong>re normale.<br />

Aucune exception ne sera accordée pour accélérer ou satisfaire les demandes. Les informations détaillées<br />

concernant les procé<strong>du</strong>res et conditions à satisfaire pour obtenir un visa seront disponibles dès novembre<br />

sur le site Internet de la Conférence. Les autorités australiennes appliquent une politique d'entrée sur leur<br />

territoire qui est stricte et les demandes de visa peuvent prendre jusqu'à huit semaines, en fonction <strong>du</strong> pays<br />

d'origine <strong>du</strong> demandeur.<br />

5. Relations avec les médias et publications<br />

Le Secrétariat international de l'ITIE a préparé un plan de communication détaillé, contenant des<br />

propositions de contenus rédactionnels et de projets ainsi qu'une stratégie afférente aux médias pour la<br />

Conférence. Ce document sera mis à <strong>jour</strong> régulièrement. Merci de contacter Chantal Spit (CSpit@eiti.org) si<br />

vous souhaitez obtenir une copie <strong>du</strong> plan de communication de la Conférence. Un site Internet dédié à la<br />

Conférence a été créé à l'adresse http://eiti.org/sydney2013 et est régulièrement mis à <strong>jour</strong>. Un dépliant<br />

sera disponible sous peu et sera distribué à l'occasion des prochains événements et réunions.<br />

D'autres actions sont en cours en vue d'une présentation lors de la Conférence. Celles-ci comprennent<br />

notamment :<br />

7


Document <strong>du</strong> Conseil d’administration de l’ITIE 21-10<br />

Sixième Conférence mondiale de l'ITIE<br />

1. La publication <strong>du</strong> Rapport de suivi ITIE 2011-2013 ;<br />

2. La publication de la Norme ITIE révisée ;<br />

3. La présentation d'une série de courtes vidéos montrant l'impact de l'ITIE dans les pays qui la<br />

mettent en œuvre.<br />

6. Budget et financement<br />

Le Secrétariat a rédigé un projet de budget comprenant une ventilation des coûts actuellement estimés à<br />

1,8 million de dollars australiens (AUD) (disponible auprès de Chantal CSpit@eiti.org).<br />

Pour couvrir ces coûts, le Secrétariat international de l'ITIE dispose d'une attribution budgétaire interne de<br />

500 000 dollars US. Le gouvernement australien a annoncé l'apport d'une contribution financière<br />

significative. Le Secrétariat est confiant dans sa capacité à réunir les fonds nécessaires. Une aide financière<br />

supplémentaire sera sollicitée auprès des différents supporters pour le financement d'aspects et<br />

d'événements spécifiques de la Conférence.<br />

Pour cette 6ème Conférence mondiale de l'ITIE, les priorités de financement sont :<br />

Faire en sorte que des participants de chacun des 36 pays mettant en œuvre l'ITIE puissent<br />

participer à la Conférence. Nous souhaitons financer la participation, le voyage et l'hébergement<br />

d’au moins quatre représentants de chaque pays mettant en œuvre l'ITIE ;<br />

Réserver un lieu d'accueil qui dispose de toutes les installations nécessaires à la tenue de la<br />

Conférence. Le Secrétariat international de l'ITIE a reçu une offre <strong>du</strong> Centre de conventions et<br />

d'expositions de Sydney qui dispose d'infrastructures et de services d'excellente qualité ;<br />

Permettre au Secrétariat international de l'ITIE de pro<strong>du</strong>ire un matériel de communication adéquat<br />

pour la Conférence, tel que le Rapport de suivi ITIE 2011-2013 et une courte vidéo montrant<br />

l'impact de l'ITIE ;<br />

Mettre sur pied une exposition nationale ITIE dans laquelle les représentants des différents<br />

secrétariats nationaux de l'ITIE sont invités à tenir des stands et peuvent présenter leur expérience<br />

de la mise en œuvre de l'ITIE, l'impact obtenu et les efforts de communication réalisés dans leur<br />

pays.<br />

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