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CHAPITRE 1 - Université de Bourgogne

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• Les végétaux<br />

La consommation <strong>de</strong> végétaux crus a été décrite comme étant un <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> contamination<br />

<strong>de</strong> l’homme par les STEC et en particulier par E. coli O157:H7. Différents végétaux ont été<br />

mis en cause comme, par exemple, <strong>de</strong> la laitue (Ackers et al., 1998; Hilborn et al., 1999), <strong>de</strong>s<br />

pommes <strong>de</strong> terre (Morgan et al., 1988) ou encore <strong>de</strong>s pousses <strong>de</strong> radis blanc (Taormina et al.,<br />

1999). Les causes <strong>de</strong> contamination <strong>de</strong>s cultures maraîchères mises en avant sont, le plus<br />

souvent, l’irrigation <strong>de</strong> ces cultures par <strong>de</strong> l’eau elle-même contaminée et l’épandage<br />

d’effluents d’élevage contaminés par les STEC.<br />

Aux Etats-Unis, une épidémie liée à la consommation d’épinards contaminés par E. coli<br />

O157:H7 a causé tout récemment la mort <strong>de</strong> trois personnes. Il convient <strong>de</strong> noter que sur les<br />

199 personnes infectées, 141 (71%) étaient <strong>de</strong>s femmes et 22 (11%) <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5<br />

ans. Le pourcentage, élevé, recensé pour les femmes est probablement du à leurs habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

consommation.<br />

Enfin toujours aux Etats-Unis, du cidre non pasteurisé a également été la cause <strong>de</strong> plusieurs<br />

épidémies (Besser et al., 1993 ; Cody et al., 1999), et, une fois encore, l’origine suspectée est<br />

une contamination fécale par <strong>de</strong>s bovins.<br />

Un état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> la prévalence <strong>de</strong>s STEC et du sérotype O157:H7 dans la filière « fruits et<br />

légumes » ne sera pas établi dans cette partie, étant donné le faible nombre <strong>de</strong> données<br />

disponibles dans la littérature.<br />

A noter que les différences <strong>de</strong> prévalence <strong>de</strong> E. coli O157:H7 et <strong>de</strong>s STEC qui existent entre<br />

les pays sont certes dues au lieu même <strong>de</strong> l’investigation, mais peuvent également être liées<br />

aux métho<strong>de</strong>s d’échantillonnage et <strong>de</strong> détection.<br />

5.3. Les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transmission<br />

Les étu<strong>de</strong>s d’épidémiologie analytique et les investigations d’épidémies ont permis<br />

d’améliorer les connaissances sur les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transmission et les sources <strong>de</strong> contamination<br />

<strong>de</strong>s STEC. La Figure 5 présente les flux potentiels <strong>de</strong>s STEC entre le réservoir animal et<br />

l’homme. A l’heure actuelle, les 4 principales voies d’infection à EHEC sont l’ingestion<br />

d’aliments, la transmission hydrique (eau <strong>de</strong> boisson ou <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong>), la transmission<br />

interhumaine et le contact avec les animaux <strong>de</strong> ferme et leur environnement.<br />

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