CHAPITRE 1 - Université de Bourgogne
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Figure 2 : Définition <strong>de</strong>s STEC et EHEC au sein <strong>de</strong>s E. coli.<br />
Les microbiologistes préfèrent opter pour une classification fondée en gran<strong>de</strong> partie sur les<br />
travaux <strong>de</strong> Kauffmann (1947) et basée sur :<br />
-(1) la détermination du sérogroupe. Depuis1947, le sérogroupe est caractérisé par<br />
l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s antigènes somatique « O ». L'antigène « O » fait partie du<br />
lipopolysacchari<strong>de</strong> (LPS) <strong>de</strong> la membrane externe <strong>de</strong>s bactéries à gram négatif. Plus <strong>de</strong> 180<br />
sérogroupes « O » d’E. coli sont actuellement connus.<br />
-(2) la détermination, au sein du sérogroupe, du sérotype. Le sérotype est caractérisé<br />
par l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s antigènes complémentaires aux structures présentes à la surface <strong>de</strong>s<br />
bactéries comme les antigènes « H » du flagelle et les antigènes « K » <strong>de</strong> la capsule. La<br />
diversité <strong>de</strong>s antigènes « H » est due aux différents types <strong>de</strong> flagelline composant la structure<br />
du flagelle. Rappelons que c’est le flagelle qui permet la mobilité bactérienne.<br />
Tout au long <strong>de</strong> ce mémoire, nous nous intéresserons plus particulièrement aux E. coli<br />
Producteurs <strong>de</strong> Shiga Toxine (STEC), responsables <strong>de</strong> pathologies plus ou moins graves<br />
lorsqu’elles sont ingérées par l’homme. Aujourd’hui, il n’existe pas <strong>de</strong> définition scientifique<br />
consensuelle relative aux STEC pathogènes. Aux Etats-Unis ainsi qu’au Canada, seul le<br />
sérotype O157:H7 fait l’objet d’une recherche systématique dans les <strong>de</strong>nrées alimentaires à<br />
risque et notamment la vian<strong>de</strong> hachée <strong>de</strong> bœuf. Le Japon, quant à lui, incite à la détection du<br />
sérotype O157:H7 mais également <strong>de</strong>s sérogroupes O26 et O103 dans les aliments à risque.<br />
En France, <strong>de</strong>puis la recommandation <strong>de</strong> l’AFSSA en date d’avril 2006 et plus récemment du<br />
15 juillet 2008, la situation est plus claire puisqu’une définition <strong>de</strong>s souches STEC pathogènes<br />
a été indiquée au gestionnaire du risque représenté par la Direction Générale <strong>de</strong><br />
l’Alimentation du Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture.<br />
Selon cette recommandation, une souche STEC pathogène doit avoir les caractéristiques<br />
suivantes :<br />
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