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CHAPITRE 1 - Université de Bourgogne

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sérotype dans d’autres aliments. Par ailleurs, il existe peu <strong>de</strong> données sur la température<br />

optimale <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong>s STEC non-O157 dans les bouillons d’enrichissement, mais dans la<br />

plupart <strong>de</strong>s protocoles, la croissance <strong>de</strong>s STEC est généralement effectuée à 37°C, ou à 41°C<br />

(Vimont et al., 2006).<br />

• La durée d’incubation<br />

Nos travaux ont montré que la durée d’enrichissement <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> pouvait varier en fonction <strong>de</strong><br />

la prise d’essai. En effet, lors <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> sur le VIDAS ECPT UP, une incubation <strong>de</strong> 6h<br />

suffisait pour un échantillon <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> 25g alors que 18-24h étaient nécessaires pour la<br />

recherche <strong>de</strong>s E. coli O157 dans un échantillon <strong>de</strong> 375g. En revanche, lors <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sur la<br />

recherche <strong>de</strong>s E. coli O26, 18 à 24h d’enrichissement étaient nécessaires pour les détecter<br />

dans <strong>de</strong>s échantillons <strong>de</strong> 25g <strong>de</strong> fromages. Par conséquent, il semble raisonnable <strong>de</strong> penser<br />

que la durée d’incubation dépend non seulement <strong>de</strong> la matrice à analyser mais aussi <strong>de</strong> la<br />

bactérie et dans notre cas du sérogroupe recherché.<br />

La durée d'incubation est également variable en fonction du protocole, allant <strong>de</strong> 6 à 24 heures<br />

(Verstraete et al., 2010). Uyttendaele et al. (1998), ont étudié l’effet d’un stress par le froid<br />

sur la durée d’un enrichissement en eau peptonnée tamponnée (EPT) à 37°C pour la détection<br />

<strong>de</strong> souches EHEC O26 et O157 dans du boeuf haché. Un temps d’incubation <strong>de</strong> 6 heures était<br />

suffisant pour détecter un inoculum <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> 1 à 10 UFC.g -1 . Quand les bactéries étaient<br />

exposées au froid (+4°C ou –20°C), une pério<strong>de</strong> d’enrichissement <strong>de</strong> 24 heures était<br />

recommandée.<br />

Plusieurs durées d’incubation peuvent également être combinées comme dans la métho<strong>de</strong><br />

mise au point par Possé et al. (2008) qui comprend une phase <strong>de</strong> pré-enrichissement à 42°C<br />

pendant 6h et un enrichissement à 37°C pendant 18 heures.<br />

Dans la mesure où un grand nombre <strong>de</strong> facteurs entre en compte pour l’élaboration d’un<br />

enrichissement, nous pouvons donc nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si un enrichissement commun aux<br />

différents sérogroupes <strong>de</strong> STEC est réalisable. En effet, Baylis (2008) a montré que la<br />

sensibilité <strong>de</strong>s STEC face aux différents paramètres entrant dans l’élaboration d’un<br />

enrichissement, était variable en fonction <strong>de</strong>s sérogroupes. Enfin, il serait intéressant pour les<br />

industriels <strong>de</strong> l’agroalimentaire <strong>de</strong> mettre au point <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> détection <strong>de</strong>s STEC pathogènes<br />

couplés à d’autres bactéries pathogènes comme les salmonelles. Le problème majeur est que<br />

<strong>de</strong> tels tests nécessiteraient un enrichissement commun difficile à mettre au point étant donné<br />

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