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ii Urgences <strong>KCE</strong> reports vol. 19B<br />
Résumé de lÊétude<br />
Objectifs du <strong>rapport</strong><br />
Méthodologie<br />
Au niveau international et en Belgique, se pose la question de savoir si l'utilisation des<br />
services d'urgences peut être efficiente. Comment mieux organiser <strong>le</strong> flux des patients<br />
(ayant des demandes de soins inappropriées) au travers de diverses mesures? Cette<br />
recherche vise à étudier si la perception d'une contribution personnel<strong>le</strong> forfaitaire<br />
auprès des patients a un impact sur <strong>le</strong> comportement de consultation du service<br />
d'urgences. La recherche sÊinterroge sur la manière dont <strong>le</strong>s alternatives en première<br />
ligne peuvent favoriser un choix plus efficient.<br />
Cette étude évalue l'impact de la contribution forfaitaire personnel<strong>le</strong> de 12,50 € qui<br />
peut être imputée au patient en cas de demande de soins inappropriée au service<br />
d'urgences. La perception de ce montant est couplée à un certains nombre de<br />
conditions. Il ne sera pas réclamé si <strong>le</strong> patient (a) arrive aux urgences via <strong>le</strong> SMUR, <strong>le</strong><br />
service 100 ou la police (b) est hospitalisé ou maintenu en observation pendant au<br />
moins 12 heures (c) est référé par un médecin ou (e) consulte <strong>le</strong> service d'urgence pour<br />
une indication qui est prévue dans un protoco<strong>le</strong> de collaboration (artic<strong>le</strong> 70 AR 25 avril<br />
2002).<br />
Dans <strong>le</strong> courant de l'année 2005, la mesure a été revue en une perception obligatoire<br />
d'un montant de 9,50€ perçu en cas d'utilisation inappropriée du service des urgences<br />
(4,75€ pour <strong>le</strong>s bénéficiaires de l'intervention majorée ex-vipos) sauf si : (a) La<br />
personne est référée par son médecin (b) La personne vient suite à l'intervention du<br />
service 100, d'un SMUR, de la police (c) La personne doit être hospitalisée (d) Un plâtre<br />
doit être placé (e) Le recours aux urgences à lieu entre 24h et 6h du matin. L'impact de<br />
la mesure tel<strong>le</strong> que revue ne fait pas partie du cahier des charges du présent <strong>rapport</strong>.<br />
La recherche pose <strong>le</strong>s questions suivantes:<br />
Le paiement dÊune contribution personnel<strong>le</strong> dÊun forfait de 12,50€ influence-tel<strong>le</strong><br />
<strong>le</strong> recours inapproprié aux services dÊurgence ?<br />
Quel est lÊimpact dÊune contribution forfaitaire personnel<strong>le</strong> sur lÊutilisation<br />
des services dÊurgence pour différents groupes cib<strong>le</strong>s ?<br />
Quels motifs et facteurs déterminent <strong>le</strong> recours aux urgences versus <strong>le</strong><br />
recours à dÊautres services de première ligne ?<br />
Quel<strong>le</strong>s alternatives existent en termes organisationnels pour réduire <strong>le</strong>s<br />
recours inappropriés aux services dÊurgences tout en garantissant la qualité<br />
des soins et <strong>le</strong>ur accessibilité ?<br />
Une revue de la littérature internationa<strong>le</strong> et nationa<strong>le</strong> a été réalisée autour des<br />
questions de ÿ Âcost-sharingÊ et recours aux urgences , ÿ recours inapproprié aux<br />
services dÊurgence , ÿ déterminants et motivation de recours aux urgences et<br />
ÿ alternatives aux services dÊurgences .<br />
Des résultats ont éga<strong>le</strong>ment été obtenus à partir dÊune recherche empirique. Cel<strong>le</strong>-ci<br />
comportait deux col<strong>le</strong>ctes de données, réalisées selon deux protoco<strong>le</strong>s différents : une<br />
quantitative et une qualitative. Les données ont été col<strong>le</strong>ctées chez des patients<br />
consultant aux urgences et des patients consultant <strong>le</strong>s services de gardes, à Anvers,<br />
Gand, Bruxel<strong>le</strong>s et Char<strong>le</strong>roi. Neufs hôpitaux et 5 services de garde ont fina<strong>le</strong>ment<br />
participé à lÊétude.<br />
Pour <strong>le</strong>s patients des services dÊurgences, un questionnaire a été administré aux patients<br />
par un enquêteur en face à face. Pour lÊenquête auprès de patients recourant à la garde<br />
MG, <strong>le</strong> questionnaire a été administré au patient par téléphone. Les données ont été<br />
col<strong>le</strong>ctées entre <strong>le</strong> samedi 12h et <strong>le</strong> dimanche 12h.