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Texte intégral en version PDF - Epublications - Université de Limoges

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32 Chapitre I : Etu<strong>de</strong> bibliographique<br />

Des modèles numériques ont été développés par R. Ghafouri et J. Mostaghini<br />

[Ghafouri-azar et al, 2001] pour expliquer l’étalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> particules <strong>de</strong> Nickel à partir <strong>de</strong>s<br />

équations <strong>de</strong> Navier et Stockes. (Dans cette modélisation, le flux est supposé laminaire et le<br />

liqui<strong>de</strong> incompressible, le système est axisymétrique, l'impact est vertical, le transfert radiatif<br />

n'est pas pris <strong>en</strong> considération et la surface est considérée comme étant lisse, homogène et<br />

isotrope).<br />

Les simulations numériques ont montré <strong>de</strong>s problèmes d’instabilité d’écoulem<strong>en</strong>t dus<br />

à la solidification précoce (Rayleigh-Taylor) ce qui conduit au « splashing » horizontal même<br />

sur <strong>de</strong>s substrats ayant une température supérieure à la température <strong>de</strong> transition. L’étalem<strong>en</strong>t<br />

et la solidification simultanées <strong>de</strong> la particule détermin<strong>en</strong>t sa forme finale. En simulation<br />

numérique, chauffer le substrat permet d’avoir un délai <strong>de</strong> solidification (la température <strong>de</strong><br />

fusion du Nickel est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 1600°C) qui limite le splashing d’étalem<strong>en</strong>t. Cep<strong>en</strong>dant,<br />

l’expéri<strong>en</strong>ce montre que plus le substrat est chauffé, plus il s’oxy<strong>de</strong> (à l’air libre) augm<strong>en</strong>tant<br />

ainsi la résistance thermique <strong>de</strong> contact.<br />

Les résultats obt<strong>en</strong>us par Mostaghimi sont opposés aux résultats expérim<strong>en</strong>taux<br />

obt<strong>en</strong>us par Var<strong>de</strong>lle [A.C Léger et al, 1996, 1997 ]. Cela montre que beaucoup d’élém<strong>en</strong>ts<br />

ne sont pas <strong>en</strong>core bi<strong>en</strong> maîtrisés dans la compréh<strong>en</strong>sion <strong>de</strong>s mécanismes d’étalem<strong>en</strong>t et que<br />

<strong>de</strong>s recherches rest<strong>en</strong>t à faire.<br />

Pour résumer, la solidification dép<strong>en</strong>d majoritairem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> transition<br />

et <strong>de</strong> ce fait <strong>de</strong> la résistance thermique <strong>de</strong> contact <strong>en</strong>tre particules étalées et substrat. En effet,<br />

l’expérim<strong>en</strong>tation montre que si la température du substrat est supérieure à la température <strong>de</strong><br />

transition, la solidification s’opère sur une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> la lamelle alors que<br />

dans le cas contraire il peut subsister <strong>de</strong> nombreux « vi<strong>de</strong>s » à l’interface. Cette solidification<br />

irrégulière peut participer à <strong>de</strong>s phénomènes <strong>de</strong> splashing horizontaux.<br />

Par exemple, <strong>en</strong> plasma d’arc classique, si Tsubstrat>TT , la résistance thermique <strong>de</strong><br />

contact RTH est inférieure à 10 -8 m 2 .K/W , alors le taux <strong>de</strong> refroidissem<strong>en</strong>t (CR : Cooling<br />

Rate) est compris <strong>en</strong>tre 10 8 et 10 9 K/s alors que pour Tsubstrat10 -7 m 2 .K/W et<br />

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