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Etude d'un procédé de gazéification de biomasse en ambiance ...

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V –Modélisation <strong>de</strong>s transitoires thermiques<br />

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comportem<strong>en</strong>t est plus particulièrem<strong>en</strong>t observée avec les essais m<strong>en</strong>és <strong>en</strong> ATG qui le sont<br />

dans <strong>de</strong>s conditions plus proches <strong>de</strong> celles imposées au modèle avec une surface <strong>de</strong> verre et<br />

un chauffage par rayonnem<strong>en</strong>t à 1375°C, alors que la bille placée directem<strong>en</strong>t sous le plasma<br />

reçoit très probablem<strong>en</strong>t un flux plus important d’énergie (associant rayonnem<strong>en</strong>t, convection<br />

forcée et conduction) expliquant la diminution plus rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> diamètre.<br />

L’impact du plasma sur le flux thermique a été probablem<strong>en</strong>t minoré lors du choix <strong>de</strong><br />

la valeur <strong>de</strong> flux à 200 kW.m -2 puisque la vitesse <strong>de</strong> <strong>gazéification</strong> constatée<br />

expérim<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t est plus importante que celle obt<strong>en</strong>ue par notre modélisation.<br />

V - 2 - 1 - 5 - Les limites du modèle<br />

Nous constatons donc que le modèle établi conduit à <strong>de</strong>s résultats proches <strong>de</strong><br />

l’expérim<strong>en</strong>tal dans les conditions choisies. Cep<strong>en</strong>dant nous avons observé, lors <strong>de</strong>s phases<br />

<strong>de</strong> calcul, une difficulté pour le logiciel à réaliser correctem<strong>en</strong>t les calculs lorsque la particule<br />

<strong>de</strong> bois atteint un diamètre inférieur à <strong>en</strong>viron 5 mm. La converg<strong>en</strong>ce à partir <strong>de</strong> ce mom<strong>en</strong>t<br />

est difficile à réaliser obligeant à un maillage plus fin et à <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> calculs plus longs.<br />

Par ailleurs, la montée <strong>en</strong> température du cœur <strong>de</strong> la bille autour <strong>de</strong>s 100-200°C<br />

<strong>en</strong>traîne une vaporisation complète <strong>de</strong> l’eau. Celle-ci n’étant plus disponible pour la suite <strong>de</strong>s<br />

réactions lorsque les fortes températures sont atteintes au cœur <strong>de</strong> la bille, la <strong>gazéification</strong><br />

n’est alors plus possible. Cep<strong>en</strong>dant, quand la bille atteint 5 mm <strong>de</strong> diamètre elle a déjà perdu<br />

presque 98 % <strong>de</strong> sa masse. A ce mom<strong>en</strong>t du phénomène modélisé, la majorité <strong>de</strong> la masse<br />

ayant déjà réagi, nous pouvons donc considérer que nous avons alors pu accé<strong>de</strong>r à une bonne<br />

vision <strong>de</strong> sa globalité.<br />

En revanche nous <strong>de</strong>vons être vigilants sur un autre point <strong>de</strong> la modélisation qui est la<br />

valeur ret<strong>en</strong>ue pour le flux thermique. En effet, le flux est le seul paramètre extérieur à la<br />

<strong>biomasse</strong> que nous appliquons au modèle et par conséqu<strong>en</strong>t le temps <strong>de</strong> réaction global<br />

observé est directem<strong>en</strong>t lié à ce choix. La comparaison faite <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>tes pertes <strong>de</strong><br />

diamètre d’une bille (cf. Figure V-7) nous conforte dans le choix que nous avons fait d’un<br />

flux thermique <strong>en</strong>tre 1375 et 1200°C. La température la plus élevée étant choisie par rapport<br />

aux essais <strong>en</strong> ATG, nous voyons que la valeur ret<strong>en</strong>ue <strong>de</strong> 1200°C pour la disparition <strong>de</strong> la<br />

matière et la réaction <strong>de</strong> <strong>gazéification</strong> donne <strong>de</strong> bons résultats. En revanche ces courbes nous<br />

montr<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t que le plasma apporte un flux thermique plus important que celui<br />

<strong>en</strong>visagé. Pour améliorer les résultats nous aurions peut-être dû chercher à adapter cette<br />

valeur <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> la source d’énergie choisie afin <strong>de</strong> modéliser correctem<strong>en</strong>t le<br />

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