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Elaboration par projection plasma d'un revêtement céramique sur ...

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Chapitre II : Réalisation d’un dépôt <strong>céramique</strong> <strong>par</strong> <strong>projection</strong> <strong>plasma</strong> – Revue bibliographique<br />

1,<br />

25 −0, 3<br />

(B–22) = 0 , 5 ⋅ a ⋅ Re ⋅ K<br />

K f<br />

où a est défini comme le rapport entre la vitesse d’étalement du liquide et la vitesse de la<br />

<strong>par</strong>ticule à l’impact, Re le nombre de Reynolds relatif à la <strong>par</strong>ticule et K le critère de<br />

Sommerfeld.<br />

Lorsque Kf est inférieur à 7 les <strong>par</strong>ticules s’étalent sous forme de disque alors que pour Kf<br />

supérieur à 7, les lamelles formées présentent une forme déchiquetée.<br />

B.4.2.3. Solidification des lamelles<br />

Le refroidissement d’une lamelle s’effectue principalement <strong>par</strong> conduction thermique vers le<br />

substrat ou les couches préalablement déposées. Il est en grande <strong>par</strong>t conditionné <strong>par</strong> la<br />

qualité du contact entre la lamelle et la couche sous-jacente Un coefficient global d’échange<br />

thermique h à l’interface peut être défini ; il quantifie les échanges thermiques et la vitesse de<br />

refroidissement. Selon Bianchi (1995) [50] ce coefficient est compris en 10 8 et 10 9 W.m -2 .K -1<br />

pour une lamelle de zircone yttriée déposée <strong>sur</strong> un substrat d’acier inoxydable poli. Ruhl<br />

(1968) [158] décrit la qualité du contact thermique ainsi que l’épaisseur de la lamelle comme<br />

les facteurs prépondérant conditionnant son refroidissement et sa solidification. Ces<br />

<strong>par</strong>amètres peuvent être rassemblés dans le nombre de Biot Bi (équation B–23) :<br />

(B–23)<br />

- 91 -<br />

h ⋅ e<br />

Bi =<br />

κ<br />

où h est le coefficient d’échange thermique à l’interface, el l’épaisseur de la lamelle et κs la<br />

conductivité thermique du substrat ou de la couche déjà formée.<br />

L’efficacité du transfert thermique peut également être exprimée <strong>par</strong> une résistance thermique<br />

de contact Rth, définie comme l’inverse du coefficient d’échange interfaciale h ; plus elle est<br />

faible, meilleur est le contact. Selon la valeur du nombre de Biot, Patru (2005) a identifié<br />

différents modes de refroidissement de la lamelle [62] :<br />

Bi > 30, le contact thermique peut être considéré comme <strong>par</strong>fait ; la résistance<br />

thermique de contact est très faible (< 10 -8 m 2 .K.W -1 ), le refroidissement est alors<br />

qualifié d’idéal.<br />

Bi < 0,01, le transfert thermique à l’interface est limitant ; la résistance thermique de<br />

contact est élevée (généralement supérieure à 10 -6 m 2 .K.W -1 ) et le refroidissement de<br />

la lamelle est pratiquement isotherme.<br />

0,01 < Bi < 30, le refroidissement peut être qualifié d’intermédiaire.<br />

Le mode de refroidissement et sa vitesse conditionnent la croissance cristalline dans la<br />

lamelle. Dans le cas d’un bon contact thermique interfacial, le refroidissement rapide grâce à<br />

l’évacuation du flux thermique vers le substrat favorise une croissance colonnaire dans la<br />

S<br />

l

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