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Elaboration par projection plasma d'un revêtement céramique sur ...

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Chapitre I : Réacteur nucléaire rapide à gaz et cahier des charges de l’application<br />

La France a exprimé un intérêt prioritaire pour les systèmes avancés à caloporteur gaz à très<br />

haute température (VHTR) et à neutrons rapides avec recyclage intégral des actinides (GFR),<br />

mais aussi pour le développement du système à neutrons rapides et caloporteur sodium (SFR).<br />

A.1.2. Le réacteur à neutrons rapides refroidi <strong>par</strong> gaz<br />

(RNR-G)<br />

Le réacteur à neutrons rapides (RNR) refroidi au gaz (RNR-G) constitue une alternative au<br />

RNR au sodium (RNR-Na) et représente une voie innovante dans la filière à neutrons rapides.<br />

Intrinsèquement, même s’il est nettement moins bon caloporteur que le sodium, l’hélium<br />

présente des caractéristiques attractives pour la conception et la <strong>sur</strong>eté d’un réacteur car c’est<br />

un gaz chimiquement inerte et trans<strong>par</strong>ent aux neutrons.<br />

En outre, le RNR-G, capable de fonctionner à plus haute température (850°C), permettrait de<br />

satisfaire des besoins autres qu’électrogènes comme la fourniture de chaleur pour des<br />

procédés de production d’hydrogène ou de carburant de synthèse, voire pour d’autres<br />

applications industrielles (dessalement de l’eau de mer, …), sans être dépendant des tensions<br />

<strong>sur</strong> le coût de l’uranium. En revanche, ce concept ne bénéficie pas de retour d’expériences [4].<br />

A.1.2.1. Le principe de fonctionnement<br />

A.1.2.1.1. La réaction de fission nucléaire [5]<br />

La fission nucléaire est le phénomène <strong>par</strong> lequel le noyau d’un atome lourd (généralement les<br />

noyaux d’uranium ou de plutonium) est divisé en plusieurs nucléides plus légers. Cette<br />

réaction nucléaire se traduit aussi <strong>par</strong> l’émission de neutrons et un dégagement d’énergie très<br />

important (≈ 200 MeV <strong>par</strong> fission).<br />

Il existe deux types de fission : la fission spontanée et la fission induite. La fission nucléaire<br />

spontanée met en jeu la désintégration naturelle d’un noyau atomique, en plusieurs fragments,<br />

sans absorption préalable d’un corpuscule. Ce type de fission n’est possible que pour les<br />

noyaux extrêmement lourds, car l’énergie de liaison <strong>par</strong> nucléon est alors plus faible que pour<br />

les noyaux moyennement lourds nouvellement formés.<br />

La fission induite, utilisée dans les réacteurs nucléaires, a lieu lorsqu’un noyau lourd capture<br />

une autre <strong>par</strong>ticule (généralement un neutron) et que le noyau nouvellement formé se<br />

désintègre en plusieurs fragments. Les noyaux atomiques fissibles ap<strong>par</strong>tiennent<br />

obligatoirement à la famille des actinides (éléments chimiques compris entre l’actinium et le<br />

lawrencium et possédant un numéro atomique entre 89 et 103 inclus), cependant l’ensemble<br />

de ces éléments ne réagit pas de la même façon vis-à-vis de neutrons incidents au cœur d’une<br />

centrale nucléaire. Les principaux noyaux fissibles sont l’uranium-233, l’uranium-235, le<br />

plutonium-239 et le plutonium-241. Il est également possible de fissionner, dans une moindre<br />

me<strong>sur</strong>e, le protactinium-230, le neptunium-236 et l’américium-242.<br />

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