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Elaboration par projection plasma d'un revêtement céramique sur ...

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Chapitre III : Stratégie expérimentale et moyens utilisés au cours de l’étude<br />

C.5.3.2. Microscopie optique et microscopie électronique à<br />

balayage<br />

La microscopie optique permet d’observer une <strong>sur</strong>face <strong>par</strong> réflexion de la lumière. Pour cela,<br />

une source lumineuse, dans le domaine du visible, éclaire la zone à observer d’un échantillon.<br />

Cette <strong>sur</strong>face réfléchit les photons qui, passant à travers différentes lentilles, fournissent une<br />

image agrandie de la zone éclairée. Cependant afin d’avoir une assez bonne résolution, la<br />

<strong>sur</strong>face doit la plus plane possible afin de transmettre les photons dans une seule direction. Le<br />

microscope utilisé dans l’étude est de type BX60M de marque OLYMPUS permettant des<br />

grossissements allant de x10 à x500. La faible profondeur de champ et la résolution ne<br />

permettent pas l’observation d’objet de taille inférieure à environ un micron.<br />

La microscopie électronique à balayage (MEB) [186], est une technique basée <strong>sur</strong> les<br />

principes de l’interaction rayonnement matière permettant l’obtention d’images hautes<br />

résolutions. Le pouvoir de résolution dépend de la longueur d’onde utilisée et de la qualité des<br />

lentilles grossissantes. Les microscopes électroniques n’utilisant plus de photons mais des<br />

électrons ont donc des sources possédant une longueur d’onde beaucoup plus faible, et le<br />

choix d’une source d’émission d’électrons adaptée permet d’obtenir pour un fort courant<br />

d’émission une tache plus ou moins fine (notion de « brillance » de la source d’émission).<br />

Dans le principe, une source émettant un faisceau d’électrons collimaté <strong>par</strong> des lentilles<br />

électromagnétiques balaye la <strong>sur</strong>face de l’échantillon à analyser où se produisent diverses<br />

interactions détectées <strong>par</strong> des capteurs. Trois types d’interaction électrons matière créant des<br />

ionisations de <strong>sur</strong>face sont utilisés dans ces microscopes (cf. Figure C.5-1) et chacune<br />

possèdent un détecteur associé :<br />

Les électrons secondaires, correspondant aux électrons éjectés des couches<br />

superficielles proches de la <strong>sur</strong>face lors de l’interaction entre les électrons primaires<br />

du faisceau et la matière. Ces électrons possèdent une faible énergie cinétique et<br />

peuvent être facilement déviés sous une faible différence de potentiel, ce qui permet<br />

d’en collecter un grand nombre et ainsi d’obtenir des images de bonne qualité avec un<br />

bon rapport signal/bruit. Etant donné que ces électrons proviennent des couches<br />

superficielles, ils sont très sensibles aux variations de la <strong>sur</strong>face de l’échantillon et<br />

permettent donc d’obtenir des informations <strong>sur</strong> la topographie de l’échantillon.<br />

Les électrons rétrodiffusés, correspondant aux électrons résultant de l’interaction des<br />

électrons du faisceau primaire avec des noyaux d’atomes de l’échantillon ; ils ont réagi<br />

de façon quasi élastique. Ces électrons sont réémis dans une direction proche de leur<br />

direction d’origine avec une faible perte d’énergie. De plus, ils sont sensibles au<br />

numéro atomique des atomes constituant l’échantillon. En effet, les atomes de masse<br />

atomique les plus lourdes réémettent plus d’électrons que ceux de masse atomique<br />

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