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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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En 2000 le gouvernement a décidé de diviser la rec<strong>et</strong>te de privatisation <strong>du</strong> secteur public en 2<br />

parties [Source : Egyptian Business men’s Association, Annual Report 2000]:<br />

1) 50% pour financer le fonds qu’il a établi en 2000 pour reformer le secteur public pour :<br />

a) Participer au règlement des d<strong>et</strong>tes des établissements publics <strong>du</strong>es au secteur bancaire en<br />

particulier les 4 banques publiques dont la privatisation risque d’être un échec si le problème<br />

de leurs mauvaises d<strong>et</strong>tes n’est pas résolu. Lacoue-Labarthe (1994) soulignent : « En eff<strong>et</strong>, les<br />

nouvelles banques, nées de l’éclatement de la mono-banque d’Etat, héritent des d<strong>et</strong>tes, ce qui<br />

les empêchent d’être suffisamment rentables ».<br />

b) Financer un programme social pour aider les victimes <strong>du</strong> processus de privatisation.<br />

c) Financer un programme de réformes administratives <strong>et</strong> techniques des entreprises<br />

publiques.<br />

2) 50% pour financer le déficit budgétaire de l’Etat <strong>et</strong> diminuer la d<strong>et</strong>te publique.<br />

Alors, pour que le processus de privatisation soit à 100% réussi, le gouvernement doit<br />

privatiser les 4 banques d’Etat qui dominent le secteur bancaire <strong>et</strong> bien évidemment financent<br />

l’économie. Elles contrôlent les 2/3 des actifs <strong>et</strong> des dépôts bancaires ; détiennent la plupart<br />

des opérations <strong>financière</strong>s des établissements publics <strong>et</strong> celles <strong>du</strong> gouvernement (Source : Al-<br />

Iktissad Wal-Aamal ‘ magazine’, une édition spéciale, September. 1997, pp. 37-45).<br />

Au Liban, à l’inverse <strong>du</strong> cas égyptien, le crédit alloué au secteur public a augmenté pendant<br />

10 ans, au détriment <strong>du</strong> secteur privé, au point de représenter la moitié <strong>du</strong> crédit fourni par le<br />

<strong>système</strong> bancaire <strong>et</strong> ce, en l’absence quasi totale <strong>du</strong> secteur public dans l’économie libanaise<br />

[Tableau 27.1 <strong>et</strong> 28.1]. La cause en incombe principalement à la persistance d’une lourde<br />

d<strong>et</strong>te publique provoquée par un déficit budgétaire chronique.<br />

Malgré la libéralisation <strong>financière</strong> des politiques de crédit <strong>et</strong> un secteur bancaire bien<br />

développé en Egypte <strong>et</strong> au Liban, le ratio de crédit <strong>du</strong> secteur privé par rapport au crédit total<br />

oscillait entre 50% <strong>et</strong> 60% ces 7 dernières années (1996-2002) à cause de l’impact<br />

d’encombrement <strong>du</strong> secteur privé par le secteur public.<br />

La Jordanie, comme l’Egypte, a adopté un programme de privatisation de son secteur public.<br />

Le gouvernement prévoit de privatiser sa propriété dans les sociétés publiques qui exercent<br />

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