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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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Section 3. Les Indicateurs Economiques après la LF<br />

Nous présentons ici les principaux indicateurs économiques des 3 pays pour donner un<br />

aperçu de leur situation économique après l'application des réformes économiques <strong>et</strong><br />

<strong>financière</strong>s qu’ils ont menées.<br />

Nous pouvons remarquer, au vu des informations ci-dessous dans les tableaux [7.1, 8.1 <strong>et</strong><br />

9.1], que :<br />

3.1. Les 3 pays se caractérisent par une d<strong>et</strong>te extérieure lourde, malgré la ré<strong>du</strong>ction de celle-<br />

ci depuis 1991. Dans le cadre <strong>du</strong> PAS, il y a eu négociation de ces d<strong>et</strong>tes avec le Club de Paris<br />

<strong>et</strong> celui de Londres (exonérations <strong>et</strong> rééchelonnement).<br />

L’Egypte a réussi à diminuer sa d<strong>et</strong>te extérieure de 52 milliards $ en 1991 à 28 milliards $ en<br />

2001. (Source: Arab Banks Union, December 1999, p. 61). À l’époque, c<strong>et</strong>te d<strong>et</strong>te<br />

représentait 152% <strong>du</strong> PIB. Aujourd’hui, elle n’atteint plus que 27% <strong>du</strong> PIB.<br />

La d<strong>et</strong>te extérieure jordanienne, qui représente 75,8% <strong>du</strong> PIB, a beaucoup diminué si on la<br />

compare avec le ratio de l’année 1989 (180% <strong>du</strong> PIB, 8 milliards $). Il faut souligner que<br />

c<strong>et</strong>te diminution est <strong>du</strong>e à la remise consentie par le Club de Paris en 1994 à hauteur de 833<br />

millions de dollars <strong>et</strong> au rééchelonnement des d<strong>et</strong>tes commerciales par le Club de Londres en<br />

1997. (Source: CBJ, “Jordan: an ‘Emerging Mark<strong>et</strong>”, www.cbj.gov.jo/docs/inv<strong>et</strong>ment/301.html)<br />

L’objectif fixé par le gouvernement jordanien en 1990 était de ré<strong>du</strong>ire la d<strong>et</strong>te extérieure à<br />

90% <strong>du</strong> PIB en 1998 (CBJ, Annual Report, 2001). En dépit de l’accord de rééchelonnement<br />

avec le Club de Paris en 1999, c<strong>et</strong>te d<strong>et</strong>te est repassée de 5,4 milliards $ en 2001 à 7,2<br />

milliards $ en 2002, ce qui représente 77,7% <strong>du</strong> PIB (CBJ, Rapport Annuel 2002). C’est un<br />

pourcentage supérieur au taux acceptable pour la solvabilité des pays (75%). En Jordanie, prés<br />

d’un ¼ <strong>du</strong> revenu intérieur <strong>du</strong> gouvernement sert à honorer les charges de la d<strong>et</strong>te extérieure,<br />

ce qui pose un problème concernant la mobilisation des ressources pour le développement<br />

économique <strong>et</strong> social, comme la santé, l’é<strong>du</strong>cation <strong>et</strong> les infrastructures.[Mahdi (2001)].<br />

Au Liban, la d<strong>et</strong>te extérieure a augmenté de 38,5% de 2000 à 2001 pour atteindre 9,6<br />

milliards $ en 2001. Il faut indiquer que c<strong>et</strong>te augmentation a servi à réformer la structure de<br />

la d<strong>et</strong>te publique en substituant aux d<strong>et</strong>tes intérieures à court terme, au coût élevé, en devises<br />

libanaises, des d<strong>et</strong>tes extérieures au coût moins élevé <strong>et</strong> à long terme (jusqu’à 15 ans) [CBL,<br />

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