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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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de fonds propres jusqu’à 10% à la fin 2000 <strong>et</strong> à 12% à la fin 2001 (Source : Ministry of<br />

Finance, ‘ The Lebanese Republic, Country Profile’ www.finance.gov.lb). Les fonds propres<br />

des banques commerciales ont ainsi augmenté en 2002 de l’ordre de 372 millions $ (560<br />

milliards L.L) pour atteindre 3320 millions $ contre 2948 millions en 2001, soit 12,6% de<br />

plus (Source : Association des Banques <strong>du</strong> Liban, Rapport Annuel 2002/2003). En 1999 les<br />

capitaux des banques étaient de 2,6 milliards $. C<strong>et</strong>te augmentation est <strong>du</strong>e à la loi 308 (03<br />

Avril 2001) qui autorise les investisseurs, qu’ils soient libanais ou étrangers, à investir dans<br />

les capitaux des banques en démantelant toute discrimination contre les étrangers. De plus, les<br />

actions des banques sont autorisées à être inscrites <strong>et</strong> négociées à 100%, contrairement à la<br />

restriction pratiquée avant le 03/04/2001 qui ne perm<strong>et</strong>tait aux banques d’ém<strong>et</strong>tre que 30% de<br />

leurs actions sur les marchés <strong>financier</strong>s (Source: Arab Banks Union, October 2001, pp. 65-<br />

69).<br />

En moyenne, le ratio de fonds propres pour la période 1998–2000 était de 17%. Ce ratio de<br />

solvabilité, selon les normes de Bâle 1, a atteint 19% en 2003. Ce ratio élevé est imputable au<br />

fait que la plupart des emplois des banques en livres libanaises sont accordés au secteur public<br />

où les risques s’accompagnent de coefficients de pondération assez bas. De plus, les banques<br />

m<strong>et</strong>tent leurs dépôts en devises étrangères auprès de la BC, ce qui est sans risques. Enfin, une<br />

grande partie des investissements extérieurs se fait auprès des banques appartenant aux pays<br />

<strong>du</strong> G-10 qui sont à bas risques (Source : Arab Banks Union, November 2000, pp. 167-177).<br />

A propos <strong>du</strong> capital minimum, la BCL l’a fixé à 10 milliards L.L (6.6 millions $) pour chaque<br />

nouvelle banque <strong>et</strong> 250 millions L.L pour chaque nouvelle agence (Source : Association des<br />

Banques <strong>du</strong> Liban, Rapport Annuel 2002/2003).<br />

Par ailleurs, en décembre 2002 la BCL a supprimé les intérêts payés sur tout montant<br />

dépassant 13% de réserves obligatoires pour encourager les banques à investir leurs fonds<br />

ailleurs (Source : Association des Banques <strong>du</strong> Liban, Rapport Annuel 2002/2003). La BCL,<br />

comme régulateur des activités bancaires <strong>et</strong> monétaires, utilise c<strong>et</strong>te mesure afin de bien<br />

contrôler la liquidité, dans une économie caractérisée par un taux élevé de dollarisation au<br />

niveau des dépôts, des crédits <strong>et</strong> des paiements.<br />

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