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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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investisseurs étrangers la possibilité d’être majoritaires dans toutes les banques privées <strong>et</strong><br />

communes sans aucun plafond ; c’est à dire la permission donnée à des étrangers de détenir la<br />

propriété d’une banque égyptienne à 100% de son capital (Source : Arab Banks Union, mai<br />

2003, pp. 60-64). Par ailleurs, l’adoption de la loi n° 155 de l’année 1998 a donné au secteur<br />

privé la possibilité de participer à la propriété des banques publiques de l’Etat. Il est à noter<br />

que la suppression des restrictions sur les activités des banques étrangères <strong>et</strong> privées <strong>et</strong> la<br />

possibilité pour elles de travailler comme des banques universelles ont participé au<br />

changement de structure <strong>du</strong> secteur bancaire égyptien : la part des 4 banques d’Etat dans<br />

l’activité bancaire a chuté de 100% en 1975 à 60% en 1995 (Source : Arab Banks Union,<br />

December 1999, pp. 61-71). Par contre, à ce jour, la privatisation totale des 4 banques d’Etat<br />

n’a pas encore eu lieu <strong>et</strong> le <strong>système</strong> des banques universelles n’a pas été appliqué.<br />

Cependant une telle évolution est nécessaire pour augmenter la concurrence entre les banques<br />

<strong>et</strong> développer les services bancaires. Malgré ces progrès, les 4 banques publiques dominent<br />

toujours le secteur bancaire <strong>et</strong> leur part <strong>du</strong> marché dépasse 50%, quels que soient les<br />

indicateurs (Source : Arab Banks Union, December 1999, pp. 61-71). Ces banques qui<br />

remplissaient autrefois une fonction de service public de crédit, ont parfois profité de c<strong>et</strong>te<br />

situation pour passer outre l’application des mesures de ratio de fonds propres imposées par<br />

l’International S<strong>et</strong>tlement Bank. M<strong>et</strong>walli (2000) a bien décrit la situation début 2000 : « Le<br />

secteur bancaire est dominé par les 4 banques publiques qui appartiennent à l’Etat <strong>et</strong><br />

contrôlent 65% de c<strong>et</strong>te in<strong>du</strong>strie».<br />

En eff<strong>et</strong>, la privatisation est primordiale pour la transition vers une économie de marché <strong>et</strong><br />

elle est le seul outil connu pour éviter les gaspillages, diminuer les coûts <strong>et</strong> augmenter<br />

l’<strong>efficacité</strong> [Lacoue-Labarthe (1993)].<br />

En Jordanie, afin d’augmenter le degré de la concurrence entre les banques, la BCJ a pris<br />

certaines mesures pour annuler les avantages privilégiés par :<br />

a- L’unification <strong>du</strong> ratio de réserve obligatoire sur tous les<br />

dépôts, en dinars ou en devises.<br />

b- La transformation de l’‘‘Iskan Bank’’ en banque<br />

commerciale <strong>et</strong> la garantie par l’Etat de ses activités a<br />

été annulée.<br />

c- L’autorisation donnée aux banques islamiques d’exercer<br />

leurs activités à coté de la seule banque islamique en<br />

Jordanie, ‘‘Jordanian Islamic Bank’’.<br />

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