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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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La BCL intervient directement sur le marché des devises pour lisser une volatilité excessive<br />

<strong>du</strong> taux de change. La livre libanaise est convertible <strong>et</strong> son taux de change dépend des forces<br />

<strong>du</strong> marché. Le but est de limiter la pression sur la livre <strong>et</strong> de contrôler l’excédent de liquidité<br />

qui pourrait constituer un moyen de pression sur la livre lorsque les prévisions économiques<br />

deviennent négatives.<br />

La BCL a réussi à stabiliser le taux de change de la livre devant le dollar, à la moyenne de<br />

1507,5 livre <strong>et</strong> à limiter le taux d’inflation à 2% ces trois dernières années (Source : Ministry<br />

of Finance, ‘ The Lebanese Republic, Country Profile’ www.finance.gov.lb ). En outre, elle a<br />

renforcé ses réserves en devises étrangères qui sont passées de 3039 millions $ à la fin juin<br />

2002 à 10194 millions $ à la fin septembre 2003 (Source : Association des Banques <strong>du</strong> Liban,<br />

Rapport Annuel 2002/2003).<br />

Ainsi le r<strong>et</strong>our de la confiance dans l’économie libanaise s’est manifesté par la stabilité<br />

monétaire <strong>et</strong> le revenu élevé sur l’investissement en titres <strong>financier</strong>s, ce qui a joué un rôle<br />

dans la baisse <strong>du</strong> phénomène de la dollarisation de l’économie. Les dépôts en devises sont<br />

passés de 73,6% en 1990 à 56,3% en juin 1997, avant de remonter à 69,17% en décembre<br />

2001 à cause de la baisse de réserves en devises de la BCL, de la récession économique <strong>et</strong> de<br />

la tension régionale (Source : Ministry of Finance, ‘ The Lebanese Republic, Country Profile’<br />

www.finance.gov.lb ).<br />

2.3. La privatisation des banques <strong>et</strong> l’augmentation <strong>du</strong> degré de la concurrence<br />

En Egypte, à partir de 1975, les banques privées <strong>et</strong> les banques co-propriétés (joint-venture<br />

banks) ont été autorisées à travailler à côté des 4 banques publiques (National Public Bank,<br />

Cairo Bank, Alexandria Bank, Misr Bank) qui dominaient à 100% toutes les opérations<br />

<strong>financière</strong>s. La BCE qui a entamé la première vague de réforme à la fin 1991, a mis en place<br />

un programme de privatisation de ces 4 banques d’une part <strong>et</strong> la privatisation de leurs<br />

participations dans les autres banques (joint-venture banks) d’autre part. En 1996, le nombre<br />

de banques co-propriétés était de 23 avec 260 agences contre 830 agences pour les 4 banques<br />

d’Etat [Roe A (1998)].<br />

Jusqu’en 1994, la 1 ère étape <strong>du</strong> programme prévoyait que les 4 banques <strong>du</strong> secteur public<br />

diminuent leur participation à moins de 51% dans la propriété des banques en co-propriété.<br />

En 1996 la BCE a demandé à ces banques publiques de ré<strong>du</strong>ire leur participation jusqu’à<br />

20%. C’est dans ce contexte que la loi n° 97 de l’année 1996 a été votée pour donner aux<br />

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