10.08.2013 Views

Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

conférence de Paris 2 en Novembre 2002, <strong>et</strong> face à la suspension de l’émission de nouveaux<br />

bons <strong>du</strong> Trésor en LL, la BCL a émis des certificats de dépôts en livre pour absorber la<br />

liquidité excessive <strong>du</strong>e au r<strong>et</strong>our de la confiance dans la livre libanaise. Celle-ci s’est<br />

manifestée par le transfert de dépôts en devises sur les dépôts en livres. Le montant de ces CD<br />

est passé de 91 milliards LL en Novembre 2002 à 8747 milliards LL fin septembre 2003<br />

(Source : Association des Banques <strong>du</strong> Liban, Rapport Annuel 2002/2003).<br />

2.2. La suppression des restrictions sur les devises<br />

À la fin 1991, les restrictions sur la détention de devises étrangères ont été supprimées <strong>et</strong> en<br />

1994 la loi n° 38 a démantelé toutes les restrictions qui étaient imposées aux mouvements de<br />

capitaux <strong>et</strong> de devises étrangères. (Source: Arab Banks Union, December 1999, pp. 61-71).<br />

En outre, la livre égyptienne est devenue une devise totalement convertible, sans aucune<br />

restriction.<br />

Le fait que le dinar jordanien soit devenu une devise totalement convertible à partir de 1997, a<br />

créé la confiance <strong>et</strong> aidé les banques à faire entrer de nouveaux pro<strong>du</strong>its dans l’in<strong>du</strong>strie<br />

bancaire. A titre d’exemple, il faut citer les prêts en devises étrangères afin de financer les<br />

secteurs en développement, en particulier celui de l’exportation <strong>et</strong> l’investissement dans les<br />

bons émis en devises étrangères à des fins non spéculatives [Al-Rifa’i (1997)]. En ce qui<br />

concerne le crédit, ajoutons l’élimination générale des restrictions quantitatives <strong>et</strong> la<br />

permission de prêter en devises étrangères [Al-Rifa’i (1997)]. En eff<strong>et</strong>, la BCJ autorise le<br />

crédit en devises étrangères à la condition que le remboursement de la d<strong>et</strong>te se fasse en<br />

devises étrangères. Par ailleurs, la BCJ a aboli la commission de 1/1000 imposée sur toutes<br />

les transactions en devises étrangères (Source : Arab Banks Union, September 2000,/ pp. 74-<br />

82).<br />

Il faut souligner qu’à partir d’octobre 1995 la BCJ a fixé le taux de change <strong>du</strong> dinar contre le<br />

dollar à 1,41 $. L’importance d’une telle procé<strong>du</strong>re est d’éliminer le risque pesant sur le taux<br />

de change. C<strong>et</strong>te élimination <strong>du</strong> risque contribue à attirer les capitaux de l’étranger [Al-Rifa’i<br />

(1997)]. Les banques ont toute liberté de déterminer le taux de change par rapport aux autres<br />

devises, sauf le dollar avec lequel le dinar est relié (Source : Arab Banks Union, September<br />

2000, pp. 74-82).<br />

42

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!