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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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Section 2. Les réformes <strong>financière</strong>s au sein des 3 pays étudiés<br />

Nos trois pays ont appliqué à partir des années 1990 des réformes <strong>financière</strong>s qui se<br />

concentrent autour de la déréglementation, la libéralisation des taux d’intérêt, la privatisation<br />

des banques <strong>et</strong> des institutions <strong>financière</strong>s, l’accroissement de la concurrence <strong>et</strong> l’ouverture<br />

gra<strong>du</strong>elle <strong>du</strong> <strong>système</strong> <strong>financier</strong> aux investisseurs étrangers.<br />

Le <strong>système</strong> bancaire <strong>et</strong> <strong>financier</strong> égyptien a bénéficié de la déréglementation <strong>et</strong> des<br />

privatisations au cours de ces dernières années. Il continue sa mutation depuis 1991, date où<br />

le processus de libéralisation <strong>financière</strong> a été engagé dans le PAS. En fait, la réforme <strong>du</strong><br />

secteur bancaire commença au milieu des années 70 comme une partie de la politique de porte<br />

ouverte adoptée par le gouvernement égyptien. Les banques étrangères ont alors été autorisées<br />

à y exercer leurs activités. Plus tard, au début des années 1990, le secteur bancaire a été<br />

complètement libéré.<br />

La Jordanie qui a subi plusieurs distorsions au sein de son économie à la fin des années 80 -<br />

comme nous le montre le tableau 6.1 - avait besoin d’appliquer des réformes dont les<br />

réformes <strong>financière</strong>s primordiales pour la stabilité monétaire <strong>et</strong> la stimulation de la croissance.<br />

La politique monétaire adoptée à partir de 1990 avait pour objectif de :<br />

1- Contrôler l’inflation.<br />

2- Libérer les taux d’intérêt.<br />

3- Annuler la politique d’intervention directe dans la sphère monétaire <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre en place<br />

l’administration indirecte à partir de 1990 ; car l’expérience a prouvé que l’intervention<br />

directe était moins efficace pour atteindre les objectifs de la politique monétaire à cause des<br />

distorsions qui affectent l’investissement <strong>et</strong> l’épargne.<br />

4- Améliorer la supervision <strong>et</strong> la régulation bancaire.<br />

5- Libéraliser les mouvements de capitaux (convertibilité complète). [Al-Smadi (2002)]<br />

En eff<strong>et</strong>, à partir de la fin des années 1980, la Jordanie a adopté une politique monétaire dans<br />

le cadre <strong>du</strong> PAS qui a, comme on a vu ci-dessus, l’objectif de conjuguer la stabilité monétaire<br />

-pour éviter une forte variation <strong>du</strong> taux de change- avec un taux d’inflation bas <strong>et</strong> acceptable.<br />

La visée <strong>du</strong> PAS était la transition vers l’économie de marché. Un des éléments les plus<br />

importants dans ce programme était la libéralisation <strong>du</strong> <strong>système</strong> <strong>financier</strong> en général <strong>et</strong> le<br />

secteur bancaire en particulier. On peut répartir les efforts de la réforme en deux vagues :<br />

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