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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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Ce type de financement n’implique aucun changement dans la liquidité <strong>du</strong> <strong>système</strong> bancaire<br />

(on suppose que les achats des titres ne sont pas financés par des r<strong>et</strong>raits sur les dépôts<br />

bancaires), ni dans la masse monétaire au sens large, car la vente des titres au secteur privé<br />

non bancaire entraîne un transfert des fonds au secteur public, <strong>et</strong> puis <strong>du</strong> secteur public au<br />

secteur privé quand les fonds sont dépensés.<br />

4- Financement par les étrangers :<br />

La vente de titres aux non résidents exige que les dépôts intérieurs soient transférés <strong>du</strong> secteur<br />

privé aux ach<strong>et</strong>eurs étrangers de titres publics (si les instruments de financement sont libellés<br />

en monnaie nationale), ou aux administrations publiques (si les instruments sont libellés en<br />

devise), avant de r<strong>et</strong>ourner au secteur privé quand les fonds sont dépensés. Les ventes de titres<br />

aux non résidents n’augmentent pas les actifs <strong>du</strong> <strong>système</strong> bancaire <strong>et</strong> la masse monétaire ne<br />

sera pas modifiée au sens large. Il faut souligner que les PVD préfèrent m<strong>et</strong>tre en place une<br />

politique de répression <strong>financière</strong> justifiable quand le financement extérieur devient coûteux<br />

<strong>et</strong> difficile, particulièrement dans le cas de problèmes de remboursement de la d<strong>et</strong>te extérieure<br />

(d<strong>et</strong>te insoutenable).<br />

1.1.3. L’orientation des crédits <strong>et</strong> la constitution de réserves obligatoires trop élevées<br />

engendrent l’in<strong>efficacité</strong><br />

La mise en œuvre d’un <strong>système</strong> de réserves obligatoires oblige les banques à détenir au moins<br />

10% ou 20% de leurs dépôts sous forme de réserves ou à placer une partie de leurs bénéfices<br />

dans un fond de réserves, ou encore à orienter les crédits vers un secteur précis, en décidant,<br />

par exemple, que l’agriculture devrait recevoir au minimum 20% ou 30% des prêts. Ces<br />

politiques empêchent les banques de détenir certains actifs en limitant la place que peut<br />

occuper un actif particulier dans leurs portefeuilles. Elles diminuent la capacité de la banque à<br />

ré<strong>du</strong>ire le risque de son portefeuille, par la diversification notamment.<br />

Il faut souligner que les banques dans les 3 pays étaient obligées de déposer auprès les<br />

banques centrales un pourcentage variant entre 15% <strong>et</strong> 25% de leurs dépôts comme réserves<br />

monétaire obligatoires.<br />

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