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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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Par ailleurs, nous devons souligner que le taux d’intérêt représente le prix <strong>du</strong> crédit, c'est-à-<br />

dire ce que l’emprunteur prom<strong>et</strong> de rembourser <strong>et</strong> non ce qu’il paiera. La banque sera obligée<br />

de surveiller le bon engagement de l’emprunteur pendant la vie de sa d<strong>et</strong>te (contrôle ex-<br />

poste), ce qui augmente davantage le coût de contrôle. La connaissance ex-post de la banque<br />

s’applique particulièrement aux informations sur le revenu <strong>du</strong> proj<strong>et</strong>. Guille (1994) confirme<br />

que « la confiance de la banque intervient à un double niveau : lors de l’estimation de la<br />

qualité des proj<strong>et</strong>s puis de l’examen de la fiabilité de celle-ci ».<br />

4.3.2. La détermination <strong>du</strong> taux d’intérêt <strong>du</strong> titre de sécurité sur le marché <strong>financier</strong> :<br />

Nous venons de voir par l’hypothèse 8 que les agents informés n’achètent pas le titre de<br />

sécurité sauf si le signal v = 1. Par ailleurs, chaque groupe de (mark<strong>et</strong> maker) observe la<br />

demande totale sur le titre D = D 1 + L = Ω d 1 + L afin de décider si c<strong>et</strong>te demande sera<br />

suffisante pour que la firme emprunteuse investisse K= K dans le proj<strong>et</strong> qui va augmenter le<br />

rendement <strong>du</strong> proj<strong>et</strong> d’une somme supplémentaireα . Le proj<strong>et</strong> est socialement efficace avec<br />

la probabilité : Pr (v = 1 / D) α > K<br />

Par l’équation (1), la firme ne s’engage pas dans l’investissement sauf si :<br />

Pr (v = 1 / D) η α > K (4)<br />

La firme détentrice <strong>du</strong> bon proj<strong>et</strong> bénéficie de la rente supplémentaire α soit le proj<strong>et</strong> réussi<br />

ou non si v = 1 est réalisé (Voir Figure 7.2). On a vu dans l’hypothèse 3 que si v = 1 <strong>et</strong> si la<br />

firme décide d’investir K = 0 on a 2 probabilités :<br />

1) probabilité η que le rendement soit égale à Y<br />

2) probabilité 1 - η qu’il soit égale à 0<br />

le rendement <strong>du</strong> mauvais proj<strong>et</strong> est zéro dans tous les cas. Alors, il est intéressant quand v = 1<br />

d’investir K = K pour avoir la rente supplémentaire α qui est > K .<br />

C<strong>et</strong>te probabilité est conditionnée par la demande. Plus D augmente <strong>et</strong> plus Pr (v = 1)<br />

augmente aussi.<br />

Il y a une demande minimum à partir de laquelle la firme décide d’investir K= K pour<br />

améliorer le proj<strong>et</strong>. Pr (v = 1 / D min ) η α = K<br />

d’où Pr (v = 1 / D) η α ≥ K pour D ≥ D min (5)<br />

Alors, la firme n’investit K= K que si D ≥ D min .<br />

La demande totale <strong>du</strong> titre de la firme sur le marché <strong>financier</strong> détermine K∈ (0, K ) <strong>et</strong> on<br />

obtient 2 taux d’intérêt :<br />

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