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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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quand l’indice baisse. Dans une telle situation les grands perdants sont les p<strong>et</strong>its investisseurs<br />

sans expérience.<br />

4- Le manque d’informations sur les entreprises ou le r<strong>et</strong>ard dans leur diffusion favorise<br />

seulement quelques investisseurs qui possèdent davantage d’informations, ce qui leur perm<strong>et</strong><br />

de réaliser des gains au détriment des autres à cause de situations déséquilibrées quant aux<br />

informations disponibles.<br />

- Ayoub (2003) a expliqué pourquoi la bourse libanaise est p<strong>et</strong>ite <strong>et</strong> peu active : «la faiblesse<br />

de la Bourse est imputable à la concurrence que représente le marché des bons <strong>du</strong> Trésor<br />

grâce à leur taux d’intérêt élevés». Mais il y a une autre raison à notre avis, celle des<br />

régulations intérieures de la BSE qui perm<strong>et</strong>tent seulement aux banques d’investissement,<br />

institutions <strong>financière</strong>s <strong>et</strong> firmes de courtage des titres d’exercer les opérations sur la Bourse<br />

par la vente <strong>et</strong> l’achat. (Source: CBL, Financial Mark<strong>et</strong>s Hand Book, December, 31, 2002).<br />

- En ce qui concerne la Jordanie, il faut rappeler que la taille de la bourse jordanienne<br />

rapportée à l’économie est plus grande que dans les 2 autres pays d’étude. Pour la période<br />

(1999-2003), elle est de l’ordre de 79% <strong>du</strong> PIB.<br />

Ensuite, la propriété des non-Jordaniens dans les compagnies listées à la Bourse à la fin 2002<br />

représente 37,4% de la capitalisation <strong>du</strong> marché. Au niveau sectoriel, les étrangers possèdent<br />

50,2% des actions <strong>du</strong> secteur bancaire, 28,8% <strong>du</strong> secteur des services, 26,4% <strong>du</strong> secteur<br />

in<strong>du</strong>striel <strong>et</strong> 18,9% <strong>du</strong> secteur de l’assurance [Source : BCJ, Annual Rapport, 2002]. Ces<br />

chiffres montrent que la Bourse a réussi à attirer les investisseurs étrangers dans l’objectif <strong>du</strong><br />

financement à long terme des proj<strong>et</strong>s.<br />

Mais si on compare la taille <strong>du</strong> marché : 7,087 milliards $ en 2002, avec les actifs <strong>du</strong> secteur<br />

bancaire : 21,297 milliards $, on se rend compte que ce marché est p<strong>et</strong>it. De plus, la Bourse<br />

n’est pas très liquide avec un ratio de turnover de 11,28% en moyenne. Il convient de imputer<br />

au :<br />

1- Faible niveau de liquidité des titres à cause de la faible capacité d’absorption <strong>du</strong> marché<br />

des opérations de ventes extensives, accompagnée d’une baisse importante des prix ou une<br />

hausse injustifiable des prix dans le cas d’une augmentation de la demande.<br />

2- Manque de transparence des informations <strong>financière</strong>s sur les entreprises qui ém<strong>et</strong>tent les<br />

titres.<br />

3- Risque élevé d’investissement sur ce marché à cause des variations soudaines très<br />

nombreuses <strong>et</strong> de la limitation des instruments.<br />

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