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Libéralisation financière, efficacité du système financier et ...

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Allen & Gale (1995) définissent ainsi la volatilité excessive : les prix des actions sont plus<br />

volatils que les variations des profits (payoff streams) <strong>et</strong> le taux d’escompte (discount rate).<br />

Ces variations ne peuvent plus l’expliquer.<br />

Allen & Gale résument les causes de c<strong>et</strong>te volatilité excessive par:<br />

• L’asymétrie d’information, cause la plus importante.<br />

• La participation limitée sur le marché.<br />

• La spéculation sur les titres (activité de casino).<br />

Alors, dans ce cas, le mécanisme de prix comme indicateur de l’information sur les firmes,<br />

perd sa fiabilité.<br />

5- Les mesures de l’intégration <strong>financière</strong>.<br />

Les théories <strong>financière</strong>s lient la croissance économique au degré d’intégration <strong>du</strong> marché<br />

<strong>financier</strong> dans le marché <strong>du</strong> capital international. Car un marché intégré sans barrières<br />

engendre un mouvement libre de capital qui aide d’une part, les entreprises cotées dans le<br />

marché à obtenir les financements nécessaires <strong>et</strong> d’autre part, les agents à capacité de<br />

financement à diversifier leurs actifs par l’investissement dans les marchés internationaux car<br />

le coût des risques diffère selon les pays.<br />

Pour mesurer le degré de l’intégration internationale <strong>du</strong> marché <strong>financier</strong>, Levine & Zervos<br />

(1998) ont mentionné <strong>et</strong> employé 2 méthodes : international capital ass<strong>et</strong> pricing model<br />

{CAPM} <strong>et</strong> international arbitrage pricing theory {APT}. Les deux méthodes d’évaluation<br />

d’actifs expliquent que le rendement anticipé sur chaque action est linéairement lié au<br />

benchmark de portefeuille (point de repère). En se basant sur le travail de Korajczyk <strong>et</strong> Viall<strong>et</strong><br />

(1989), Levine <strong>et</strong> Zervos (1998) notent P comme le vecteur <strong>du</strong> surplus de rendement (excess<br />

r<strong>et</strong>urn) des titres <strong>financier</strong>s sur le benchmark d’un portefeuille. Ils supposent que : Pour<br />

CAPM, P est le surplus de rendement sur la valeur pondérée de portefeuille des titres<br />

<strong>financier</strong>s communs.<br />

Pour APT, P représente les facteurs communs estimés, basés sur le surplus de rendement d’un<br />

portefeuille international des titres <strong>financier</strong>s. A ce propos, Levine <strong>et</strong> Zervos (1998) ont utilisé<br />

les donnés disponibles sur 24 marchés <strong>financier</strong>s pour calculer la valeur pondérée de<br />

portefeuille des titres <strong>financier</strong>s (value-weighted portfolio for CAPM) <strong>et</strong> pour estimer les<br />

facteurs communs pour APT (common factors based on the excess r<strong>et</strong>urns of an international<br />

portfolio of ass<strong>et</strong>s for APT).<br />

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