caractérisation des enzymes bovines et étude préliminaire du rôle ...

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Exposé bibliographique : La O-fucosyltransférase 1 __________________________________________________________________________________________ Figure 18 : Domaines conservés des récepteurs Notch chez la drosophile (dNotch) et les Mammifères (mNotch1 à 4). > Les structures des ligands interagissant avec les récepteurs Notch sont également bien conservées entre les espèces animales. Ce sont aussi des protéines transmembranaires de type I. Chez la drosophile (Fig.19.), les ligands de Notch sont codés par les gènes Delta et Serrate (Doherty et al., 1996). La partie extracellulaire du ligand Delta contient neuf domaines EGF et un domaine DSL, nommé ainsi sur la base des noms des ligands de Notch, à savoir Delta, Serrate et Lag-2 chez Caenorhabditis elegans. Chez les Mammifères, trois gènes homologues à Delta ont été décrits (Fleming, 1998). Ils codent les protéines Delta-like 1, 2 et 3 (Dll1, Dll2 et Dll3) (Fig.19.). Elles contiennent chacune un domaine DSL et respectivement, 8, 6 et 8 domaines EGF. Le deuxième ligand de Notch est Serrate chez la drosophile et Jagged chez les Mammifères où il existe 2 paralogues, appelés Jagged1 et 2 (Fleming, 1998; Lissemore et Starmer, 1999). Leur fragment extracellulaire est composé d’un domaine DSL, de 14 domaines EGF pour Serrate et 16 pour Jagged1 et 2, ainsi que d’un troisième domaine impliqué probablement dans les processus de dimérisation (VWC). Ces ligands possèdent un domaine riche en cystéines dans la partie N-terminale, jouant potentiellement un rôle dans la spécificité des liaisons ligand/récepteur. De nouveaux ligands de Notch ont été décrits, tels que la F3/Contactine et la NB3 qui activent la voie Notch 58

Exposé bibliographique : La O-fucosyltransférase 1 __________________________________________________________________________________________ et jouent un rôle dans la différenciation des oligodendrocytes (Hu et al., 2003; Cui et al., 2004). Ils diffèrent des ligands cités précédemment par l’absence de motifs EGF et la présence de nombreux domaines immunoglobulines. Cette multiplication des acteurs impliqués dans la voie de signalisation par Notch génère une complexité croissante, de telle sorte qu’à l’heure actuelle, son fonctionnement reste pour partie mal connu. Figure 19 : Domaines conservés des ligands de Notch chez la drosophile et les Mammifères. La voie de signalisation par Notch définit un mécanisme d’interactions cellulaires qui s’exerce essentiellement entre cellules voisines et qui contrôle de nombreux processus développementaux parmi lesquels le choix de l’identité cellulaire, la prolifération, la différenciation et l’apoptose. La voie de signalisation par Notch est retrouvée chez tous les organismes pluricellulaires étudiés jusqu’à présent, des nématodes à l’Homme (Weinmaster, 1997; Kimble et Simpson, 1997; Artavanis-Tsakonas et al., 1999; Mumm et Kopan, 2000; Baron, 2003). Nous reviendrons sur les cascades de signalisation déclanchées par les récepteurs Notch dans le chapitre 3 de ce manuscrit. 59

Exposé bibliographique : La O-fucosyltransférase 1<br />

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Figure 18 : Domaines conservés <strong>des</strong> récepteurs Notch chez la drosophile (dNotch) <strong>et</strong> les<br />

Mammifères (mNotch1 à 4).<br />

> Les structures <strong>des</strong> ligands interagissant avec les récepteurs Notch sont<br />

également bien conservées entre les espèces animales. Ce sont aussi <strong>des</strong> protéines<br />

transmembranaires de type I. Chez la drosophile (Fig.19.), les ligands de Notch sont codés par<br />

les gènes Delta <strong>et</strong> Serrate (Doherty <strong>et</strong> al., 1996). La partie extracellulaire <strong>du</strong> ligand Delta<br />

contient neuf domaines EGF <strong>et</strong> un domaine DSL, nommé ainsi sur la base <strong>des</strong> noms <strong>des</strong><br />

ligands de Notch, à savoir Delta, Serrate <strong>et</strong> Lag-2 chez Caenorhabditis elegans. Chez les<br />

Mammifères, trois gènes homologues à Delta ont été décrits (Fleming, 1998). Ils codent les<br />

protéines Delta-like 1, 2 <strong>et</strong> 3 (Dll1, Dll2 <strong>et</strong> Dll3) (Fig.19.). Elles contiennent chacune un<br />

domaine DSL <strong>et</strong> respectivement, 8, 6 <strong>et</strong> 8 domaines EGF. Le deuxième ligand de Notch est<br />

Serrate chez la drosophile <strong>et</strong> Jagged chez les Mammifères où il existe 2 paralogues, appelés<br />

Jagged1 <strong>et</strong> 2 (Fleming, 1998; Lissemore <strong>et</strong> Starmer, 1999). Leur fragment extracellulaire est<br />

composé d’un domaine DSL, de 14 domaines EGF pour Serrate <strong>et</strong> 16 pour Jagged1 <strong>et</strong> 2, ainsi<br />

que d’un troisième domaine impliqué probablement dans les processus de dimérisation<br />

(VWC). Ces ligands possèdent un domaine riche en cystéines dans la partie N-terminale,<br />

jouant potentiellement un <strong>rôle</strong> dans la spécificité <strong>des</strong> liaisons ligand/récepteur. De nouveaux<br />

ligands de Notch ont été décrits, tels que la F3/Contactine <strong>et</strong> la NB3 qui activent la voie Notch<br />

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