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caractérisation des enzymes bovines et étude préliminaire du rôle ...

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Conclusion <strong>et</strong> perspectives<br />

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L’enzyme Pofut1 bovine possède deux sites de N-glycosylation : le premier N 65 est<br />

conservé chez tous les Bilatériens (sauf chez les Némato<strong>des</strong> C. elegans, C. briggsae <strong>et</strong> S. ratti,<br />

<strong>et</strong> un Insecte H. coagulata); le second N 163 n’est présent que chez les Mammifères <strong>et</strong> l’Insecte<br />

B. mori. Dans une première étape, nous nous sommes attachés à montrer que l’enzyme bovine<br />

était bien diglycosylée. Puis, par <strong>des</strong> expériences de mutagenèse dirigée, nous avons montré<br />

que si l’occupation <strong>du</strong> deuxième site de N-glycosylation ne semble pas indispensable au<br />

maintien de l’activité enzymatique, le premier N-glycane est absolument nécessaire au<br />

repliement correct de la protéine. En eff<strong>et</strong>, sans le premier site de N-glycosylation, l’enzyme<br />

Pofut1 est mal conformée <strong>et</strong> s’agrège dans le RE. Etant donné la conservation de ce premier<br />

site de N-glycosylation chez pratiquement toutes les espèces étudiées jusqu’à présent <strong>et</strong> la<br />

mauvaise conformation de l’enzyme dépourvue de ce N-glycane, il n’est pas étonnant que<br />

celle-ci ait per<strong>du</strong> toute activité enzymatique. D’autres expériences de mutagenèse dirigée sur<br />

<strong>des</strong> aci<strong>des</strong> aminés conservés entre les espèces, comme par exemple, ceux inclus dans les<br />

motifs I, II <strong>et</strong> III sont envisagées au laboratoire <strong>et</strong> pourront compléter les données sur la<br />

relation structure/fonction de la O-fucosyltransférase 1.<br />

Plus récemment, nous avons commencé un travail visant à appréhender le <strong>rôle</strong><br />

potentiel de l’enzyme Pofut1 au cours de la différenciation in vitro de cellules myoblastiques.<br />

Pour ceci, deux voies de recherche ont été engagées simultanément. D’une part, nous avons<br />

mis en place au laboratoire une culture primaire de myoblastes bovins. Il a donc fallu m<strong>et</strong>tre<br />

au point <strong>et</strong> maîtriser les différentes étapes techniques comme le prélèvement <strong>du</strong> tissu<br />

musculaire d’embryons, l’isolement, la culture, le tri <strong>et</strong> la différenciation <strong>des</strong> myoblastes.<br />

D’autre part, nous avons débuté une <strong>étude</strong> similaire sur les cellules de la lignée myoblastique<br />

murine C2C12. Le but d’un tel dispositif est de m<strong>et</strong>tre en évidence les répercussions d’une<br />

surexpression ou d’une inhibition de l’expression <strong>du</strong> gène Pofut1 sur la différenciation in vitro<br />

de myoblastes en myotubes. Ces étu<strong>des</strong> reposent sur la transfection <strong>des</strong> cellules avec un<br />

vecteur d’expression eucaryote perm<strong>et</strong>tant la surexpression transitoire de l’enzyme Pofut1<br />

(bovine ou murine selon l’origine <strong>des</strong> myoblastes) ou avec un vecteur de shRNA perm<strong>et</strong>tant<br />

la dégradation <strong>des</strong> transcrits Pofut1. Elles nécessitent la mise en place de cinétiques de<br />

différenciation de cellules transfectées <strong>et</strong> non transfectées. Des expériences de RT-PCR semiquantitative<br />

<strong>et</strong> de western blot perm<strong>et</strong>tent d’analyser les niveaux d’expression <strong>des</strong> transcrits <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> protéines, pour Pofut1 <strong>et</strong> pour <strong>des</strong> marqueurs myogéniques, en l’occurrence les principaux<br />

membres de la famille de facteurs de transcription à domaine bHLH (Myf5, MyoD, Myogénine<br />

<strong>et</strong> MRF4).<br />

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