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caractérisation des enzymes bovines et étude préliminaire du rôle ...

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Conclusion <strong>et</strong> perspectives<br />

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La structure <strong>du</strong> gène Pofut1 bovin, localisé sur le chromosome 13, comporte au moins<br />

10 exons répartis sur au moins 39,4 Kb, alors que les gènes homologues humain <strong>et</strong> murin<br />

comportent respectivement 8 <strong>et</strong> 7 exons, répartis sur au moins 30,8 <strong>et</strong> 24,5 Kb. La structure <strong>du</strong><br />

gène Pofut2 bovin, dont la localisation chromosomique est encore indéterminée, comporte au<br />

moins 9 exons, répartis sur au moins 13,9 Kb. Le gène homologue murin qui comporte le<br />

même nombre d’exons s’étend sur 10,3 Kb, alors que le gène humain constitué de 10 exons<br />

est long de plus de 24 Kb. Si on ne tient compte que <strong>des</strong> exons codant les formes actives de<br />

Pofut1 <strong>et</strong> Pofut2, le découpage exon/intron est conservé chez toutes les espèces de Vertébrés<br />

étudiées à ce jour. La présence <strong>des</strong> gènes Pofut1 <strong>et</strong> Pofut2, en une seule copie, dans les<br />

génomes d’un très grand nombre d’espèces (Vertébrés <strong>et</strong> Invertébrés) suggère un <strong>rôle</strong><br />

fondamental de la O-fucosylation. Une <strong>étude</strong> phylogénétique, sur <strong>des</strong> séquences complètes de<br />

Pofut appartenant à <strong>des</strong> espèces recouvrant une diversité significative <strong>du</strong> monde Animal,<br />

révèle que les gènes ancestraux Pofut1 <strong>et</strong> Pofut2 étaient très probablement <strong>des</strong> gènes<br />

morcelés, déjà présents chez l’ancêtre <strong>des</strong> Bilatériens. Pour les deux gènes, les positions<br />

introniques les plus conservées sont situées en 5’ <strong>du</strong> gène (position de l’intron 1 pour Pofut1<br />

<strong>et</strong> positions <strong>des</strong> introns 2 <strong>et</strong> 3 pour Pofut2). Ce résultat n’est pas surprenant. En eff<strong>et</strong>, les<br />

régions régulatrices d’un gène ne sont pas seulement situées dans la région promotrice en<br />

5’UTR, on trouve fréquemment <strong>des</strong> sites de fixation à de nombreux facteurs de régulation de<br />

l’expression génique dans les premiers introns d’un gène, spécialement dans l’intron 1 (Hu <strong>et</strong><br />

Leung, 2006). Il est donc logique que de la position de tels introns soit conservée au cours de<br />

l’évolution.<br />

Dans les tissus bovins a<strong>du</strong>ltes analysés, seul un variant transcriptionnel de Pofut1<br />

(Pofut1a) <strong>et</strong> quatre <strong>des</strong> variants de Pofut2 (Pofut2a, b, d <strong>et</strong> e) sont présents de façon<br />

ubiquitaire. La répartition <strong>des</strong> variants de Pofut1 est plus large dans les tissus embryonnaires,<br />

ce qui suggère que leur <strong>rôle</strong> potentiel est plus important à un stade <strong>du</strong> développement où les<br />

récepteurs de la famille Notch sont très actifs (Shi <strong>et</strong> Stanley, 2006). Parmi tous les variants<br />

transcriptionnels mis en évidence, seuls les variants Pofut1a <strong>et</strong> Pofut2a codent <strong>des</strong> protéines<br />

ayant <strong>des</strong> activités O-fucosyltransférases (l’activité de Pofut2B n’étant pas significative in<br />

vitro). Des analyses par western blot de l’expression <strong>des</strong> protéines Pofut, dans 13 tissus<br />

a<strong>du</strong>ltes <strong>et</strong> 8 tissus provenant d’embryons bovins, révèlent la présence <strong>des</strong> protéines codées par<br />

ces deux variants dans tous les tissus à l’exception <strong>des</strong> muscles squel<strong>et</strong>tiques a<strong>du</strong>ltes. En eff<strong>et</strong>,<br />

l’anticorps anti-Pofut1 n’y révèle qu’une protéine d’environ 32 KDa (<strong>et</strong> 36 KDa pour<br />

l’ongl<strong>et</strong>) contre 45 KDa pour la forme active Pofut1A diglycosylée. C<strong>et</strong>te protéine de faible<br />

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