caractérisation des enzymes bovines et étude préliminaire du rôle ...

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Résultats-Discussion : Résultats complémentaires de la publication 1 __________________________________________________________________________________________ La répartition des variants transcriptionnels dans les tissus d’embryons est différente de celle observée dans les tissus d’adultes : > Comme pour les tissus adultes, le variant Pofut1a est présent dans tous les tissus embryonnaires testés. > Le variant Pofut1b est présent dans tous les tissus embryonnaires testés alors que chez l’adulte, celui-ci n’est exprimé que dans le cerveau et le Longissimus thoraci (Lt, muscle squelettique du dos longeant la colonne vertébrale). > Le variant Pofut1c qui était présent seulement dans le foie adulte, n’est détecté dans aucun des tissus d’embryon analysés. > Le variant Pofut1d est présent dans les tissus embryonnaires étudiés, de façon ubiquitaire, alors que chez l’adulte, son expression est restreinte à 6 des 13 tissus : cerveau, diaphragme, Lt, onglet (muscle squelettique soutenant le diaphragme), Semitendinosus (muscle squelettique de l’arrière de la cuisse) et testicules. > Le variant Pofut1e est absent du foie et du Lt embryonnaire. Chez l’adulte, il est aussi absent du foie mais également du Semitendinosus et du cœur. > Tous les variants de Pofut2 sont présents dans l’ensemble les tissus embryonnaires examinés. Chez l’adulte, ils ont aussi une expression ubiquiste, sauf dans le cas du variant Pofut2b, non détecté dans le Rectus abdominis (muscle squelettique de l’abdomen) et la rate. Les profils d’expression tissulaire des transcrits sont donc différents selon le gène considéré, Pofut1 ou Pofut2. De plus, le nombre de variants dinctints de Pofut dénombrés par tissus est plus grand chez l’embryon par rapport à l’adulte. Ces résultats suggèrent une régulation transcriptionnelle différente, non seulement en fonction des tissus mais également du développement des animaux. Ces résultats sont en accord avec ceux obtenus chez la souris, du moins pour Pofut1. En effet, Shi et Stanley ont montré en 2003 par northen-blot, une augmentation du nombre et du niveau d’expression des transcrits du gène Pofut1 dans des tissus embryonnaires par rapport à des tissus adultes. Tous ces résultats sont des arguments supplémentaires en faveur d’un rôle de la O-fucosylation durant l’embryogenèse. 132

Résultats-Discussion : Résultats complémentaires de la publication 1 __________________________________________________________________________________________ Les variants transcriptionnels Pofut1b à 1e et Pofut2b à 2e, mis en évidence chez le bovin, semblent être une spécificité de cette espèce. En effet, des recherches dans les banques d’EST n’ont pas permis de trouver de séquences équivalentes chez d’autres organismes. Seuls deux EST humains, BP318733 et DB158060, obtenus respectivement à partir de tissus péricardique et de thymus, coderaient une protéine de 186 acides aminés équivalente aux protéines bovines Pofut2C, D et E. Ces protéines résultent d’un épissage alternatif qui élimine les 31 premières bases de l’exon 4 humain, et non les 61 premières comme pour les variants Pofut2c, d et e bovin. Chez l’Homme, ce phénomène conduit à l’utilisation d’un codon stop prématuré à la fin de ce même exon (Fig.40.) et non dans l’exon 5 comme dans le cas du gène bovin (cf. Publication 1, figure 4B). Ces deux EST étant seulement séquencés dans leurs parties 5’, il est impossible de se prononcer sur les épissages se produisant après l’exon 4 humain. Figure 40 : Représentation schématique de l’organisation génomique du gène POFUT2 humain et de l’épissage alternatif conduisant aux transcrits référencés dans les bases de données moléculaires (variants A, B et C, et ESTs). Les régions non traduites des transcrits sont en vert, les tailles des exons sont indiquées sous la structure du gène (en pb), les tailles des introns sont notées dans le tableau ci-dessus. 133

Résultats-Discussion : Résultats complémentaires de la publication 1<br />

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Les variants transcriptionnels Pofut1b à 1e <strong>et</strong> Pofut2b à 2e, mis en évidence chez le<br />

bovin, semblent être une spécificité de c<strong>et</strong>te espèce. En eff<strong>et</strong>, <strong>des</strong> recherches dans les banques<br />

d’EST n’ont pas permis de trouver de séquences équivalentes chez d’autres organismes. Seuls<br />

deux EST humains, BP318733 <strong>et</strong> DB158060, obtenus respectivement à partir de tissus<br />

péricardique <strong>et</strong> de thymus, coderaient une protéine de 186 aci<strong>des</strong> aminés équivalente aux<br />

protéines <strong>bovines</strong> Pofut2C, D <strong>et</strong> E. Ces protéines résultent d’un épissage alternatif qui élimine<br />

les 31 premières bases de l’exon 4 humain, <strong>et</strong> non les 61 premières comme pour les variants<br />

Pofut2c, d <strong>et</strong> e bovin. Chez l’Homme, ce phénomène con<strong>du</strong>it à l’utilisation d’un codon stop<br />

prématuré à la fin de ce même exon (Fig.40.) <strong>et</strong> non dans l’exon 5 comme dans le cas <strong>du</strong> gène<br />

bovin (cf. Publication 1, figure 4B). Ces deux EST étant seulement séquencés dans leurs<br />

parties 5’, il est impossible de se prononcer sur les épissages se pro<strong>du</strong>isant après l’exon 4<br />

humain.<br />

Figure 40 : Représentation schématique de l’organisation génomique <strong>du</strong> gène POFUT2 humain<br />

<strong>et</strong> de l’épissage alternatif con<strong>du</strong>isant aux transcrits référencés dans les bases de données<br />

moléculaires (variants A, B <strong>et</strong> C, <strong>et</strong> ESTs).<br />

Les régions non tra<strong>du</strong>ites <strong>des</strong> transcrits sont en vert, les tailles <strong>des</strong> exons sont indiquées sous la structure <strong>du</strong> gène<br />

(en pb), les tailles <strong>des</strong> introns sont notées dans le tableau ci-<strong>des</strong>sus.<br />

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