caractérisation des enzymes bovines et étude préliminaire du rôle ...

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Afin d’examiner le lien entre la O-fucosylation et les processus de différenciation de la cellule musculaire, il est avant tout nécessaire de caractériser les gènes et les enzymes responsables de cette modification post-traductionnelle chez notre modèle d’étude, l’espèce Bos taurus. Lorsque ce travail a débuté, seule la structure génomique complète de Pofut1 chez l’Homme et la souris était disponible (Wang et al., 2001). Un seul variant transcriptionnel codant l’enzyme Pofut1 active était décrit. Les recherches sur Pofut2 débutant à peine, ni la structure du gène ni celles d’éventuels variants transcriptionnels n’étaient décrites et l’activité de l’enzyme Pofut2 restait encore inconnue. La caractérisation fonctionnelle de ces gènes chez le bovin a nécessité dans un premier temps la détermination des structures génomiques des gènes puis l’analyse de l’expression des transcrits correspondants. Ainsi, nous avons identifié pour la première fois, cinq variants transcriptionnels pour chacun des deux gènes, différement exprimés au sein de treize tissus bovins. Des tests in vitro ont permis de vérifier les fonctions enzymatiques des protéines bovines Pofut1 et Pofut2 codées pas ces différents variants. Les comparaisons de séquences des Pofut chez différents organismes et une étude phylogénétique ont permis de confirmer que pour chaque espèce étudiée, une seule copie de chacun des gènes de O-fucosyltransférase est présente. Les organisations génomiques sont conservées chez les Vertébrés. De plus, les positions conservées de certains introns de Pofut1 et de Pofut2 permettent de conclure que très probablement l’ancêtre des Bilatériens possédait déjà des gènes morcelés. Ces travaux sont présentés de manière détaillée dans l’article ci-après, publié dans la revue Glycobiology en 2006. 123

Afin d’examiner le lien entre la O-fucosylation <strong>et</strong> les processus de différenciation de la<br />

cellule musculaire, il est avant tout nécessaire de caractériser les gènes <strong>et</strong> les <strong>enzymes</strong><br />

responsables de c<strong>et</strong>te modification post-tra<strong>du</strong>ctionnelle chez notre modèle d’<strong>étude</strong>, l’espèce<br />

Bos taurus.<br />

Lorsque ce travail a débuté, seule la structure génomique complète de Pofut1 chez<br />

l’Homme <strong>et</strong> la souris était disponible (Wang <strong>et</strong> al., 2001). Un seul variant transcriptionnel<br />

codant l’enzyme Pofut1 active était décrit. Les recherches sur Pofut2 débutant à peine, ni la<br />

structure <strong>du</strong> gène ni celles d’éventuels variants transcriptionnels n’étaient décrites <strong>et</strong> l’activité<br />

de l’enzyme Pofut2 restait encore inconnue.<br />

La <strong>caractérisation</strong> fonctionnelle de ces gènes chez le bovin a nécessité dans un premier<br />

temps la détermination <strong>des</strong> structures génomiques <strong>des</strong> gènes puis l’analyse de l’expression <strong>des</strong><br />

transcrits correspondants. Ainsi, nous avons identifié pour la première fois, cinq variants<br />

transcriptionnels pour chacun <strong>des</strong> deux gènes, différement exprimés au sein de treize tissus<br />

bovins. Des tests in vitro ont permis de vérifier les fonctions enzymatiques <strong>des</strong> protéines<br />

<strong>bovines</strong> Pofut1 <strong>et</strong> Pofut2 codées pas ces différents variants.<br />

Les comparaisons de séquences <strong>des</strong> Pofut chez différents organismes <strong>et</strong> une <strong>étude</strong><br />

phylogénétique ont permis de confirmer que pour chaque espèce étudiée, une seule copie de<br />

chacun <strong>des</strong> gènes de O-fucosyltransférase est présente. Les organisations génomiques sont<br />

conservées chez les Vertébrés. De plus, les positions conservées de certains introns de Pofut1<br />

<strong>et</strong> de Pofut2 perm<strong>et</strong>tent de conclure que très probablement l’ancêtre <strong>des</strong> Bilatériens possédait<br />

déjà <strong>des</strong> gènes morcelés.<br />

Ces travaux sont présentés de manière détaillée dans l’article ci-après, publié dans la<br />

revue Glycobiology en 2006.<br />

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