Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...
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Samuel BESSE : Étu<strong>de</strong> Théorique <strong>de</strong> Radars Géologiques Analyses <strong>de</strong> sols, d'antennes et interprétation <strong>de</strong>s signaux 81<br />
Un problème important en ce qui concerne le monopole est celui du déséquilibre <strong>de</strong>s<br />
charges. Dans le cas du dipôle, le générateur qui joue le rôle <strong>de</strong> pompe à électrons prend <strong>de</strong>s<br />
charges dans un brin pour les réinjecter dans l'autre, en d'autres termes : la borne positive du<br />
générateur est reliée à un brin et la masse du générateur est reliée à l'autre brin. Dans le cas du<br />
monopole, la masse du générateur est reliée au châssis <strong>de</strong> l'engin tandis que la borne positive est<br />
reliée à l'antenne (éventuellement par l'intermédiaire d'un balun). Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s simulations<br />
numériques, ce châssis peut être considéré comme une boîte parfaitement conductrice mais qu'en<br />
estil réellement ? Comment obtenir expérimentalement une masse capable <strong>de</strong> fournir suffisamment<br />
d'électrons sans opposer <strong>de</strong> résistance ? En fait, certaines simulations figure 68 (où l'on considère<br />
tantôt un point <strong>de</strong> masse idéal ou <strong>de</strong> petites plaques métalliques censées représenter le châssis) ont<br />
tendance à montrer que la partie réelle <strong>de</strong> l'impédance varie peu alors que la partie imaginaire est au<br />
contraire très sensible à la dimension du châssis. Tellement sensible que les simulations numériques<br />
renseignent qualitativement mais nullement quantitativement sur les évolutions <strong>de</strong> la partie<br />
imaginaire <strong>de</strong> l'impédance mesurée.<br />
boite métallique Q=0<br />
Figure 67 : Pour simuler un monopole, il faut définir un contrepoids. Soit on relie la masse du générateur à<br />
une plaque ou une boîte métallique (à gauche). Soit on relie directement la masse du générateur à un point qui<br />
joue le rôle <strong>de</strong> masse fictive en appliquant la condition Q=0 dans le formalisme <strong>de</strong>s fils minces (à droite).<br />
Remarque 1 : D'après les lois <strong>de</strong> l'électrostatique, pour porter une sphère conductrice en cuivre <strong>de</strong> rayon<br />
r=1cm à un potentiel <strong>de</strong> 100V, il faut fournir Δ N charges :<br />
N = Q<br />
e = 4 0 r V<br />
=<br />
e<br />
4 0,01⋅100<br />
sous le nom d'électrisation.<br />
3610 9 = 7.108<br />
−19<br />
⋅1,6.10<br />
. Ce phénomène est plus connu<br />
Remarque 2 : Une étu<strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nte [66] a montré que l'impédance <strong>de</strong> l'antenne (dipôle et monopole)<br />
dépend également du rayon du fil. Ceci n'a rien d'étonnant dans la mesure où les charges<br />
réparties sont calculées en fonction du rayon. Rappelons que dans le cas d'une antenne filaire<br />
classique non chargée, le rayon du fil n'influe quasiment pas l'impédance à la résonance mais<br />
modifie gran<strong>de</strong>ment le facteur <strong>de</strong> qualité ( voir la référence [78 page 207] et figure 118 page<br />
119).