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Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...

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Samuel BESSE : Étu<strong>de</strong> Théorique <strong>de</strong> Radars Géologiques ­ Analyses <strong>de</strong> sols, d'antennes et interprétation <strong>de</strong>s signaux 47<br />

● La surface présente <strong>de</strong>ux rugosités bien distinctes superposées l'une sur l'autre, dans ce cas<br />

le spectre ressemble au gabarit d'un filtre multi­ban<strong>de</strong> (par exemple, le spectre d'un champ<br />

labouré présente un maximum à la fréquence correspondant à l'inverse <strong>de</strong> la distance entre<br />

<strong>de</strong>ux sillons).<br />

● On peut avoir un caractère multi­échelle qui se caractérise par un spectre décrivant une<br />

droite dans la représentation log­log. Toutes les fréquences sont représentées. En général<br />

la fractalité est rompue à gran<strong>de</strong> échelle (les basses fréquences sont sous­représentées) et<br />

la détermination du caractère fractal à petite échelle est du fait limitée par la mesure qui<br />

<strong>de</strong>vient imprécise au <strong>de</strong>là d'une certaine limite.<br />

● Le gabarit du spectre peut être la combinaison <strong>de</strong> plusieurs filtres passe­bas d'ordre<br />

fractionnaire d'où l'apparition <strong>de</strong> ruptures <strong>de</strong> pentes correspondant aux différentes<br />

fréquences <strong>de</strong> coupures.<br />

spectre bB<br />

log f S<br />

spectre bB<br />

pente β<br />

log f S<br />

spectre bB<br />

Figure 40 : Représentations spectrales caractéristiques <strong>de</strong> surfaces réelles<br />

L'analyse spectrale donne une première estimation <strong>de</strong> la fractalité puisque la pente est<br />

liée à une dimension fractale et dans le cas d'un profil on a la relation (25). Pour un profil nonstationnaire<br />

(i.e. la valeur moyenne et l'écart type <strong>de</strong> la hauteur changent avec la position ou la<br />

longueur du profil) la pente reste comprise entre 1 et 3 <strong>de</strong> sorte que D reste entre 1 et 2. En général :<br />

les rugosités naturelles sont non­stationnaires.<br />

log f S<br />

∣∣= 5−2 D (25)<br />

Peu d'articles parlent <strong>de</strong>s milieux hétérogènes <strong>de</strong> sorte que le laboratoire <strong>de</strong> l'IRCOM<br />

apparaît pionner en la matière. Notons toutefois la contribution <strong>de</strong> L. Tsang [24 chap 8 p287..388]<br />

qui étudie la diffraction d'une on<strong>de</strong> plane par une couche homogène contenant <strong>de</strong>s objets connus par<br />

leur matrice <strong>de</strong> Mueller.<br />

Nous aurons l'occasion d'y revenir lors <strong>de</strong> la troisième partie mais nous pouvons déjà<br />

affirmer que les milieux synthétisés avec la métho<strong>de</strong> Diamond­Square4D combinés à l'algorithme<br />

<strong>de</strong> saturation répon<strong>de</strong>nt à une on<strong>de</strong> électromagnétique <strong>de</strong> la même façon que les remblais <strong>de</strong><br />

cailloux (voir page 16).

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