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Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...

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PARTIE I : SURFACES RUGUEUSES ET MILIEUX HETEROGENES<br />

Remarque : Beaucoup <strong>de</strong> variantes peuvent être élaborées, par exemple en modifiant l'ensemble <strong>de</strong>s points<br />

intervenant dans les moyennes pondérées ou en supprimant la variable aléatoire à l'étape 2.<br />

2.3.f Conclusion sur les métho<strong>de</strong>s DS et SS<br />

Les algorithmes itératifs "Diamond­Square" et "Square­Square" permettent <strong>de</strong> générer <strong>de</strong>s<br />

objets réalistes avec un minimum <strong>de</strong> ressources informatiques. La forme globale <strong>de</strong> l'objet se profile<br />

dès les premières itérations : généralement 3 ou 4 itérations suffisent. Un nombre d'itérations Nit<br />

supérieur augmente le nombre <strong>de</strong> points donc la résolution.<br />

Ces <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s utilisent un ensemble <strong>de</strong> motifs élémentaires qui introduit une pseudo<br />

périodicité liée à l'existence d'une longueur <strong>de</strong> corrélation LC. On peut également dire que<br />

l'introduction <strong>de</strong>s motifs élémentaires rompt le caractère fractal à gran<strong>de</strong> échelle ce qui peut<br />

s'interpréter comme un filtrage spatial passe­haut. Finalement, LC est <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> L0 :<br />

taille d'un motif élémentaire. D'un point <strong>de</strong> vue pratique, LC dépend du nombre <strong>de</strong> points par motifs<br />

multiplié par la distance entre <strong>de</strong>ux points.<br />

Le paramètre h choisi dans ]0, 1[ détermine la rapidité <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> la structure, la<br />

rugosité augmente avec la croissance <strong>de</strong> h. De ce fait, la moyenne quadratique <strong>de</strong>s structures<br />

augmente avec h alors que la longueur <strong>de</strong> corrélation (normalisée par rapport à la taille d'un motif)<br />

diminue.<br />

2.4­ Opérations sur les surfaces et les volumes<br />

2.4.a Seuillage<br />

Les surfaces et volumes que nous avons étudiés jusqu'à présent varient continûment dans<br />

l'espace. Or, nous avons vu à la page 16 <strong>de</strong> l'introduction que certains sols peuvent être constitués<br />

d'objets homogènes mais <strong>de</strong> forme aléatoire. Par exemple, il pouvait s'agir <strong>de</strong> cailloux constituant le<br />

ballaste d'une ligne <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer.<br />

La métho<strong>de</strong> dite du "seuillage" permet <strong>de</strong> générer <strong>de</strong> telles structures aux formes aléatoires à<br />

partir <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s vues précé<strong>de</strong>mment et avec le moindre effort. Elle a été implantée dans notre<br />

logiciel <strong>de</strong> simulation FDTD et nous allons maintenant la détailler. Soit M(x,y,z) la matrice<br />

décrivant spatialement la structure (par exemple la matrice <strong>de</strong> permittivité). On définit Sat_inf et<br />

Sat_sup les limites inférieure et supérieure pour lesquelles on applique le seuillage. Deux autres<br />

facteurs Sat_fac_inf et Sat_fac_sup permettent <strong>de</strong> conserver une certaine hétérogénéité au sein <strong>de</strong>s<br />

"cailloux". La transformation <strong>de</strong> la matrice se fait <strong>de</strong> la façon suivante :

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