Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...
Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...
Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
32<br />
PARTIE I : SURFACES RUGUEUSES ET MILIEUX HETEROGENES<br />
D=1,2 D=1,8<br />
Figure 15 : Réalisation d'une fonction <strong>de</strong> Weierstrass avec b=3 , n 1 =−6, n 2 =6, h rms =2 . On observe sur<br />
trois pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la fréquence spatiale la plus basse, c'estàdire b n1 Les axes sont à l'échelle avec une unité<br />
arbitraire.<br />
Le spectre fréquentiel se présente comme un ensemble <strong>de</strong> pics <strong>de</strong> Dirac aux fréquences<br />
spatiales b n et d'amplitu<strong>de</strong> proportionnelle à b n(D2)<br />
2.3.b Fonction Brownienne<br />
La fonction brownienne d'un point a été définie par Levy (1948) dans le cas <strong>de</strong> la sphère,<br />
puis étendue au plan par Man<strong>de</strong>lbrot et Tchensov. Le processus est le suivant : partant d'un plan, on<br />
crée <strong>de</strong>s marches aléatoires suivant <strong>de</strong>s droites i <strong>de</strong> position et direction aléatoires. La hauteur<br />
<strong>de</strong>s marches est décrite par une variable aléatoire à répartition gaussienne. En répétant l'opération<br />
une infinité <strong>de</strong> fois on engendre une surface fractale autoaffine.<br />
Le figure 16 montre qu'il faut réaliser un grand nombre d'itérations pour que la fonction<br />
brownienne présente un rendu réaliste. De plus, la fonction Brownienne ne converge pas pour un<br />
nombre d'itérations tendant vers l'infini. Ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> génération n'a pas été retenu puisqu'il engendre<br />
<strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> calcul prohibitifs par rapport à notre application et par rapport aux métho<strong>de</strong>s vues<br />
précé<strong>de</strong>mment.<br />
Une itération 10 itérations 50 itérations 500 itérations 1500 itérations<br />
Figure 16 : Construction d'une fonction brownienne à partir d'un plan.<br />
2.3.c Les cratères <strong>de</strong> la Lune<br />
Une météorite d'une énergie donnée, elle même fonction <strong>de</strong> la masse et <strong>de</strong> la vitesse, creuse<br />
à la surface d'une planète un cratère <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur et <strong>de</strong> profil caractéristiques. A la surface <strong>de</strong> la<br />
Lune, les cratères <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 15 km <strong>de</strong> diamètre ont une profon<strong>de</strong>ur du dixième <strong>de</strong> leur diamètre<br />
alors que les cratères plus grands ont une géométrie plus compliquée. En considérant<br />
l'équiprobabilité d'occurrence d'une collision dans une région donnée (à gran<strong>de</strong> échelle, l'équateur<br />
est davantage soumis aux bombar<strong>de</strong>ments que les pôles) et le fait que le logarithme du nombre <strong>de</strong>