Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...
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CONCLUSION<br />
surmonté le problème est donc bien d'utiliser une impulsion plus courte. Cela permettrait <strong>de</strong> déduire<br />
la fonction <strong>de</strong> transfert du sol sur une épaisseur correspondant à la zone aveugle du radar dans son<br />
fonctionnement bas en fréquence. Évi<strong>de</strong>mment, pour que la métho<strong>de</strong> fonctionne, le sol doit être<br />
homogène sur les 7 premiers mètres mais cette hypothèse est bien plus raisonnable qu'une<br />
homogénéité sur 75 m !<br />
Afin <strong>de</strong> réduire le poids du dispositif, une idée consistait à remplacer l'antenne dipolaire par<br />
un monopole. Malheureusement, on vérifie aisément qu'une capacité, dont la valeur est liée à la<br />
géométrie du châssis (taille & forme), s'instaure entre la borne négative du générateur et la masse. Il<br />
en résulte que l'impédance équivalente présentée aux bornes du générateur est très importante et<br />
limite le courant entrant dans l'antenne et par conséquent la puissance rayonnée. Le châssis <strong>de</strong> la<br />
son<strong>de</strong> spatiale étant trop petit pour jouer le rôle <strong>de</strong> masse, la seule configuration raisonnablement<br />
envisageable est donc le dipôle.<br />
En vue du problème inverse, nous avons tenté <strong>de</strong> relier l'impédance <strong>de</strong> l'antenne aux<br />
propriétés électromagnétiques <strong>de</strong> la surface du sol. Même si en théorie l'impédance <strong>de</strong> l'antenne<br />
varie dans le même sens que l'impédance du sol, le lien entre les <strong>de</strong>ux semble difficile à établir en<br />
raison <strong>de</strong> l'extrême sensibilité <strong>de</strong> l'impédance <strong>de</strong> l'antenne face à la distance antennesol. De la<br />
même manière, le gain <strong>de</strong> l'antenne dépend fortement <strong>de</strong> la qualité du contact entre l'antenne et<br />
l'interface. Dans la pratique, il faudra impérativement prévoir une mesure <strong>de</strong> l'impédance <strong>de</strong><br />
l'antenne ainsi qu'une mesure <strong>de</strong> la permittivité <strong>de</strong> surface. Une étu<strong>de</strong> complémentaire <strong>de</strong>vrait<br />
permettre d'établir si il est possible à partir <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux mesures, <strong>de</strong> déduire une hauteur équivalente<br />
et ainsi <strong>de</strong> proposer une évaluation numérique du gain.<br />
Dans la troisième partie, nous avons établi une métho<strong>de</strong> analytique permettant <strong>de</strong> calculer<br />
rapi<strong>de</strong>ment le signal reçu lorsque le sol se compose d'une succession d'interfaces planes. Les<br />
tentatives d'inversion à partir <strong>de</strong> signaux réalistes nous ont permis <strong>de</strong> constater que le procédé<br />
d'inversion ne pouvait pas être entièrement automatisé. Parmi la multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> minima locaux<br />
figurent beaucoup <strong>de</strong> propositions physiquement improbables et seulement quelques propositions<br />
réalistes. C'est donc à une personne spécialisée dans la détection radar <strong>de</strong> sélectionner les meilleures<br />
propositions. En outre, la présence <strong>de</strong> nombreux minima locaux n'a rien <strong>de</strong> surprenant au vu <strong>de</strong><br />
l'étu<strong>de</strong> sur les coefficients <strong>de</strong> réflexion et <strong>de</strong> transmission ainsi qu'au vu <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> sur l'épaisseur <strong>de</strong><br />
peau. En particulier, lorsque les sols ont <strong>de</strong> faibles pertes, un même signal peut être interprété par<br />
différents jeux <strong>de</strong> paramètres (εr, σ). Par ailleurs, il serait intéressant <strong>de</strong> concevoir un nouveau<br />
modèle direct comprenant un sol homogène dans lequel serait disposé <strong>de</strong>s objets diffractants. Un tel<br />
modèle serait certainement également capable d'interpréter <strong>de</strong>s signaux provenant d'interfaces<br />
planes ou rugueuses. En raison <strong>de</strong> la nonunicité <strong>de</strong> la solution au problème inverse, tout modèle<br />
raisonnable aura <strong>de</strong> bonnes chances <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s solutions réalistes. Ainsi, le choix du modèle<br />
direct détermine la solution, d'où l'importance <strong>de</strong> vérifier les hypothèses du modèle. En effet, un<br />
grand nombre <strong>de</strong> problèmes pourraient être évités en validant l'hypothèse <strong>de</strong>s interfaces planes.<br />
Pour cela, il faudrait avoir la possibilité <strong>de</strong> déplacer le radar. L'observation <strong>de</strong>s Bscans permettrait<br />
<strong>de</strong> repérer facilement les zones rugueuses à éviter pour l'application <strong>de</strong> l'algorithme d'inversion. En<br />
outre, la métho<strong>de</strong> reste extrêmement sensible aux conditions aux limites, les caractéristique du sol