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Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...

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Samuel BESSE : Étu<strong>de</strong> Théorique <strong>de</strong> Radars Géologiques ­ Analyses <strong>de</strong> sols, d'antennes et interprétation <strong>de</strong>s signaux 189<br />

6­ Conclusions relatives à la troisième partie<br />

Dans cette partie, nous avons vu une métho<strong>de</strong> analytique permettant <strong>de</strong> calculer rapi<strong>de</strong>ment<br />

le signal reçu lorsque le sol se compose d'une succession d'interfaces planes. Ce modèle a ensuite<br />

été utilisé pour définir une fonction d'erreur à minimiser et inverser <strong>de</strong>s signaux obtenus par<br />

simulations FDTD. Pour se rapprocher au maximum <strong>de</strong> conditions réalistes, les signaux ont été<br />

"bruités" par l'introduction <strong>de</strong> sols ne répondant pas tout à fait au modèle analytique : surfaces<br />

rugueuses, milieux hétérogènes... Ces réalisations nous ont permis <strong>de</strong> constater que le procédé<br />

d'inversion ne pouvait pas être entièrement automatisé. Parmi la multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> minima locaux<br />

figurent beaucoup <strong>de</strong> propositions physiquement impossibles et quelques propositions réalistes.<br />

C'est donc à une personne physique <strong>de</strong> sélectionner les meilleures propositions. La présence <strong>de</strong><br />

nombreux minima locaux n'a rien <strong>de</strong> surprenant au vu <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> sur les coefficients <strong>de</strong> réflexion et<br />

<strong>de</strong> transmission ainsi qu'au vu <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> sur l'épaisseur <strong>de</strong> peau. En particulier, lorsque les sols ont<br />

<strong>de</strong> faibles pertes, un bilan <strong>de</strong> liaison peut être interprété par différents jeux <strong>de</strong> paramètres (εr, σ). Par<br />

ailleurs, il serait tout à fait possible <strong>de</strong> concevoir un modèle direct comprenant un sol homogène<br />

dans lequel serait disposé <strong>de</strong>s objets diffractants. Un tel modèle serait certainement capable<br />

d'interpréter <strong>de</strong>s signaux provenant d'interfaces planes ou rugueuses. En raison <strong>de</strong> la non­unicité <strong>de</strong><br />

la solution au problème inverse, tout modèle raisonnable aura <strong>de</strong> bonnes chances <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s<br />

solutions réalistes donc le choix du modèle direct détermine la solution, d'où l'importance <strong>de</strong><br />

vérifier les hypothèses du modèle. Un certain nombre <strong>de</strong> problèmes pourraient être évités en<br />

validant l'hypothèse <strong>de</strong>s interfaces planes. Pour cela, il faudrait avoir la possibilité <strong>de</strong> déplacer le<br />

radar. Ainsi, l'observation <strong>de</strong>s B­scans permettrait <strong>de</strong> repérer facilement les zones rugueuses à éviter<br />

pour l'application <strong>de</strong> l'algorithme d'inversion. Justement, la fin <strong>de</strong> cette partie montre que la<br />

réalisation <strong>de</strong> B­scans par simulation commence à être possible grâce au développement rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

calculateurs. On peut donc envisager une étu<strong>de</strong> qui déterminerait à partir <strong>de</strong> quand un milieu peut<br />

être considéré homogène ou à partir <strong>de</strong> quelle rugosité (cf. hrms, LC...) une interface peut être<br />

considérée comme plane.<br />

Lorsque le sol ne contient ni interfaces rugueuses ni milieux hétérogènes, il serait intéressant<br />

<strong>de</strong> mettre au point une métho<strong>de</strong> hybri<strong>de</strong> qui permettrait <strong>de</strong> tracer rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s B­scans et Cscans.<br />

Auquel cas, cette métho<strong>de</strong> doit être basée sur le principe <strong>de</strong> la sommation <strong>de</strong> différents<br />

parcours possibles comme cela a été fait pour le modèle à une dimension. Sauf qu'il faut en plus<br />

prendre en compte les interactions entre objets, entre interfaces planes et entre objets et interfaces<br />

planes. Notons que le gain <strong>de</strong> l'antenne doit être connu en module et en phase dans toute la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

fréquence utile et pour toutes les directions <strong>de</strong> l'espace. Il faut également calculer la matrice <strong>de</strong><br />

diffraction <strong>de</strong>s objets dans le milieu considéré. Pour toutes ces raisons, la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>vra combiner<br />

une métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> tracé <strong>de</strong> rayon et une métho<strong>de</strong> rigoureuse telle que la FDTD.

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