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182 5.4.a Tuyau dans un milieu hétérogène PARTIE III : INTERPRETATION DES ECHOS RADAR ­ PROBLEME INVERSE La méthode "Diamond­Square4D" vue lors de la première partie page 40 permet de générer des milieux hétérogènes caractérisés par la longueur de corrélation d'un défaut et l'amplitude des variations. Une étude précédente a montré que la longueur de corrélation LC est de l'ordre de grandeur d'un motif élémentaire (voir tableau 14 ci­après). Or, LC dépend du nombre d'itérations Nit ainsi que de la dimension d'une cellule FDTD. Par commodité : il est préférable de faire varier uniquement Nit. Plusieurs configurations ont été testées figures 168 et 169 afin de déterminer l'influence de l'hétérogénéité sur la réponse d'un tube. Le tube métallique fait toujours 2cm de diamètre et l'algorithme de saturation est appliqué sur le milieu hétérogène. Le paramètre fractal est fixé à 0,7. Le milieu se compose donc de deux matériaux entremêlés selon des formes aléatoires. Les caractéristiques électromagnétiques de ces matériaux sont précisées dans les légendes des figures 168 et 169. Nit 2 3 4 5 6 7 2 Nit +1 5 9 17 33 65 129 LC [cm] # 1 1,8 3,4 6,6 13 26 Tableau 14 : Relation entre le nombre d'itérations utilisé par la méthode de génération de l'hétérogénéité "Diamond­Square4D" et la longueur de corrélation d'un défaut lorsque la taille d'une cellule FDTD est de 2mm. Nit=2 3 4 5 6 7 Figure 168 : Trace d'un tuyau métallique orthogonal au plan H de l'antenne pour différentes longueurs de corrélation. Le milieu hétérogène contient deux matériaux dans des proportions identiques : l'un avec une permittivité relative de 4 et une conductivité de 4.10 ­4 S.m ­1 et l'autre avec une permittivité relative de 6 et une conductivité de 6.10 ­4 S.m ­1 .

Samuel BESSE : Étude Théorique de Radars Géologiques ­ Analyses de sols, d'antennes et interprétation des signaux 183 Nit=2 3 4 5 6 7 Figure 169 : Trace d'un tuyau métallique orthogonal au plan H de l'antenne pour différentes longueurs de corrélation. Le milieu hétérogène contient deux matériaux dans des proportions identiques. Ils ont respectivement une permittivité relative de 3 et 7 et une conductivité de 3.10 ­4 S.m ­1 et 7.10 ­4 S.m ­1 . La longueur d'onde dans le milieu varie autour de 15cm. Les hétérogénéités d'une longueur de corrélation de l'ordre du cm ajoutent du bruit sur les B­scans mais n'empêchent pas de localiser le tuyau. Comme les hétérogénéités sont petites, l'onde se propage presque comme dans un milieu moyen équivalent. Pour des défauts d'une taille de l'ordre de λ/5 à λ/2, les B­scans sont très perturbés. Enfin, pour des défauts de grande taille (supérieurs à quelques longueurs d'ondes), le radar permet de distinguer la limite entre les deux matériaux en plus de la signature du tuyau. Evidemment, la facilité avec laquelle un objet peut être détecté dépend de son coefficient de diffraction ainsi que du contraste entre les indices des deux matériaux constituant le milieu hétérogène. 5.4.b Tuyaux inclinés Sur un B­scan, un tuyau parallèle au déplacement du radar ou faiblement incliné signe presque comme une interface horizontale ou faiblement inclinée (figures 170 et 171). Pour faire la différence entre ces deux structures, il faut : soit effectuer un B­scan dans un plan orthogonal, soit utiliser l'autre polarisation.

Samuel BESSE : Étu<strong>de</strong> Théorique <strong>de</strong> Radars Géologiques ­ Analyses <strong>de</strong> sols, d'antennes et interprétation <strong>de</strong>s signaux 183<br />

Nit=2 3 4 5 6 7<br />

Figure 169 : Trace d'un tuyau métallique orthogonal au plan H <strong>de</strong> l'antenne pour différentes longueurs <strong>de</strong><br />

corrélation. Le milieu hétérogène contient <strong>de</strong>ux matériaux dans <strong>de</strong>s proportions i<strong>de</strong>ntiques. Ils ont<br />

respectivement une permittivité relative <strong>de</strong> 3 et 7 et une conductivité <strong>de</strong> 3.10 ­4 S.m ­1 et 7.10 ­4 S.m ­1 .<br />

La longueur d'on<strong>de</strong> dans le milieu varie autour <strong>de</strong> 15cm. Les hétérogénéités d'une longueur<br />

<strong>de</strong> corrélation <strong>de</strong> l'ordre du cm ajoutent du bruit sur les B­scans mais n'empêchent pas <strong>de</strong> localiser le<br />

tuyau. Comme les hétérogénéités sont petites, l'on<strong>de</strong> se propage presque comme dans un milieu<br />

moyen équivalent. Pour <strong>de</strong>s défauts d'une taille <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> λ/5 à λ/2, les B­scans sont très<br />

perturbés. Enfin, pour <strong>de</strong>s défauts <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> taille (supérieurs à quelques longueurs d'on<strong>de</strong>s), le<br />

radar permet <strong>de</strong> distinguer la limite entre les <strong>de</strong>ux matériaux en plus <strong>de</strong> la signature du tuyau.<br />

Evi<strong>de</strong>mment, la facilité avec laquelle un objet peut être détecté dépend <strong>de</strong> son coefficient <strong>de</strong><br />

diffraction ainsi que du contraste entre les indices <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux matériaux constituant le milieu<br />

hétérogène.<br />

5.4.b Tuyaux inclinés<br />

Sur un B­scan, un tuyau parallèle au déplacement du radar ou faiblement incliné signe<br />

presque comme une interface horizontale ou faiblement inclinée (figures 170 et 171). Pour faire la<br />

différence entre ces <strong>de</strong>ux structures, il faut : soit effectuer un B­scan dans un plan orthogonal, soit<br />

utiliser l'autre polarisation.

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