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Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...

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Samuel BESSE : Étu<strong>de</strong> Théorique <strong>de</strong> Radars Géologiques ­ Analyses <strong>de</strong> sols, d'antennes et interprétation <strong>de</strong>s signaux 17<br />

notre application orientée rugosité naturelle dans le cadre du radar géologique, nous nous<br />

intéresserons uniquement au second type <strong>de</strong> rugosité. Afin <strong>de</strong> caractériser ces surfaces rugueuses<br />

aléatoires, il convient <strong>de</strong> définir un ensemble <strong>de</strong> paramètres et <strong>de</strong> fonctions permettant <strong>de</strong> donner<br />

<strong>de</strong>s indications sur leurs propriétés spatiales.<br />

Pour ne pas alourdir le texte, les différents concepts seront définis dans le cadre d'un profil<br />

rugueux sachant qu'ils sont généralisables aux surfaces rugueuses et aux volumes hétérogènes.<br />

Suivant le cas, le paramètre r désignera l'une <strong>de</strong>s entités suivantes :<br />

● si l'on désire obtenir un profil rugueux dans un espace à <strong>de</strong>ux dimensions, alors r<br />

représente l'abscisse <strong>de</strong> la courbe ;<br />

● si l'on désire construire une surface définie par l'ensemble <strong>de</strong>s points M(x,y) alors :<br />

r= x 2 y 2 ;<br />

● dans le cas d'un milieu hétérogène défini par l'ensemble <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> permittivité et <strong>de</strong><br />

conductivité en chaque point M(x,y,z) <strong>de</strong> l'espace : r= x 2 y 2 z 2 .<br />

Un profil rugueux est donc défini par une fonction h(r) ou par un échantillonnage h(i.dr)=hi.<br />

Le paramètre le plus connu et très influent sur le rayonnement rétrodiffusé est la hauteur<br />

moyenne quadratique hrms (1). Ce paramètre renseigne sur la verticalité du profil. Si <strong>de</strong>ux surfaces<br />

ne se différencient que par hrms, alors celle dont hrms est la plus gran<strong>de</strong> est probablement la plus<br />

rugueuse. En désignant la hauteur moyenne du profil par , alors hrms est calculable à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> :<br />

hrms = lim<br />

1<br />

L ∞ L ∫<br />

L<br />

h r −〈h〉<br />

r=0<br />

2<br />

dx ou hrms = 1<br />

n ∑ i=n<br />

[h i.dr −〈h〉 ]<br />

i=1<br />

2<br />

avec L la longueur du profil ou n le nombre <strong>de</strong> points.<br />

L'autre paramètre largement répandu dans la littérature est la longueur <strong>de</strong> corrélation LC<br />

(2) : elle renseigne sur l'horizontalité du profil en désignant la longueur caractéristique d'un défaut.<br />

Elle est définie par le décalage pour lequel la fonction d'autocorrélation normalisée du profil vaut<br />

1/e. Rappelons que la fonction d'autocorrélation normalisée d'une surface rugueuse est décroissante.<br />

Elle vaut 1 en r=0 (maximum <strong>de</strong> corrélation) et tend vers 0 lorsque r tend vers l'infini. Si <strong>de</strong>ux<br />

surfaces ne se différencient que par LC, alors elle est d'autant plus rugueuse que LC est petite.<br />

Corr r = 1<br />

2<br />

hrms Corr L C = 1<br />

e<br />

1<br />

lim<br />

L∞ L ∫ L<br />

h x−〈h〉⋅h rx−〈h〉 dx (2.a)<br />

0<br />

Remarque : Pour les surfaces on <strong>de</strong>vrait plutôt parler <strong>de</strong> contour <strong>de</strong> corrélation CC. Mais si la rugosité est<br />

isotrope alors CC est un cercle et son rayon correspond à LC. Si le contour est une ellipse alors<br />

on donnera le <strong>de</strong>mi­grand axe et le <strong>de</strong>mi­petit axe.<br />

(1)<br />

(2.b)

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