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Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...

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166<br />

➢ Discussion sur le cas 5<br />

PARTIE III : INTERPRETATION DES ECHOS RADAR ­ PROBLEME INVERSE<br />

Globalement, en surestimant le nombre <strong>de</strong> couches <strong>géologiques</strong>, l'algorithme converge<br />

naturellement vers <strong>de</strong>s configurations faisant intervenir moins <strong>de</strong> strates. La proposition la plus<br />

proche <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> départ est la 3­4 et pourtant elle ne correspond pas à l'erreur minimale. Les<br />

milieux 1 et 2 peuvent être regroupés et les milieux 3 et 4 ont <strong>de</strong>s caractéristiques très proches...<br />

Bien que simpliste avec 2 interfaces, la proposition 1­1 est très intéressante. Les indices et les<br />

épaisseurs électriques <strong>de</strong>s strates ont été correctement évalués. Même si la valeur <strong>de</strong> σ3 est loin <strong>de</strong> la<br />

donnée d'entrée, elle n'engendre qu'une faible variation sur le coefficient <strong>de</strong> réflexion (R2/3=­0.092j0.023<br />

au lieu <strong>de</strong> ­0.127+j0.077). Il n'est donc pas surprenant que la rugosité empêche une bonne<br />

évaluation <strong>de</strong> σ3.<br />

En conclusion, si les signaux sont bruités, il est inutile <strong>de</strong> chercher trop d'interfaces. De plus,<br />

les meilleurs modèles sont en général les plus simples. Ici, on entend par signal bruité un signal issu<br />

d'un sol ne correspondant pas tout à fait au modèle (interfaces rugueuses au lieu d'être planes). Le<br />

bruit intrinsèque à la mesure n'a pas été envisagé dans cette étu<strong>de</strong>. Pourtant, le bruit <strong>de</strong>s<br />

amplificateurs, le bruit <strong>de</strong> quantification... ont certainement une inci<strong>de</strong>nce négative sur l'inversion<br />

du problème. Mais il s'agit là d'une voie <strong>de</strong> recherche à la philosophie très différente qui<br />

nécessiterait beaucoup <strong>de</strong> temps et <strong>de</strong> travaux.<br />

3.3.c.iii Configuration très réaliste<br />

Le cas 6 reprend à peu <strong>de</strong> choses près un modèle <strong>de</strong> sol martien décrit par Paillou [84]. Par<br />

commodité, la première couche a été considérée jusqu'à maintenant sans pertes mais il est tout à fait<br />

possible d'y ajouter une conductivité.<br />

sédiments volcaniques<br />

coulées <strong>de</strong> lave<br />

basalte humi<strong>de</strong><br />

Permafrost<br />

ε 1 = 4<br />

Cas 6<br />

σ 1 = 0 ou 56.10 ­6 S. m ­1<br />

ε 3 = 36<br />

σ 3 = 1.34.10 ­3 S.m ­1<br />

h moyen =150m<br />

ε 2 = 7<br />

σ 2 = 56.10 ­6 S.m ­1 h moyen = 50m<br />

ε 4 = 7<br />

σ 4 = 5.10 ­6 S.m ­1<br />

h moyen = 20m<br />

h rms = 4 m<br />

L C = 60 m<br />

h rms = 3 m<br />

L C = 30 m<br />

h rms = 5 m<br />

L C = 40 m<br />

Figure 155 : Configuration réaliste <strong>de</strong> sol Martien. En particulier, toutes les interfaces sont faiblement<br />

rugueuses.

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