Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...
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Samuel BESSE : Étu<strong>de</strong> Théorique <strong>de</strong> Radars Géologiques Analyses <strong>de</strong> sols, d'antennes et interprétation <strong>de</strong>s signaux 139<br />
P U = 1<br />
2 ℜ R g r ⋅∣I r∣ 2<br />
(70.c)<br />
Les équations (69) et (70) permettent d'écrire facilement la relation qui existe entre le<br />
module du champ électrique inci<strong>de</strong>nt et le module du courant dans la charge Rgr. Pour retrouver le<br />
terme <strong>de</strong> phase, il faut raisonner sur les tensions plutôt que directement sur le courant. Le champ<br />
inci<strong>de</strong>nt induit un générateur <strong>de</strong> tension Va au niveau <strong>de</strong> l'antenne. La phase <strong>de</strong> Va est liée à la phase<br />
<strong>de</strong> E et à la phase du gain complexe <strong>de</strong> l'antenne. La phase du courant Ir est donc égale à la phase <strong>de</strong><br />
Va moins la phase <strong>de</strong> la charge totale matérialisée par Rgr et Zar (convention générateur), d'où<br />
l'équation suivante :<br />
I r =E⋅ G r 2<br />
Z m 4 ⋅1−∣S 11r∣ 2<br />
<br />
ℜ R g r ⋅e − j R g r Z a r (71)<br />
Pour exprimer la relation entre les courants d'émission et <strong>de</strong> réception, il faut combiner les<br />
expressions (67) et (71). Il faut ensuite introduire le coefficient <strong>de</strong> réflexion en champ R pour tenir<br />
compte <strong>de</strong> la réflexion sur l'interface. Les pertes dans le diélectrique sont prises en compte en<br />
introduisant l'épaisseur <strong>de</strong> peau δ. On aboutit finalement au courant complexe <strong>de</strong> réception (72).<br />
I r =I e <br />
∣S 11 e∣=∣<br />
ℜ Z a e <br />
ℜ R g r 1−∣S 11 r∣ 2<br />
⋅e<br />
Z a e−R g e<br />
Z a eR g e∣<br />
j <br />
R g r<br />
R g r Z a r <br />
<br />
−<br />
D<br />
⋅G eG r⋅R⋅e Total⋅<br />
∣S 11 r∣=∣<br />
Z a r−R g r<br />
Z a rR g r∣<br />
c<br />
j 4 DTotal r f<br />
j 2 f <br />
e−<br />
(72.a)<br />
(72.b)<br />
Dans la plupart <strong>de</strong>s applications radar GPR, les antennes d'émission et <strong>de</strong> réception sont<br />
i<strong>de</strong>ntiques ce qui simplifie fortement les expressions précé<strong>de</strong>ntes.<br />
Dans le cas particulier où il n'y a que <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> sols (figure 133), la distance totale<br />
parcourue DTotal est égale à <strong>de</strong>ux h. Le retard τ est le temps mis par l'on<strong>de</strong> pour faire l'aller retour<br />
entre l'antenne et l'interface.<br />
Remarque 1 : La formulation vue ci<strong>de</strong>ssus ne s'applique que si DTotal satisfait la condition <strong>de</strong> champ lointain<br />
(DTotal et non h).<br />
Remarque 2 : A priori, le coefficient <strong>de</strong> réflexion R est complexe et est fonction <strong>de</strong> la fréquence. Les gains<br />
<strong>de</strong>s antennes sont complexes, ils sont aussi fonctions <strong>de</strong> la fréquence et dépen<strong>de</strong>nt du milieu sur<br />
lequel repose l'antenne. Il faudra donc les déterminer pour un couple (εr, σ) donné.<br />
2.2 Sommation <strong>de</strong> tous les parcours<br />
Plus généralement, il n'y aura pas seulement <strong>de</strong>ux couches <strong>géologiques</strong> mais N couches<br />
chacune caractérisée par son épaisseur hi, sa permittivité relative moyenne εi, sa conductivité σi et<br />
éventuellement sa perméabilité relative μi. L'indice du milieu est alors n i = i i .