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Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...

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Samuel BESSE : Étu<strong>de</strong> Théorique <strong>de</strong> Radars Géologiques ­ Analyses <strong>de</strong> sols, d'antennes et interprétation <strong>de</strong>s signaux 135<br />

2­ Radar fixe ­ Modèle à une dimension<br />

Le radar fixe a été étudié en vue <strong>de</strong> la mission Netlan<strong>de</strong>r. Pour simplifier le problème, nous<br />

allons d'abord considérer un radar posé sur un sol constitué <strong>de</strong> différentes couches <strong>géologiques</strong><br />

planes caractérisées par leur épaisseur, leur permittivité et leur conductivité (en général, un sol<br />

naturel n'est pas magnétique).<br />

L'écho radar peut être déterminé par un calcul FDTD mais ce chapitre a pour but d'établir un<br />

modèle analytique simple. La mise au point d'un tel modèle possè<strong>de</strong> un triple intérêt :<br />

● Il est beaucoup plus rapi<strong>de</strong> qu'un modèle rigoureux tel que la FDTD.<br />

● Chaque écho correspondant aux différentes interfaces peut être décorrélé du reste du<br />

signal. On a donc une bien meilleure compréhension <strong>de</strong>s différents phénomènes qui<br />

agissent sur le signal transitoire.<br />

● L'approche analytique impose certaines approximations : les phénomènes physiques<br />

prédominants sont alors clairement mis en évi<strong>de</strong>nce.<br />

2.1­ Fonction <strong>de</strong> transfert pour un parcours<br />

Les radaristes connaissent bien la formule <strong>de</strong> Friis (65) permettant <strong>de</strong> calculer les bilans <strong>de</strong><br />

liaison en puissance. Elle donne la puissance du signal reçu Pr en fonction <strong>de</strong> la puissance<br />

d'émission Pe. Ge et Gr sont respectivement les gains intrinsèques <strong>de</strong>s antennes d'émission et <strong>de</strong><br />

réception séparées par la distance D. L'adaptation <strong>de</strong>s antennes est prise en compte par ηe et ηr qui<br />

peuvent être interprétés comme <strong>de</strong>s coefficients <strong>de</strong> transmission en puissance.<br />

P r =P e ⋅G e ⋅G r ⋅ e ⋅ r ⋅<br />

c<br />

2<br />

4 D r f<br />

i =1−∣S 11i∣ 2<br />

avec S11i = Z a i−R g i<br />

Z a iR g i<br />

(65.a)<br />

(65.b)<br />

Or, dans le cas <strong>de</strong>s <strong>radars</strong> impulsionnels, la forme du signal transitoire contient la majeure<br />

partie <strong>de</strong> l'information. Ce signal n'est autre que la tension mesurée sur la charge <strong>de</strong> l'étage <strong>de</strong><br />

réception. Cette tension est elle même directement proportionnelle au courant reçu puisque la<br />

charge est connue. Si l'on veut reconstruire le courant au niveau du générateur dans le domaine<br />

temporel, la formulation <strong>de</strong> Friis est insuffisante puisque l'information sur la phase est perdue. Il<br />

faut donc établir une formulation particulière <strong>de</strong> l'équation radar afin d'avoir accès à la forme d'on<strong>de</strong><br />

du courant à la réception.

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