Etude théorique de radars géologiques - Epublications - Université ...

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10.08.2013 Views

124 PARTIE II : RADAR GPR ­ ETUDE D'ANTENNES fréquence de résonance de l'antenne, la méthode du fil infini permet de recueillir l'indice pour toute une bande de fréquence avec la même simulation. Cependant, on vérifie rapidement qu'il est indépendant de la fréquence en observant que la variation de phase varie linéairement par rapport à la fréquence. CCE Air Milieu PML r Figure 124 : Modélisation d'un fil au dessus d'une interface. Le fil est alimenté par un générateur de tension idéal d'impédance nulle. D'un côté, le fil entre dans les PML et il est possible de placer un plan de symétrie afin de réduire le temps de calcul (ce schéma de principe est valable que l'on utilise des fils de Holland ou des insertions métalliques) Figure 125 : Permittivité effective en fonction de la hauteur. Les croix issues du calcul avec le formalisme de Holland se superposent avec les résultats de modèle par insertions métalliques en traits pleins. ➢ Conclusions ● Le modèle de Holland donne les mêmes résultats que la modélisation par insertions métalliques. ● Plus le fil est fin et plus la variation de la permittivité effective est rapide. ● La variation de la permittivité semble plus rapide dans l'air que dans le sol. En fait, en traçant l'indice effectif neff en fonction de h, on constate que le point 0, 1 2 /2 est pratiquement le centre de symétrie de la courbe. h

Samuel BESSE : Étude Théorique de Radars Géologiques ­ Analyses de sols, d'antennes et interprétation des signaux 125 5­ Conclusions relatives à la deuxième partie Cette partie a rappelé le principe de fonctionnement des radars GPR, leurs applications et les principaux modes d'émissions. Ensuite, nous avons passé en revue quelques antennes larges bandes nécessaires à toute application radar GPR. Les antennes les plus élaborées associent des formes définies par des angles avec des charges réparties pour amortir les ondes et éviter ainsi les phénomènes de "ringing". Le reste de cette partie a été principalement consacré aux antennes filaires amorties pouvant potentiellement équiper les futures missions martiennes pour la prospection d'eau sous forme liquide dans le sous­sol. Les antennes amorties selon le modèle de Wu­King ou avec un profil légèrement modifié ont un faible rendement, un faible gain et sont peu directives. En revanche, elles sont très large bande puisqu'une même antenne peut fonctionner de quelques centaines de kHz à plusieurs dizaines de MHz. Un fonctionnement haut en fréquence permet de réduire la zone aveugle du radar alors que la bande basse des fréquences garantit une profondeur de prospection importante. Deux configurations ont été largement étudiées : l'une met en oeuvre un dipôle alors que l'autre utilise un monopole relié au châssis du radar. Les nombreux problèmes rencontrés lors des travaux expérimentaux ainsi qu'en simulations tendent à écarter la configuration monopole. La taille réduite du châssis pose un problème de masse flottante et rend le dispositif fortement capacitif et difficilement accordable. En vue du problème inverse, nous avons tenté de relier l'impédance de l'antenne aux propriétés électromagnétiques de la surface du sol. Même si en théorie l'impédance de l'antenne varie dans le même sens que l'impédance du sol, le lien entre les deux semble difficile à établir en raison de l'extrême sensibilité de l'impédance de l'antenne face à la distance antenne­sol. De la même manière, le gain de l'antenne dépend fortement de la qualité du contact entre l'antenne et l'interface. Dans la pratique, il faudra impérativement prévoir une mesure de l'impédance de l'antenne ainsi qu'une mesure de la permittivité de surface. De ces deux mesures, il doit­être possible de déduire une hauteur équivalente et proposer une évaluation numérique du gain.

Samuel BESSE : Étu<strong>de</strong> Théorique <strong>de</strong> Radars Géologiques ­ Analyses <strong>de</strong> sols, d'antennes et interprétation <strong>de</strong>s signaux 125<br />

5­ Conclusions relatives à la <strong>de</strong>uxième partie<br />

Cette partie a rappelé le principe <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s <strong>radars</strong> GPR, leurs applications et les<br />

principaux mo<strong>de</strong>s d'émissions. Ensuite, nous avons passé en revue quelques antennes larges ban<strong>de</strong>s<br />

nécessaires à toute application radar GPR. Les antennes les plus élaborées associent <strong>de</strong>s formes<br />

définies par <strong>de</strong>s angles avec <strong>de</strong>s charges réparties pour amortir les on<strong>de</strong>s et éviter ainsi les<br />

phénomènes <strong>de</strong> "ringing".<br />

Le reste <strong>de</strong> cette partie a été principalement consacré aux antennes filaires amorties pouvant<br />

potentiellement équiper les futures missions martiennes pour la prospection d'eau sous forme<br />

liqui<strong>de</strong> dans le sous­sol. Les antennes amorties selon le modèle <strong>de</strong> Wu­King ou avec un profil<br />

légèrement modifié ont un faible ren<strong>de</strong>ment, un faible gain et sont peu directives. En revanche, elles<br />

sont très large ban<strong>de</strong> puisqu'une même antenne peut fonctionner <strong>de</strong> quelques centaines <strong>de</strong> kHz à<br />

plusieurs dizaines <strong>de</strong> MHz. Un fonctionnement haut en fréquence permet <strong>de</strong> réduire la zone aveugle<br />

du radar alors que la ban<strong>de</strong> basse <strong>de</strong>s fréquences garantit une profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> prospection importante.<br />

Deux configurations ont été largement étudiées : l'une met en oeuvre un dipôle alors que<br />

l'autre utilise un monopole relié au châssis du radar. Les nombreux problèmes rencontrés lors <strong>de</strong>s<br />

travaux expérimentaux ainsi qu'en simulations ten<strong>de</strong>nt à écarter la configuration monopole. La taille<br />

réduite du châssis pose un problème <strong>de</strong> masse flottante et rend le dispositif fortement capacitif et<br />

difficilement accordable.<br />

En vue du problème inverse, nous avons tenté <strong>de</strong> relier l'impédance <strong>de</strong> l'antenne aux<br />

propriétés électromagnétiques <strong>de</strong> la surface du sol. Même si en théorie l'impédance <strong>de</strong> l'antenne<br />

varie dans le même sens que l'impédance du sol, le lien entre les <strong>de</strong>ux semble difficile à établir en<br />

raison <strong>de</strong> l'extrême sensibilité <strong>de</strong> l'impédance <strong>de</strong> l'antenne face à la distance antenne­sol. De la<br />

même manière, le gain <strong>de</strong> l'antenne dépend fortement <strong>de</strong> la qualité du contact entre l'antenne et<br />

l'interface. Dans la pratique, il faudra impérativement prévoir une mesure <strong>de</strong> l'impédance <strong>de</strong><br />

l'antenne ainsi qu'une mesure <strong>de</strong> la permittivité <strong>de</strong> surface. De ces <strong>de</strong>ux mesures, il doit­être<br />

possible <strong>de</strong> déduire une hauteur équivalente et proposer une évaluation numérique du gain.

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