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Enfin, la dernière étape est la rétroaction. Elle permet notamment au client de comprendre le système organisationnel. L'intervenant présente alors l'information recueillie et discute et interprète les propos tenus avec le client. L'intervenant doit alors choisir des termes que le système utilise et insister sur ce que le client comprendra. Ainsi, il est avantageux d'éviter les explications théoriques et appuyer les informations qualitatives par des éléments quantitatifs, souvent plus porteurs. Les réactions du client sont une source d' information supplémentaire, indiquant si l'analyse convient au client. De plus, lorsque le client entretient de bonnes relations avec les hauts dirigeants de l'entreprise, il peut être profitable de les rencontrer ensemble. Sinon, il vaut mieux s'abstenir et rencontrer seul le client. Si le diagnostic est compris et accepté, l' intervenant émettra des recommandations afin de préparer l'organisation au changement. Dans tous les cas, un rapport écrit doit être remis afin de démontrer que le contrat a été rempli et que le diagnostic est terminé. (Alderfer, 1980) Le modèle d'Alderfer, tel qu' il a été mentionné, s'oriente davantage vers l'approche expert de la typologie de Gouldner. Cette approche limite énormément le rôle du client. Outre le fait que les résultats du diagnostic dépendent des compétences de l'intervenant, sur qui tout repose, l'acceptation des conclusions du diagnostic peut être plus difficile. 1.1.5.6 L 'approche facilitateur Certains auteurs (Bartee et Cheyunski, 1977; Block, 1981,2011; Lundberg et Glassman, 1983) privilégient davantage la mise en place d' un processus par l'intervenant. Ainsi, quelques-uns recommandent, contrairement à Alderfer, de minimiser le rôle de l'intervenant. Ils considèrent que l'intervenant doit se servir de ses connaissances afin de guider le client et ainsi, se concentrer sur le processus. Ils se situent donc davantage dans une approche facilitateur selon la terminologie de Gouldner. Par exemple, Bartee et Cheyunski (1977) proposent un modèle nommé « pro cess­ oriented diagnosis » afin de rappeler le rôle de l'intervenant devant se limiter à faciliter le processus pour le client. Les auteurs mettent l' accent sur la présence au sein de 61

l'organisation d' interactions entre quatre groupes de personnes, nommés constituantes, soit les fournisseurs de ressources, les concepteurs de technologie, les fournisseurs de service et les acquéreurs. La première étape du processus consiste à déterminer quelle unité de l'organisation fera l'objet du diagnostic. Ensuite, des groupes, nommés « constituency grouPS» sont constitués en fonction des rôles des gens et de l' information qu'ils détiennent. Enfin, l'intervenant dirige un atelier de diagnostic. Son rôle est alors de faciliter la génération d'idées chez les participants, permettant ainsi de maximiser la collecte d' information. Traditionnellement, un diagnosticien utilise un questionnaire, des entrevues, une observation participative ou une combinaison de ses trois techniques. Cependant, selon Bartee et Cheyunski (1977), ces techniques limitent la participation du client, entrainant par le fait même une collecte d'information incomplète. Par conséquent, elles se révèlent souvent peu efficaces. Le rôle de l'intervenant est effectivement prépondérant dans ce type de technique puisqu'il construit l'outil, interagit avec le répondant et filtre l' information, déterminant le type d'informations collectées. Bartee et Cheyunski (1977) préconisent plutôt une approche minimisant l'interférence de la tierce partie dans l'information collectée, tout en permettant une certaine structure. Ainsi, ils suggèrent que le client occupe une place primordiale dans le processus, limitant le rôle de l'intervenant à faciliter le processus et aider le client à saisir l'information et à trouver la solution. Après le diagnostic, il faut décider des actions à mettre en place et désigner les gens qui auront la responsabilité de le faire. Ainsi, Bartee et Cheyunski (1977) considèrent le diagnostic comme étant la première étape d' une intervention amenant un changement, une première étape vers la résolution de problème. Ils distinguent le changement du diagnostic, le changement suivra. Comme mentionné précédemment, Block (1981, 2011) considère que l' intervenant doit éviter d'agir tel un gestionnaire et agir en tant que conseiller. Selon cet auteur, un client fait appel à un intervenant parce qu'il est trop près du problème pour être en mesure de 62

l'organisation d' interactions entre quatre groupes de personnes, nommés constituantes,<br />

soit les fournisseurs de ressources, les concepteurs de technologie, les fournisseurs de<br />

service et les acquéreurs. La première étape <strong>du</strong> processus consiste <strong>à</strong> déterminer quelle<br />

unité de l'organisation fera l'objet <strong>du</strong> diagnostic. Ensuite, des groupes, nommés<br />

« constituency grouPS» sont constitués en fonction des rôles des gens et de<br />

l' information qu'ils détiennent. Enfin, l'intervenant dirige un atelier de diagnostic. Son<br />

rôle est alors de faciliter la génération d'idées chez les participants, permettant ainsi de<br />

maximiser la collecte d' information.<br />

Traditionnellement, un diagnosticien utilise un questionnaire, des entrevues, une<br />

observation participative ou une combinaison de ses trois techniques. Cependant, selon<br />

Bartee et Cheyunski (1977), ces techniques limitent la participation <strong>du</strong> client, entrainant<br />

par le fait même une collecte d'information incomplète. Par conséquent, elles se révèlent<br />

souvent peu efficaces. Le rôle de l'intervenant est effectivement prépondérant dans ce<br />

type de technique puisqu'il construit l'outil, interagit avec le répondant et filtre<br />

l' information, déterminant le type d'informations collectées.<br />

Bartee et Cheyunski (1977) préconisent plutôt une approche minimisant l'interférence<br />

de la tierce partie dans l'information collectée, tout en permettant une certaine structure.<br />

Ainsi, ils suggèrent que le client occupe une place primordiale dans le processus,<br />

limitant le rôle de l'intervenant <strong>à</strong> faciliter le processus et aider le client <strong>à</strong> saisir<br />

l'information et <strong>à</strong> trouver la solution. Après le diagnostic, il faut décider des actions <strong>à</strong><br />

mettre en place et désigner les gens qui auront la responsabilité de le faire. Ainsi, Bartee<br />

et Cheyunski (1977) considèrent le diagnostic comme étant la première étape d' une<br />

intervention amenant un changement, une première étape vers la résolution de problème.<br />

Ils distinguent le changement <strong>du</strong> diagnostic, le changement suivra.<br />

Comme mentionné précédemment, Block (1981, 2011) considère que l' intervenant doit<br />

éviter d'agir tel un gestionnaire et agir en tant que conseiller. Selon cet auteur, un client<br />

fait appel <strong>à</strong> un intervenant parce qu'il est trop près <strong>du</strong> problème pour être en mesure de<br />

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