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Ainsi, selon l'approche adoptée, les rôles de l' intervenant et ceux des membres de<br />
l' organisation varieront. En effet, il arrive qu' un intervenant réalise tout le processus de<br />
diagnostic et que les membres de l'organisation jouent un rôle passif. Par contre, dans<br />
une approche facilitateur, les membres de l'organisation réalisent le processus et sont<br />
guidés par l' intervenant qui doit limiter sa participation.<br />
Plusieurs auteurs (Block, 1981 , 2011; Cyr et Molina, 20 Il ; Lescarbeau, Payette et<br />
Saint-Arnaud, 2003; Rondeau, 1999; Thiébaud et Rondeau, 1995) favorisent une<br />
approche facilitateur parce que les membres de l'organisation, ayant participé au<br />
processus, accepteront plus facilement le changement. Lescarbeau, Payette et Saint<br />
Arnaud (2003) considèrent que le succès d'une intervention dépend de l'enracinement,<br />
soit de l'assimilation <strong>du</strong> changement aux activités quotidiennes. De plus, Freedman et<br />
Zackrison (2001) indique que le changement sera supporté par les membres de<br />
l'organisation seulement s' ils se l'approprient (buy-in).<br />
D'ailleurs, Lippitt et Lippitt (1978) considère l' intervention comme un processus <strong>à</strong><br />
double sens. Il y a donc un échange entre les membres de l'organisation et l'intervenant.<br />
Cet échange, pour Tessier (1992a, pp. 33-34), permet d'avoir deux points de vue<br />
complémentaires :<br />
le client demeure « l'expert <strong>du</strong> dedans », qui connaît intimement ses problèmes,<br />
pendant que le conseiller tient le rôle de « l'expert <strong>du</strong> dehors », capable de mettre<br />
ces problèmes en relation avec certains principes généraux; le particularisme <strong>du</strong><br />
coup d'œil de l' intérieur étant complété par la généralité <strong>du</strong> point de vue de<br />
l'extérieur [ ... ].<br />
De plus, Lescarbeau, Payette et Saint-Arnaud (2003, p. 3) affinnent que « les véritables<br />
agents <strong>du</strong> changement sont les membres même de l'organisation dans laquelle le<br />
consultant intervient ». L'intervenant doit ainsi aider le client <strong>à</strong> utiliser ses propres<br />
ressources et rendre le client capable de résoudre ses problèmes. Ainsi, Lescarbeau,<br />
Payette et Saint-Arnaud (2003) proposent un modèle d'assistance au changement. Ce<br />
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