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il perçoit la gestion de la structure actuelle comme un mal nécessaire pour arriver <strong>à</strong> ses<br />

objectifs de croissance.<br />

Ainsi, l' utilisation <strong>du</strong> modèle de Cyr a permis de comprendre le problème en profondeur<br />

grâce <strong>à</strong> la combinaison des dimensions techniques, affectives et interpersonnelles.<br />

LIMITES<br />

Cependant, ce mémoire se base sur une étude de cas monographique. Ainsi, il permet de<br />

décrire la situation d'Optimisation Bergeron, mais ne peut être généralisable. Cette<br />

méthodologie correspondait <strong>à</strong> l'objectif de recherche qui nécessitait une étude en<br />

profondeur et la prise en compte <strong>du</strong> contexte. Cependant, des études plus larges devront<br />

nécessairement être effectuées sur le sujet afin de valider les résultats de la présente<br />

étude et de poursuivre la réflexion et la compréhension <strong>du</strong> courant discursif.<br />

De plus, l'approche constructiviste met en relief la notion de subjectivité. Ainsi, cela<br />

oblige tout chercheur <strong>à</strong> remettre en cause sa propre subjectivité. Kisfalvi (2002), Kisfalvi<br />

et Pitcher (2003) et Harbour et Kisfalvi (2008) soutiennent d'ailleurs que la prise de<br />

décision des dirigeants sera nécessairement affectée par ses particularités. En fait, toute<br />

personne interprète subjectivement la réalité. Ces auteurs conseillent donc de faire<br />

preuve de réflexivité (Harbour et Kisfalvi, 2008), soit d'être conscient de sa propre<br />

subjectivité. Après tout, comme le mentionnent Freedman et Zackrison (2001, p. 112)<br />

« consultants see what they are predisposed to see ».<br />

Il a de plus été mentionné que tout modèle entrai ne un certain biais chez le chercheur.<br />

En effet, comme l' indiquent Korzybski et Kohn (1998), la carte n'est pas le territoire.<br />

Ainsi, un modèle ne permet pas de tout expliquer. Le risque pour son utilisateur, comme<br />

le mentionne Burke (1994), est de rester emprisonner dans le modèle et de négliger<br />

certains aspects de la réalité. L'utilisation d'un modèle comporte donc certaines limites<br />

c<br />

auxquelles toutes recherches doit faire face.<br />

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