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ne serait-ce que par la prise de conscience ou la modification des représentations mentales de ses membres. Le changement sera alors inconscient et de plus petite envergure. Mais il est probable qu' il y aura tout de même certaines répercussions sur l'entreprise. 4.3 LA MÉTHODOLOGIE Pour assurer une certaine rigueur en études qualitatives, il est nécessaire d' inclure un élément de comparaison (Yin, 2003). Puisque cette étude utilise une méthode monographique d'étude de cas, il était nécessaire d'opter pour l'interdisciplinarité en utilisant plusieurs méthodes de collecte de données et d'analyse ainsi qu 'en optant pour une interprétation interthéorique, que la nature même du sujet implique. En effet, la triangulation des informations a été assurée par les différentes méthodes de collecte de données (revue documentaire, enregistrement audio des entrevues individuelles, journal de bord de l' interviewer et comptes rendus des entrevues, questionnaire sur la gestion des priorités et description de poste). De plus, l'analyse, telle que proposée dans le modèle de Cyr (proposé dans Cyr et Molina, 20 Il), combine en fait trois types d'analyse, techn ique, interpersonnelle et affective. Cependant, cette recherche utilise uniquement une approche qualitative. Les conclusions émises ne sont donc que des énoncés hypothétiques, à la fois provisoires, conditionnels, relatifs et conjecturaux. li faut rester conscient que les conclusions émises ne sont qu'hypothétiques. Van der Maren (1996) Évidemment, l' utilisation de l'étude de cas monographique met également en garde contre la généralisation des résultats. Enfin, selon (Van der Maren, 1996), il ne faut pas oublier que la nature même des sciences humaines rend impossible de travailler sur le sujet directement. Tout au plus, il faut se contenter de « traces d'activités humaines» et donc, de « traces d'échanges symboliques ». 157
Encore une fois, les propos de Lapierre (1992b, 2010) sur la subjectivité en sciences de la gestion apportent une certaine nuance puisque, de toute façon , « toutes les théories sont des réalités induites, des projections, des représentations qu'on se fait de la réalité, des fictions en fait [ .. . ] » (Lapierre, 2010, p. 46). Lapierre (2010, p. 56) fait également ressortir que « toute connaissance est nécessairement subjective. Ce qu'on connaît n'est jamais la réalité, mais une représentation qu ' on s'en est fait subjectivement» 4.3.1 Les limites d'un modèle Korzybski (1951) mentionnent qu'« une carte n'est pas le territoire », « une carte n'est pas tout le territoire ». Cette analogie était à l' époque utilisée pour expliquer qu' une carte géographique ne peut pas tenir compte de tout ce qui est présent sur un territoire donné. En effet, la carte n'indiquera pas nécessairement les petits chemins. De plus, elle ne mentionnera pas les différents obstacles pouvant entraver un chemin. Sans compter les modifications faites depuis la conception de cette carte, comme la fermeture temporaire d' un pont. Ce raisonnement peut être transféré aux modèles, notamment ceux en diagnostic organisationnel. En effet, un modèle est une représentation d' une réalité perçue. En fait, il est illusoire de penser un modèle comme une représentation de toute la réalité. Le modèle est donc nécessairement subjectif. Un modèle est en effet influencé par l'approche adoptée par son concepteur et les préférences de ce dernier. Il ne peut donc pas représenter toute la réalité organisationnelle qui, en constructivisme, correspond à un nombre indéterminé de représentations mentales des acteurs organisationnels. Le modèle est une représentation subjective (Lapierre, 2010). Ainsi, le modèle de Cyr est d'abord empreint de l'approche constructiviste valorisée par les auteurs. Il est influencé par les valeurs, les croyances, les perceptions, les croyances, les représentations et l'expérience de ses créateurs. 158
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Encore une fois, les propos de Lapierre (1992b, 2010) sur la subjectivité en sciences de<br />
la gestion apportent une certaine nuance puisque, de toute façon , « toutes les théories<br />
sont des réalités in<strong>du</strong>ites, des projections, des représentations qu'on se fait de la réalité,<br />
des fictions en fait [ .. . ] » (Lapierre, 2010, p. 46). Lapierre (2010, p. 56) fait également<br />
ressortir que « toute connaissance est nécessairement subjective. Ce qu'on connaît n'est<br />
jamais la réalité, mais une représentation qu ' on s'en est fait subjectivement»<br />
4.3.1 Les limites d'un modèle<br />
Korzybski (1951) mentionnent qu'« une carte n'est pas le territoire », « une carte n'est<br />
pas tout le territoire ». Cette analogie était <strong>à</strong> l' époque utilisée pour expliquer qu' une<br />
carte géographique ne peut pas tenir compte de tout ce qui est présent sur un territoire<br />
donné. En effet, la carte n'indiquera pas nécessairement les petits chemins. De plus, elle<br />
ne mentionnera pas les différents obstacles pouvant entraver un chemin. Sans compter<br />
les modifications faites depuis la conception de cette carte, comme la fermeture<br />
temporaire d' un pont.<br />
Ce raisonnement peut être transféré aux modèles, notamment ceux en diagnostic<br />
organisationnel. En effet, un modèle est une représentation d' une réalité perçue. En fait,<br />
il est illusoire de penser un modèle comme une représentation de toute la réalité. Le<br />
modèle est donc nécessairement subjectif. Un modèle est en effet influencé par<br />
l'approche adoptée par son concepteur et les préférences de ce dernier. Il ne peut donc<br />
pas représenter toute la réalité organisationnelle qui, en constructivisme, correspond <strong>à</strong> un<br />
nombre indéterminé de représentations mentales des acteurs organisationnels. Le modèle<br />
est une représentation subjective (Lapierre, 2010).<br />
Ainsi, le modèle de Cyr est d'abord empreint de l'approche constructiviste valorisée par<br />
les auteurs. Il est influencé par les valeurs, les croyances, les perceptions, les croyances,<br />
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