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Chapitre II : Contexte théorique au travail, car le besoin d'accomplissement est une composante de la motivation, laquelle est un concept plus englobant. Jennings et Zeithaml (1983) affirment que Rotter (1966) est le premier à avoir distinguer la présence d'un lieu de contrôle interne chez les entrepreneurs par opposition au reste de la population. Selon Rotter (1966), le lieu de contrôle est défini comme étant une perception qu'à l'individu de pouvoir contrôler ou non ce qui lui arrive. Le lieu de contrôle est interne, si l'individu perçoit que par ses comportements, il peut influencer ce qui lui arrive, et externe, s'il perçoit que ses comportements n'ont pas d'influence sur ce qui lui arrive. Il montre la relation entre l'intention de poursuivre une carrière entrepreneuriale et le lieu de contrôle interne, et la corrélation entre ce trait de caractère et le succès de la carrière d'entrepreneur. Les études de Shapero (1975), Ruppert (1978), Panday et Tewary (1979), Brockhaus (1982), Mescon et Stevens (1982) et de Waddell (1983) ont démontré que les entrepreneurs officiels auraient le sentiment d'un contrôle personnel sur leurs actions (i.e. lieu de contrôle interne). Suzor (1987) a mesuré le lieu de contrôle chez des femmes propriétaires et co-propriétaires dirigeantes d'entreprise des secteurs officiels traditionnel (commerce et services) et non traditionnel (manufacturier) de la région administrative Mauricie-Bois-Francs. Elle conclut à une internalité du lieu de contrôle chez ces deux groupes de femmes. D'après Lorrain et Dussault (1986), les études comparatives, ayant investi gué les caractéristiques psychologiques des gens intéressés à entreprendre une carrière d'entrepreneur, montrent que les caractéristiques normalement attribuées aux entrepreneurs à succès permettent de distinguer les gens intéressés par cette carrière et les non-intéressés. Par exemple, ces auteurs citent les Isabelle Okouoyo, 1999 44
Chapitre fi : Contexte théorique recherches de Borland (1974) et de Brockhaus (1975) qui indiquent que l'internalité différencie significativement les étudiants ayant l'intention de se lancer en affaires de ceux n'ayant pas cette intention, et concluent que cette variable est un bon prédicteur de l'intention entrepreneuriale. La mesure « lieu de contrôle)} sera donc conservée. La prise de risque décrit dans la littérature en entrepreneuriat concerne le risque d'affaires (risque financier, risque de carrière, risque familial et risque psychique). Liles (1978) identifie trois éléments agissant sur la perception du risque : les chances perçues que des événements bons ou mauvais peuvent arriver, les conséquences perçues de ces événements et la gravité perçue des conséquences. Les études de Hull, Bosely et Udell (1980), Sexton et Kent (1981), Brockhaus (1982) ont montré que la propension à la prise de risque peut être un trait de personnalité différenciant l'entrepreneur du reste de la population. En effet, il préfère prendre des risques modérés, calculés. Travailler dans le secteur informel comporte un risque beaucoup plus grand que le risque d'affaires, c'est celui lié à la nature illégale et injuste de l'activité clandestine. En effet, le risque d'affaires est faible pour une activité informelle de garde d'enfants en milieu familial - secteur concerné par l'étude. Cette mesure sera donc écartée au profit du risque qu'encourt un citoyen qui travaille au noir. Ce dernier risque étant directement relié au concept de l'attitude morale, son observation se fera lors de la mesure attitude morale. DeCarlo et Lyons (1979), Gasdick (1980), Sexton et Kent (1981) et Waddell (1983) ont mis en évidence le caractère masculins et androgynes des entrepreneurs tout sexe confondu. En raison de la prise en compte du critère sexe pour l'inclusion des répondants, le caractère androgyne sera retenu. Isabelle Okouoyo, 1999 45
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Chapitre fi : Contexte théorique<br />
recherches de Borland (1974) et de Brockhaus (1975) qui indiquent que l'internalité<br />
différencie significativement les étudiants ayant l'intention de se lancer en affaires de<br />
ceux n'ayant pas cette intention, et concluent que cette variable est un bon prédicteur de<br />
l'intention entrepreneuriale. La mesure « lieu de contrôle)} sera donc conservée.<br />
La prise de risque décrit dans la littérature en entrepreneuriat concerne le risque d'affaires<br />
(risque financier, risque de carrière, risque familial et risque psychique). Liles (1978)<br />
identifie trois éléments agissant sur la perception <strong>du</strong> risque : les chances perçues que des<br />
événements bons ou mauvais peuvent arriver, les conséquences perçues de ces<br />
événements et la gravité perçue des conséquences. Les études de Hull, Bosely et Udell<br />
(1980), Sexton et Kent (1981), Brockhaus (1982) ont montré que la propension <strong>à</strong> la prise<br />
de risque peut être un trait de personnalité différenciant l'entrepreneur <strong>du</strong> reste de la<br />
population. En effet, il préfère prendre des risques modérés, calculés. Travailler dans le<br />
secteur informel comporte un risque beaucoup plus grand que le risque d'affaires, c'est<br />
celui lié <strong>à</strong> la nature illégale et injuste de l'activité clandestine. En effet, le risque<br />
d'affaires est faible pour une activité informelle de garde d'enfants en milieu familial -<br />
secteur concerné par l'étude. Cette mesure sera donc écartée au profit <strong>du</strong> risque<br />
qu'encourt un citoyen qui travaille au noir. Ce dernier risque étant directement relié au<br />
concept de l'attitude morale, son observation se fera lors de la mesure attitude morale.<br />
DeCarlo et Lyons (1979), Gasdick (1980), Sexton et Kent (1981) et Waddell (1983) ont<br />
mis en évidence le caractère masculins et androgynes des entrepreneurs tout sexe<br />
confon<strong>du</strong>. En raison de la prise en compte <strong>du</strong> critère sexe pour l'inclusion des répondants,<br />
le caractère androgyne sera retenu.<br />
Isabelle Okouoyo, 1999 45