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CHAPITRE 1<br />

PROBLÉMATIQUE<br />

Chapitre 1 : Problématique<br />

Il a fallu attendre les recherches <strong>du</strong> Bureau International <strong>du</strong> Travail (BIT) pour voir apparaître au<br />

début des années 1970 le concept de secteur informel. Cette notion, initialement utilisée pour<br />

décrire une activité occulte des pays <strong>du</strong> tiers monde, est aujourd'hui applicable <strong>à</strong> tout pays.<br />

Ce sujet, quelque peu délaissé dans les années 80, a retrouvé depuis quelques années, un regain<br />

d'intérêt. Il semblerait qu'en raison des politiques fiscales, le travail au noir soit en nette<br />

augmentation. En effet, selon Fortin, Garneau, Lacroix, Lemieux et Montmarquette (1996), la<br />

taille de l'économie limitée aux activités non criminelles se serait accrue au <strong>Québec</strong> d'environ<br />

16% entre 1985 et 1993; passant d'une valeur entre 0,83% et 1,34% <strong>du</strong> PIB en 1985 <strong>à</strong> une valeur<br />

comprise entre 0,97% et 1,55% en 1993 (soit 23% d'augmentation pour les dépenses moyennes<br />

réelles non déclarées par ménage pour la même période).<br />

En incluant les activités criminelles, Fortin et son équipe (1996) évaluent la taille <strong>du</strong> secteur<br />

informel entre 2% et 2,6% pour l'année 1994. En revanche, Statistiques Canada situe la borne<br />

supérieure de l'ampleur de l'économie souterraine <strong>à</strong> 5,2% <strong>du</strong> PIB; soit 4,2% pour le travail au<br />

noir et l'évasion fiscale et 1% pour les activités illégales (Gervais, 1994). Bien que ces chiffres<br />

différent, ils tra<strong>du</strong>isent néanmoins l'ampleur de ce phénomène.<br />

L' importance accordée <strong>à</strong> l'économie souterraine s'articule d'une part, autour de son ampleur en<br />

termes de pourcentage <strong>du</strong> PIB et <strong>du</strong> nombre de personnes qui y participent (en 1994, 20,2% des<br />

personnes a<strong>du</strong>ltes au <strong>Québec</strong> sont engagées comme acheteur ou travailleur au noir).<br />

Isabelle Okouoyo, 1999

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